Devoir surveillé n
o4
La calculatrice est interdite. Durée : 4h
La qualité de la rédaction, la clarté et la précision des raisonnements interviendront pour une part importante dans l’appréciation des copies.
Execice 1
1. ϕest dérivable surRet ϕ0(x) = 2xex+x2ex=xex(2 +x) :
D’où :
x −∞ -2 0 +∞
ϕ0(x) + 0 − 0 +
ϕ(x) −1 % e42 −1 & -1 % +∞
On a lim
x→−∞ϕ(x) =−1, car lim
x→−∞x2ex= 0 d’après le théorème des croissances comparées.
2. Sur ]0,+∞[ ,ex=x12 ⇐⇒x2.ex= 1⇐⇒ϕ(x) = 0 .
Or sur ]0,+∞[ , la continuité et la croissance stricteϕmontrent queϕ(x) = 0 admet une unique solution que l’énoncé note α.
De plusϕ(12) = 14.e0.5−1 =
√e
4 −1<0 (car√ e <√
3<2) etϕ(1) =e1−1>0 ,donc α∈]12,1[.
3. Par une récurrence immédiate :
u
0= 1 > 1
et si un >1 alors un+1=u3neun>1.e1>1 . 4. Pour n∈N, un+1−un=u3neun−un =un(u2neun−1) =un.ϕ(un)>0 carϕ >0 sur ]1,+∞[.la suite (un)n∈N∗ est donc croissante .
5. La suite (un)n∈N∗ est croissante est supérieure à 1 donc soit elle est convergente vers une limitel>1, soit elle tend vers +∞.
Si elle convergeait vers une limite`≥1, commeun+1=f(un) et quef est continue sur ]1,+∞[ ,on aurait l=f(l).
Mais `≥1 doncl=f(l)⇐⇒l=l3el⇐⇒1 =l2el⇐⇒ϕ(l) = 0, qui n’a pas de solution dans ]1,+∞[.
(un)n∈N∗ n’est donc pas convergente et on alim
+∞un = +∞
6. Pour toutn∈N∗, on a 0< n31en < n13 et la série de RiemannX 1
n3 est convergente ,donc par le théorème de majoration des séries à termes positifs ,la sérieX 1
n3en est elle aussi convergente . 7. On a
S−Pn k=1
1 f(k)
=
P+∞
k=1 1
f(k)−Pn k=1
1 f(k)
=
+∞
X
k=n+1
1 f(k) (c’est le reste à l’ordre n d’une série convergente).
Or pour tout k∈N∗, 0< n31en < e1n , et puisqu’on a ici des séries convergentes : 06
+∞
X
k=n+1
1 n3en 6
+∞
X
k=n+1
1 en = 1
en+1. 1
1−1/e = 1 en. 1
e−1 8. S=0,n=1,
while (1/((%e-1)*exp(n)))>0.0001,
S=S+1/(n^3*exp(n)), n=n+1, //en sortie du while, S contient Pn k=1
1
f(k) et n contient n+1 end
S=S+1/(n^3*exp(n)), //Comme , on n’est pas rentré dans le while pour la 1ère valeur de n0qui vérifie (1/(( il faut donc calculer iciSn0 =Pn0
k=1 1 f(k) .
Exercice 2
On considère, pour tout n∈ N∗, la fonction polynomiale Pn : [0,+∞[−→R définie pour toutx∈ [0,+∞[, par :
Pn(x) =
2n
X
k=1
(−1)kxk
k =−x+x2
2 +. . .+−x2n−1 2n−1 +x2n
2n I. Étude des fonctions polynomiales Pn
1. Pour k≥1 on a pour toutx∈R: dxk
dx =kxk−1 donc Pn0(x) =
2n
X
k=1
(−1)kkxk−1
k =
2n
X
k=1
(−1)kxk−1 réindexéh=k−1
=
2n−1
X
k=0
(−1)h+1xh=−
2n−1
X
k=0
(−x)h
= −(−x)2n−1
−x−1 =x2n−1
x+ 1 car −x6= 1
2. Pn0 est du signe dex2n−1 et comme 2n >0 la fonctionx→x2n−1 est strictement croissante surR+ (et strictement décroissante sur R− puisque 2nest pair) donc
x 0 1 +∞
x2n−1 − % 0 %+
Pn0(x) − 0 +
Pn(x) 0 & Pn(1) % +∞
en +∞on a :Pn(x) =−x+x22 +. . .+−x2n−12n−1 +x2n2n =x2n
−x2n−1+x2−2n2 +. . .+−x2n−1−1 +2n1
→+∞
3. CommePn(0) = 0 et quePn est strictement décroissante sur [0,1] alorsPn(1)< Pn(0) = 0 4. (a) Pour toutn∈N∗ et toutx∈[0,+∞[ :
Pn+1(x) =
2(n+1)
X
k=1
(−1)kxk
k =
2n
X
k=1
(−1)kxk
k +(−1)2n+1x2n+1
2n+ 1 +(−1)2n+2x2n+2 2n+ 2
= Pn(x) +x2n+1
− 1
2n+ 1+ x 2n+ 2
(b) On a donc en particulier pourx= 2 :
Pn+1(2) =Pn(2) + 22n+1
− 1
2n+ 1 + 2 2n+ 2
Et comme−2n+11 +2n+22 = (2n+1)(n+1)n ≥0 la suite (Pn(2))n∈N∗ est alors croissante.
Comme de plus P1(2) =−21+222 = 1≥0 alors pour tout entiern≥1 :Pn(2)≥P1(2)≥0 5. On tutilise alors le théorème de bijection :
Pnest continue et strictement croissante sur ]1,2] donc bijective de ]1,2] dans ]lim1f, f(2)] = ]f(1), f(2)]
Or f(1)<0≤f(2) donc 0∈]f(1), f(2)]
Et l’équation Pn(x) = 0 a une unique solutionxn∈]1,2]
Et commePn est strictement croissante sur [1,+∞[, elle n’a pas d’autres solutions sur cet intervalle.
Donc pour tout n∈N∗, l’équationPn(x) = 0, admet une solution et une seule notéexn sur [1,+∞[ , et 1< xn 62
6. On programme la méthode de dichotomie pour programmer le calcul de x2 à 10−3 près :On utilise pour raccorcir les calculs que P2(x) =−x=x2/2−x3/3 +x4/4 =x[−1 +x(1/2 +x[−1/3 +x/4])]
program approche;
var a,b,c:real;
function p(x:real):real;
begin
p:=x*(-1+x(1/2+x(-1/3+x/4)));
1. On a vu précédemment que pour tout n∈N∗ etx≥0 :Pn0 (x) = x2n−1
x+ 1 . Pn est donc la primitive dont on a besoin pour l’intégrale :
Z x
0
t2n−1
t+ 1 dt = [Pn(t)]x0=Pn(x)−Pn(0)
= Pn(x) 2. Pour toutn∈N∗on aPn(xn) = 0 donc
Z xn
0
t2n−1
t+ 1 = 0 et par Chasles R1 0
t2n−1
t+1 dt+ Rxn 1
t2n−1 t+1 dt= 0 d’où
Z xn
1
t2n−1
t+ 1 dt=− Z 1
0
t2n−1 t+ 1 dt=
Z 1
0
1−t2n
t+ 1 dt ((1))
3. On étudie les variations de la différen,e : Soitf(x) =t2n−1−n(t2−1). f est dérivable surRet f0(t) = 2nt2n−1−2nt= 2nt t2n−2−1
.
et pourn≥1 on aura 2n−2≥0 donc si t≥1alorst2n−2≥12n−2 d’oùf0(t)≥0 Donc pour n≥1, f est croissante sur [1,+∞[.
De plusf(1) = 0 donc pour toutt∈[1,+∞[ :f(t)≥0 et t2n−1≥n(t2−1) 4. On a alors toutn∈N∗ et pourt≥1
t2n−1
t+ 1 ≥n t2−1 t+ 1 comme 1≤xn (bornes de l’intégrale croisssantes)
Z xn
1
t2n−1 t+ 1 dt ≥
Z xn
1
n t2−1 t+ 1 dt=
Z xn
1
n(t−1) dt=n
"
(t−1)2 2
#xn
1
≥ n(xn−1)2 2
que l’on réintroduit dansl’équation du (1) pour obtenir : n(xn−1)2
2 ≤
Z 1
0
1−t2n t+ 1 dt
intégrale que l’on majore à nouveau par 1−t2n ≤1 d’où (bornes croissantes) Z 1
0
1−t2n t+ 1 dt≤
Z 1
0
1
t+ 1 dt= [ln (t+ 1)]10= ln (2) d’où finalement :
0 ≤ n(xn−1)2
2 ≤ln (2) d’où 0 < (xn−1)26 2 ln 2
n et 0 < xn−16
√2 ln 2
√n carxn−1≥0 5. Et par encadrement xn−1→0 et doncxn →1 quandn→+∞
Exercice 3
PARTIE I : Etude de 100 appels
1. (a) Xdésigne lenombre de succèsdans larépétitionden= 100épreuves de Bernoulli identiques et indépendantes, dont le succès « l’appel concerne le produit A» a pour probabilité p = 0,05.
DoncX suit la loibinomialede paramètres 100 et 0,05 :X ,→ B(100; 0,05).
On a alorsX(Ω) =J0 ; 100K, et, pour toutk∈J0 ; 100K,P(X =k) =
100 k
(0,05)k(0,95)100−k.
(b) On a immédiatementE(X) =np= 5 etV(X) =np(1−p) = 5×0,95 = 4,75
2. Il y aX appels concernant le produitA, ce qui génère un revenu de 95X, et 100−X appels concernant le produitB, ce qui génère un revenu de 5(100−X). Ainsi, le revenu global est : Y = 95X+ 5(100−X) = 90X+ 500.
D’où :
E(Y) =E(90X+500) = 90E(X)+500 = 950 etV(Y) =V(90X+500) = 902V(X) = 8100×4,75 = 38 475.
3. Le paramètre d’une loi de Poisson est son espérance. Or, E(X) = 5, doncZ ,→ P(5). Il vient ensuite : P(X >10) =P(Z>10) = 1−P(Z <10) = 1−P(Z69) = 1−
9
X
k=0
5k k!e−5.
PARTIE II : Etude de la première série d’appels
Conseil : bien lire le préambule et s’assurer de bien comprendre l’exemple pour avancer sur des données sûres...
1. (a) XA désigne lerang du premier succès dans la répétitiond’une infinitéd’épreuves de Ber- noulli identiques et indépendantes, dont le succès « l’appel concerne le produit A» a pour probabilité 0,2. DoncXAsuit la loigéométriquede paramètre p= 0,2 = 1
5 :XA,→ G 1
5
. On a alors : XA(Ω) =N∗, et, pour toutk≥1,P(XA=k) = (0,8)k−1×0,2.
On a immédiatementE(XA) = 1
p= 5 etV(X) = 1−p p2 = 0,8
0,04 = 20
Puis, grâce à la formule de Kœnig-HuygensE(XA2) =V(XA) +E(XA)2= 20 + 52= 45.
(b) De même,XB suit la loigéométriquede paramètrep= 0,8 = 4
5 : XB,→ G 4
5
. On a alors : XB(Ω) =N∗, et pour tout k>1,P(XB =k) = (0,2)k−1×0,8.
On a immédiatementE(XB) =1 p =5
4 etV(X) =1−p p2 =
1 5 16 25
= 5 16.
Puis, grâce à la formule de Kœnig-HuygensE(XB2) =V(XB) +E(XB)2= 5 16+25
16= 30 16 =15
8 . 2. Soitnun entier naturel supérieur ou égal à 1.
(a) [L=n]∩[XB =n+ 1] signifie que la première série a une longueur égale àn, et que le premier appel concernant le produit B est intervenu lors du (n+ 1)eappel. Ainsi :
[L=n]∩[XB =n+ 1] =AA . . . A
| {z }
nfois
B
De même : [L=n]∩[XA=n+ 1] signifie que la première série a une longueur égale à n, et que le premier appel concernant le produitAest intervenu lors du (n+ 1)eappel. Ainsi :
[L=n]∩[XA=n+ 1] =BB . . . B
| {z }
nfois
A
P(L=n) =P(BB . . . B
| {z }
nfois
A) +P(AA . . . A
| {z }
nfois
B) = (0,8)n×0,2 + (0,2)n×0,8
= 0,8×(0,8)n−1×0,2 + 0,2×(0,2)n−1×0,8 = 0,8×P(XA=n) + 0,2×P(XB=n)
3. On a L(Ω) = N∗. L admet une espérance si, et seulement si la série X
n>1
nP(Ln) converge absolument.
Cette série étant à termes positifs, la convergence simple suffit. Soit N>1 :
N
X
n=1
nP(L=n) =
N
X
n=1
n(0,8×P(XA=n) + 0,2×P(XB=n))
= 0,8
N
X
n=1
nP(XA=n)
! + 0,2
N
X
n=1
nP(XB=n)
!
On reconnaît le calcul des espérances des variables aléatoiresXA etXB, qui existent puisque ce sont des variables de loi géométrique. Donc la série est convergente et L admet une espérance. Puis, en faisant tendreN vers +∞, on obtient :
E(L) = 0,8×E(XA) + 0,2×E(XB).
De la même manière,Ladmet un moment d’ordre 2 si, et seulement si la série X
n≥1
n2P(L=n) converge.
SoitN ≥1 :
N
X
n=1
n2P(L=n) =
N
X
n=1
n2(0,8×P(XA=n) + 0,2×P(XB =n))
= 0,8
N
X
n=1
n2P(XA=n)
! + 0,2
N
X
n=1
n2P(XB=n)
!
On reconnaît le calcul des moments d’ordre 2 des variables aléatoiresXA etXB, qui existent puisque ce sont des variables de loi géométrique. Donc la série est convergente et L possède un moment d’ordre 2.
Puis, en faisant tendre N vers +∞, on obtient :
E(L2) = 0,8×E(XA2) + 0,2×E(XB2).
Calculs : on avaitE(XA) = 5,E(XA)2= 45,E(XB) = 5
4 etE(XB2) =15 8 . D’où :
E(L) = 0,8×E(XA) + 0,2×E(XB) = 4
5×5 + 1 5×5
4 = 17 4 . E(L2) = 0,8×E(XA2) + 0,2×E(XB2) =4
5 ×45 +1 5×15
8 = 36 +3 8 = 291
8 . V(L) =E(L2)−(E(L))2= 291
8 − 17
4 2
= 582 16 −289
16 =293 16.
Partie III : du gros calcul de somme qui n’a rien à voir avec le reste
1. (a) Avec les conditions de l’énoncé :qk et−ln(p) sont positifs donc∀k∈N∗: uk =− qk kln(p) >0.
(b)
+∞
X
k=1
uk =
+∞
X
k=1
− qk
kln(p)=− 1 ln(p)
+∞
X
k=1
qk
k =− 1
ln(p)(−ln (1−q)) = 1, en utilisant le premier résultat admis avecq∈]0,1[.
2. (a) Commeq∈]0,1[ , la série qui définitE(X) converge donc converge absolument car le terme général est, à une constante multiplicative près, celui d’une série géométrique, et
E(X) =
+∞
X
k=1
kP(X =k) =
+∞
X
k=1
kuk=−
+∞
X
k=1
k qk
kln(p) =− 1 ln(p)
+∞
X
k=1
qk =− 1 ln(p)
q 1−q (b) Toujours avec des séries géométriques dérivées convergentes :
E(X2) =
+∞
X
k=1
k2P(X =k) =−
+∞
X
k=1
k2 qk
kln(p)=− 1 ln(p)
+∞
X
k=1
kqk =− 1 ln(p)
q (1−q)2 Donc, la variance de X est :
V(X) = E(X2)−E(X)2 =− 1
ln(p). q (1−q)2 −
1 ln(p)
q 1−q
2
=− 1 ln(p)
q (1−q)2
1 + q
ln(p)
=− 1 ln(p)
q (p)2
ln(p) +q ln(p)
=− q
(pln(p))2
ln(p) +q ln(p)
.
3. En notant Y[X=k] la v.a.rY conditionnée par l’évènement [X =k] :
∀n∈[[0, k]] :P[X=k](Y =n) = k
n
pn(1−p)k−n . (a) Comme on aY[X=k](Ω) =J0 ;kKet queX (Ω) =N∗, on a Y(Ω) =N .
Par la formule des probabilités totales appliquées à l’événement Y = 0 et avec le système complet d’événements (X =k)k∈
N∗, on obtient :
P(Y = 0) =
+∞
X
k=1
P[X=k](Y = 0)P(X =k) =−
+∞
X
k=1
(1−p)k qk kln(p)
=− 1 ln(p)
P+∞
k=1
q2k
k =− 1
ln(p)(−ln(1−q2) = ln(1−q) + ln(1 +q)
ln(p) = 1 + ln(1 +q) ln(p) (b) Soitket ndeux entiers naturels non nuls.
1 k
k n
= 1 k
k!
n!(k−n)! = (k−1)!
n(n−1)!(k−n)! = 1 n
(k−1)!
(n−1)!(k−1−(n−1))! = 1 n
k−1 n−1
De plus pour tout n∈N: P (Y =n) =
+∞
X
k=1
P[X=k](Y =n).P(X=k) (formule des probabilités totales).
= −
+∞
X
k=1
k n
.pn(q)k−n. (q)k
kln(p) =−pnqn ln(p)
+∞
X
k=1
k n
.q2k−2n k
= −pnqn ln(p)
+∞
X
k=1
1 n
k−1 n−1
(q2)k−n =− pnqn nln(p)
1
(1−q2)n (résultat admis avecx= 1−q2∈[0,1[).
= − qn
nln(p) 1 (1 +q)n (c)
+∞
X
k=0
P(Y =n) =P(Y = 0) +
+∞
X
k=1
P(Y =n) = 1 +ln(1 +q) ln(p) −
+∞
X
k=1
qn nln(p)
1 (1 +q)n
= 1 +ln(1 +q) ln(p) − 1
ln(p)
+∞
X
k=1
1 n( q
1 +q)n (on montre que q
1 +q ∈[0,1[).
= 1 +ln(1 +q)
− 1
(−ln(1− q
)) = 1 +ln(1 +q)
− 1
(−ln( 1
)) = 1
E(Y) =
+∞
X
n=0
nP(Y =n) =
+∞
X
n=1
−n qn nln(p)
1
(1 +q)n =− 1 ln(p)
+∞
X
n=1
( q
1 +q)n =− 1 ln(p)
q 1 +q
1
1−1+qq =− q ln(p). (e) On a aussi (le terme de rang 0 est nul)
E(Y2) =
+∞
X
n=1
n2P(Y =n) =
+∞
X
n=1
−n2. qn nln(p)
1
(1 +q)n =− 1 ln(p)
+∞
X
n=1
n( q
1 +q)n=− 1 ln(p)
q 1 +q
1 (1−1+qq )2
=−q(1 +q) ln(p) . D’où la variance de X :
V(Y) = E(Y2)−E(Y)2 =−q(1 +q) ln(p) −
q ln(p)
2
=− q ln(p)
1 +q+ln(p)q
=− q ln(p)
(1 +q)ln(p) +q ln(p)
=−q
(1 +q) ln(p) +q (ln(p))2
.