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Septième Année. — N

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Septième Année. — N

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54.

P r i x d u n u m é r o IO c e n t i m e s

Jeudi 6 Juillet 1833.

B u r e a u x : R u e d e la S e r r e , 27.

A B O N N E M E N T S

Un a n : Six mois

Suisse . . . . Fr. 6»— Fr. 3s—

Union postale > 12»— ;> 6»—

On s'abonne à tous les bureaux de poste Paraissant le Jeudi et le Dimanche à la Ghaux-de-Fonds

ANNONCES

Provenant de la Suisse 20 et. la ligne

» de l'étranger 25 » » » Minimum d'une annonce 50 cent.

Les annonces se paient d'avance

Organe de la Société intercantonale des Industries du Jura, des Chambres de commerce, des Bureaux de contrôle

et des Syndicats professionnels.

Le juge compétent et la loi fédérale sur le travail dans les fabriques Les polémiques auxquelles ont donné lieu les événements de mai, à St-lmier, avaient mis en lumière un fait absolu- ment insolite, invraisemblable même : c'est qu'aucune juridiction n'avait voulu connaître d'un différend survenu entre le patron R. Gygax et ses ouvriers, relatif à une question de quinzaine.

Un passage d'une correspondance pa- rue dans la Fédération horlogere du 4 juin, semblait attribuer au mauvais vou-

loir des tribunaux bernois une partie des causes du conflit.

Récemment encore, disait notre correspon- dant, des ouvriers s'adressèrent aux tribu- naux, réclamant une indemnité de quinzaine ù ce patron ; ils avaient la conviction d'être dans leur droit. La plainte fut renvoyée de L'ourtelary à Berne, puis de Berne à Courte- lary; finalement, les tribunaux se déclarèrent incompétents ! Il est malheureux que la juri- diction des Prud'hommes n'existe pas dans le

canton de Berne ; mais à qui fera-t-on croire qu'il ne s'y trouve pas un juge pour interpré- ter la loi fédérale sur les fabriques?

Nous avons tenu à être complètement édifiés sur ce point spécial, et voici ce que nous avons appris de bonne source.

Les ouvriers de Gygax avaient porté plainte au préfet, pour contravention de la part de ce patron, à l'article 9 de la loi fédérale sur le travail dans les fabri- ques ; ils prétendaient avoir été congé- diés sans dédite préalable. Le patron G.

prétendait, de son coté, que les ouvriers avaient volontairement quitté l'atelier.

La plainte pénale des ouvriers fut por- tée devant le tribunal de Courtelary, qui ne put, comme juge pénal, statuer sur la cause, attendu que c'est le juge civil seul qui est compétent, ainsi que cela résulte d'un arrêté du Conseil fédéral du 22 dé- cembre 1890, dont voici le teneur :

« L'article 9 de la loi sur le travail dans les fabriques n'a aucun caractère de police pé-

nale. ; il est de nature purement civile: il ne renferme de dispositions que pour le cas ou les patrons et les ouvriers n'ont pas fait d'autres conventions et où, par conséquent, le droit de contrat est réglé par la loi. Sous certaines ré- serves, les parties peuvent fixer un délai quel- conque pour la résiliation ; elles peuvent môme faire abstraction de tout délai, ce qui rendrait absolument sans effet l'article 9. Cette manière exceptionnelle de traiter la question de la résiliation, donne ainsi à supposer que l'article 9 ne doit pas être considéré comme une prescription formelle de la police des fa- briques, mais bien uniquement comme fixant la manière dont la question contractuelle de la résiliation doit Têtre réglée. Quant au fa+t que la résiliation de la part du patron doit être traitée de la môme façon que la dissolu- tion d'un contrat quelconque de service ou de travail, il résulte non seulement du préambule de l'article 9 qui parle expressément d'un con- trat, mais encore du deuxième alinéa de ce môme article, d'après lequel les contestations au.sujet de la résiliation fou de la non-résilia- tion) réciproque du contrat doivent être tran- chées par le juge compétent, qui ne peut être ici que le juge civil. »

Le président du tribunal de Courtelary se déclara donc incompétent, comme il le devait. Il restait aux ouvriers la fa- culté de faire valoir leurs droits devant le juge civil, ce que deux seulement des ouvriers réclamants ont jugé utile de faire.

La cause fut portée par les autres de- vant la Chambre de police à Berne, mais il est inexact qu'elle l'ait renvoyée au juge de première instance. Elle n'est pas entrée en matière sur le pourvoi des re- courants, parce que la cause n'était pas susceptible d'appel. Dans le canton de Berne, pour qu'une partie civile puisse interjeter appel d'un jugement du juge de police, il faut que la réclamation soit ou indéterminée ou supérieure à fr. 200

— or. au cas particulier, les ouvriers avaient demandé chacun une indemnité de fr. 60.

En résumé, les ouvriers en cause se sont trompés d'adresse, par ignorance ou faute d'avoir été bien conseillés, attendu

qu'une résiliation immotivée n'est pas un tait rentrant dans la police des fabriques, mais ne peut donner lieu qu'à une sim- ple réclamation en dommages-intérêts.

Il leur restait donc l'action contre leur patron devant le juge civil. Comme nous le disions plus haut, ils y ont renoncé, sauf deux d'entre eux qui ont obtenu gain de cause à la suite d'arbitrage.

La sentence du juge a donc donné raison aux deux ouvriers qui ont suivi la bonne procédure ; quant aux autres, ils ne doivent s'en prendre qu'à eux- mêmes ou à leurs conseils du résultat d'une plainte portée devant un juge qui, d'après la loi, ne pouvait la recevoir; et s'ils ont cru devoir tout abandonner après cette mésaventure, ils ne sauraient en bonne justice et en bonne équité, en rendre responsables les tribunaux ber- nois, ni en tirer cette conclusion : qu'il n'y a pas, dans le canton de Berne, de juges pour se prononcer sur une rupture de contrat et sur l'interprétation à donner à l'article 9 de la loi sur les fabriques.

La question avait d'ailleurs une por- tée générale qui n'échappera à personne;

si les juges bernois avaient .pu, en se conformant à la loi, renvoyer une cause de cette nature sans qu'aucune solution n'intervînt, le même étrange phénomène judiciaire eût pu se produire dans un autre canton. Il était donc utile de bien établir les faits et de les présenter sous leur véritable jour.

Il résulte des renseignements exacts que nous venons de donner, qu'un ou- vrier se.considérant lésé par la rupture du contrat réciproque qui le lie avec son patron, peut trouver partout, en Suisse, un juge compétent pour se prononcer sur son cas.

Seulement, il faut qu'il heurte à la

bonne porte. Cette porte, c'est celle du

tribunal civil.

(2)

228 LA FÉDÉRATION HORLOGERE SUISSE

Exposition de Chicago

Le secrétaire de .'la C h a m b r e cantonale <lu commerce, de l'industrie et du travail s reçu l'intéressante lettre suivante, de l'un des expo- sants suisses, de retour de Chicago depuis quelques j o u r s :

Vous m'avez demandé de vous fournir quelques renseignements sur l'Exposition de Chicago. La correspondance contenue dans le numéro de la Fédération horlogère du 25 juin vous en donne de si complets que je ne vois pas grand'chose à ajouter.

Quelques détails concernant l'installation de la section suisse pourront cependant vous intéresser.

Cette installation a été laite d'une façon aussi originale qu'ingénieuse. Figurez-vous un large dais, à draperies rouge foncé, supporté par de hautes colonnades en bois noir à filets or. Les vitrines se présentent d'emblée au pu- blic circulant dans le passage principal et l'obligent, pour ainsi dire, à s'en approcher pour en admirer le contenu.

L'arriére-plan est décoré de vues des villes de Genève et Lucerne et de deux c h a r m a n t s paysages alpestres. Les sculptures sur bois de l'Oberland, fort jolies, se détachent sur ces panneaux et contribuent à donner à toute la section un aspect pittoresque qui frappe au premier coup d'œil le visiteur et l'intéresse.

La disposition des vitrines mêmes est de beaucoup préférable à celle de Paris, en ce qu'elles sont plus élevées et permettent au vi- siteur d'examiner sans fatigue les objets ex- posés.

Après tout ce qu'on a déjà dit sur l'expo- sition horlogère, je juge inutile d'entrer dans ses détails.

Elle est certainement un succès et le triple rang île curieux qui entoure presque constam- ment les vitrines le prouve suffisamment. Cela m'a été confirmé en outre par l'opinion de personnes compétentes dans notre branche et j'en conclus que cette exposition a u r a pour l'horlogerie suisse d'excellent résultats. Elle relève aux yeux du public américain la qua- lité de nos produits et lui fait valoir avec évi- dence notre g r a n d e supériorité sur les fabri- ques américaines, pour l'immense variété et le bon goût des formes et décorations de nos montres.

U m'a semblé, d'après les conversations que j'ai eues avec quelques personnes depuis mon retour, que l'on se fait ici une fausse idée du succès de l'exposition.

Financièrement parlant, il est certain qu'elle a u r a des résultats déplorables pour les sous- cripteurs d'actions, mais, de là à conclure que l'exposition est un fiasco, il y a un grand pas.

On attend généralement d'une entreprise de ce genre (je parle au point de vue des expo- sants) qu'elle fasse pénétrer dans les goûts du public, des produits qui ne lui étaient pas ou insuffisamment connus : ce but sera atteint dans la plus large mesure.

L'affluencc des visiteurs n'a pas été consi- dérable jusqu'à présent, pour la bonne raison que chacun savait que les installations n'é- taient pas terminées ; différentes sections manquaient complètement à l'appel (le ba- teau transportant les produits de la Russie, d e l à Suède et de la Norvège a été arrêté long- temps par les glaces) plusieurs bâtiments n'é- taient pas encore ouverts au public (lin mai).

Il est évident que, dans ces conditions-là, l'on préfère attendre quelque temps encore, jusqu'à ce que les grandes chaleurs soient passées ; en automne l'affluence sera certai- nement très considérable.

Mise en garde

Les fabricants d'horlogerie qui rece- vront des demandes d'échantillons ou de prix-courant du nommé

E d . T a g l i a v i a fa P i e t r o & C, P a l e r m e

sont invités à prendre des informations au Bureau du secrétariat de la Chambre cantonale, rue de la Serre 27, à La Chaux-de-Fonds.

Secrétariat de la Chambre.

Prière aux journaux de la région hor- logère de bien vouloir reproduire.

La vérité sur le krack d'hier

Sous ce titre, YHorloger-bijoutier fran- çais publie des renseignements circons- tanciés sur la déconfiture du comptoir Lyon-Alemand ; nous en reproduisons les parties suivantes :

L a v é r i t é s u r l e s c a u s e s d u k r a c h . — Depuis longtemps, des actionnaires se plai- gnaient des découverts énormes faits par le Comptoir à quelques grosses maisons de la place, notamment à un fabricant bien connu pour ses grandes relations avec MM. Cons- tans et Rouvier, mais les plaintes furent timi- des, car on ne sait pas ce qui peut arriver à une époque où tout le monde rêve, un bout de ι itban, rouge ou violet ; et comme ce fabricant très honorable, très intelligent et très travail- leur, mais très jalousé, avait réussi à faire or- ner quelques boutonnières, et qu'en somme, sa maison marchait bien, on attendait les évé-

nements. v

A l'assemblée du 9 juin, de sérieuses obser- vations furent faites au sujet des découverts élevés, et le Comptoir était décidé à agir avec plus de réserve et plus de prudence.

C'est alors que le porteur de q u a r a n t e ac- tions, nous affirme-t-on s a n s entrer dans les questions d'ordres différents, cité plus haut, pro- testa contre le découvert fait à l'un de ses con- frères et voulut retirer ses capitaux qui, di- sait-il, ne devaient pas servir à alimenter une maison concurrente. — Or ceci fut colporté d'ateliers en ateliers et grossi à loisir. Au bruit fait autour de cette affaire, les déposants prirent peur, la liquidation d'une maison d'or- fèvrerie très engagée avec le Comptoir ne tlt qu'augmenter les craintes des actionnaires et l'affollement devint général.

Voilà les véritables causes de la panique et du krack qui suivit, il n'en existe pas d'autres.

L e s m a u v a i s e s r a i s o n s . — On a attribué également la déconfiture du Comptoir à un vol important et à la baisse de l'argent; ceci ne tient pas debout.

La baisse de l'argent ne pouvait influencera ce point sur les destinées du Comptoir, car elle est graduelle depuis un an. M. Lerique a du reste déclaré le 9 juin, que la baisse de va- leur du métal argent avait subi une déprécia- tion de tO 0/0 au cours de cet exercice ; or, le Comptoir a une. moyenne de deux millions de matières d'or, d'argent et de platine dans ses maisons, en admettant ce qui est exagéré qu'il ait constamment un million de matières argent dans son usine, ceci ne ferait qu'une perte sèche de cent mille francs. Quant au vol commis, il y a deux ans, au préjudice du Comptoir, par un ouvrier de l'usine d'affinage, un sieur Charles G..., il ne s'élevait pas à 40,000 francs, et M. Lerique, dans son rapport, a déclaré que ce vol ne laissait aucun arriéré à la charce de l'avenir.

I,c passif*. — Les journaux parlent d'un passif énorme, 40 millions. Ces chiffres sont plus que doublés, pour l'instant du moins ; car si le krack s'étendait à la fabrique, la perte serait incalculable.

L'abile liquidateur judiciaire, M<" Pinet, pourra peut-être sauver la situation. Le Comptoir est remis à la tète de ses affaires;

ses directeurs sont honnêtes et habiles. Ils af- firment que plus île vingt banquiers sont dis- posés à les aider ; nous le souhaitons île grand coeur pour eux et pour la fabrique entière.

U n e g r o s s e e r r e u r . — N. B. — Dans sa 6e édition d'hier soir, 30 juin ; la Cocarde disait:

« La déconfiture du Comptoir Lyon-Ale- mand est un véritable krack qui atteint la presque totalité des bijoutiers, joailliers et or- fèvres de France, qui tous étaient en relations d'affaires avec la maison Lyon-Alemand.

<: Le Comptoir Lyon-Alemand rendait au commerce de la bijouterie et de la joaillerie des services inappréciables, et sa chute, si elle est définitive, non seulement entraînera la li- quidation d'un très grand nombre île petits fabricants du Marais, mais encore obligera les plus grandes maisons qui se servent de métaux précieux, à aller s'approvisionner à l'étranger, en Suisse principalement, et cela naturellement au détriment du marché fran- çais. ?

C'est une grosse erreur. Les maisons Du- plessy et Unique, 220, rue Saint-Martin ; liesse et fils, 70, rue des Archives ; Caplain et Compagnie, 28, rue Michel-le-Comte, sont à même de fournir les matières d'or et d'argent nécessaires à la fabrique et d'escompter toutes les valeurs, même au cas peu probable où le Comptoir viendrait à disparaître.

Le commerce extérieur de Grande-Bretagne

la

Le relevé définitif du commerce du Royau- me-Uni avec les pays étrangers et les posses- sions britanniques pendant l'année dernière vient de paraître. D'après ce document, la di- minution constatée l'an dernier, tant pour les exportations que pour les importations, par rapport à l'année 1891, a été principalement limitée à l'Angleterre et au P a y s de Galles, les autres parties du royaume indiquant une augmentation, sauf pour les exportations d'Ecosse, et encore sur ce chapitre la diminu- tion s'est manifestée dans une proportion beaucoup plus faible que celle constatée pour l'Angleterre et le Pays de Galles. Voici les chiffres comparatifs:

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LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE 229

Kn Angleterre et dans le pays de Galles, la

•décroissance se manifeste principalement dans le mouvement des ports de Londres et de Li- verpool. Cardin" et Ne.wcastle ont eu à subir une baisse importante. Les exportations irlan- daises accusent une t'ortc diminution compa- rativement aux totaux de 1888 et de 1889, épo- que auxquelles les expéditions de Belfast, qui monopolise le gros du commerce d'exporta- tion, s'élevaient à six ou sept fois le total des chiffres de l'an dernier.

Nouvelles diverses

E c h o d o l ' a H a i r e d e s p e r q u i s i t i o n s . — Les journaux bisontins contiennent une an- nonce de la direction des douanes, annonçant la vente au comptant de 85 montres en or, 9 montres en argent, 4 montres en métal soleil, 1 podomètre et 77 montres en acier oxydé, provenant de la saisie du 4 décembre 1892 au préjudice du sieur Perrot, de Maiche.

Cette vente a u r a lieu aujourd'hui.

T r a i t é s d e c o m m e r c e . — Il parait que le traité de commerce entre la Suisse et l'Es- pagne rencontre des difficultés. La Chambre des défaites l'a voté, mais le vote du sénat se fait attendre. La difficulté est que l'Espagne serait obligée, parait-il, d'accorder à la France les avantages que la Suisse a obtenus.

Les mêmes difficultés se sont présentées lors de la conclusion du traité avec l'Alle- magne.

A s s u r a n c e . — La Société suisse d'assu- rances contre la grêle suit une marche ascen- dante. Le capital assuré au 30 juin dernier est de 22 millions, soit île 1,741,000 francs su- périeur à celui de 1892; le montant des primes

payées est supérieur de 64,000 francs et le nombre des polices de 2245 aux chiffres de l'année dernière.

N é g o c i a t i o n s c o m m e r c i a l e s . — Le cor- respondant de la Nouvelle Presse libre à Saint- Pétersbourg dit que le gouvernement russe est impatienté par les hésitations de l'Alle- magne, qui tarde à répondre à l'offre d'en- voyer des négociateurs à Berlin pour discuter le traité de commerce. On serait maintenant disposé à Saint-Pétersbourg à établir des r a p - ports commerciaux très intimes avec l'Au- triche.

— La Gazette de la Bourse (allemande) pu- blic les lignes suivantes :

Le bruit d'après lequel le double tarif doua- nier serait prochainement mis en vigueur provient d'un malentendu. Il y a beaucoup de raisons de croire que l'on peut renoncer en- tièrement à cette mesure, vu que l'Allemagne désire accepter les propositions de la Russie et que les autres Etats auxquels le tarif pourra être appliqué, en particulier !'Autriche-Hon- grie et la Roumanie, feront probablement d'ici à peu de temps des propositions répon- dant aux vues du gouvernement russe.

Les annonces et abonnements sont reçus, pour la région biennoise et le canton de Soleure, chez Monsieur A l b e r t C h o p a r d , c o m p t a - b l e · "Rue de la Gare 1, à Bienne.

Cote de l'argent

dit 5 Juillet 189.3

Argent fin en grenailles . . fr. 136»S0 le kilo.

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Différence avec le mois correspondant de l'année 1892 : Augmentation en faveur de juin 1893. Boites or 8,045; boites argent 17,892.

Total 25,937.

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