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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00237738

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237738

Submitted on 1 Jan 1881

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Du partage des courants instantanés

M. Brillouin

To cite this version:

M. Brillouin. Du partage des courants instantanés. J. Phys. Theor. Appl., 1881, 10 (1), pp.101-112.

�10.1051/jphystap:0188100100010100�. �jpa-00237738�

(2)

101

DU PARTAGE DES COURANTS

INSTANTANÉS ;

PAR M. M. BRILLOUIN.

[SUITE (1)].

II. - CAS OU LE PART.1GE N’OBÉIT PAS AUX LOIS D’OHM.

l’ozctes

les.fois

gue

l’énergie

totale de l’unité de courant dans lill

oit

plusieurs

des ,

fils

dit groupe

pi-ezid

à la

fin

de la

période

zcne valeur

différente

de celle dit

début,

le

partage

des quan- tités d’électricité n’obéit

plus

aux’ lois d’Ohm. ,

C’est ce

qui résulte

immédiatement des

équations générales,

les

termes

me se réduisant

plus

à zéro pour tou t circuit fermé du groupe que l’on étudie.

Cela

peut

arriver par suite du

déplacement

d’un aimant

pendant

la

période

variable

(variation

de

N),

par

exemple

avec des

galva-

nomètres dont la durée d’oscillation n’est pas très

grande,

comme

dans les

expériences

citées dans le dernier article. Mais c’est là un

cas sur

lequel je

ne veux pas insister

aujourd’hui; je m’occuperai uniquement

des méthodes destinées à mesurer les courants induits

ou

simplement

à montrer leur

existence,

méthodes

qui

toutes se

rapportent

nécessairement à ce deuxième cas. Dans toutes les dis-

positions expérimentales que je

vais

décrir e,

on fait en sorte que les

positions

initiale et finale

d’équilibre

naturel de

l’aiguille

du

galvanomètre

soient

identiques.

La

quantité

mesurée par son im-

pulsion

a alors un sens

simple

et

précis.

Ainsi

je

laisserai de côté

la

disposition

par

laquelle Faraday

a mis en évidence l’extra-cou-

rant de

rupture, qui

ne satisfait à cette condition

qu’au

moyen d’un obstacle

qui

arrête les déviations de

l’aiguille

d’un côté.

On

peut

voir de suite

quelles

conditions doivent être satisf ai tes

(1 ) Voir Journal de P1v’sique, t. X, p. 2’1.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:0188100100010100

(3)

102

par la

disposition expérimentale

pour que les

quantités

à mesurer

agissent

effectivement et

agissent

seules.

Considérons,

pour un fil

qui

contient une des bobines, le terme

i° Pour que le

potentiel

invariable d’une bobine sur elle-même

entre dans les

équations, il faut

que l’intensité

change

de valeur

(lans

le fil qui

la contient.

Pour

que la quantité

totale d’électricité induite dans

ll1z.fil

soit

indépendante

(lit

potentiel (lllfil

sur

lui-mêlne, ilfaut

que le

courant ait dans ce

fil

même /valeur initiale

et finale.

3° Pour rlzce le ternze

qui dépend

du

potentiel mutuel existe,

il

atit :

que le courant

change

de valeur dans la seconde bobine si les deux bobines restent

immobiles;

ou, si le courant conserve

mélne valeut- imiticcle et

finale

dans les deux

bobines,

rlue leur

potentiel mutuel

varie.

Ce sont ces conditions

qui

doivent servir de

guide

dans la re-

cherche des méthodes de mesure.

On supposera

toujours

les bobines assez

éloignées

du

galvano-

mètre pour n’avoir ni action

magnétique

sur

l’aibuillc,

ni action

inductrice directe. Il en sera de même des diverses bobines entre

.elles,

sauf pour la mesure de leur

potentiel

mutuel.

1. Mesures absolues.

Changernent d’énergie

par

changement

de

W,

sans

changements

d’intensité. 2013 Méthode de

Kirchhoff"

pour la nzeszcre d’une

résislance absolue.

Dans la

figure qui indique

la

disposition expérimentale,

C et D

sont deux bobines dont on connaît le

potentiel

mutuel dans deux

positions

relatives déterminées. Amenons

brusquement

la bobine C

d’une

position

son

potentiel

par

rapport

à D est

ivj

à une autre

où il est

’V 2.

Les courants induits dans ces conditions ne

dépen-

dront que du

changement W2 - W,

des

potentiels

mutuels et se-

ront

indépendants

des

potentiels

sur elles-mêmes de toutes les

parties

du

circuit, d’après

les remarques

précédentes.

Si le fil AB n’existait pas, c’est-à-dire si la résistance était in-

(4)

103

finie,

il est évident

que, les

courants induits dans les deux bobines

C,

D étant

égaux

et de sens

contraires, l’impulsion

du

galvanomètre

serait nulle.

Désignons

par p, o, g les résistances des fils

ADPB, AB, ACGB,

Fig. 3.

par i l’intensité du courant

permanent qui

traverse le

galvanomètre,

et q la

quantité

d’électricité que le

déplacement

relatif des deux bobines y fait passer en

surplus

du courant i. On trouve

facilement,

au moyen des

équations

du courant

permanent

et du courant in-

stantané,

équation qui, lorsque p et g

sont très

grands

par

rapport

à r, se réduit à

C’est ce

qui

arrive

toujours

en

pratique, p et comprenant

les

deux bobines. Il y a d’ailleurs tout

avantage

à

prendrc r

tr ès

petit,

pourvu

qu’on

le connaisse avec

précision, puisque

d’une

part

on

simplifie l’équation,

de l’autre on

augmente

le

rapport 1

ce

qu

i

i

est

utile,

la lecture de

l’impulsion conlportant

nécessairement moins de

précision

que celle de la déviation

perlnanente.

Changement

d’intensité. - l’otentiel d’une bobille sur elle- mêllle. - lJIélhode

d’Edlund. - Emploi

du

galvanomètre différentiel.

Supposons quele galvanomètre

mesure en valeur absolue ai -

b1,

et

réglons

l’état

permanent

de

façon

que la déniation de

l’aiguille

(5)

104

soit nulle, ce

qui

donne

en

désignant,

par r la résistance totale du fil ACB et par g celle de AGB.

Désignons par 2 W le potentiel

de la bobine C sur

elle-même,

par 2w1, 2w2 et

’H) i 2

les

potentiels

sur elles-mêmes et entre elles Fig. 4.

des deux bobines du

galvanomètre,

et par

Q, (j

les

quantités

d’élec-

tricité

qui

traversent ces deux fils à l’ouverture ou à la fermeture du fil APB. On a

les

signes

;- se

rapportent

à l’ouverture et les

signes

- à la fer-

nieture du fil APB.

On a de

plus

à

l’ouverture,

le fil APB étant alors retiré du

circuit,

tandis

qu’à

la

fermeture, l’équation qu’il

faut

ajouter

est celle du circuit

AGBP,

où le fil APB est parcouru

par Q + q pendant

la

période

variable.

Quoi qu’il

en

soi t,

le

galvanomètre

mesure par son

impulsion (aq - bQ)

et

l’équation

du circuit ACBG

suffit ;

elle donne

oit, à cause de la relation entre z et

I,

(6)

105 Il résulte de là que,

malgré

la différence

apparente

des circon-

stances à la fermeture et à l’ouverture du circuit

APB,

les

impul-

sions de

l’aiguille

sont dans les deux cas

égales

et de

signes

con-

traires. On refait

l’expérience

en

remplaçant

la bobine C par une

autre de même

résistance,

mais dont le

fil, replié

sur

lui-même,

ait

un W

nul ; l’impulsion

lui donnera exactement le terme de correc-

tion

qui

est

toujours

très faible.

Renversons au moyen d’un commutateur un des deux courants

1,

i dans le

galvanomètre.

La déviation permanente mesure

à cause de la relation entre i et

1,

ce

qui

donne enfin

Ces deux méthodes de Kirchhoff et d’Edlund

comportent

la me-

sure absolue du

rapport

d’un courant instantané a un courant con- stant au moyen du même

galvanomètre.

Si c’est un instrument de

tangent.es,

il suffit de connaître la durée d’oscillation T de

l’aiguille

sous l’influence de la Terre

seule,

et il est inutile de connaître la

constante du

galvanomètre.

Appelant S

la déviation

permanente,

0

l’angle d’impulsion

cor-

rigé

de

l’amortissement,

on sait que l’on a, pour le

galvanomètre simple,

et pour le

galvanomètre difl’érentiel, employé

comme

j’ai dit,

Ces deux méthodes

permettent

donc la détermination absolue du

potentiel

mutuel de deux

bobines,

ou du

potentiel

d’ume seule bobine sur

elle-même, quand

les résistances sont connues en valeur

absol ue,

en ohms par

exemple.

Toutefois,

la méthode d’Edlund a l’inconvénient

d’exiger

un

gal-

vanomètre différentiel

précis

et des corrections. Celle de Kirchhoff

(7)

106

donne au courant variable toute la durée du

déplacement,

ce

qui

peut

souvent suffire pour altérer la mesure du courant

instantané ;

les

impulsions n’y

sont pas lues à

partir

du zéro. Voici la méthode

que

je

me propose

d’employer.

Les circuits inducteur et induit sont

complètement

distincts et

contiennent cliacun un

galvanomètre

de sensibilité convenable.

Le

galvanomètre g

est

toujours

au

zéro,

que le courant

principal

Fig. 5.

soit ouvert ou fcrmé. Au moment de l’ouverture ou de la

fermeture,

il subit une

impulsion

0 due à la

quantité

d’électricité

+- Wi R,

Wi R étant la résistance totale du circuitinduit et W le

potentiel

mu-

tuel des deux circui ts. L’intensité i du courant

permanent

induc-

teur

produit

une déviation A dans le

galvanomètre

G.

Au moyen du commutateur C on met bout à bout les deux cir-

cuits;

on metun shunt de

pouvoir multiplicateur

m sur le

galvano- tnètre g,

dont la sensibilité est la

plus grande,

et l’on mesure les

déviations

produites

par un même courant

permanent quelconque

dans les deux

galvanomètres A1

et

d1.

Soit T la durée d’oscillation du

galvanomètre 9;

on a

Si l’on n’a

qu’un

seul

galvanomètre

à sa

disposition,

on mesurera

successivement le courant indui et le courant inducteur.

Le

galvanomètre

est

employé

directement dans le circuit

induit;

mais,

dans le circuit

inducteur,

un shunt de

pouvoir multiplica-

teur m est nécessaire.

Alors,

ce shunt rèstant à demeure dans le circuit

inducteur,

on

peut placer

à côté

de lui,

en

dérivation,

soit le

galvanonlètre g

pour la mesure du courant

inducteur,

soit une ré-

sistance

égale

pour la mesure du courant

induit,

et le résultat de

(8)

107

l’expérience

est donné par

l’équation

2.

Comparaison

de deux bobines.

Dans les méthodes

qui suivent,

on amène le

galvanomètre

au

zéro pour l’état

permanent

au moyen d’un

premier réglage.

Il faut

ensuite faire en sorte que, au moment de l’ouverture ou de la fer-

meture des

circuits,

il ne se

produise

aucune

impulsion.

Alors le

rapport

des

potentiels électrodynamidues

que l’on veut mesurer

s’exprime

au moyen du

rapport

de certaines résistances du circuit.

Ces méthodes sont donc

indépendantes

de l’unité absolue de résis-

tance et, comme la méthode du

pont

de ’Vheatston2 pour la com-

paraison

des

résistances, indépendantes

des variations de la force électromotrice des

piles.

L’intensité n’a d’influence que sur la sen-

sibilité.

Comparaison

des

potentiels 71llttuels

de deux groll/JeS de bobines.

Le courant d’une

pile

traverse successivement les deux bobines inductrices. Une dérivation

peut

être établie sur l’une d’elles.

Les deux bobines induites sont réunies en un

circuit,

et une dé-

rivation est établie sur l’une d’elles.

Fig. G.

Les deux bobines induites sont réunies de

façon

que la dé-

rivation o

reçoive

la différence des courants

induits;

alors c’est le

courant dans 1 que les

réglages

permettent

d’annuler;

c’est sur le

trajet

de ce fil

qu’on

met le

galvanomètre.

(9)

108

On

peut

obtenir le

réglage

en modifiant le

rapport -

r, sans

qu’il

y ait de dérivation en

A;

c’est la méthode

indiquée

par Maxwell.

Dans ce cas,

quand l’aiguille

du

galvanomètre

reste constamment au

zéro,

on a

Wl

r1

W2 r2

Mais il

peut

y avoir

avantage

à obtenir le

réglage

en diminuant l’in- tensité du courant inducteur dans la bobine la

plus

forte

[je

sup- pose que c’est celle

désignée

par

(9-)];

on a alors

2° Les deux bobines sont réunies de

façon

que la

plus faible.(i)

soit parcourue par la différence de leurs courants. C’est sur le

trajet

de celle-ci

qu’il

faut mettre le

galvanon1ètre.

On

peut

alors ne con-

server que l’une ou l’autre des dérivations ô

età,

à volonté. Une fois le

réglage obtenu,

on a

Ces résultats se déduisent immédiatement des

équations

des cou-

rants instantanés dans les circuits induits seuls.

Comparaison

du

potentiel mutuel

de deux

bobines avec le potentiel

sur elle-même de l’une des deux.

La bobine dont on conserve le

potentiel

sur elle-même

(2w)

est

mise sur l’une des branches d’un

pont

de

Wheatstone ;

l’autre est

sur la

diagonale qui

contient la

pile.

Le

pont

étant

réglé

pour les courants

permanents,

on achève le

réglage

pour les courants instantanés au moyen de l’une ou l’autre des deux dérivations A et d.

En

désignant

par W le

potentiel

mutuel des deux

bobines,

on

trouve que

l’équilibre

est atteint pour

(10)

109

On

voit qu’il

faut faire en sorte que le courant induit dans

R,

soit de sens contraire au courant

permanent ;

c’est ce

qui

arrive

toujours

pour un des deux courants de fermeture ou d’ouverture.

Il vaut mieux faire que ce soit pour le courant de fermeture.

Fig. 7.

Si 2w est

plus grand

que

W,

la dérivation d est

inutile;

c’est le

cas examiné par Maxwell. Si au contraire

W estplus grand

que 2 w, c’est la

dérivation S qu’il

faut

employer

et non A. Ce cas se

présen-

tera, par

exemple ,

si la bobine

placée

sur

RI

est la bobine inductrice

d’un

appareil

de

Ruhmkorff,

et la bobine

placée

sur le circuit

prin- cipal

la bobine induite à fil fin.

Comparaison

des

potentiels

sur elles-mêmes de deux bobines.

On

place

les deux bobines sur deux branches du

pont,

aboutis-

sant à la même extrémité du fil du

galvanomètre,

et on

règle

le

pont

Fig. 8.

pour les courants

permanents,

en mettant en ô un fil gros et court ;

on a alors

Choisissant

ensuite deux résistances r2 et n, telles

que r2 =

r4 ni, et

(11)

110

remplaçant

le fil gros et court mis en 6 par une résistance

quel-

conique, il est clair que

1 équilibre permanent

du

pont

n’est pas troublé.

Quant

à la

grandeur

absolue des résistances r,, il faut les choisir telles que

l’impuls ion

du

galvanomètre

à la ferme ture

change

de

signe

suivant que l’on met en 6 une résistance nulle ou

infinie. Ce résultat ne

peuL

s’obtenir

qu’en plaçant

les résistances auxiliaires du côté de la

bobine (2),

telle que

w2

soit

plus grand

w1

que

R2. Cela fai t,

il suffi t d e modifier convenablement la résistance

R1

de la dérivation à pour amener le

gaIB

anolnètrc à rester au

zéro,

que le courant soit

permanent

ou

vari able,

et l’on a

aBec

Malgré

la

complication apparente

de la

formule,

cette méthode

me semble

plus avantageuse

que celle de Maxwell. Il obtient l’é-

quilibre

en altérant à la fois

R2

et

R4,

ce

qui exige

pour

chaque

essai un

réglage

du courant

permanent

et du courant

variable,

tandis que

l’emploi

de la dérivation o

permet

de

séparer

les deux

réglages,

celui du courant

permanent

étant fait une fois pour

1 outes.

Appareils à potentiel

variable et il résistance constante.

J’ai

développé

toutes ces méthodes en

supposant

que les

bobines

à comparer ont des

potentiels électrodvnamiques

invariables. On les

simplifierait

notablement

si,

au lieu d’achever le

réglage

par des dérivations

auxiliaires,

on l’achevait au moyen de bobines à po- tentiels

électrodynamiques

variables d’une manière connue et à résistance constante.

C’est ce

qu’il

est facile de réaliser par construction.

io On sait

qu’une longue

bobine

cylindrique régulière

donne

dans le

voisinage

de son centre un

champ magnétique

constant.

Si

l’on y place

une seconde bobine

plus petite,

mobile autour

(12)

111

d’un axe

perpendiculaire

aux axes de

figure

des deux

bobines,

le

potentiel

mutuel des deux bobines est

proportionnel

au cosinus de

1"angle

des axes de

figure

des deux bobines. On a donc

là,

en con-

servant les deux bobines

distinctes,

un

système

dont le

potentiel

mutuel

peut prendre

toutes les valeurs

depuis

- iil

jusqu’à

+

"T.,

d’une manière connuc. Si l’on met les deux bobines bout à bout dans le même circuit, elles forment un

système

dont le

potentiel

sur

lui-même

(a (r)

varie d"une manière connue

depuis 2w0 +

2w1 - 2W

j usqu’à

2w0 + 2w1

- 2W,

2w0, 2w1

désignant

les

potentiels

sur

elles-mêmes des deux bobines

prises

à

part.

Cet

appareil, que j’ai

fait construire de dimensions

restreintes,

satisfait à la condition

théorique pour

toutes les recherches

qui n’exigent

pas une extrême

précision.

Si l’on veut atteindre les der- nières limites de

précision,

il suffit de lui construire une fois pour

toutes une Table de

correction,

en

comparant,

pour un certain nombre de

positions,

le

potentiel

mutuel des deux bobines au po- tentiel sur elle-même de l’une

d’elles,

par la méthode

indiquée plus

haut.

Pour des

potentiels

mutuels

plus grands

et variant d’une ma-

nière

discontinuie

on

peut employer l’appareil

suivant. Un fil con-

ducteur est entouré d’un toron de

vingt

autres fils de même lon-

gueur. On enroule le tout ensemble sur une même bobine. Soient

A,

B les deux extrémités du câble ainsi formé. L’extrémité

A,

du

premier

fil induit étant

libre,

réunissons son

extrémité B,

avec l’ex-

trémité

A 2

du deuxième

fil, Bravée A3, etc., jusqu’à B2p-1

avec

A2p.

A

partir

de

là,

réunissons au contraire

B2p

avec

B2P+f, A2,+,

avec

A2p+2,

etc.,

jusqu’à B2o, qui

reste libre. La résistance totale du fil induit est la

même, quel

que soit le fil 21) à

partir duquel

l’ordre

des

jonctions

a été

changé.

llais il n’en est pas de même du po- tentiel du

système

induit avec le fil central

unique.

Soit en effet H’

le

potentiel

mutuel du fil central avec un

quelconque

des fils in-

duits ;

par

construction,

ils sont tous

égaux.

Pour les 2p

premiers fils, qui

sont réunis de manière que le courant induit les parcoure

tous successivement dans le même sens, leurs

potentiels

avec le fil

inducteur

s’ajoutent,

ce

qui

fait en tout p 2 (ïl.

Quant

aux 20-2p autres, ils sont deux à

deuxparcourus

en sens

opposés;

leurs

poten-

tiels avec le fil inducteur se détruisent donc deux à

deux,

et le po- tentiel mutuel total est 2wp.

(13)

112

Pour avoir toutes les combinaisons

depuis

2 cw

jusqu’à

i o. 2 w,

il n’est pas nécessaire de laisser toutes les extrémités

libres;

on

peut

établir des communications

permanentes

comme

l’indique

le

diagramme

ci-dessous :

et on les fera aboutir à des bornes

disposées

comme

l’indique

la

figure.

Fig- 9.

Ces bornes

peuvent

être mises en communication à l’aide de

clefs,

comme dans les boîtes de résistances. Par

exemple,

sur la

figure,

elles ont été réunies

par les

traits

pleins,

de manière à don-

ner 8. 2w.

Pour une

grande précision,

il faudra encore ici avoir soin de

contrôler la boîte d’induction. Il serait alors à propos d’enrouler

sur des bobines

différente,

intérieures l’une à

l’autre,

d’une

part

le fil

inducteur,

de l’autre les

vingt

fils induits

(i).

Le

potentiel

mu-

tuel w du fil inducteur serait

beaucoup plus

sûrement le même

pour tous les fils

induits;

mais il serait en même

temps plus

faible

que dans la

première disposition

pour le suême encombrement.

Des

expériences

sont en cours d’exécution pour contrôler ces méthodes de mesure et déterminer les meilleures conditions de

précision

et de sensibilité. J’en rendrai

compte plus

tard.

SUR LE

PSYCHROMÈTRE;

PAR M. ALFRED ANGOT.

RI. J. 31acé a

publié

récemment dans ce Journal

(p. 17)

les ré-

sultats d’une étude sur le

psychromètre-fronde,

à la suite de la-

(t) C’est sous cette forme que j’ai fait construire l’appareil.

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