• Aucun résultat trouvé

élément de T on associe la suite (s n ) n∈ N∗ dénie par : s 1 = 1

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "élément de T on associe la suite (s n ) n∈ N∗ dénie par : s 1 = 1 "

Copied!
1
0
0

Texte intégral

(1)

MPSI B Année 2015-2016 DM 6 pour vendredi 4/12/15 29 juin 2019

Soit T l'ensemble des suites croissantes de nombres entiers supérieurs ou égaux à 2.

À chaque suite (q n ) n∈ N

élément de T on associe la suite (s n ) n∈ N

dénie par : s 1 = 1

q 1 , s 2 = 1 q 1 + 1

q 1 q 2 , · · · , s n = 1 q 1 + 1

q 1 q 2 + · · · + 1 q 1 q 2 · · · q n 1. a. Soit λ un nombre réel strictement supérieur à 1. Montrer que ( P n

k=1 1

λ

k

) n∈ N

est convergente et que sa limite est un élément de i

1 λ , λ−1 1 i

. b. Montrer que

∀p ∈ N , ∀n ≥ p, s n ≤ s p−1 + 1

q 1 · · · q p−1 (q p − 1)

c. Démontrer que, pour toute suite (q n ) n∈ N

élément de T la suite (s n ) n∈ N

converge et que sa limite x est un élément de ]0, 1] . On dira, dans la suite du problème, que (q n ) n∈ N

est un développement de Engel de x .

2. a. Soit (q n ) n∈ N

une suite stationnaire de T . Montrer que x est un nombre rationnel.

b. Montrer

q 1 = 1 + b 1

x c et ∀k ∈ N , q k+1 − 1 =

1

q 1 q 2 · · · q k (x − s k )

3. a. Soit (q n ) n∈ N

et (q 0 n ) n∈ N

deux suites dans T . Les suites qui leurs sont respective- ment associées sont notées (s n ) n∈ N

et (s 0 n ) n∈ N

de limites x et x 0 . On suppose :

∃p ∈ N tq q p < q 0 p et ∀n ∈ {1, . . . , p − 1} , q n = q 0 n Montrer que x 0 < x .

b. Montrer que l'application de T dans ]0, 1] qui, à chaque suite (q n ) n∈ N

, associe la limite de (s n ) n∈ N

est injective.

4. Fonction de Briggs.

On dénit une fonction β dans [0, 1[ par :

∀x ∈]0, 1[: β (x) =

0 si x = 0

qx − 1 avec q = b 1

x c + 1 si x > 0 a. Montrer que 0 < β(x) ≤ x pour x ∈]0, 1[ .

b. En un point x de ]0, 1[ , étudier les limites à gauche et à droite (strictement ou largement). Préciser les points où β est continue, les points où β (x) = x , quelle est la limite strictement à droite de ces points ?

c. La fonction β est-elle continue en 0 ? d. Tracer le graphe de β .

5. Algorithme de Briggs

Pour tout x de ]0, 1[ et tout entier n , on pose x n = β ◦ · · · ◦ β

| {z }

n fois

(x) = β n (x) . a. Montrer que la suite (x n ) n∈

N est convergente. Dans tout le reste du problème, cette limite est notée r(x) .

b. Soit x ∈]0, 1[ tel que r(x) > 0 , montrer qu'il existe q et N entiers tels que :

∀n ≥ N : x n = 1 q

6. a. Montrer que tout x ∈]0, 1[ admet un unique développement de Engel.

b. Soient a et b deux entiers naturels tels que 0 < a < b . Montrer que β( a

b ) = a − r b

où r est le reste de la division euclidienne de b par a .

c. Montrer que le développement de Engel d'un nombre est stationnaire si et seule- ment si ce nombre est rationnel.

7. Déterminer la suite (q n ) n∈ N

telle que la limite de la suite (s n ) n∈ N

associée soit x = 1

2 (1) x = 3

4 (2)

8. Soit x l'approximation décimale de π 1 fournie par votre calculatrice. Calculer, en jus- tiant, les premiers entiers q 1 , q 2 , · · · , q n jusqu'à ce que

1 q 1 q 2 · · · q n

< 10 −10

Cette création est mise à disposition selon le Contrat

Paternité-Partage des Conditions Initiales à l'Identique 2.0 France disponible en ligne http://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0/fr/

1

Rémy Nicolai M1506E

Références

Documents relatifs

[r]

Bien que cela ne soit pas demandé, une ou plusieurs figures peuvent être utiles pour transformer les égalités vectorielles servant de points de départ aux démonstrations... On

Vérifier si un nombre est solution d’une équation.. 1 Teste les égalités pour les

Vérifier si un nombre est solution d’une équation.. 1  Teste les égalités pour les

Soit OABC un tétraèdre, et A', B' et C' trois points appartenant respectivement aux arêtes [OA], [OB] et [OC]. Soit G le barycentre du triangle ABC, et G' celui du triangle

On suppose, par l’absurde, l’existence d’un entier n &gt; 2 tel que l’intervalle ]n, 2n[ ne contienne aucun entier

→ En 1949, Erdös montra le joli résultat suivant : pour tout entier k &gt;1 donné, il existe une infinité de nombres 2-pseudo-premiers qui sont chacun produit de k facteurs

Il existe une conjecture (dite de Syracuse) qui dit que quelque soit l'entier choisi au départ, on nit toujours par trouver 1 au bout d'un certain nombre d'étapes.. En admettant que