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Influence de la surface des conducteurs sur la propagation des courants instantanés

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00236765

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00236765

Submitted on 1 Jan 1872

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Influence de la surface des conducteurs sur la propagation des courants instantanés

C.-M. Guillemin

To cite this version:

C.-M. Guillemin. Influence de la surface des conducteurs sur la propagation des courants instantanés.

J. Phys. Theor. Appl., 1872, 1 (1), pp.129-132. �10.1051/jphystap:018720010012901�. �jpa-00236765�

(2)

129 sèment de température, la force élastique du gaz à tO C diminue

de ~~3 r + t Elle

sera

donc nulle à

-

(273 +- t) au-dessous de t° C,

c’est-à-dire à - ?73° C.

Si l’om

se

sert de 1’échelle ~.éaumur, le coefficient de dilatation

compté à partir de R est pour i ° R T

>

et le zéro absolu est à a 1 8 , 5

2013 2i8~5 R. En convertissant - 218°, 5 R

en

degrés centigrades,

on

trouve

-

9-730 C.

Dans l’échelle Fahrenheit , le coefficient de dilatation compté à partir du zéro Fahrenheit est

et le zéro absolu est à

-

4590, 4

1

F.

Or 4à,9),4i F valent 255°, 23 C, et

comme

le zéro Fahrenheit

est à

-

~°, ~~ C, le zéro absolu

se

placera à

-

Quelle que soit l’échelle arbitraire employée, pourvu qu’elle soit

telle qu’à des accroissements égaux de température correspondent

des degrés égaux, elle offre toujours

une

particularité facile à pré-

voir. La température à laquelle le volume d’un gaz à

o

degré

sous

pression constante est doublé est égale et de signe contraire à celle du zéro absolu. En effet, si le zéro de l’échelle est à TO comptés

à partir du zéro absolu, le volume du gaz

sera

doublé à

2

~’°,

ce

qui

est évident.

INFLUENCE DE LA SURFACE DES CONDUCTEURS SUR LA PROPAGATION DES COURANTS INSTANTANÉS;

PAR M. C.-M. GUILLEMIN ,

Professeur

à

l’École spéciale militaire de Saint-Cyr.

Il est bien démontré que la surface des conducteurs n’a

aucune

influence

sur

le courant de la pile quand il est constant; la formule

qui exprime l’intensité du courant

ne

contient

aucune

fonction de

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018720010012901

(3)

130

la surface : les dimensions des conducteurs, la force électro-motrice

et la résistance de la pile suffisent, dans tous les cas, pour exprimer

l’intensité du courant stable.

Il n’en est plus de même pour le courant instantané de la batte- rie

ou

de la bouteille de Leyde. L’expérience suivante démontre

nettement qu’un conducteur transmet mieux le courant instantané

lorsqu’on augmente

sa

surface,

sans

changer

sa

longueur ni

sa

section.

Deux barreaux de métal AA’ et BB’ (fig. i), de i 5 millimètres de diamètre et de ~5 centimètres de longueur, sont isolés

sur

des pieds

Fig.

Y.

de verre, lesquels sont fixés solidement

sur

deux extrémités d’une

planche de

2

mètres de longueur. On tend d’un barreau à l’autre

un

fil métallique de 3 de millimètre de diamètre,

en

l’enroulan t

comme sur une

bobine, de manière à avoir 5 0

ou

60 fils; puis

on

fait communiquer par des fils métalliques EC et FD les deux bouts de

ce

système de conducteurs

avec un

excitateur entre les pinces duquel

on a

tendu

un

fil de fer CD de 1’-o de millimètre de diamètre

et de 8 centimètres de longueur.

L’appareil étant ainsi disposé,

on

fait passer dans tous

ces

fils le

courant instantané de six grandes jarres, chargées

avec

la bobine

Ruhnrkorff

ou

la machine de Holtz, de façon que le fil CD rougisse

sans

fondre.

Alors

on

réunit tous les fils de A

en

B

vers

le milieu du barreau,

et l’on

en

fait

un

seul faisceau

en

les liant

avec un

fil de soie.

Après cette modification, si l’on fait passer

une

décharge de la

(4)

131

batterie, égale à la première, le fil CD tombe immédiatement

en

fusion.

Ici rien n’a été changé dans la section ni dans la longueur du système de conducteurs AB; il

a

sufh de rapprocher les fils pour déterminer

une

plus grande partie de la charge de la batterie à

passer

en

CD.

Au lieu de 5o fils parallèles,

on

peut étendre de A

en

B

une

feuille d’étain de

20

centimètres de largeur, isolée

sur

des lames de

verre

vernies à la gomme laque. En faisant passer des décharges égales,

comme

il vient d’être dit,

on

voit le fil CD s’échauffer d’autant plus

que la lame d’étain

a

été

un

plus grand nombre de fois pliée

sur

elle-même dans le

sens

de

sa

longueur. Quand l’expérience est

bien faite, les différences sont bien marquées : de la température

rouge sombre, le fil CD passe à

une

fusion rapide, lorsqu’on réduit

la surface de la lame à la huitième partie de

sa

dimension primi-

tive.

L’emploi de la bobine permet facilement d’avoir des charges égales de batteric ; il faut pour cela intercaler dans le conducteur

qui

va

à l’armature interne deux pointes de métal séparées par

une

couche d’air ayant

au

moins

12

centimètres d’épaisseur. En réglant à la main le nombre des étincelles,

on a

sensiblement la même charge pour

un

même nombre d’étincelles, pourvu qu’entre

deux expériences

on

décharge complétement la batterie.

L’électromètre à cadran donne aussi

un

bon moyen de charger

la batterie de la mêlne manière dans tous les essais.

La première forme de l’expérience indique

assez

clairement que les effets observés sont dus à des phénomènes d’induction. Cepen-

dant il m’a paru bon de démonter cette proposition d’une manière

plus directe.

C’est à quoi je suis parvenu

en

disposant

sur une

table trois fils parallèles, séparés entre

eux

par

une

distance de 5o centimètres.

Les deux fils extrêmes contiennent chacun dans leur longueur

8 centimètres de fil de fer fin. Le conducteur qui

va

à l’armature

externe de la batterie passe

sous

la table verticalement au-dessous du fil du milieu.

Quand tout est bien symétrique dans la disposition de l’expé-

-rience, le courant de la batterie échauffe également les deux fils

fins. Mais si l’on détruit cette symétrie, le rapprochement de

(5)

132

deux conducteurs où le courant

va

dans le même

sens

diminue la chaleur que le fil fin reçoit de la batterie.

Au contraire, le rapprochement de deux conducteurs où le

cou-

rant marche

en sens

inverse augmente la quantité de chaleur que le fil fin reçoit. Je peux donc énoncer les deux propositions qui

suivent :

10 Deux courants instantanés qui

se

propagent dans le même

sens se

nuisent et

se

ralentissent mutuellement ;

?° Deux courants instantanés qui vont

en sens

contraire accé- lèrent mutuellement leur marche.

Il résulte de là que la forme qu’on donne à

un

même fil retar-

dera

ou

accélérera la propagation du courant qui le traverse, sui-

vant que dans les partics voisines les courants vont dans le même

sens ou en sens

contraire. C’est ainsi que la disposition

en

hélice

augmente généralement la résistance

au

courant de la batterie et

que la disposition

en

sinusoïde l’accélère. Mais

ce

qui

ne

paraît pas aussi évident, c’est qu’une hélice d’un petit diamètre, allongée

dans le

sens

de

son

axe, facilite le passage du courant instan- tané.

Pour

ces

derniers essais, il convient de prendre

un

fil de cuivre de

i

millimètre de diamètre et de

12

à r 5 mètres de longueur,

cou-

vert de gutta-percha.

Le courant de la batterie est pour ainsi dire l’exagération de

l’état variable; aussi il

ne

faut pas s’étonner de voir les phéno-

mènes d’induction

se

produire ici

avec

beaucoup d’intensité.

Bien que j’aie obtenu quelques faits analogues

avec

le courant

de la pile, oi~. l’état permanent prédomine souvent

sur

l’état

va-

riable, je

ne

développerai que plus tard, dans

un

autre Mémoire,

les résultats que je possède déjà et qui ont besoin d’être

com-

plétés.

APPLICATION DU VIDE A LA FILTRATION RAPIDE ; PAR M. N. GRÉHANT,

Aide-naturaliste

au

Muséum.

On accélère beaucoup la filtration

en

diminuant la pression

au-

dessous du liquide versé

sur

le filtre ~ mais l’établissement d’une

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