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Vingt-septième Année. — N

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Vingt-septième Année. — N

u

7 P r i x d u n u m é r o : 1 0 centimes

Samedi 27 Janvier 1912 Bureaux : R u e d e l a S e r r e , 5 8

S U I S S E

^=ÙJ)

ABONNEMENTS

Un an Six mois

Suisse . . . . Fr. 6.— Fr. 3.-^

Union postale » 12.— > 6.—

Les abonnements étrangers se paient d'avance

Paraissant le Mercredi et le Samedi à la Chaux-de-Fonds

On s'abonne à tous les bureaux de poste

A N N 0 N 6 E S

suisses 20 ct., offres et demandes de place 10 et. la ligne, étrangères 25 centimes la ligne

Les annonces se paient d'avance;

Organe de la Chambre suisse de l'Horlogerie, des Chambres de commerce, des Bureaux de contrôle et des Syndicats professionnels.

Les Consulats suisses è l'étranger reçoivent le j o u r n a l

Bureau des Annonces: HAASENSTEIN & VOGLER, 51, rue Leopold Robert, LA CHAUX-DE-FONDS et succursales en Suisse et à l'étranger

Le a Démocrate» continue

On sait que le Démocrate, donl le ré- dacteur fut précédemment au National

suisse, ne perd aucune occasion d'adresser

des aménités à La Chaux-de-Fonds, à la Chambre suisse de l'horlogerie et à la So- ciété des fabricants suisses de boites de montres en or. C'est devenu, pour le ré- dacteur de ce journal, une véritable manie.

Récemment encore, à propos du départ de Soleure du fabricant de boiles Stoll, il a mis en doute ce que nous avons rappelé, soit que le Syndicat patronal pouvait se rendre le témoignage d'avoir tenté le pos- sible et l'impossible pour empêcher ce per- sonnage de sortir de la bonne voie, mais qu'il s'était heurté à d'habiles procédés di- latoires servis par un invincible entête-

ment.

Ces explications ne font naturellement pas l'affaire du Démocrate, qui tient sans doute son protégé pour une viclime du Syndicat. Après avoir reproduit nos ren- seignements, ce journal écrit :

Celle affirmation nous laisse un peu sceptique quand nous songeons aux procédés qui furent employés contre un autre atelier, qui a finale- ment du s'en aller en Allemagne, à St-Louis, où, en dépit des prédictions, il suit une marche fort prospère. Voilà ce qu'il faudrait tirer au clair avanlde. pouvoir se ranger de l'avis de la Fédé-

ration horlogère.

La Société des fabricants de boites or a, devant elle, plus pressante et intéressante besogne que celle qui consisterait à satis- faire la curiosité soupçonneuse et malveil- lante du rédacteur du Démocrate. Mais cette accusation répétée d'être responsable de l'exode de l'industrie de la boite, pour- rait finir par impressionner des personnes dont l'opinion et la sympathie comptent.

Nous allons donc, pour une fois, entrer dans quelques précisions.

Le 23 septembre 1908, le fabricant Stoll était condamné, à l'unanimité, par un tri- bunal arbitral, pour violations répétées des deux conventions dont l'une lie entr'elles les deux associations des fabricants de montres et de boites or, et l'autre concerne les membres du groupement des fabricïints

de boîtes or, à une pénalité que nous ju- geons inutile de détailler.

Nous n ' e n t r e r o n s pas dans le récit des faits qui suivirent immédiatement ce juge- ment, ni des tractations n o m b r e u s e s qui eurent lieu entre la Société des fabricants de boites or et le fabricant Stoll. Nous nous contentons de publier un document qui marqua la fin des négociations. C'est la lettre suivante de Stoll.

Fabrique de bottes or

en tous genres . ARNOLD STOLL

.,Solàui'.e, le 20 décembre 1900.

Monsieur J. Guillod,

Président de la Société des fabricants de boiles or, La Chaux-de-Fonds.

Monsieur le Président,

Ensuite de notre entrevue du 14 courant, j'ai l'honneur de vous soumettre mes propositions qui, éventuellement, serviront de base à un-3 en- tente, mais qui n'ont rien de définitif.

J'exige:

1. Une indemnité de fr. 75.000 (seplante cinq mille francs), payable le premier jour de l'entrée en aclivilé de ma fabrique à La Chaux- de-Fonds.

2. L'engagement par contrat du Syndicat des fabricants de montres or, de me fournir un chif- fre de livraison annuel de fr. 500.000 (cinq cent mille francs.)

3. La confirmation écrile de l'engagement pris par les fabricants de boiles or, de ne débaucher aucun de mes ouvriers et de n'en embaucher au- cun sans mon consentement.

4. De pouvoir continuer à travailler pour les quatre fabriques soleuroises avec lesquelles je suis engagé, jusqu'à l'expiration du contrat.

5. En cas de déplacement, que les deux syndi- cats des fabricants de boîtes or et des fabricants de montres or, prennent à leur charge tous les ennuis, démarches et frais d'un procès avec les quatre maisons soleuroises.

Ces demandes sont loin de compenser les sa- crifices que j'ai faits pour venir à Soleure et les frais que représente pour moi un nouvel établis- sement à La Chaux-de-Fonds, car veuillez tenir compte du fait qu'il me serait impossible de don- ner à ma fabrique l'extension qu'elle prendra à Soleure.

Agréez, Monsieur le Président, l'assurance de l ma parfaite considération. Arnold STOLL.

Après cette lecture, toute personne non prévenue et impartiale reconnaîtra que n o u s avons été d'une extrême modération en mettant au passif de son auteur « d e s procédés dilatoires servis par un invincible entêtement)), et que nous aurions pu qua-

lifier bien autrement des exigences qui res- semblent fort à une sorte de chantage.

Nos lecteurs n e m a n q u e r o n t pas d'ad- mettre avec n o u s que la cause est enten- due. Q u a n t à S., il ne pourra s'en p r e n d r e qu'au Démocrate de la nécessité où ce journal nous a mis de publier s a p e u é d i - ' fiante lettre.

* *

Dans son dernier n u m é r o , le Démo-

crate, revenant sur cette affaire, écrit:

«C'est-parce q u e la Société syndicate''des

«fabricants suisses de boites or n e v o u l u t '

« p a s , il y a quatre ans, garantir au fabri-,

«cant Stoll le travail et le capital que ce-

« lui-ci exigeait p o u r son établissement (en-

« v i r o n fiOO.OOO fr. d'affaires, u n e vingtaine

« d ' o u v r i e r s , 75.000 fr. de crédit), qti'il

«alla s'établir à Soleure.»

E t plus loin, parlant des syndicats; ce journal ajoute : « Bien dirigés et raisenna-

«bles dans leurs prétentions, ils sont u n e t

«excellente institution.»

On peut conclure de l'appui que le Dé-

mocrate d o n n e aux agissements de Stoll,

qu'il trouve légitimes ses exigences-envers le syndicat des boîtes or et celles qu'il lé' charge d'imposer au Syndicat des m o n t r e s or, et que, dans sa conception, un syndi- cat bien dirigé, doit trouver h* m o y e n de procurer, à chacun de ses m e m b r e s , le ca- pital d'exploitation, le n o m b r e d'ouvriers et le chiffre d'affaires qu'il lui plait d'exiger.

Cette singulière appréciation du rôle des organisations syndicales et de leurs devoirs envers leurs m e m b r e s , fera sourire ceux qui connaissent quelque peu cette matière et ils jugeront qu'il est sans intérêt et par- faitement inutile de continuer la conversa- tion avec un contradicteur aussi complète- m e n t d é p o u r v u de sens pratique et de con- naissance, même élémentaire, des choses dont il parle.

Quand on prend du galon...

:

Extrait du Journal Officiel de la

République Française. —

(Chambre des députés, deuxième séance

du 16 novembre 1911.)

M. Marc Réville. — «Pas plus que mon'col-

lègue, je ne chercherai à établir un parallèle

(2)

44 LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSE

entre l'école de Cluses el celle de Besançon. J e m'associe seulement à l'espérance qu'il a oxpri- ' mée de voir l'attention vigilante de! M. le Ministre

du commerce et de l'industrie s'appliquer aussi bien à l'école de Besançon, qui est municipale el ne coûte que fort peu au budget du ministère du commerce, qu'à l'école nationale de Cluses.

«Comme le disait très justement M. Favre, il y a place en France pour plusieurs écoles d'hor- logerie et la meilleure preuve en est qu'à côté de celles d'Aix, de Cluses el de Besançon, il y a celle de Lyon qui donne aus9i d'excellents ré- sultais.

«Mais, il est une parole de M. Favre que je ne voudrais pas laisser passer: on a dit avec rai- son qu'il est nécessaire que les pouvoirs publics encouragent l'enseignement technique d'horlo- g e r i e ; mais il n'est pas permis de dire que faute de secours immédiats des pouvoirs publics, l'hor- logerie en France puisse péricliter. Ce n'est pas au lendemain da jour où pendant trois années consécutives dans les concours internationaux d'horlogerie, l'horlogerie de Besançon occupe la première place, dépassant de loin : La Chauxde-Fonds, Neuchàlel, et Genève, qu'il est permis de dire que l'horlogerie française est en baisse. »

* *

N o s a i m a b l e s v o i s i n s d e F r a n c e s o n t p a r f o i s b i e n a m u s a n t s ; m ê m e o n p o u r r a i t d i r e d é c o n c e r t a n t s . L e p a s s a g e q u e n o u s s o u l i g n o n s d u d i s c o u r s d e M. M a r c R é v i l l e e n e s t u n e p r e u v e n o u v e l l e .

L ' h o r l o g e r i e f r a n ç a i s e e x p o s e d a n s t o u s l e s g r a n d s e t p e t i t s c o n c o u r s n a t i o n a u x et i n t e r n a t i o n a u x , c'est u n fait. S e s e x p o s a n t s , q u i se t r o u v e n t s o u v e n t s a n s c o n c u r r e n t s o u p r e s q u e , s'y d é c e r n e n t d e h a u t e s , t r è s h a u t e s , d ' i n v r a i s e m b l a b l e s r é c o m p e n s e s . A tel p o i n t q u e d a n s q u e l q u e s a n n é e s d'ici, t o n s l e s h o r l o g e r s français a u r o n t o b t e n u u n g r a n d - p r i x . E t a p r è s ? L e s r é c o m p e n s e s d ' e x p o s i t i o n n ' a u r o n t p l u s a u c u n e signifi- c a t i o n e t c'est t o u t ce q u ' o n y a u r a g a g n é .

^ f , L ' h o r J o g e r i e - s u i s s e . . s e r é s e r v e p o u d e s . e x p o s i t i o n s q u i e n v a l e n t la p e i n e e l n e p a r t i c i p e a u x a u t r e s q u e p a r un p e t i t n o m - . b r e d e s e s f a b r i c a n t s , et s i m p l e m e n t p o u r

m a r q u e r sa p l a c e . Il y a l o n g t e m p s q u e n o s g r a n d e s m a i s o n s s a v e n t q u e l e u r r é p u - t a t i o n m o n d i a l e est d u e p r i n c i p a l e m e n t à l ' e x c e l l e n c e d e l e u r s p r o d u i t s et q u e les r é - c o m p e n s e s d ' e x p o s i t i o n , à c a u s e d e l ' a b u s q u i e n e s t fait e t e n r a i s o n d e la l é g è r e t é a v e c l a q u e l l e c e r t a i n s j u r y s les d é c e r n e n t , o n t p e r d u u n e b o n n e p a r t i e d e la signifi- c a t i o n q u ' e l l e s a v a i e n t e n c o r e il y a q u e l - q u e q u i n z e o u v i n g t a n s .

C a r le m a l h e u r e s t q u e q u a n d les j u r y s d e c l a s s e o n t t r a v a i l l é s é r i e u s e m e n t , il y a g r a n d r i s q u e q u e l e s j u r y s d e g r o u p e o u s u p é r i e u r modifient, i n c o n s i d é r é m e n t le p r e m i e r c l a s s e m e n t , et cela en v e r t u d e c o n s i d é r a t i o n s q u i n ' o n t r i e n à v o i r a v e c le s o u c i d e d é c e r n e r d e s r é c o m p e n s e s j u s - t e s e t m é r i t é e s .

P u i s q u ' i l a plu à u n d é p u t é français d e se b a s e r s u r l e s r é c o m p e n s e s d ' e x p o s i t i o n s

— à la p l u p a r t d e s q u e l l e s l ' h o r l o g e r i e s u i s s e n ' a d ' a i l l e u r s p a s p a r t i c i p é — p o u r é m e l l r e u n e a p p r é c i a t i o n s u r n o t r e h o r l o g e r i e , n o u s d i r o n s s i m p l e m e n t q u e tel e x p o s a n t q u ' u n j u r y français r é c o m p e n s e r a i t p a r un g r a n d - p r i x o u p a r u n e m e n t i o n h o n o r a b l e , s e r a i t d e s c e n d u d e d e u x d e g r é s p a r u n j u r y s u i s s e .

M a i s n o u s n o u s c o n s o l o n s ' d e c e s m a n i - f e s t a t i o n s p o i n t d a n g e r e u s e s d u t o u t e t q u e l q u e p e u e n f a n t i n e s , en c o n t e m p l a n t le chiffre d e n o s e x p o r t a t i o n s e t le d é v e l o p - p e m e n t d e n o t r e h a u t e h o r l o g e r i e .

C h a c u n p r e n d s o n p l a i s i r o ù il le t r o u v e .

Bureau officiel de contrôle de la marche des montres, La Chaux-de-Fonds

S t a t i s t i q u e p o u r l ' a n n é e 1911 (Suite.)

1ro classe

D é p o s a n t s Localité

MM. les Fils de L. Braunschweig, Fabrique Flection Lu Chaux-de-Fonds Louis Brandi & frère, Fabrique Oméga . . . . Bienne Blum & frères Meyer, Manufacture des montres

Thermos La Chaux-de-Fonds

E. Barbpzat » J.-C. Breitmeyer » Jules Bloch el frère » Compagnie des montres Invar • »

L.-A.J. Ditesheim & frère. Fabrique Movado . . » Didisheim-Goldschmidt fils & Co, Fabrique Juve-

nia » Paul Dilisheim »

Kggimann frères, Rhélia Watch Co » CiRllet & Co, Fabrique Elecla » Girard-Perregaux & Co, » Camille Huguenin ».

Jules Humbert » 1). Isoz, Fabrique Floréal Neueliâlcl

F. Jaquel & Girard . . '. La Chaux-de-Fonds

Jules Jaquet . Tavannes A. Kreis La Chaux-de-Fonds

A. Lugrin & Co » Mathey-Tissot&Co Les Ponts-d,-Martel

Maurer & C o ! La Chaux-de-Fonds

Armand Nolz » Bem.il Nordmarin & fils >•• »

Arnold Perret "

les Fils"de R. Picard & Co, Fabrique Invicia . . >'

Atelier Jämes-Antoine Perret »

Alfred Receveur » Marc Reuller » S. A. VveCh.-Léon Sehmid & Co »

F. Schneider-Roberl » Marcel Schneider » Adamir Sandoz fils . . • »

Tavannes Watch Co Tavannes

J a m e s Vuille . ., L« Chaux-de-Fonds

Philidor Wolf, fabrique Auréole » Ecole d'horlogerie :

E. Bangerler, - Élevé fo la Cte8 dirigé! par M. Nolz » Armand Dreyfus, » . » M. W.-hrli » Marcel Rolherj, ; ." » » » » Eugène Slürby, » » » » Louis Schluilegaer, » » » » .

Gabrielle Zürcher, » » . M . Nolz . » Cours spécial de réglage de M. IVolz :

Emile Frey • "

Mlle A. Monlandon »

linllrliu île marche très salisfaiwril

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Bulletin sans mnilion

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(A suivre.)

Exportations d'horlogerie au Canada

Le rapport mensuel de septembre 1911, du dé- partement canadien du commerce, indique cr.mme suit la valeur de l'imporlation d'horlogerie dans ce pays, pendant la période de six mois, avril- septembre des années 19 10 el 1911.

Importation de Royaume-Uni Etats-Unis. . France . . . Suisse . . . . Autres pays . .

1910 Doll. 28.840

» 370.138

» 7.420

» 174.U01

» 10.131 Doll

»

»

» 1911 . 43.992

400.508 11.357 142.802 12 574 Doll. 591.430 Doll. 611.293 L'exportation de Suisse est malheureusement en recul, alors que celle de nos concurrents pro- gresse. Il est bon d'indiquer que les statistiques suisses sont un peu plus rassurantes, puisqu'el- les indiquent que nos exportations ont pas^é de fr. 1.222.892, pendant les trois premiers trimes- Ires de 1910, à fr. 1.308.545 pendant la même période de 1911. A tilre de comparaison, men- tionnons que nos exportations en Argenline, pour les neuf premiers mois de 1911, ont atteint fr. 5.06ti.000. Il y a, on le voit, une différence.

La montre suisse a évidemment à soutenir une forte concurrence contre la montre américaine.

Ca proximité des Etats-Unis: des habitudes et des goûts communs ; l'emploi de la même langue et du même système monétaire, sont pour les fa- briques américaines, des avantages assez consi- dérables, auxquels elles ont su en ajouter d'au- tres, ainsi que l'a montré notre récent article sur la Keystone, en installant au Canada des fabri.

ques de boites, ce qui leur procurait l'économie du droit do 27 '/i °/o ad valorem sur la boile.et en concluant avec ces fabriques des arrange- ments qui sont de véritables cartels.

I! y a cependant un débouché au Canada pour nos articles bon marché, que les Etats-Unis ne produisent pas, et pour nos mouvements de bonne qualité en grandeurs américaines: avec une or- ganisation commerciale appropriée, il sera c e r - . ïainement possible d'accroître la part de l'horlo- gerie suisse dans l'imporlation totale au Canada.

Nos lecteurs savent que l'on examine actuelle- ment chez nous, la question de nommer au Ca- nada un consul de carrière, ou d'y instituer une agence commerciale. Le Canada, de même que les autres colonies anglaises, ayant revendiqué son autonomie pour la conclusion de traités de commerce avec l'étranger, il sera bon, pour les négociations à entamer et les relations à entrete- nir, que la Suisse ait une représentation diploma- tique dans le Dominion; d'autre part, les consi- dérations ci-dessus font ressortir l'utilité que présenterait pour notre commerce el notre indus- trie, à côté du consulat, une agence commer- ciale, pouvant fournir a u x intéressés tous les renseignements utiles, el contribuer de toul son pouvoir à faire connaître les produits suisses dans la grande colonie nord-américaine.

Le commerce extérieur de la Belgique en 1911

Les importations de la Relgiqueont atteint, en 1911, fr. 4.335.446.000, contre fr. 4.141.032.000 en 1910, soit une augmentation de fr, 194.414.000 ou 4,7 7«. ' -

(3)

, •

LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSE 43

Les exportations ont été de fr. 3.428.590.000, au lieu de fr. 3.290.400.000 en 1910, ce qui donne une différence de fr. 132.100.000 ou 4°/o en faveur de 11)11.

Les droits de douane, perçus en 1911 se sont élevés à fr. 65.425/120, contre fr. 07.370.43't en 1910; il y a donc en 1 11 u n e diminution de fr. 1.951.314 ou 2 , 9 % .

Faillites aux Etats-Unis en 1911

Le dernier numéro de Dunn's Review, publié par l'importante agence de renseignements de ce nom, rapporte que le nombre total des faillites 'aux États-Unis en 1911 s'est élevé 13.441, avec

un passif total de doll. 191.061.(565, contre 12.652 avec un passif de doll. 201.757.97 en 1910. Il y a une légère augmentation du nombre d'établis- sements devenus insolvables, mais une réduction asst-z sensible dans le total des sommes dues.

3.502 cas de fuillile concernaient des fabriques, pour une somme totale de doll. 87.371.623, et 9.480,- des maisons' de commerce pour doll.

81.239.679. La plus forte proportion de ces insol- vabilités s'est produite pendant le premier tri- mestre.

En ce qui concerne spécialement le commerce de l'horlogerie et de la bijouterie, on indique 296 faillites pour un total de doll. 3.270.182, soit un passif moyen de dull. 11.018 par faillite, ce qui est considéré comme normal, atlentu que l'on comptait,

en 19,10, 242 faillites, av. un passif de £3.271.427

» 1 9 0 9 , 2 6 3 » » » »2.431.054

» 1908, 314 » » » " » 4.442.987

» 1 9 0 7 , 1 8 2 » » » »1.698.258 Extrait du Jewelers' Circular.

Chronique des ass urances

Les députés aux Clumbres fédérales, partisans de la.Loi d'assurance, publient iin long manifeste reçommandantau peuple de voter oui, le 4 février.

— 75 représentants de l'industrie et du com merce d'Aarau viennent de lancer un appel enga- geant les citoyens à rejeter le projet fédéral des assurances.

Nouvelles diverses

Exposition internationale de marine et

d ' h y g i è n e , à G ê n e s . — Sous la présidence, d'honneur du prince T h o m a s de Savoie, duc de CVènes, une exposition internationale de marine et d'hygiène aura lieu à Gènes, du mois d'octo- bre 1912 à celui de juillet 1913. D'ordre de son gouvernement, la légation d'Italie à Berne a con- vié la Suisse à y participer officiellement.

La fixation de la date d'ouverture, de la durée et du délai d'adhésion, est réservée par le règle- ment général au comité de direction. Celte expo- sition doit comprendre tous les produits et arti- cles en corrélation d'une manière quelconque avec la marine et l'hygiène et rentrant dans une des sections énumérées au programme. Le pro- g r a m m e de l'exposition de marine prévoit huit sections, dont u n e , entre autres, concernant l'émigration, une la télégraphie, la téléphonie et la radiotélégraphie, ainsi que deux sections spé- ciales. Le programme de l'exposition d'hygiène embrasse les 31 sections suivante?, qui se subdi- visent à leur tour en un certain nombre dégrou- pes: Hygiène de l'enfance, de l'éducation, hy- giène de la bouche, d e s dents, des yeux, des oreilles et des organes extérieurs de respiration, de la beauté, du vêtement, hygiène de l'alimen- tation, installation moderne des caves et bois- sons fVrmentées en général, hygiène de l'éduca- tion physique, hygiène des moyens de transport, mode* de lutte contre l'abus de l'alcool, du la- bac, de la morphine, etc.. appareils et instru- ments en usage dans la médecine et la ctiirurgie, application de l'électricité à la thérapeutique, thé- rapeutique physique, publications-traités et don- nées statistiques concernant l'hygiène, météoro- logie, hygiène et police vétérinaires, hygiène pu- blique, hygiène dans la construclion, hygiène

urbaine, hygiène rurale, lutte contre la tubercu- lose, la malaria et la pellagre, hygiène de l'art.

L'Office central suisse pour les expositions (Métropole, Zurich), délivrera, sur demande, des exemplaires du programme et du règlement gé- néral (en langue italienne.)

Les retraites ouvrières en France. —

Le ministère du travail communique les résultats suivants, pour la dernière période trimestrielle, d'application de la loi des retraites ouvrières.

Le chiffre total des assurés, qui était de 5 mil- lions 876.695 au 1 " juillet 1911 et de 6.477.820 au 1er octobre, est, au 1 " janvier 1912, de 7 mil- lions 071.898.

Le chiffre des assurés ayant signé leur bulle- tin, qui était au 1e r juillet 1911 de 1.767.282 et nu i " octobre de 2.136.140, est, a u 1e r janvier 1912, de 2.562.714.

Le nombre des assurés facultatifs, qui était au 1er juillet 1911 de 243.065 et au 1e r octobre de 288.879, est, au 1« janvier. 1912, de 359.372.

En résumé, l'augmentation lolale au 1e r jan- vier 1912 est, par rapport 8ux résultats publiés le 1e r octobre, de 595.078, se décomposant ainsi : Augmentation pour les assurés ayant

signé leur bulletin 426.574 Augmentation pour les inscrits d'office 98.011

Augmentation pour les assurés faculta-

tifs . ... .'- 70.493

Convocation.

L e c o m i t é p r o v i s o i r e d e s f a b r i c a n t s et g r o s s i s t e s c o n v o q u e l e s i n t é r e s s é s à u n e e n t e n t e e n t r e f a b r i c a n t s e t g r o s s i s t e s - v e n - d e u r s , p o u r l u n d i 29 j a n v i e r c o u r a n t à 1 '/2 d e l ' a p r è s - m i d i a u B i e l e r h o f , à B i e n n e .

C o t e d e l ' a r g e n t

du 26 Janvier 191a

Argent fin en g r e n a i l l e s . . . fr. 104 — le kilo Argent fin laminé fr. 2 . — par kilo de plus

C h a n g e s u r Paris . . fr. 100.22 '/>

ttpBBdwron 1

FABRIQUE D'EBAUCHES DE SONCEBOZ

Soolôtè Anonyme par Actions — Directeur : F.-E. PFISTEH

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