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Corrig´ es des exercices

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Enonc´´ es

Enonc´ ´ es des exercices

Exercice 1 [ Indication ] [ Correction ]

Soit f un endomorphisme de E, commutant avec tous les endomorphismes de E.

Montrer que f est de la forme λId, avecλ∈IK.

Exercice 2 [ Indication ] [ Correction ]

Soient E, F, G trois espaces vectoriels, et g une application lin´eaire deF dans G.

On d´efinitϕ deL(E, F) vers L(E, G) en posant ϕ(f) =g◦f. Montrer que ϕ est une application lin´eaire.

On suppose que g est injective. Que peut-on dire de ϕ?

Exercice 3 [ Indication ] [ Correction ]

Soient E, F, G trois espaces vectoriels sur IK,f ∈ L(E, G) et g ∈ L(F, G).

Montrer que Imf ⊂Img ⇔ ∃h∈ L(E, F), tel quef =g◦h.

Exercice 4 [ Indication ] [ Correction ]

Soient E, F, G trois espaces vectoriels sur IK,f ∈ L(E, G) et g ∈ L(E, F).

Montrer que Kerg ⊂Kerf ⇔ ∃h ∈ L(F, G), tel que f =h◦g.

Exercice 5 [ Indication ] [ Correction ]

Soient E, F, G trois espaces vectoriels. Soit f dans L(E, F) et g dans L(F, G).

On dit que f, g forment une suite exacte si Imf = Kerg.

On se donne les espaces vectorielsEk etFk, avec k∈ {1, . . . ,5}.

On se donne les applications lin´eaires fk :Ek→Ek+1, gk :Ek →Ek+1, hk :Ek→Fk. On suppose que les suitesfk, fk+1 etgk, gk+1 sont exactes.

On suppose qu’on a les ´egalit´es hk+1◦fk =gk◦hk. La situation est r´esum´ee dans le sch´ema ci-dessous :

f1 f2 f3 f4

E1 → E2 → E3 → E4 → E5

↓ h1 ↓ h2 ↓ h3 ↓ h4 ↓ h5 F1 → F2 → F3 → F4 → F5

g1 g2 g3 g4

1. Montrer que si h2, h4 sont injectives et h1 est surjective alors h3 est injective.

2. Montrer que si h2, h4 sont surjectives et h5 est injective, alors h3 est surjective.

Exercice 6 [ Indication ] [ Correction ]

Soit f une application lin´eaire de E dans F. Montrer que si u est injective alors pour tous sous-espaces vectoriels F et Gen somme directe, f(F) et f(G) sont en somme directe.

Est-ce que la r´eciproque est vraie ?

(2)

Indications ou r´ esultats

Indication pour l’exercice 1 [ Retour `a l’´enonc´e ]

Se donnerf dans L(E) tel que f ◦g =g◦f, pour tout g deL(E).

Consid´erer u6=−→

0 dans E, et un suppl´ementaireH de IKudans E.

Utiliser la projection vectoriellep deE sur la droite IKu, parall`element `aH.

En d´eduire qu’il existeλu dans IK tel que f(u) = λuu.

Pour tousu, v, montrer que λuv, selon que uet v sont libres ou li´es.

Indication pour l’exercice 2 [ Retour `a l’´enonc´e ]

– Il est facile de v´erifier queϕ est une application lin´eaire de L(E, F) dans L(F, G).

– L’injectivit´e de g implique celle de ϕ.

Indication pour l’exercice 3 [ Retour `a l’´enonc´e ] Si Imf ⊂Img, se donner u quelconque dans E.

SiF = Kerg⊕F0, montrer qu’il existe un unique wdans F0 tel que g(w) = f(u).

Poser alorsw=h(u), et v´erifier que h est lin´eaire.

Indication pour l’exercice 4 [ Retour `a l’´enonc´e ] Si Kerg ⊂Kerf, se donner v dans Img.

Montrer que f(u) ne d´epend pas du vecteur u tel que g(u) =v.

Poserh(v) = f(u), et v´erifier que l’application h est lin´eaire de Img dans G.

Compl´eter enfin la d´efinition deh pour en faire une application lin´eaire deF dans G.

Indication pour l’exercice 5 [ Retour `a l’´enonc´e ] 1. Se donneru3 dans E3 tel que h3(u3) =−→

0 . Montrer que f3(u3) = −→ 0 . En d´eduire qu’il existeu2 dans E2 tel que u3 =f2(u2).

Montrer qu’il existe u1 dans E1 tel que u2 =f1(u1). En d´eduire u3 =−→ 0 . 2. Se donnerv3 dans F3. Montrer qu’il existe u4 dans E4 tel que g3(v3) = h4(u4).

Prouver que f4(u4) = −→

0 , et qu’il existe u03 dans E3 tel que f3(u03) =u4. En d´eduire que v3−h3(u03) est dans Img2, puis dans Im (h3◦f2).

Indication pour l’exercice 6 [ Retour `a l’´enonc´e ]

Pour la r´eciproque, ´ecarter rapidement le cas particulier f = 0.

Se donneru6=−→

0 tel que f(u) = −→

0 et v tel que f(v)6=−→ 0 .

Noter quew=v+u etv sont libres, et consid´erer les droites vectorielles IKv et IKw.

(3)

Corrig´es

Corrig´ es des exercices

Corrig´e de l’exercice 1 [ Retour `a l’´enonc´e ]

Il est clair que f =λId commute avec tous les endomorphismes de E.

R´eciproquement, soit f dans L(E) tel que f◦g =g◦f, pour tout g de L(E).

Soit uun vecteur non nul de E. SoitH un suppl´ementaire de IKu dans E.

Soit pla projection vectorielle de E sur la droite IKu, parall`element `a H.

On ap◦f =f ◦p. En particulier (p◦f)(u) = (f◦p)(u) =f(p(u)) = f(u).

Le vecteur f(u) est invariant par p. Cela signifie que f(u) est proportionnel `a u.

Ainsi, pour toutu6=−→

0 , il existe λu dans IK tel que f(u) =λuu.

Il s’agit de montrer que les coefficients λu sont identiques.

Soient u, v non nuls dansE. Il existe λu etλv tels que f(u) = λuu etf(v) =λvv.

– Premier cas : u etv sont li´es. Il existe doncα dans IK tel que v =αu.

On en d´eduitλvv =f(v) = αf(u) = α(λu)u=λu(αu) = λuv. Donc λuv. – Deuxi`eme cas : u et v sont libres. Notonsw=u+v etλw tel que f(w) =λww.

On a donc λw(u+v) =λww=f(w) =f(u+v) =f(u) +f(v) = λuu+λvv.

Il en d´ecoule l’´egalit´e (λu −λw)u+ (λv −λw)v =−→ 0 .

Or u, v sont libres. On en d´eduit λu−λwv−λw = 0 donc λuv. Finalement il existe un coefficient λ tel que pour toutu6=−→

0 on ait f(u) =λu.

L’´egalit´e f(u) = λu est ´evidemment vraie pour u=−→ 0 . On a donc prouv´e l’existence deλ dans IK tel que f =λId.

Corrig´e de l’exercice 2 [ Retour `a l’´enonc´e ]

– On sait que sif est dans L(E, F), alorsϕ(f) = g◦f est dans L(F, G).

Ainsi ϕ est bien une application de L(E, F) dansL(F, G).

Soient f1, f2 dans L(E, F), et α1, α2 dans IK.

Pour tout vecteur u de E, on a :

ϕ(α1f12f2)(u) = (g◦(α1f12f2))(u)

=g(α1f1(u) +α2f2(u)) =α1g(f1(u)) +α1g(f2(u))

1(g◦f1)(u) +α2(g◦f2)(u) = (α1(g◦f1) +α2(g◦f2))(u)

= (α1ϕ(f1) +α2ϕ(f2))(u)

Autrement dit ϕ(α1f12f2) = α1ϕ(f1) +α2ϕ(f2) :ϕ est lin´eaire.

– Soitf dans L(E, F). Alors f ∈Kerϕ ⇔g◦f = 0 ⇔Imf ⊂Kerg.

Si on suppose que g est injective, alors Kerg ={−→

0}, et on voit que f ∈Kerϕ⇔f = 0.

L’injectivit´e de g implique donc celle de ϕ.

(4)

Corrig´e de l’exercice 3 [ Retour `a l’´enonc´e ]

– On suppose qu’il existeh dans L(E, F), tel que f =g◦h.

Soit v dans Imf. Il existe u dans E tel que v =f(u).

On en d´eduit :v = (g◦h)(u) = g(w) avec w=h(u).

Ainsi v appartient `a Img.

On a prouv´e l’inclusion Imf ⊂Img. – R´eciproquement, on suppose Imf ⊂Img.

Soit u un ´el´ement quelconque de E.

On a f(u)∈Imf doncf(u)∈Img.

Ainsi il existe v dans F tel que f(u) =g(v).

En fait on a alors f(u) =g(v+h) pour tout vecteur h de Kerg.

Soit F0 un suppl´ementaire de Kerg dans F.

Le vecteur v se d´ecompose de fa¸con uniquev =w+h, avec w∈F0 eth∈Kerg.

Avec ces notations, on a f(u) = g(w).

Le vecteur w est le seul `a v´erifier w∈F0 etg(w) = f(u).

En effet, si on a g(w) =g(w0) = f(u), avec (w, w0)∈F0×F0, on en d´eduit : g(w−w0) =−→

0 donc w−w0 ∈F0∩Kerg ={−→

0} donc w=w0 Le vecteur w d´ependant de fa¸con unique de u, on peut poser w=h(u).

Avec ces notations, l’´egalit´eg(w) = f(u) devient g(h(u)) =f(u).

On a ainsi d´efini une application h deE dans F telle quef =g◦h.

Il reste `a prouver que h est lin´eaire.

Pour cela, on se donne u et u0 dans E, ainsi queα, β dans IK.

D’apr`es ce qui pr´ec`ede, h(u) est l’unique vecteurw deF0 tel que f(u) =g(w).

De mˆeme, h(u0) est l’unique vecteurw0 de F0 tel que f(u0) = g(w0).

On a f(αu+βu0) = αf(u) +βf(u0) = αg(w) +βg(w0) =g(αw+βw0).

Or le vecteur w00 =αw+βw0 est ´el´ement deF0.

Puisqu’il v´erifie g(w00) =f(αu+βu0), on aw00 =h(αu+βu0).

On a ainsi prouv´e h(αu+βu0) =w00=αw+βw0 =αh(u) +βh(u0).

On a donc trouv´e h dans L(E, F) tel que f =g◦h, ce qui ach`eve la r´eciproque.

– Conclusion : on a prouv´e l’´equivalence :

Imf ⊂Img ⇔ ∃h ∈ L(E, F), f =g◦h

(5)

Corrig´es

Corrig´e de l’exercice 4 [ Retour `a l’´enonc´e ]

– Supposons qu’il existeh dans L(F, G), tel que f =h◦g.

Soit u un ´el´ement de Kerg.

On a f(u) = (h◦g)(u) = h(g(u)) =h(−→ 0 ) =−→

0 . On en d´eduit queu appartient `a Kerf.

Cala prouve l’inclusion Kerg ⊂Kerf.

– R´eciproquement, on suppose que Kerg ⊂Kerf. On doit trouver h dans L(F, G) tel quef =h◦g.

Il faut donc commencer par d´efinir h sur Img.

Soit v un ´el´ement de Img. Il existe u dans E tel que v =g(u).

Si u0 est un autre vecteur deE tel que v =g(u0), alorsg(u) = g(u0)⇒u−u0 ∈Kerg.

Puisque Kerg ⊂Kerf, il en d´ecoule u−u0 ∈Kerf c’est-`a-dire f(u) = f(u0).

Ainsi w=f(u) ne d´epend pas du vecteur u tel que g(u) =v : il ne d´epend que de v.

Pour tout v de Img, on peut donc poser h(v) = f(u) (uquelconque E tel que f(u) =v.) On a ainsi d´efini une application h de Img dans G.

Montrons que l’application h est lin´eaire.

Pour cela on se donne v, v0 dans Img etα, β dans IK.

Soient u, u0 dans E tels que g(u) =v et g(u0) =v0. Par d´efinition deh, on a

h(v) =f(u) h(v0) =f(u0)

On constate que g(αu+βu0) = αg(u) +βg(u0) = αv+βv0. Par d´efinition deh, on a :

h(αv+βv0) = f(αu+βu0) = αf(u) +βf(u0) = αh(v) +βh(v0) On a ainsi prouv´e que h est une application lin´eaire de Img dans G.

Soit F0 un suppl´ementaire de Img dans F : E =F0⊕Img.

On compl`ete maintenant la d´efinition de h en posant h(v) = −→

0 pour tout vecteur v de F0. Ainsi pour tout vecteur v =v0 +v00 deF, avec v0 dans F0 et v00 dans Img, on pose :

h(v) = h(v00) = f(u00) pour tout u00 de E tel que g(u00) = v00

L’application h ainsi d´efinie est lin´eaire de F dans G, et : ∀u∈E, h(g(u)) =f(u).

On a donc trouv´e h dans L(F, G) telle queh◦g =f.

(6)

Corrig´e de l’exercice 5 [ Retour `a l’´enonc´e ]

1. On suppose donc queh2, h4 sont injectives et queh1 est surjective.

Soit u3 un ´el´ement deE3. On suppose que h3(u3) = −→ 0 . Il faut prouver que u3 =−→

0 . On a h3(u3) = −→

0 donc (g3◦h3)(u3) =−→

0 donc (h4◦f3)(u3) =−→ 0 . L’application h4 ´etant injective, on en d´eduitf3(u3) = −→

0 . Autrement dit u3 appartient `a Kerf3 c’est-`a-dire `a Imf2. Ainsi il existe u2 dans E2 tel que u3 =f2(u2).

L’´egalit´e h3(u3) =−→

0 donne (h3◦f2)(u2) = −→

0 donc g2◦h2(u2) = −→ 0 . Ainsi h2(u2) est dans Kerg2 = Img1.

Soit v1 dans F1 tel que h2(u2) =g1(v1).

Puisque h1 est surjective, il existe u1 dans E1 tel que v1 =h1(u1).

On en d´eduit h2(u2) = (g1◦h1)(u1) = (h2◦f1)(u2).

Il en d´ecoule puis u2 =f1(u1) car h2 est injective.

On trouve finalement u3 =f2(u2) = (f2◦f1)(u1) =−→

0 carf2◦f1 = 0.

On a donc prouv´e l’injectivit´e de h3.

2. On suppose donc queh2, h4 sont surjectives et queh5 est injective.

Pour montrer que h3 est surjective on se donnev3 dans F3. Il s’agit de prouver qu’il existe u3 dans E3 tel que h3(u3) = v3.

Posons v4 =g3(v3). Puisque h4 est surjective, il existe u4 dans E4 tel que v4 =h4(u4).

On a g4(v4) = (g4◦g3)(v3) =−→

0 carg4◦g3 = 0. On en d´eduit (g4◦h4)(u4) =−→ 0 . Il en d´ecoule (h5◦f4)(u4) =−→

0 donc f4(u4) =−→

0 carh5 est injective.

Ainsi u4 est dans Kerf4 donc dans Imf3 : il existeu03 dans E3 tel que f3(u03) = u4. On peut donc ´ecrire g3(v3) =v4 =h4(u4) = (h4◦f3)(u03) = (g3◦h3)(u03).

Ainsi g3(v3−h3(u03)) =−→ 0 .

Autrement dit v3−h3(u03)∈Kerg3 = Img2.

Il existe donc v2 dans F2 tel que v3−h3(u03) = g2(v2).

Puisque h2 est surjective, il existe u2 dans E2 tel que v2 =h2(u2).

On a alors v3−h3(u03) = (g2◦h2)(u2) = (h3◦f2)(u2).

Il en d´ecoulev3 =h3(u03+f2(u2)) : on a trouv´e un ant´ec´edent de v3 par h3. On a donc prouv´e la surjectivit´e de h3, ce qui ach`eve la d´emonstration.

(7)

Corrig´es

Corrig´e de l’exercice 6 [ Retour `a l’´enonc´e ] – Soitf :E →F une application lin´eaire injective.

Soient G, H deux sous-espaces de E.

L’application f ´etant injective, on a f(G)∩f(H) = f(G∩H).

Si F, Gsont en somme directe, on a donc f(G)∩f(H) = f({−→

0}) = {−→ 0}.

Ainsi l’application f transforme G, H en deux sous-espaces en somme directe.

– Remarquons que si f est nulle, elle transforme toute somme directe de E en une somme directe de F, car pour tous sous-espacesG, H deE on a f(G) = f(H) = {−→

0}.

Dans ce cas, on ne peut donc pas dire que la r´eciproque est vraie, sauf si E est lui-mˆeme r´eduit `a{−→

0}, ce qui ne pr´esente pas beaucoup d’int´erˆet.

On suppose donc que f n’est pas l’application nulle, qu’elle n’est pas injective, et on va montrer qu’elle ne transforme pas toujours une somme directe en une somme directe.

On se donne un vecteuru non nul dans le noyau de f (possible car f n’est pas injective.) Soit v un vecteur qui n’est pas dans Kerf (possible car f n’est pas identiquement nulle.) On pose w=v +u. Les vecteurs v etw sont libres (sinon il existerait un scalaireα tel que v+u=αv. On en d´eduiraitf(v) =αf(v) donc α= 1 donc u=−→

0 .) Ainsi les droites vectorielles IKv et IKw sont en somme directe.

Mais f(w) =f(v+u) =f(v)6= 0. Ainsi f(IKv) et f(IKw) sont une mˆeme droite vectorielle.

On a donc un exemple o`uf ne transforme pas une somme directe en une somme directe.

La r´eciproque demand´ee par l’´enonc´e est donc vraie, sauf si f ≡0 et E 6={−→ 0}.

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