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Former le tableau des signes de cos(2x) et 2 cos x − 1 pour x dans ] − π, π] . Déterminer l'ensemble des x de ] − π, π] tels que

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Texte intégral

(1)

MPSI B DS 1 le 20/09/13 29 juin 2019

Exercices I

Exercice 1

Former le tableau des signes de cos(2x) et 2 cos x − 1 pour x dans ] − π, π] . Déterminer l'ensemble des x de ] − π, π] tels que

cos x + cos(3x) > cos(2x)

Exercice 2

Soit a , b , c trois nombres complexes de module 1 et deux à deux distincts. On considère

T = b(c − a) 2 a(c − b) 2

1. On pose w = c−a c−b . Exprimer w en fonction de a , b , c puis exprimer T avec un module.

2. Exprimer T en utilisant des arguments α , β , γ de a , b , c .

3. Interpréter géométriquement le résultat T ∈ R + démontré de deux manières diérentes dans les questions précédentes.

Exercice 3

Soit n ∈ N et T n = {(i, j) ∈ N 2 tq 1 ≤ i < j ≤ n} . On considère P n = Q

(i,j)∈T

n

ij . On se propose de calculer ce produit de deux manières diérentes.

1. On note u j = Q j−1

i=1 (ij) et v j = (j!) j−1 pour j ≥ 2 entier.

a. Simplier v v

j−1j

pour j ≥ 2 .

b. Exprimer u j à l'aide d'une factorielle et d'une puissance.

c. En déduire une expression de P n . 2. On pose

T n 0 = {(i, j) ∈ N 2 tq 1 ≤ j < i ≤ n} P n 0 = Y

(i,j)∈T

n0

ij

D n = {(i, i) ∈ N 2 tq 1 ≤ i ≤ n} π n = Y

(i,j)∈D

n

ij

a. Calculer

Π n = Y

(i,j)∈{1,···n}

2

(ij)

b. Que vaut le produit P n π n P n 0 ? c. Montrer que P n = P n 0 .

d. En déduire l'expression de P n .

Problème I

Ce problème présente quelques résultats autour d'équations du troisième degré.

I. Méthode de Cardan

1. Question de cours. Rappeler la dénition du nombre complexe j , l'expression de U 3

avec j ainsi que le résultat de cours sur l'ensemble des racines cubiques d'un nombre complexe non nul.

Par exemple, si p est un nombre complexe non nul, quel est l'ensemble des racines cubiques de − p 27

3

?

Aucune démonstration n'est demandée dans cette question. Les valeurs de Re(j) et Im(j) ne servent à rien dans ce problème.

2. On se donne deux nombres complexes U , V non nuls et on note P = U V , S = U + V . Soit u 0 une racine cubique de U , v 0 une racine cubique de V et p 0 = u 0 v 0 .

a. Former tous les couples (u, v) vériant les trois conditions :

u est une racine cubique de U, v est une racine cubique de V, uv = p 0 . On note C l'ensemble de ces couples.

b. Montrer que, pour (u, v) ∈ C ,

(u + v) 3 − 3p 0 (u + v) − S = 0

3. Soit p et q dans C avec p non nul. On considère l'équation d'inconnue z : z 2 + qz − p 3

27 = 0

Justier qu'il existe des solutions U , V non nulles de cette équation et des complexes u 0 , v 0 tels que u 3 0 = U , v 0 3 = V et u 0 v 0 = − p 3 . On reprend alors les notations de la question précédente.

Exprimer en fonction de p et q la relation de la question 2.b. vériée par les (u, v) ∈ C .

Cette création est mise à disposition selon le Contrat

Paternité-Partage des Conditions Initiales à l'Identique 2.0 France disponible en ligne http://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0/fr/

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Rémy Nicolai S1301E

(2)

MPSI B DS 1 le 20/09/13 29 juin 2019

4. Soit p et q dans C avec p non nul. On considère les équations d'inconnue z :

(1) z 3 + pz + q = 0

(2) z 2 + qz − p 3

27 = 0

a. Expliquer comment on peut former des solutions de l'équation (1) à partir de solutions de l'équation (2) .

b. Que se passe-t-il pour les solutions que l'on forme par cette méthode dans le cas particulier où 4p 3 + 27q 2 = 0 ?

5. Exemple. On considère l'équation

(1) z 3 − 3z + 1 = 0

a. Former l'équation (2) associée et donner ses solutions.

b. Préciser l'ensemble C déni comme en question 2.

c. Donner trois solutions de (1) .

II. Tableau de variations

On suppose ici que p et q sont des nombres réels avec p non nul. On considère l'équation d'inconnue z

(1) z 3 + pz + q = 0 et on dénit la fonction f dans R par :

∀x ∈ R , f (x) = x 3 + px + q

1. En distinguant deux cas, former les tableaux de variations possibles pour f . 2. Montrer que l'équation (1) admet toujours une solution réelle.

3. Montrer que l'équation (1) admet trois solutions réelles distinctes si et seulement si 4p 3 + 27q 2 < 0 .

Exercices II

Exercice 1

Soit n un entier naturel non nul, montrer que 1 < 2 sin 1 puis que

n

X

k=0

cos 2k

≤ 2

Exercice 2

Soit m un nombre complexe non nul d'image M , soit P et Q les images des deux racines carrées de m . Quel est l'ensemble des points M tels que −−→

M P soit orthogonal à −−→

M Q .

Exercice 3

Déterminer l'ensemble des nombres complexes z tels que l'origine O soit l'orthocentre du triangle formé par les points d'axes z, z 2 , z 3 .

Exercice 4

Soit r un nombre réel strictement positif et diérent de 1. Trouver un nombre complexe u et un réel R tels que

∀z ∈ C , | 1

z − i| = r ⇔ |z − u| = R

Problème II

Ce problème présente la preuve de Cauchy de l'inégalité entre moyennes arithmétique et géométrique.

Pour un entier n non nul et n nombres réels strictement positifs a 1 , a 2 , · · · , a n on dénit : la moyenne arihtmétique A(a 1 , a 2 , · · · , a n ) de a 1 , a 2 , · · · , a n en posant

A(a 1 , a 2 , · · · , a n ) = 1 n

n

X

i=1

a i

la moyenne géométrique G(a 1 , a 2 , · · · , a n ) de a 1 , a 2 , · · · , a n en posant

G(a 1 , a 2 , · · · , a n ) =

n

Y

i=1

a i

!

n1

1. Montrer que A(a 1 , a 2 ) ≥ G(a 1 , a 2 ) . 2. Montrer par récurrence sur m que :

∀m ∈ N , ∀(a 1 , a 2 , · · · , a 2

m

) ∈ ( R + ) 2

m

, A(a 1 , a 2 , · · · , a 2

m

) ≥ G(a 1 , a 2 , · · · , a 2

m

) Ceci prouve que la moyenne géométrique est inférieure à la moyenne arithmétique lorsque le nombre de réels mis en jeu est une puissance de 2. On se propose maintenant d'étendre cette inégalité pour un nombre quelconque de réels.

Cette création est mise à disposition selon le Contrat

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MPSI B DS 1 le 20/09/13 29 juin 2019

3. Soit n un entier non nul et a 1 , a 2 , · · · , a n des nombres réels strictement positifs. Il existe un entier m tel que 2 m ≤ n < 2 m+1 . Notons a = A(a 1 , a 2 , · · · , a n ) et étendons la dénition des a i en posant a i = a pour tous les i entiers entre n + 1 et 2 m+1 .

a. Calculer A(a 1 , a 2 , · · · , a 2

m+1

) .

b. Montrer que A(a 1 , a 2 , · · · , a n ) ≥ G(a 1 , a 2 , · · · , a n ) .

Exercices III

Exercice 1

Soit a, b, n des nombres entiers, on pose

D a = {(x, y) ∈ N 2 tq x + y = a}

T n = {(x, y) ∈ N 2 tq x + y ≤ n}

C n = {0, 1, · · · , n} 2

Donner une expression simple de chacune des sommes suivantes

A a = X

(x,y)∈D

a

x + y x

B n = X

(x,y)∈T

n

x + y x

G b,n =

n

X

x=0

x + b x

D n = X

(x,y)∈C

n

x + y x

Exercice 2

Pour k entier naturel et x réel non congru à 0 modulo π , linéariser 4 sin 2 x sin(2kx)

et l'exprimer comme la diérence de deux termes consécutifs d'une suite. En déduire, pour des entiers p et q xés tels que p ≤ q , une autre expression de

q

X

k=p

4 sin 2 x sin(2kx)

Exercice 3

Soit n un entier strictement positif, exprimer, pour k ∈ {0, 2, . . . , n − 1} ,

n k

2n k

n k+1

2n k+1

à l'aide d'un quotient de deux coecients du binôme.

En déduire une expression de

n

X

k=0 n k

2n−1 k

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