Premi` ere partie
I.1. ( ⇒ ) On prend ε
n= sgn (x
n), dans ce cas ε
nx
n= | x
n| donc P
| x
n| converge.
( ⇐ ) P
ε
nx
nest absolument convergente donc convergente.
I.2. Montrons que P
x
nest inconditionnellement convergente ssi P
k x
nk converge.
( ⇒ ) On prend une base B de E et, comme les normes sont toutes ´equivalentes, on choisit (sans restreindre la g´en´eralit´e de la d´emonstration) k x k = k x k
∞dans cette base. Si on
´ecrit x
n,iles coordonn´ees de x
ndans la base B de E alors P
x
n,iest inconditionnellement convergente donc absolument convergente vu la premi`ere question et ceci pour tout i.
Comme chaque s´erie coordonn´ee est absolument convergente, on en d´eduit que P x
nest absolument convergente.
( ⇐ ) La r´eciproque est ´evidente.
I.3. x
(n)= (0, . . . , 0,
n+11, 0, . . .) donc P
Nn=0
ε
nx
(n)= (ε
0,
ε21, . . . ,
N+1εN, 0, . . .) qui converge vers la suite x ∈ c
0d´efinie par x
k= ε
kk + 1 car
x − P
Nn=0
ε
nx
(n)∞
= 1
N + 2 . Conclusion : la s´erie P
x
(n)est inconditionnellement convergente.
I.4. On a k x
(n)k
∞= 1
n + 1 et la s´erie P
k x
(n)k
∞diverge. Ceci prouve qu’en dimension infinie on n’a pas l’´equivalence de la question 2.
Deuxi` eme partie
II.1. K est un compact (ferm´e born´e en dimension finie), Φ est continue (A 7→ det A est continue en tant que fonction polynomiale, u 7→ A est continue en tant qu’application lin´eaire en dimension finie et x 7→ | x | est continue) donc Φ est born´ee sur K et atteint ses bornes.
Conclusion : il existe u
0∈ K tel que sup
u∈K
Φ(u) = Φ(u
0).
II.2. On note β
0= (e
1, . . . , e
n), β = (ε
1, . . . , ε
n) et on d´efinit v ∈ L (ℓ
n2, E) par v (e
i) = ε
i, on a ´evidemment Φ(v) = 1. On pose alors w = v
||| v ||| ∈ K , Φ(w) = 1
||| w |||
npar cons´equent Φ(u
0) ≥ Φ(w) > 0 et en conclusion u
0est inversible.
II.3. On remarque que si ||| w ||| ≤ 1 alors Φ(w) ≤ Φ(u
0) (en effet, en posant v = w
||| w ||| alors Φ(w) = ||| w |||
n| {z }
≤1
Φ(v)
| {z }
≤Φ(u0)
) donc, comme ||| u
0+ εv ||| ≤ 1 + ε ||| v ||| (in´egalit´e triangulaire) alors,
en posant w = u
0+ εv
1 + ε ||| v ||| on obtient
det
u
0+ εv 1 + ε ||| v |||
≤ | det u
0|
soit | det u
0| det(I + εu
−10◦ v) ≤ | det u
0| (1 + ε ||| v ||| )
net on obtient le r´esultat demand´e en simplifiant par | det u
0| > 0 (si det(u
0+ εv) = 0, c’est imm´ediat).
1
Remarque : on a not´e det u
0le d´eterminant de la matrice de u
0ce qui correspond ici `a une notation impropre car u
0n’est pas un endomorphisme.
II.4. R´esultat classique sur les polynˆomes caract´eristiques que l’on peut ´egalement d´emontrer en d´erivant la fonction polynomiale P (t) = det(I
n+ tA) o` u A est la matrice de f dans la base canonique de R
n:
P (t) = det(C
1(t), . . . , C
n(t)) avec C
i(t) = (ta
1i, . . . , 1 + ta
ii, . . . , ta
ni)
Ton a P (0) = 1 et
P
′(t) = X
ni=1
det(C
1(t), . . . , C
i′(t), . . . , C
n(t)) avec C
i′(t) = (a
1i, . . . , a
ii, . . . , a
ni)
Tdonc P
′(0) = Tr(A) puisque det(C
1(0), . . . , C
i′(0), . . . , C
n(0)) = a
iiet finalement det(Id +tf) = 1 + t Tr(f) + o(t) car P (t) = P (0) + tP
′(0) + o(t).
II.5. On rassemble les r´esultats des deux questions pr´ec´edentes
1 + t Tr(u
−10◦ v) + o(t) = det(Id +tf ) 6 | det(Id +tf ) | 6 (1 + t ||| v ||| )
n| {z }
=1+nt|||v|||+o(t)
soit, en soustrayant 1 et en divisant par t > 0, on obtient Tr(u
−10◦ v) ≤ n ||| v ||| + o(1) et, en passant `a la limite quand t → 0
+,
Tr(u
−10◦ v) ≤ n ||| v ||| .
Ensuite on a sup { Tr(u
−10◦ v) | v ∈ L (ℓ
n2, E) avec ||| v ||| ≤ 1 } ≤ n or, pour v = u
0on a
´egalit´e donc
sup { Tr(u
−10◦ v) | v ∈ L (ℓ
n2, E) avec ||| v ||| ≤ 1 } = n Troisi` eme partie
III.1. a. Soit v = u
0◦ P , on applique le II.5, d’o` u
Tr(u
−10◦ v) = Tr(P ) = n − i ≤ n ||| u
0◦ P |||
ce qui donne le r´esultat.
b. ||| u
0◦ P ||| = sup
kxk2=1
k u
0◦ P (x) k et comme la sph`ere unit´e est compacte, la borne sup´erieure est atteinte donc ∃ x ∈ ℓ
n2t.q. k x k
2= 1 et ||| u
0◦ P ||| = k u
0◦ P (x) k . Soit y = P (x)
k P (x) k
2(P (x) 6 = 0 car k u
0◦ P (x) k > 0) alors, comme k P (x) k
2≤ 1, k u
0(y) k = k u
0◦ P (x) k
k P (x) k
2≥ ||| u
0◦ P ||| ≥ n − i
n et k y k
2= 1.
III.2. On sait qu’il existe un vecteur y
1∈ E t.q. k y
1k
2= 1 et k u
0(y
1) k = 1. Soit F = Vect(y
1) alors, grˆace `a la question pr´ec´edente, on sait qu’il existe y
2∈ F
⊥t.q. k y
2k
2= 1 et k u
0(y
2) k ≥ n − 1
n . En outre on a (y
1| y
2) = 0.
On proc`ede alors par r´ecurrence. Supposons construite la famille orthonormale (y
1, . . . , y
k) v´erifiant ∀ j ∈ [1, k], k u
0(y
j) k ≥ n − j + 1
n . On prend F = Vect(y
1, . . . , y
k) et on choisit y
k+1`a l’aide de la question III.1.b. On a effectivement k u
0(y
k+1) k ≥ n − k
n , k y
k+1k
2= 1 et (y
j| y
k+1) = 0 pour j ≤ k car y
k+1∈ F
⊥. Ceci ach`eve la r´ecurrence.
Conclusion : on a ainsi construit une base orthonormale (y
1, . . . , y
n) de ℓ
n2telle que k u
0(y
j) k ≥ n − j + 1
n pour tout j ∈ [1, n].
III.3. Si j ≤ m alors n − j + 1
n ≥ n − m + 1
n = n − [n/2]
n ≥ 1/2 donc 1
k u
0(y
j) k ≤ 2.
Posons b
i= a
ik u
0(y
i) k , b
2i≤ 4a
2i. On a P
mi=1
a
iv
i= P
mi=1
b
iu
0(y
i) = u
0 mP
i=1
b
iy
id’o` u
X
mi=1
a
iv
i≤ ||| u
0|||
| {z }
=1
.
X
mi=1
b
iy
i2
| {z }
=(Pm
i=1
b2i)1/2car (yi) b.o.n.
≤ 2 X
mi=1
a
2i! .
Quatri` eme partie IV.1. On peut prendre n
0= 0 car P
n≥0
c
2n= c
24 ≤ c
2. La suite u
p= P
n≥p
c
2nest d´ecroissante de limite nulle.
On prend n
1= 1 (qui convient bien ici) puis, par r´ecurrence sur k, si on a choisi n
kon prend pour n
k+1le plus petit entier ≥ n
k+ 1 tel que u
nk+1≤ c
24
−(k+1).
IV.2. Soit F
kun sous-espace vectoriel de E de dimension 2(n
k+1− n
k) − 1 (ceci est possible car E est de dimension infinie), on a vu au III que l’on pouvait d´efinir une suite v
nk+ide vecteurs de norme 1 telle que, pour tous r´eels a
nk+1, . . . , a
nk+1on ait
nk+1
X
i=nk+1
a
iv
i≤ 2
nk+1
X
i=nk+1
a
2i!
1/2ce qui est le r´esultat attendu.
IV.3. Posons x
n= c
nv
net montrons que, quelque soit le choix des ε
n, la s´erie P
ε
nx
nconverge.
On utilise le crit`ere de Cauchy, majorons
m+p
P
n=m
ε
nx
n. On note n
kle plus grand entier tel que n
k+ 1 ≤ m et n
hle plus petit entier tel que m + p ≤ n
halors, en prenant la propri´et´e du III.2 avec a
n= ε
nc
nsi m ≤ n ≤ m + p et a
n= 0 si n
k+ 1 ≤ n < m on a
nk+1
X
n=m
ε
nx
n≤ 2
nk+1
X
n=m
c
2n!
1/2≤ 2c2
−k, de mˆeme avec a
n= 0 si m + p < n ≤ n
hon a
m+p
X
n=nh−1+1
ε
nx
n≤ 2
m+p
X
n=nh−1+1
c
2n
1/2
≤ 2c2
−(h−1). D’o` u, en utilisant l’in´egalit´e triangulaire
m+p
X
n=m
ε
nx
n≤ 2c(2
−k+ 2
−k−1+ · · · + 2
−(h−1))
≤ 4c2
−k.
la s´erie v´erifie bien le crit`ere de Cauchy, elle converge.
IV.4. Il suffit maintenant de choisir c
n= 1 n + 1 . Remarque : ceci g´en´eralise le r´esultat du I.4.
Cinqui` eme partie
V.1. • Λ(T ) est un sous-ensemble non vide minor´e de R , il poss`ede une borne inf´erieure π(T ).
• Montrons que π(T ) ∈ Λ(T ).
Soit h > 0 alors π(T )+ h ∈ Λ(T ) (en effet, Λ(T ) est un intervalle de R car si C ∈ Λ(T ) alors ∀ C
′≥ C, C
′∈ Λ(T )). On a ainsi
∀ (x
1, . . . , x
p) ∈ X
p, X
pj=1
k T (x
j) k
′≤ (π(T ) + h) sup (
X
pj=1
ε
jx
j; ε
j= ± 1 )
et on sait que l’on peut permuter les quantificateurs ∀ donc ∀ (x
1, . . . , x
p) ∈ X
p,
∀ h > 0, X
pj=1
k T (x
j) k
′≤ (π(T ) + h) sup (
X
pj=1
ε
jx
j; ε
j= ± 1 )
et quand h → 0, on obtient
∀ (x
1, . . . , x
p) ∈ X
p, X
pj=1
k T (x
j) k
′≤ π(T ) sup (
X
pj=1
ε
jx
j; ε
j= ± 1 )
soit π(T ) ∈ Λ(T ) c.q.f.d.
V.2. On prend p = 1 alors k T (x
1) k
′≤ π(T ) sup {k ε
1x
1k
| {z }
=kx1k
; ε
1= ± 1 } . Soit T est continue et en outre ||| T ||| ≤ π(T ) (et en g´en´eral, on n’a pas ´egalit´e, cf. V.5).
V.3. On note A S(X, Y ) l’ensemble des applications absolument sommantes de X dans Y .
• A S(X, Y ) 6 = ∅ car l’application nulle est absolument sommante et si π(T ) = 0 alors T = 0 or, vu l’in´egalit´e de la question 2, π(T ) = 0 ⇒ ||| T ||| = 0 ⇒ T = 0.
• Si T ∈ A S(X, Y ) alors λT ∈ A S(X, Y ) et on a π(λT ) = | λ | π(T ) (´evident).
• Montrons l’in´egalit´e triangulaire (et la stabilit´e pour +) : X
pj=1
k (T + U )(x
j) k ≤ X
pj=1
k T (x
j) k + X
pj=1
k U (x
j) k
≤ π(T ) sup (
X
pj=1
ε
jx
j; ε
j= ± 1 )
+ π(U) sup (
X
pj=1
ε
jx
j; ε
j= ± 1 )
≤ [π(T ) + π(U )] sup (
X
pj=1
ε
jx
j; ε
j= ± 1 )
donc T + U ∈ A S(X, Y ) et π(T + U ) ≤ π(T ) + π(U ).
V.4.
P
pj=1
| f
i| est continue sur [0, 1] donc ∃ x
0∈ [0, 1] tel que P
pi=1
| f
i(x
0) | =
P
p i=1| f
i|
∞
. On pose
| f
j(x
0) | = ε
′jf
j(x
0) o` u ε
′j= ± 1 selon le signe de f
j(x
0). On a ainsi X
pj=1
| f
j(x
0) | = X
pj=1
ε
′jf
j(x
0)
≤
X
pj=1
ε
′jf
j∞
≤ sup
X
pj=1
ε
jf
j∞
; ε
j= ± 1
.
Comme Z
10
X
pj=1
| f
j(x) | dx 6 X
pj=1
| f
j(x
0) | alors X
pj=1
k J (f
j) k
1= Z
10
X
pj=1
| f
j(x) | dx 6 X
pj=1
| f
j(x
0|
≤ sup
X
pj=1
ε
jf
j∞
; ε
j= ± 1
donc J est absolument sommante et π(J) ≤ 1.
Enfin en prenant f = 1 qui appartient `a X on obtient 1 = k f k
1≤ π(J) k f k
∞= π(J ).
Conclusion : π(J) = 1.
V.5. C’est une cons´equence imm´ediate de la partie I.
En effet, la s´erie P
x
(n)est inconditionnellement convergente mais n’est pas absolument convergente. On a X
p=
P
p j=1ε
jx
(j)= (ε
0, . . . , ε
pp + 1 , 0, . . .) donc k X
pk = 1. Or s’il existe π(I) alors les sommes partielles
P
pj=1
k I(x
(j))
| {z }
=x(j)
k sont major´ees et cela entraˆıne que la s´erie P x
(j)est absolument convergente ce qui est faux.
V.6. a. Soit M
p=
P
p j=0ε
jx
j(la borne sup´erieure est atteinte car on op`ere sur un ensemble fini) on utilise alors l’in´egalit´e suivante :
2
X
pj=0
ε
jx
j= 2
X
pj=0
ε
jx
j=
X
pj=0
ε
jx
j+ x
p+1+ X
pj=0
ε
jx
j− x
p+1≤
X
pj=0
ε
jx
j+ x
p+1+
X
pj=0
ε
jx
j− x
p+1≤ 2M
p+1ce qui donne effectivement M
p≤ M
p+1.
b. On raisonne par l’absurde en supposant que lim
p→+∞
M
p= + ∞ .
Montrons par r´ecurrence sur n qu’il existe une suite (p
n) d’entiers strictement crois- sante et une famille (ε
j) ∈ {− 1, +1 }
Ntelle que
pn
P
j=0
ε
jx
j≥ n.
• n = 0 : imm´ediat.
• On suppose la propri´et´e vraie `a l’ordre n. Choisissons p
n+1> p
ntel que M
pn+1≥ 1 + n + 2M
pn. On ´ecrit que M
pn+1=
pn+1
P
j=0
ε
′jx
jet on pose ε
j= ε
′jpour j ∈ [p
n+ 1, p
n+1].
On a alors
pn+1
X
j=0
ε
jx
j=
pn+1
X
j=0
ε
′jx
j−
pn
X
j=0
ε
′jx
j+
pn
X
j=0
ε
jx
j≥
pn+1
X
j=0
ε
′jx
j− 2M
pn≥ M
pn+1− 2M
pn≥ n + 1.
Conclusion : la s´erie P
x
nn’est pas inconditionnellement convergente ce qui est contraire `a l’hypoth`ese donc la suite M
pest croissante et major´ee donc convergente.
c. Si T est absolument sommante et P
x
ninconditionnellement convergente alors, en notant M = sup
p∈N
M
pqui existe d’apr`es la question pr´ec´edente, on a
X
pj=0
k T (x
j) k
′≤ π(T )M
donc la s´erie P
k T (x
jk
′est convergente.
V.7. • On a vu au IV.4 que dans un espace de Banach de dimension infinie, il existe une suite (x
n) de vecteurs inconditionnellement convergente mais non absolument convergente.
• On vient de voir `a la question pr´ec´edente que, si I est absolument sommante alors toute suite inconditionnellement convergente est absolument convergente.
On a donc l’implication suivante : si l’identit´e d’un espace de Banach est absolument sommante alors cet espace est de dimension finie.
Montrons la r´eciproque : supposons que dim E = n, on munit E d’une base et on choisit la norme 1 associ´ee, on va montrer que
P
pj=1
k x
jk
16 n sup {
P
p j=1ε
jx
j1
} . En effet,
P
pj=1
k x
jk
1= P
p j=1 nP
i=1
| x
ij|
= P
n i=1P
p j=1| x
ij|
! . Soit i
0tel que
P
pj=1
| x
i0j| = max
i
X
pj=1
| x
ij|
!
et prenons ε = sgn (x
i0j) alors, vu que l’on a
´evidemment n P
pj=1
| x
i0j| >
P
n i=1P
p j=1| x
ij|
!
= P
pj=1
k x
jk
1, on en d´eduit que
X
pj=1
ε
jx
j1
= X
ni=1
X
pj=1
ε
jx
ij>
X
pj=1
| x
i0j|
> 1 n
X
pj=1
k x
jk
1Conclusion : I est absolument sommante.
Finalement on a l’´equivalence : l’identit´e d’un espace de Banach est absolument sommante ssi cet espace est de dimension finie.
Sixi` eme partie VI.1. Soit u
1= u
0◦ w.
• u
1inversible : ´evident.
• ||| u
0◦ w ||| = sup
kxk2=1
k u
0◦ w(x) k = sup
kyk2=1
k u
0(y) k = ||| u
0||| car w est bijectif et conserve la norme.
• Tr(u
−11◦ v) = Tr(w
−1◦ u
−10◦ v) = Tr(u
−10◦ v ◦ w
−1) ≤ n ||| v ◦ w
−1||| = n ||| v ||| car w
−1est aussi un automorphisme orthogonal.
VI.2. a. Classique : f
∗◦ f est diagonalisable (endomorphisme autoadjoint) et il existe une base orthonorm´ee dans laquelle M (f
∗◦ f ) = Diag(λ
i) avec λ
i> 0. On prend pour s l’endomorphisme de matrice Diag( √
λ
i) dans cette base. s est bien sym´etrique d´efini positif (donc inversible).
b. Soit u = f ◦ s
−1alors u
∗= s
−1◦ f
∗et u
∗◦ u = s
−1◦ f
∗◦ f ◦ s
−1= Id donc u est orthogonal et f = u ◦ s.
VI.3. On applique la question pr´ec´edente `a f = u
−10◦ u
1. VI.4. On a s = u
−1◦ u
−10◦ u
1et s sym´etrique > 0 d’o` u
0 < det s = | det s | = | det u
−1|
| {z }
=1
. | det u
1|
| det u
0|
car le d´eterminant d’un automorphisme orthogonal vaut ± 1. Or, par d´efinition, | det u
0| ≥
| det u
1| donc det s ≤ 1.
Enfin, comme s
−1= u
−11◦ (u
0◦ u) on ´ecrit Tr(s
−1) ≤ n ||| u
0◦ u ||| =
|{z}
cf V.1
n ||| u
0||| = n.
VI.5. Classique : on prend le logarithme et on utilise sa stricte concavit´e. Il y a ´egalit´e pour t
1= . . . = t
n.
VI.6. Si λ
1, . . . , λ
nd´esignent les valeurs propres de s (λ
i> 0) alors det s = λ
1. . . λ
n≤ 1 et Tr(s
−1) = 1
λ
1+ · · · + 1
λ
n≤ n.
Si on applique l’in´egalit´e de 5 `a t
i= 1 λ
ion obtient
1 ≤ Y
nk=1
1 λ
k!
1/n≤ 1 n
X
nk=1