HAL Id: jpa-00238576
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Submitted on 1 Jan 1885
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Sur un dispositif qui permet d’obtenir sans calcul le potentiel magnétique du à un système de bobines
G. Lippmann
To cite this version:
G. Lippmann. Sur un dispositif qui permet d’obtenir sans calcul le potentiel magné- tique du à un système de bobines. J. Phys. Theor. Appl., 1885, 4 (1), pp.448-449.
�10.1051/jphystap:018850040044801�. �jpa-00238576�
448
en divisant ce nombre par 4 r, on a, pour la constante cherchée,
et en
ajoutant
la correction mentionnéeplus
haut, relative à lalongueur
dutube,
soit en moyenne0,000157
de la valeur totale,ce
qui équivaut
ào’,ooooo68,
on obtienttelle est la valeur de la rotation du
plan
depolarisation
des rayonsjaunes
d’unelampe
àsodium,
traversant lem de sulfure de car-bone à o°, dans un
champ magnétique égal
à l’unité C.G.S. On peutrappeler
ici les nombres déduits des mesures faites par d’autres méthodes, et dont il a étéparlé plus
haut. On a :Le nombre 1 = O’, 04341 1
auquel j’ai
été conduit par la méthodeet les
expériences qui
viennent d’êtreexposées parait
exact à1 800
environ de sa valeur.Ce nombre permet de mesurer avec la même
approximation
l’intensité absolue d’un courant
électrique
par la méthodeque j’ai proposée l’année
dernière(1),
en faisant usage de la formule donnéeplus
haut et que l’on peut écrireSUR UN DISPOSITIF QUI PERMET D’OBTENIR SANS CALCUL LE POTENTIEL
MAGNÉTIQUE DU A UN SYSTÈME DE BOBINES ;
PAR M. G. LIPPMANN.
On sait que la détermination du
potentiel magnétique
dû à unebobine suppose, en
général,
que l’on connaisse les dimensions de(’ ) Comptes rendus, t. XCVIII, p. 1253; 1884.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018850040044801
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chaque spire
et que l’on évalue ensuite une séried’intégrales;
lecalcul est assez
compliqué
pour que la discussion del’approxima
tion
numérique
finale présentequelque
difficulté. Il y a donc in-térêt, au
point
de vue des mesures absoluesqui impliquent
la dé-termination d’un
potentiel magnétique,
àsignaler
undispositit particulier qui
fournit le résultat final à l’aide d’une formulesimple
et
rigoureuse, n’exigeant
ni mesures ni corrections.Supposons qu’au
lieu d’une seule bobine on en prenne troispareilles
a.,B,
Y ;qu’on
lesdispose
aux sommets d’untriangle équilatéral,
et de telle manière que leurs axes soient les trois côtés d’untriangle équilatéral
ABC.Je dis que la variation du
potentiel magnétique
dû à cesystème
et
pris
de B en C estégale
exactement auproduit
4 rni, i étantl’intensité du courant et n le nombre de
spires portées
parchaque
bobine. Pour le démontrer, il suffit de remarquer clue, si l’on
prend l’intégrale
des actionsmagnétiques
exercéespar la
bobine ex,considérée isolément, tout le
long
du contour dutriangle
ABC,cette
intégrale
est exactementégale
à 4 rni, parce que le contourdu
triangle
est uneligne
fermée. D’autre part, on peutremplacer
l’action exercée par x sur le côté ÇA par l’action
de y
sur le côté BG;de même, on peut
remplacer
l’action de x sur le troisième côté CA par l’actionde B
sur le côté BG ; de sortequ’en
définitive l’action dusystème
des trois bobines sur le côté BC estégale
à la sommedes actions exercées par a sur les trois côtés de
ABC,
c’est-à-dire à 4 rni, cequ’il
fallait démontrer.Donc, dans toutes les mesures où il sera nécessaire de connaître
a priori
l’intégrale
des actionsn1agnétiques
dues à un courant ile
long
d’une droite finie BC, on pourraeimployer
lesystème
destrois bobines ; et il sera
plus simple d’employer
trois bobinesqu’une
seule.
La démonstration donnée
plus
haut pour le cas dutriangle équi-
latéral
s’applique
sans difficulté au cas d’unpolygone régulier
de11 côtés.