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Le Président de la République, Chef de l État SE. Mohamed. Le Chef de l Etat reçoit plusieurs. personnalités

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150 FCFA MERCREDI 9 Mars 2022

NUMERO 10288

l Idrissa Hamadou / ONEP

l Au Cabinet du Président de la République

Le Chef de l’Etat avec le député français Jean Louis Bourlanges ...

Assemblée générale ordinaire de la Fédération Nigérienne

des Sports Nautiques (FNSN) et lancement

du championnat national du sport

nautique

Retrouvez le journal en vente dans notre kiosque de Diffa au niveau de la place des martyrs.

Le Chef de l’Etat reçoit plusieurs

personnalités

P. 20

L e Président de la République, Chef de l’État SE. Mohamed Bazoum a reçu, hier dans la matinée, le député Jean Louis Bourlanges, président de la commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale française. A sa sortie d'audience, le député Jean Louis Bourlanges a déclaré avoir rencontré le Président Mohamed Bazoun pour s'entretenir sur plusieurs sujets d’intérêt commun. Le président de la commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale française a précisé que la France et le Niger sont ''profondément associés'' dans une action

commune. «La commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale est très convaincue de l’intérêt du développement d'une coopération très étroite entre le Niger et la France parce que nous avons des valeurs communes à défendre», a-t-il relevé.

Le Chef de l’Etat s’est ensuite entretenu avec Mme Fatema Z. Sumar, Vice-présidente compact au Millenium Challenge Corporation, MCC. Elle a, pour sa part, expliqué que le MCC et le gouvernement du Niger travaillent ensemble pour s'assurer que le secteur agricole dispose des outils, de l’accès et de la connaissance pour soutenir le développement du pays pour les générations à venir.

«Nous avons également félicité le Président Bazoum pour la réussite des grandes réformes entreprises dans les secteurs de l’engrais et de l'entretien routier», a ajouté la Vice-présidente compact au Millenium challenge Corporation. Mme Fatema Z. Sumar a enfin affirmé avoir assuré le Chef de l’État de l'accompagnement du MCC pour la période restante en facilitant l’accès du pays au financement.

La Première Dame Mme Bazoum Hadiza Mabrouk parraine le lancement des festivités

l DR

l Journée Internationale de la Femme, édition 2022

P. 2

l Idrissa Hamadou / ONEP

... puis avec la Vice-présidente du MCC

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N AT I O N

2

L

e député français Jean Louis Bourlanges, pré- sident de la Commis- sion des Affaires Etrangères et de la Coopération de l’As- semblée Nationale Fran- çaise, effectue depuis hier, une visite de travail au Niger.

M. Bourlanges a été reçu en audience, hier en fin de mati- née, par le président de l’As- semblée nationale SE. Seini Oumarou.

Dans l’après-midi, le parle- mentaire français a été reçu par le Premier ministre, Chef

du gouvernement M. Ouhou- moudou Mahamadou.

Au cours de ces deux entre-

vues, le président de la Com- mission des Affaires Etran- gères et de la Coopération de

l’Assemblée Nationale Fran- çaise était accompagné de l’Ambassadeur de la Répu-

blique Française au Niger, SE. Alexandre Garcia.

l Seini Seydou Zakaria

l Visite de travail du président de la Commission des Affaires Etrangères et de la Coopération de l’Assemblée Nationale Française

M. Jean Louis Bourlanges reçu par le président de l’Assemblée nationale et par le Premier ministre

Ces femmes vêtues en pagne du 8 mars sont venues des quatre coins de la capitale pour fêter cette journée mémo- rable. Arborant leurs uni- formes, elles étaient là pour bien commémorer cette mer- veilleuse journée mettant en avant la lutte pour les droits de femmes. Une journée obtenue suite à l’investissement et l’en- gagement des femmes, dans le but de revendiquer leurs droits. L’aboutissement de

cette lutte a valu la proclama- tion par l’Assemblée Générale des Nations Unies, du 8 mars comme Journée Internationale de la Femme, à l’occasion de la décennie de la Femme en 1975. Le thème consacré à la Journée du 8 mars 2022 est d’actualité et illustre la recon- naissance de la contribution importante des femmes et des filles du monde entier qui mè- nent l’offensive pour trouver des réponses aux change-

ments climatiques afin de les atténuer en faveur de la construction d’un avenir plus durable pour tous.

En lançant officiellement les activités, la Ministre de Promo- tion et de la Protection de l’En- fant, Mme Allahoury Aminata a annoncé une kyrielle d’actions qui seront menées par son dé- partement pour promouvoir les droits des femmes au Niger.

Selon la ministre, le thème de l’édition 2022 est un thème

prioritaire de la 66ème session de la Commission de la condi- tion de la femme qui se tien- dra du 14 au 25 mars 2022 à New York. En prélude à cet im- portant forum mondial, a-t-elle dit, le Ministère a procédé à une revue des stratégies mises en œuvre pour assurer l’autonomisation des femmes et des filles vivant au Niger. Un accent est mis sur les efforts du Gouvernement et les inter- ventions des partenaires tech- niques et financiers à travers les stratégies et initiatives mises en œuvre et qui ont donné des résultats probants.

Le Niger présentera les forces, les faiblesses et les perspec- tives en matière de l’égalité de genre et de l’autonomisation des femmes et des filles au cours des tables rondes minis- térielles et débats interactifs qui seront organisés à l’occa- sion de la 66ème Assemblée Générale de la condition de la femme à New York. «A cet effet, mon département minis- tériel a jugé utile de partager la synthèse du document du Niger qui sera présentée à tra-

vers les douze (12) domaines prioritaires dans les différents fadas des Filles», a déclaré Mme Allahoury Aminata.

Au cours de cette cérémonie, les Femmes artistes ont égale- ment célébré la femme par des créations musicales et ar- tistiques en proposant une sé- lection de chansons dédiées à la femme. Il s’agit du groupe Sogha avec des chansons phares comme ‘’Mata’’ et bien d’autres. La slameuse Nourath a percé les cœurs avec des mots, des paroles, des décla- mations rendant hommage à la femme. Des titres évoca- teurs pleins de sens et de messages.

A l’issue du lancement officiel de cette journée, la Première Dame et sa délégation ont eu droit à une visite guidée des stands, des fadas des filles au- tour des douze (12) domaines prioritaires en vue de porter ces initiatives à l’échelle à tra- vers une mobilisation de res- sources conséquentes.

l Aïssa Abdoulaye Alfary

l DR

La Première Dame visitant un stand des femmes C’est dans l’enceinte du Centre International des Conférences Mahatma Ghandhi de

Niamey, que la Première Dame, Mme Bazoum Hadiza Mabrouk a parrainé hier 8 mars, le lancement des activités de la Journée Internationale de la Femme, édition 2022. Le thème de cette année est «parvenir à l’égalité des sexes et l’autonomisation économique de toutes les femmes et de toutes les filles dans le cadre des politiques et programmes relatifs au changement climatique, à l’environnement et à la réduction des risques de catastrophes». C’est la Ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant Mme Allahoury Aminata qui a lancé officiellement les activités en présence d’un parterre d’invités notamment des membres du Gouvernement, des députées nationales, des épouses des hautes personnalités, et plusieurs responsables d’associations et de structures féminines du pays réunies autour de la Coordination des Organisations et Associations Féminines du Niger (CONGAFEN).

l Lancement des activités de la Journée Internationale de la Femme, édition 2022

La Première Dame Mme Bazoum Hadiza Mabrouk parraine l’évènement

l DR

Photo de famille avec la Première Dame Hadiza Bazoum

l Aboubacar Abzo/ONEP

Le Premier ministre avec le député français M. Jean Louis Bourlanges

l Seyni Moussa / ONEP

Le président de l’Assemblée nationale avec M. Jean Louis Bourlanges

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N AT I O N 3

Dans l’après-midi, le chef de l’État a reçu une délégation tchadienne conduite par M. Mamadou Gana Boukar, Secrétaire d’État à l'Ensei- gnement supérieur, à la recherche scientifique et à l'innovation. La délégation tchadienne, dépêchée à Niamey par le Chef de l’État de ce pays, le Général Mahamat Idriss Deby Itno, est venue deman- der le soutien du Niger en faveur de la candidature du Professeur Ali

Souleymane Dabye au poste de Secrétaire général du CAMES.

«Le Chef de l’État a décidé de le présenter à ce poste compte tenu de son expérience et également de la vision qu'il entend décliner, lorsqu'il serait élu, pour pouvoir moderniser le système de l'ensei- gnement supérieur, surtout en as- surant la qualité, en essayant également de privilégier l'insertion socioprofessionnelle et l’améliora- tion de la gouvernance au niveau de nos institutions d'enseignement

supérieur», a insisté le Secrétaire d’État Mamadou Gana Boukar.

En début de soirée, le Président de la République a reçu la ministre des Affaires Étrangères du Burkina Faso, Mme Olivia Ragnaghne- wende qui était porteuse d’un message du Chef de l'État Burki- nabè, le Lt-colonel Paul Henri Da- miba. «J'étais porteuse d’un message du Chef de l'Etat burki- nabè à son grand frère et homo- logue du Niger pour lui transmettre

ses salutations fraternelles et sa disposition à travailler avec lui pour relever les défis majeurs des deux pays», a confié Mme Olivia à sa sortie de l'entrevue. Cette au- dience, note-t-on, s'est déroulée en présence du ministre d'Etat, mi- nistre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Massoudou Hassoumi, du Directeur de Cabi- net du Président de la République et des membres de la délégation burkinabè.

l Souleymane Yahaya

A

près la signature et l’échange des docu- ments entre les deux parties, le ministre d’Etat, mi- nistre des Affaires Etrangère et de la coopération a précisé que le premier Projet d'électrification rurale photo- voltaïque au Niger (Départe- ments de Keita et Illéla) d’un montant de 3 millions d'Euro soit 1.967.871.000 FCFA a pour objectif général de contribuer à l'amélioration des conditions de vie des po- pulations rurales du Niger par l'accès aux services énergé- tiques modernes. «Ce projet vise spécifiquement à valori- ser les ressources énergé- tiques nationales par l'installation des systèmes photovoltaïques ou hybrides dans les départements de

Keita et Illéla (Région de Ta- houa)», a-t-il indiqué.

Pour ce qui est du deuxième Projet d'aménagement d'une retenue d'eau pour la régula- tion de la Sirba, d'un montant de 2.850.797 d'Euro, soit 1.867.272.035 FCFA, il a, selon le ministre Hassoumi Massoudou, pour but d’amé- liorer la prévention des inon- dations, en atténuant les effets d'ensablement et en fa- vorisant la production, et la sécurité alimentaire à travers l'accroissement de la produc- tion agricole. «Ce projet vise, de manière spécifique, à réa- liser la réglementation de la Sirba à des fins de prévention des inondations et à la pro- duction hydro-agricole», a-t-il souligné.

Par ailleurs, M. Hassoumi

Massoudou a précisé que les objectifs assignés à ces deux projets cadrent parfaitement avec la politique du gouver- nement et le Plan du dévelop- pement économique et social (PDES) du Niger dans ses volets de sécurité alimentaire, infrastructurel, environne- mental et de bonne gouver- nance. «La signature de ces accords me réconforte da- vantage en ce qu'elle vient renforcer le dynamisme de la coopération nigéro-italienne vieille des premières années

de l'indépendance de notre pays. Ce qui prouve une fois encore que le Niger figure toujours parmi les pays afri- cains de très forte concentra- tion d'aide publique au développement de l'Italie», s’est-il réjoui. Le ministre d’Etat, M. Hassoumi Massou- dou a remercié les autorités italiennes, pour les appuis multiples et multiformes à l’endroit du Niger.

Pour sa part, l’ambassadeur d’Italie au Niger, SE. Emilia

Gatto a salué la coopération entre la République d’Italie et la République du Niger.

«Cette signature est la conclusion d’un processus qui a commencé depuis quelque temps pour la finali- sation de deux projets qui sont dans deux secteurs très importants notamment l’élec- trification rurale et la régula- tion du flux de la Sirba», a-t-elle conclu.

l Yacine Hassane

Suite de la page 1

l DR

... et la ministre burkinabè des Affaires Etrangères

l Signature des deux Accords Exécutifs entre la République du Niger et la République d’Italie

Près de 5 millions d’Euro pour deux projets d'électrification rurale et d'aménagement de la Sirba

l Salamatou Nestor / ONEP

Lors de la signature des deux accords Le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de

la coopération, M. Hassoumi Massoudou et l’ambassadeur d’Italie au Niger, SE. Emilia Gatto ont procédé hier soir, à la signature des deux accords à Niamey. Il s’agit du Projet d'électrification rurale photovoltaïque au Niger (Départements de Keita et Illéla) doté d'une subvention de 3 millions d'Euro soit 1.967.871.000 FCFA et du Projet d'Aménagement d'une retenue d'eau pour la régulation de la SIRBA doté d’un financement de 2.850.797 d'Euro, soit 1.867.272.035 FCFA.

l Idrissa Hamadou / ONEP

Le Chef de l’Etat a également reçu une délégation tchadienne ...

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M E S S A G E

4

C

es modules per-

mettront ainsi, sans nul doute, d’améliorer au mieux, la prise en charge de la sécurité collective et indi- viduelle en perspective d’une Police citoyenne.

Surtout, dans un sahel, dont le Niger, de plus en plus exposé à des men- aces multiformes et pro- téiformes.

Le concept de police citoyenne a pour but de contribuer à faire des fonctionnaires de police,

des agents performants garantissant une meilleure implication de la population face aux défis sécuritaires.

A cet effet, les modules de formation pour le ren- forcement des capacités des fonctionnaires de la police nationale aux con- cepts de police citoyenne sont adaptés aux défis sécuritaires et aux dif- férents niveaux de forma- tion.

Ainsi, six (6) modules de

formation aux concepts de police citoyenne sont revus et validés par un comité d’expert et de for- mateurs en tenant compte des critères de temps et de pertinence, il s’agit de :

-Le respect des droits de l’homme dans les activ- ités de la police ;

- La police de proximité;

-La communication et l’accueil du public par les services de police ;

-La gestion des conflits;

-Les mécanismes de contrôle interne à la po- lice nationale ;

-Le rôle du premier in

tervenant sur une scène de crime terroriste.

Grâce à la méthode par- ticipative, un groupe de travail composé d’experts imbues des missions de la police et des orienta- tions stratégiques sur la sécurité intérieure ont révisé les anciens mod- ules du 24 janvier au 15 février 2022.

L’atelier de validation qui s’est tenu du 17 au 18 févier a permis de présenter et de valider les résultats du groupe de travail.

Atelier de validation des modules de formation en police citoyenne

Du 17 au 18 février 2022 s’est tenu à l’Ecole Nationale de la police et de la formation per- manente l’atelier de validation des modules de formation en police citoyenne, avec 14 participants dont 3 femmes.

Dans le cadre de la réalisation du Programme de Promotion de l’Education (PPE) dans la région de Tahoua qui est financé par la coopération financière allemande (KFW), le Cabinet du 1er Ministre lance le présent avis à manifestation d’intérêt en vue de présélectionner les consultants dans le cadre du suivi et évaluation de la mise en œuvre des investissements et de l’impact de développement durant la phase du PPE et qui seront invités à acquérir la Demande de proposition.

Le consultant sera choisi par la méthode de sélection sur la qualité technique et la meilleure utilisation du budget déterminé conformément aux procédures qui seront décrites dans la Demande de Proposition.

Tout candidat intéressé par le présent avis, peut acquérir gratuitement un jeu complet du dossier de candidature auprès du secrétariat de la cellule d’appui du PPE situé au 46, Avenue Charles de Gaulle, BP 723 Niamey – Tel : 20 72 78 21 du 10 mars au 24 mars 2022 inclus (ouvert aux jours ouvrables de 09 H 00 à 17 H 00).

Les lettres de manifestation d’intérêt rédigées en français et accompagnées des documents indiqués au dossier de présélection doivent être déposées sous plis fermé à l’adresse suivante : Cellule d’appui PPE / 46, Avenue Charles de Gaulle, BP 723 Niamey avant le 25 mars 2022 à 09 H 00 (heure locale).

La liste de candidats présélectionnés sera communiquée au plus tard vingt-cinq (25) jours calendaires après la date limite de remise des candidatures et après avoir reçu l’accord du Cabinet du 1er Ministre.

Des renseignements complémentaires pourront être obtenus auprès du secrétariat de la cellule d’appui du PPE situé au 46, Avenue Charles de Gaulle, BP 723 Niamey – Tel : 20 72 78 21 du 10 mars au 15 mars 2022 inclus de 9H00 à 17H00.

AGHALI ABDOULKADER

AVIS A MANIFESTATION D'INTERET RELANCE

(Manifestation d’intérêt pour l’élaboration d’une liste restreinte de consultants dans le cadre du suivi évaluation de la mise en œuvre des investissements et de l’impact

de développement durant la phase d’exécution du PPE (2019-2023).

REPUBLIQUE DU NIGER CABINET DU PREMIER MINISTRE

AUTORITE DE REGULATION DU SECTEUR DE L'EAU

(ARSEau)

PLAN DE PASSATION ET D'ENGAGEMENT DES MARCHÉS

DE JANVIER À DÉCEMBRE 2022

LE DIRECTEUR GENERAL DE L'ARSEau ATAHIROU KARBO

Marchés Publics

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A

l’ouverture des travaux de cette session, le pré- sident de la Haute Auto- rité Nigérienne à l’Energie Atomique (HANEA) a indiqué que les sciences et techniques nucléaires sont aujourd’hui in- contournables pour promouvoir le développement socio-écono- mique de tout pays. En effet, a- t-il expliqué, les matières nucléaires et autres matières radioactives sont utilisées dans les secteurs clés tels que la santé humaine et animale, l'agriculture, l'hydrologie, la géologie l'énergie, les mines et les industries.

«L'utilisation de ces matières radioactives ne se fait pas sans risque et ces matières peuvent être utilisées à des fins non conformes à la réglementation

en vigueur. C’est pourquoi, les Etats se doivent donc de mettre tout en œuvre pour prévenir, détecter et intervenir efficace- ment les cas d'actes malveil- lants impliquant celles-ci», a lancé M. Djibo Maiga Abdoul Wahab.

Le président de la HANEA a, par la suite, précisé que le Niger s'est doté d'un Comité National de Sécurité Nucléaire (CNSN) dans lequel toutes les institutions nationales ayant des rôles et des responsabilités en la matière apportent leur contri- bution, en vue de concevoir, dé- velopper et maintenir un régime de sécurité nucléaire efficace au Niger. «La sécurité nucléaire consiste en la prévention, la dé- tection et la réponse aux actes malveillants ou actes intention-

nels non autorisés impliquant les matières nucléaires et au- tres matières radioactives ou vi- sant les installations et activités associées», a-t-il souligné.

Par ailleurs, M. Djibo Maiga Ab- doul Wahab a ajouté que de- puis la création du Comité national de sécurité nucléaire (CNSN), plusieurs activités ont été réalisées. Il s’agit entre au- tres de l'évaluation des capaci- tés nationales de réponse à un évènement de sécurité nu- cléaire ; l'élaboration d'un Plan triennal de Développement des Capacités (PDC) ; l'élaboration d'un projet de stratégie natio- nale de sécurité nucléaire ; l'or- ganisation d'une mission d'évaluation du régime national de protection physique des ma- tières nucléaires, des autres matières radioactives, ainsi que les installations et activités as- sociées, en collaboration avec les experts dépêchés par l'AIEA

; l'organisation d'une mission de révision du Plan Intégré d'appui à la sécurité Nucléaire liant le

Niger et l'AIEA ; la formation des acteurs de sécurité assortie d'exercices pratiques pour la conception et la mise en œuvre des mesures de sécurité nu- cléaire pour les grands évène- ments publics, en collaboration avec l'AIEA et de la visite de tra- vail des Experts du Départe- ment d'Energie des Etats-Unis du 14 au 27 février 2022 avec lesquels les membres du Co- mité ont eu une journée de tra- vail.

«Lors des activités énumérées ci-dessus, le CNSN a relevé la nécessité de préciser les rôles

et les responsabilités des auto- rités compétentes et des parties prenantes à la sécurité nu- cléaire, de définir les méca- nismes de la mise en œuvre pratique de la sécurité nucléaire et de développer certains proto- coles y afférant», a-t-il affirmé.

C’est pourquoi, le président de la HANEA a invité les partici- pants à des échanges fructueux afin d'aboutir à un plan de ré- ponse à un évènement de sé- curité nucléaire.

l Yacine Hassane Le président de la Haute Autorité Nigérienne à l’Energie Atomique

(HANEA), M. Djibo Maiga Abdoul Wahab a présidé hier matin à Niamey, l’ouverture des travaux de la première session ordinaire du Comité national de sécurité nucléaire (CNSN) au titre de l’année 2022. La cérémonie s’est déroulée en présence des membres dudit comité et de plusieurs invités.

l 1

ère

session ordinaire du Comité national de sécurité nucléaire (CNSN) au titre de l’année 2022

Vers l’élaboration d’un plan de réponse aux évènements de sécurité nucléaire

l Salamatou Nestor / ONEP

La table de séance à l’ouverture de la session

N AT I O N 5

P

our le président de la HALCIA, cette session de deux jours est impor- tante en ce sens qu’elle réunit des personnes dont les struc- tures respectives jouent un rôle de premier plan dans la promo- tion de la bonne gouvernance dans le secteur de la sécurité au Niger. L’organisation de l’atelier, illustrant les nom- breuses actions par lesquelles le DCAF entend contribuer au renforcement de la sécurité au Niger, répond selon M. Mai Moussa Elhadji Basshir, à l’im- pératif de renforcement pério- dique des compétences des agents et celui de favoriser la coopération entre les organes en charge du contrôle au Niger, ainsi que ceux chargés de veil- ler à son exécution à savoir les

organisations de la société ci- vile. Le président de la HALCIA a expliqué que le Niger investit d’énormes ressources pu- bliques pour la défense et la sécurité impactant fortement les allocations budgétaires des autres secteurs sociaux.

Pour M. Mai Moussa Elhadji Basshir, la gestion de ces res- sources du contribuable doit ré- pondre à de bonnes pratiques qui se doivent d’être transpa- rentes et contrôlables. Il a en outre soutenu qu’un effort doit être fait pour la transparence et la reddition des comptes afin de poser les bases pour «la gestion des ressources du sec- teur de la sécurité afin de dis- suader d’éventuels contrevenants» et pour l’amé- lioration de l’efficacité du sys-

tème de gouvernance du sec- teur de la sécurité afin d’éviter les problèmes de surfacturation ou d’équipements non livrés que le secteur a récemment connus. La transparence et la reddition des comptes sont des indicateurs de bonne gouver- nance pouvant susciter la confiance et l’adhésion des po- pulations et des personnels des FDS à l’action des pouvoirs publics pour mieux affronter et endiguer l’insécurité.

Cet atelier qui se veut participa- tif et inclusif est l’occasion pour les participants d’exprimer leurs préoccupations et de for- muler des recommandations.

Le président de la HALCIA a expliqué aux participants qu’il leur revient de passer au crible les bonnes pratiques anti-cor- ruption mises en place au Niger

et d’identifier les améliorations qui peuvent être apportées au cadre institutionnel existant. Il leur a annoncé qu’ils auront à plancher aussi sur les recom- mandations issues de la ren- contre régionale de Bamako afin de les examiner minutieu- sement. M. Mai Moussa a indi- qué que l’objectif de la HALCIA et de ses partenaires est de susciter leurs réactions vis-à- vis des recommandations et de renforcer leurs capacités en matière de prévention de la corruption en particulier dans le secteur de la sécurité en leur exposant les outils, le méca- nisme et l’état des lieux sur la prévention de la corruption ainsi que sur les principes de passation des marchés dans ce secteur.

Le Coordinateur résident du

DCAF Niger a rappelé que le Centre mène des activités de- puis 2014 dans le cadre de l’amélioration de la gouver- nance du secteur de la sécurité tout en soulignant que l’un des principes majeurs de la bonne gestion des ressources est la transparence «qui veut dire que les décisions prises et mises en application est faite d’une manière qui suit les lois et règlements». Allant dans le même sens que le président de la HALCIA, M Musongera Louis Pasteur a rappelé que le DCAF a organisé en 2021 à Bamako, une rencontre régionale sur la bonne gestion des ressources ayant regroupé les représen- tants du Niger, du Burkina, de la Mauritanie, du Tchad et du Mali assortie des recommanda- tions qui seront présentées aux participants à l’atelier. Souli- gnant le rôle central que joue la HALCIA dans le dispositif anti- corruption du Niger, M Muson- gera a indiqué que le DCAF a choisi de collaborer avec celle- ci dans le cadre de la mise en œuvre de cette session qui cadre avec sa démarche et son programme de l’amélioration de la bonne gouvernance du secteur de la sécurité.

l Zabeirou Moussa

l Atelier de la HALCIA

Une session pour renforcer les capacités des acteurs sur les différents mécanismes et bonnes pratiques de gestion des ressources

La Haute autorité à la lutte contre la corruption et les infractions assimilées (HALCIA) organise, les 8 et 9 mars à Niamey, un atelier sur la transparence et les bonnes pratiques en matière de gestion des ressources en faveur des institutions de contrôle interne et externe. L’atelier qui bénéficie du soutien technique et financier du Centre pour la gouvernance du secteur de la sécurité de Genève (DCAF) ainsi que la Norvège et du Danemark est destiné à de nombreuses structures de contrôle nationales dont la Cour des Comptes, l’ARMP, les organes de presse des secteurs public et privé. La cérémonie d’ouverture a été présidée par M. Mai Moussa Elhadji Basshir, président de la HALCIA en présence du Coordinateur résident du DCAF Niger, M Musongera Louis Pasteur.

l Kader Amadou/ONEP

Lors de l’ouverture de l’atelier

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A N N O N C E S

6

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E C H O S D E S R É G I O N S 7

C

ette visite témoigne de l’éminence de la per- sonnalité du Dr Algabid et de la gratitude de l’OCI à son endroit, pour le rôle em- blématique qu’il a joué pen- dant sa fonction à la tête de la plus grande institution commu- nautaire au sein des pays musulmans. Les deux person-

nalités ont notamment évoqué la nouvelle fonction du Dr Hamid Algabid, à la tête de la HAWaqf, qui est en charge de la promotion de la finance so- ciale islamique à travers le Waqf. L’Ambassadeur Hussein s’est réjoui de l’initiative du gouvernement nigérien dans l’institutionnalisation du Waqf

et les efforts consentis pour en faire un instrument au service du développement. Il a aussi évoqué la nécessité de faire renaitre le Waqf dans les pays membres de l’OCI et à moder- niser sa gestion au bénéfice des populations. Les deux per- sonnalités ont convenu que la

conférence des investisse- ments Waqf envisagée par le Niger cette année est une oc- casion qui sied à cela. Le Se- crétaire général de l’OCI a ensuite assuré le président Al- gabid de l’accompagnement de l’OCI aux autorités nigé- riennes pour promouvoir le

Waqf pour lequel le Niger a en- registré de grandes avancées qu’il convient d’encourager, tel que le premier fonds Waqf pu- blic au profit des ayants-droit des agents des FDS et les Waqf de l’Université Islamique au Niger qui appartient à l’OCI.

Notons que Dr Hamid Algabid a offert à son hôte du jour plu- sieurs cadeaux, en souvenir de cette visite. Cette visite du nouveau Secrétaire général de l’OCI à Niamey rentre dans le cadre d’une tournée dans les pays africains membres de l’OCI. Rappelons que l’OCI est une organisation panislamique regroupant 57 pays du monde islamique, qui œuvre pour la promotion de la paix et de la stabilité dans ces pays.

Mahamadou Diallo

L

a Directrice adjointe de l’Agence Française de Développement au Niger, Mme Garet a rappelé que la réunion du comité de pilotage de l’étude de faisabi- lité sur le projet d’approvision- nement alimentaire de la Ville de Niamey, s’est déroulée, il y a exactement 6 mois. «Cette étude financée par l’Agence Française de Développement (AFD) a pour objectif de dé- crire de façon scientifique comment il faut reconstruire les différents marchés de Nia- mey dans les règles de l’art», a-t-elle indiqué. Au cours de la présente rencontre, qui a re- groupé les vices-maires, les conseillers de Ville de Niamey et des cadres techniques du comité de pilotage, les partici-

pants ont échangé sur les dif- férentes composantes du pro- jet. La première composante est relative à la construction du marché Dolé ; la deuxième composante porte sur l’amé- nagement du marché Dar Es salam et celui de Harobanda et enfin la troisième compo- sante est celle de la gestion et du renforcement des capaci- tés des acteurs (les services techniques de la collectivité et les commerçants), le tout pour un montant estimé à 11 milliards de francs CFA.

«L’objectif de cette mission, c’est aussi de s’enquérir de l’Etat d’avancement du projet de réhabilitation et/ou de dé- ménagements de certaines in- frastructures de Niamey, de visiter les sites retenus et de

voir éventuellement les autres points à préciser et à éclaircir dans le cadre de l’exécution de ce projet infrastructurel», a précisé Emilie Garet.

Quant au président du Conseil de Ville de Niamey, il a tout d’abord rappelé que cette étude de l’armature commerciale de la Ville de Niamey est engagée depuis 2018 mais a rencontré, dans son exécution, un certain nombre d’obstacles et cer- taines étapes n’ont pas été validées par les différents par- tenaires. M. Oumarou Dagari a précisé qu’au cours de cette réunion, il va falloir mettre en œuvre les décisions prises dans le précédent rapport, tout en les améliorant. «La

Ville de Niamey est prête, l’Etat nigérien est prêt pour mettre en application ce qui a été retenu dans le cadre de l’exécution dudit projet», a-t-il assuré. Par ailleurs, M. Dogari a évoqué d’autres défis aux- quels fait face la capitale, à savoir la gestion des déchets, l’accès à l’eau potable dans certains quartiers de Niamey, la salubrité, etc. Selon lui, ces questions trouveront leurs ré- ponses grâce aux efforts des autorités mais aussi de l’AFD, de la Banque mondiale et d’autres partenaires. «Nous allons nous mettre dans la posture de créer les condi- tions de pouvoir trouver ce fi- nancement à travers l’AFD ou d’autres partenaires pour réa-

liser toutes ces ambitions dans l’intérêt des popula- tions», a promis M. Dogari.

Des visites ont conduit les membres de la délégation dans les marchés Dolé, Dar salam et Harobanda, en com- pagnie des agents de la mai- rie centrale de Niamey.

Notons que l’AFD est un par- tenaire essentiel du Niger de- puis 62 ans. Elle met la priorité sur les services de base : eau, énergie, santé et éducation-emploi pour offrir un avenir aux jeunes Nigé- riens, tout en agissant sur la sécurité alimentaire et en ren- forçant la gouvernance et la modernisation de l'État.

Mahamadou Diallo

l Visite de courtoisie du SG de l’OCI à l’ancien SG de l’OCI

Dr Hamid Alghabid reçoit l’Ambassadeur Hussein Brahim Taha

En visite de travail au Niger, le Secrétaire Général élu de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI), l’Ambassadeur Hussein Brahim Taha a rendu, hier 8 mars 2022 dans la matinée, une visite de courtoisie à l’ancien SG de ladite Organisation, Dr Hamid Algabid, par ailleurs, président du Conseil d’Orientation et de Contrôle de la Haute Autorité du Waqf. C’est dans une atmosphère pleine de solennité, de respect et d’amitié, que s’est déroulée l’entrevue entre les deux personnalités, en présence de la Directrice Générale de la Haute Autorité du Waqf, Mme Khadijah Diallo, ainsi que de l’équipe de la Direction générale de ladite autorité.

l Réunion de travail entre le Maire central de Niamey et une délégation de l’AFD

Relancer les travaux du Comité de Pilotage sur l’étude de l’armature commerciale de la ville de Niamey

Le président du Conseil de ville de Niamey, le député- maire M. Oumarou Moumouni Dogari, a rencontré hier à son Cabinet, une délégation de l’Agence Française de Développement (AFD), conduite par la Directrice adjointe de l’institution au Niger, Mme Emilie Garet. La délégation est venue s’enquérir de l’état d’avancement du projet de réhabilitation et/ou de déménagements de certaines infrastructures de Niamey, la capitale. Parmi celles-ci, il y a notamment la Maternité Gazobi, les marchés de Haro Banda (rive droite), Djamagué, Dar Es salam, Dolé. Cette rencontre fait suite à celle tenue, le 31 août 2021, par le Comité de Pilotage sur l’étude de l’armature commerciale de la Ville de Niamey. Il était question, lors de la réunion d’hier, de procéder à l’examen et la validation des sites retenus, de procéder au choix des zones tampons, de définir les termes de référence et de valider le Projet de construction et d’aménagement des marchés de la capitale.

l DR

Une vue des participants à la réunion

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Le SG de l’OCI recevant un cadeau des mains de son ainé

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1.Le Gouvernement du Niger a reçu un don et un crédit de l’Association Internationale de Développement (IDA) dans le cadre de la mise en œuvre du Projet NIGER-LIRE (Learning Improvement for Results in Education) et se propose d’utiliser une partie de ces fonds pour effectuer les paiements au titre du recrutement d’un(e) Cabinet/Firme pour la conception et l’opérationnalisation d’une plateforme nationale de formation à distance de l’éducation au Niger.

Les services des consultants (« Services ») comprennent : lire les TDR plus bas.

2.Le Projet NIGER-LIRE invite les Consultants admissibles à manifester leur intérêt à fournir les services décrits ci-dessous. Les Consultants intéressés doivent fournir les informations démontrant qu’ils possèdent les qualifications requises et une expérience pertinente pour l’exécution des Services. Les critères de qualification sont :

-Le Prestataire devra être un Cabinet/une Firme spécialisé(e) dans les services IT et en particulier le développement Web et les solutions de communication numérique.

-Il doit justifier d’au moins huit (8) années d’expérience dans la conduite de missions similaires, c’est-à-dire d’étude de faisabilité, de conception, suivi-accompagnement de projets IT et de communication numérique, et disposer d’un personnel-clé de niveau d’études supérieures.

-Il doit être en règle vis-à-vis de la règlementation nigérienne ou, en cas de Groupement, le partenaire installé au Niger doit être en règle vis- à-vis de la règlementation nigérienne.

-Il devra également prouver avoir réalisé, au cours des trois (3) dernières années, au moins trois (3) missions d’études et/ou développement de plateformes pour de grandes institutions.

-Une expérience avérée dans les projets de l’éducation serait un atout supplémentaire.

3.Le recrutement du consultant sera effectué par la méthode de sélection basée sur la Qualification des Consultants (QC), conformément au « Règlement de Passation des Marchés pour les Emprunteurs sollicitant le Financement de Projets d’Investissement (FPI) » de la Banque mondiale, adopté en juillet 2016 et révisé en novembre 2017 et en Août 2018.

4.Les consultants intéressés peuvent obtenir des informations supplémentaires à l’adresse ci- dessous du lundi au jeudi de 8 heures à 17 heures et le vendredi de 8 heures à 13 heures.

5.Les manifestations d’intérêts rédigées en français doivent être déposées sous pli fermé en personne ou par courrier électronique à l’adresse suivante : Rue KK6, face espace forestier, Quartier Koira Kano, Niamey – NIGER, Téléphones : +227 20 37 11 09, avant le 29 Mars 2022 à 17h00, avec mention dans l’objet : « Recrutement d’un(e) Cabinet/Firme pour la conception et l’opérationnalisation d’une plateforme nationale de formation à distance de l’éducation au Niger», à n’ouvrir qu’en séance.

Unité de Coordination du Projet Learning Improvement for Results in

Education

Téléphone : +227 20 37 11 09

Email : ucpnigerlire@gmail.com et aoulayah@yahoo.fr

I.Contexte et justification

1.Au Niger, depuis des décennies, les initiatives pour le développement du secteur éducatif sont légion, avec plus ou moins de réussite. En 2015, une initiative de formation à distance (via une plateforme) des directeurs d’école (FADDE) a vu le jour, portée par la Direction de la Formation Initiale et Continue (DFIC), sur un financement de l’UNESCO. L’initiative a permis de former plusieurs personnes (directeurs d’école, encadreurs d’école normale, conseillers, etc.).

2.A la suite de l’évaluation du dispositif, l’expérience a été jugée extrêmement positive avec la formation de 80 directeurs d’école sur deux modules mis en ligne. Aussi, les autorités du ministère en charge de l’éducation de l’époque ont-elles décidé d’étendre l’expérience à 2.400 autres directeurs d’école et de produire de nouveaux modules à embarquer sur la plateforme.

Malheureusement, depuis cette évaluation réalisée en fin 2016, le dispositif a connu un coup d’arrêt et l’intérêt de le raviver est désormais d’une brulante actualité.

3.Aujourd’hui, l'Etat du Niger et l’IDA (Banque mondiale) ont signé un accord de financement, pour la mise en œuvre du projet LIRE (Learning Improvement for Results in Education).

4.L’Objectif de Développement du Projet (ODP) est d’améliorer la qualité de l'enseignement et de l'apprentissage dans certaines régions et de renforcer la planification et la gestion.

5.Le projet comprend cinq (5) composantes, dont la première adresse la problématique des pratiques enseignantes auxquelles l’initiative de formation à distance est bien alignée. Au titre de cette composante 1, en effet, une révision du programme d’enseignement, des méthodes de formation et outils pédagogiques, est envisagée. Elle prend effet avec les résultats d’un audit des écoles normales (EN), qui a permis de réviser le curriculum, les méthodes de formation et la formation des formateurs de ces EN. La finalité a été la mise en place de nouveaux instruments (programmes d'études, outils pédagogiques, etc.).

6.Ces nouveaux outils seront digitalisés dans la perspective de leur diffusion sur une plateforme d’éducation en ligne et aux fins de rendre l’accès facile à tous les acteurs et singulièrement les enseignants. Cette plateforme de formation devra être liée avec le portail national de l’éducation, dont l’opérationnalisation est prévue par le projet LIRE.

7.Le projet LIRE envisage de soutenir le Ministère de l’Education Nationale (MEN) pour la conception et l’opérationnalisation d’une plateforme nationale de formation à distance pour le secteur éducatif (l’intervention pourra consister en l’actualisation et l’extension du dispositif de la formation à distance existant). A ce titre, il est entendu, à terme de :

-Concevoir et opérationnaliser une plateforme nationale de formation à distance ;

-Renforcer la capacité des administrateurs, concepteurs, encadreurs, enseignants, etc. ;

-Identifier les matériels et équipements techniques nécessaires à l’opérationnalisation d’un dispositif complet, ambitieux de formation à distance ;

-Mettre en place un cadre de gouvernance (instances, manuels de procédures, guides d’exploitation, documents-types, etc.) pour le monitoring et la pérennisation du dispositif.

8.Les présents TDR visent à s’attacher les services d’un(e) Cabinet / Firme pour principalement : (i) concevoir

et développer une plateforme pédagogique de formation à distance et en ligne ; (ii) déployer la plateforme et faciliter son appropriation par les acteurs concernés ; (iii) proposer et accompagner l’opérationnalisation du dispositif (hébergement, acquisition de matériels et équipements, formation initiatique au numérique, reprise de l’antériorité, formations sur la création et l’implémentation des modules de formation, exploitation des ressources, etc.).

II.Objectifs de la mission

9.La mission vise à préparer et accompagner la mise en place d’une plateforme pédagogique en ligne ou formation à distance, au bénéfice des acteurs (enseignants, encadreurs, organisations locales, élèves, etc.) du système éducatif. Le dispositif devrait permettre un accès en ligne innovant, interactif, aux informations sur les pratiques d’enseignement et d’apprentissage.

10.De façon spécifique, il est question, notamment de :

־Analyser l’existant en termes de ressources (logicielles, données, contenus, matérielles, humaines, etc.) dédiées/concernées à/par la formation en ligne et à distance, clarifier et redéfinir/valider les besoins réels du système éducatif national en la matière ;

־Proposer, conceptualiser une solution cible (innovante, ouverte et performante) pour le dispositif de formation à distance et en ligne, en prenant notamment en compte toutes les dimensions opérationnelles du système éducatif ;

־Proposer des solutions de modularisation rationnelle du projet global de développement et d’opérationnalisation de la plateforme de formation à distance et en ligne, des choix d’outils technologiques, de planification, des usages pertinents des outils et modules de formation ;

־Développer, déployer et assurer l’accompagnement de l’opérationnalisation (hébergement, appropriation des outils, création des instances de gouvernance, de monitoring, etc.) du dispositif qui sera mise en place, pour en assurer la bonne construction et la pérennité ;

־Opérationnaliser un cadre de développement (ou de paramétrage) d’outils digitaux frugaux, notamment de nouveaux modules, des produits de visite virtuelle , avec des spots (vidéo et audio), des capsules, des "serious games" , etc. ;

־Veiller au développement d’un système suffisamment ouvert pour faciliter l’adhérence avec d’autres systèmes (base de données des ressources humaines par exemple).

11.Les résultats attendus de la mission, sans s’en limiter, sont :

-La Note de lancement, recadrant les attentes, les éléments de méthodologie à déployer par le prestataire, mettant en place les instances de gouvernance et un macro-planning de mise en place de la plateforme de formation à distance et en ligne, élaborée ;

-Le Rapport d’étude du secteur de l’éducation, en matière de formation des acteurs, assorti d’une cartographie des processus opérationnels (métier, support, externes), des processus de gestion de la formation, élaboré ;

-Un Dossier de spécifications des solutions d’architecture globale cible de la plateforme avec ses dimensions opérationnelles, ainsi que celles d’assurance de la qualité, la disponibilité, la sécurité, l’authenticité, etc. élaboré ; -Un Dossier de stratégie de mise en œuvre la plateforme, en termes de lotissement, de planification, de développement de solutions, de reprise de l’existant, de recettage, de déploiement, de transfert de compétences, d’accompagnement, etc. élaboré ;

-Le dispositif de formation à distance, développé et opérationnel (Plateforme nationale de formation à distance et en ligne développée, testée, hébergée, bien prise en charge par les acteurs, cadre développement/paramétrage et de déploiement de produits digitaux à embarquer mis en place, etc.) ; -Des modules sur les outils pédagogiques au niveau de l'enseignement préscolaire, primaire et secondaire sont développés et embarqués ;

-Une instance de monitoring (Comité de suivi), les

AVIS À MANIFESTATIONS D'INTERÊT

DON IDA N° D 580-NE ET CRÉDIT IDA N° 6572-NE

REPUBLIQUE DU NIGER Ministère de l’Education Nationale

Secrétariat Général du MEN Projet NIGER- LIRE (Learning Improvement

for Results in Education) Unité de Coordination du projet

Téléphone:+227 20 37 11 09 Email: ucpnigerlire@gmail.com

Pour le recrutement d’un(e) Cabinet/Firme pour la conception et l’opérationnalisation d’une plateforme nationale de formation à distance de l’éducation au Niger.

Termes de référence

Pour le recrutement d’un(e) Cabinet/Firme pour la conception et l’opérationnalisation d’une plateforme nationale de formation à

distance de l’éducation au Niger

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procédures de gestion (manuels d’exploitation, manuel- type d’utilisateur, etc.) du dispositif sont mises en place;

-L’accompagnement d’exploitation est bien assuré avec un plan d’accompagnement de changement (transfert de compétences aux techniciens, formation de formateurs, etc.) ;

-Rapport général de la mission synthétisant et intégrant tous les documents ci-dessus cités, intégrant les recommandations, possibles extensions, etc., élaboré.

III.Etendue de la mission

12.Sous la supervision de l’Unité de Coordination du Projet LIRE, et en collaboration avec les services concernés du MEN, le Consultant aura la responsabilité de réaliser sa mission, à titre indicatif et avec un système régulier de validation, en quatre (4) étapes :

-Une étude exploratoire au MEN (Services centraux, déconcentrés et décentralisés), dans les services concernés, peu ou prou, par la formation et le renforcement de capacités des acteurs du système éducatif, par la question de l’enseignement, etc. ; -Une phase de conception et développement qui projette le système cible (la plateforme de formation à distance et en ligne et des outils digitaux connexes), le modélise, le développe. Une recette formelle est faite (tests unitaires, d’intégration, grandeur nature, etc.) ;

-Une phase de mise en production au cours de laquelle une stratégie de déploiement est élaborée (reprise de l’existant, intégration de contenus, hébergement et administration temporaires, etc.), la plateforme est mise en ligne dans son environnement réel ;

-Une période d’accompagnement avec la mise en place de cadres de développement, de transfert de compétences, d’animation et de d’administration, etc., en vue d’assurer la pérennisation du dispositif.

1.De l’étude préliminaire

13.Il s’agira principalement de prendre connaissance de l’existant et des nouveaux besoins, en termes d’amélioration de la qualité de l’enseignement (plateforme de formation à distance, autres dispositifs), de déterminer et conceptualiser le système cible attendu:

-Explorer et analyser l’existant en termes de ressources (logicielles, matérielles, humaines, etc.), la typologie des services à offrir (sommairement) sur le système éducatif national au travers d’une revue documentaire, de visites de terrain, d’entretiens, etc. ;

-Identifier tous les groupes cibles et les rôles/profils d’utilisateurs potentiels des ressources (digitales en particulier) à mettre en place ou envisagées dans le cadre du dispositif d’opérationnalisation de la plateforme de formation à distance ;

-Faire un inventaire des opportunités en lien l’état de l’art en matière de formation à distance, de développement de produits digitaux, mais aussi en matière de modules de formation, de matériels informatiques, de connectivité, etc.

14.A l’issue de cette étape, le champ couvert sera discerné, une cartographie des processus sera élaborée.

Les ressources existantes sont inventoriées, des choix anticipés techniques et organisationnels sont faits, notamment ceux en lien avec l’implémentation de la logique métier, les données, la couche interface, les exigences d’ergonomie et de sécurité, etc.

15.Un dossier d’étude préliminaire sera rédigé et fera l’objet d’une validation avec le Client.

2.De la conceptualisation et le développement de la solution-cible

16.Cette phase proposera, sur la base des besoins (exprimés et/ou convenus), le système-cible (l’architecture de la future plateforme, avec un schéma si possible) projeté, avec ses fonctions principales et son environnement d’exploitation, des scénarios de mise en œuvre.

17.Un scénario est choisi (parmi plusieurs !) et conceptualisé avec ses possibles extensions.

18.Les choix techniques définitifs sont faits (outils de développement, SGBD, CMS, etc.), l’alignement à certaines normes est acté (la « dynamicité », la « portabilité », avec un système de conception Web adaptative (Responsive Web Design) par exemple), etc.

19.Un rapport d’étape sera produit et fera l’objet d’une session de validation avec le Client. Il servira de support à ce qui suit :

20.Le rubriquage, a priori, du produit final pourra se présenter comme suit :

-Option d’administration de la plateforme (paramétrage, gestion des profils, etc.) ;

-Présentation sommaire du système éducatif ;

-Agenda général du dispositif de formation à distance ;

-Gestion des ressources et outils (modules, autres produits digitaux) ;

-Reporting et monitoring (tableau de bord, rapports à la demande, etc.) ;

-Espace collaboratif, etc.

21.A cet effet, le Consultant assurera entre autres, les tâches et responsabilités suivantes :

-Développer la plateforme sur la base des orientations données et en respectant les exigences d’accessibilité, des normes, de facilité d’administration, etc. ;

-Décrire, développer et implémenter les différents produits connexes et intégrer les services standards, notamment les espaces de communication, un moteur de recherche, une foire aux questions, le système d’abonnement, l’agenda, etc. ;

-Concevoir des produits principalement orientés usagers, avec une bonne ergonomie et un processus intuitif de « browsing » thématique ;

-Offrir (i) un cadre modulaire (Framework) avec un BackOffice de mise à jour ; (ii) des outils d’administration de la solution ; (iii) des outils de gestion du contenu ; -Proposer un plan de tests unitaires et d’intégration, sur la question d’interopérabilité avec les principaux navigateurs du marché, sur la sécurité, sur la robustesse;

-Implémenter la plateforme développée dans son environnement « grandeur réelle ».

22.Une étape essentielle est prévue à ce niveau, c’est le recettage, avec un plan de tests qui sera élaboré et mis en œuvre (élaboration de dossier de tests, de jeux d’essai, réalisation des tests unitaires, des tests d’intégration, des tests de stress, des tests d’interopérabilité, etc.).

23.Cette phase donne lieu à la rédaction d’un panier de dossiers. C’est notamment le dossier spécifications (fonctionnelles et techniques), le dossier de développement pour faciliter la maintenance, le bilan des tests, le manuel d’administration, le guide utilisateur.

24.Il est aussi préparé une stratégie de déploiement et de mise en production, assortie d’un plan d’actions très déterminant dans le cadre de la mission.

25.Tout le corpus de documents élaborés fait l’objet d’une validation.

3.De la mise en production de la plateforme

26.La validation du document la stratégie de déploiement et de mise en production, déclenche cette phase qui consiste notamment, en les actions ci-après :

-Une reprise de l’existant (en termes de contenus, de données, modules de formation, nom de domaine, etc.);

-Le formatage et l’intégration de contenus (un minimum pertinent pour le démarrage) ;

-L’hébergement de la plateforme dans l’environnement de production (la version principale, la redondance et la sauvegarde, etc.) ;

-La mise en place de procédures d’administration et d’animation du dispositif ;

-La mise en ligne de la plateforme et des outils connexes dans l’environnement réel de production ;

-Les formations des administrateurs, des animateurs et des utilisateurs ;

-La remise officielle du produit et du rapport général de mission.

27.Une période d’accompagnement avec la mise en place de cadres de développement, de transfert de compétences, d’animation et de d’administration, etc., en vue d’assurer la pérennisation du dispositif.

4.De l’accompagnement de l’opérationnalisation de la plateforme

28.A cet effet, le Prestataire assurera entre autres, les tâches et responsabilités suivantes :

-Proposer (en collaboration avec les services concernés du MEN et de LIRE) un mode d’hébergement et accompagner (participer à) l’administration et l’animation de la plateforme sur une période déterminée convenue (jusqu’en fin 2022 par exemple) ;

-Proposer un mode de maintenance (corrective et évolutive) de la plateforme avec la rédaction de rapports périodiques d’exploitation, sur une période convenue (hors garantie, si cette dernière est prévue dans le contrat signé) ;

-Elaborer une stratégie d’accompagnement de changement avec l’élaboration d’un plan de formation et de transfert de compétences ;

-S’assurer de la mise en place d’instance de gouvernance du dispositif et de la mise en place d’un corpus de textes (manuels de travail) pour la gestion ;

-Continuer à superviser la reprise et l’intégration de l’antériorité sur la base d’un plan de reprise élaboré et validé.

29.L’externalisation de tâches est, en principe, une

mesure transitoire. Dès que les services du MEN seront en capacité de les assurer dans le respect du minimum d’exigences en matière de sécurité et de fluence de services, les services du Consultant y relatifs seront arrêtés.

30.En cas d’externalisation de services, comme l’hébergement et l’animation de la plateforme, la performance du Prestataire sera évaluée selon une périodicité convenue.

31.Dans le cas d’un « hosting » par le cloud, proposer (en collaboration avec les services concernés du MEN et de LIRE) un système de redondance.

32.Un intérêt particulier devrait être mis sur la question d’accompagnement de changement (au niveau de tous les utilisateurs finaux). C’est un aspect déterminant dans le succès du projet.

IV.Profil du consultant

33.Le Prestataire devra être un Cabinet/une Firme spécialisé(e) dans les services IT et en particulier le développement Web et les solutions de communication numérique.

34.Il doit justifier d’au moins huit (8) années d’expérience dans la conduite de missions similaires, c’est-à-dire d’étude de faisabilité, de conception, suivi- accompagnement de projets IT et de communication numérique, et disposer d’un personnel-clé de niveau d’études supérieures.

35.Il doit être en règle vis-à-vis de la règlementation nigérienne, ou en cas de Groupement, que le partenaire installé au Niger soit lui en règle vis-à-vis de la règlementation nigérienne.

36.Il devra également prouver avoir réalisé, au cours des trois (3) dernières années, au moins trois (3) missions d’études et/ou développement de plateformes pour de grandes institutions.

37.Une expérience avérée dans les projets de l’éducation serait un atout supplémentaire.

38.L’équipe d’intervention pourra comporter (sans être exhaustif) le personnel-clé suivant :

-Un chef de mission, ayant un diplôme supérieur (bac+5 au moins) en TIC, en informatique (de préférence spécialisé en génie logiciel) et ayant acquis une expérience professionnelle d’au moins dix (10) ans dans le développement Web, la gestion de projet IT et/ou les solutions de communication numérique et ayant piloté au moins trois (3) missions similaires pour des structures d’envergure nationale ou internationale (préciser les références) ;

-Deux (2) experts (développeurs), ayant chacun un diplôme supérieur (bac+3 au moins) en TIC, en communication digitale et ayant acquis une expérience professionnelle d’au moins cinq (5) ans dans le développement Web et les solutions de communication numérique ;

-Un (1) expert en gestion de changement, de niveau BAC+3 ayant une expérience professionnelle d’au moins cinq (5) ans en UX ;

-Un (1) expert en éducation, de niveau BAC+3 ayant une expérience professionnelle d’au moins dix (10) ans dans le secteur de l’éducation ;

-Un designer-infographe, de niveau Bac+3 au moins, ayant au moins trois (3) ans d’expérience professionnelle dans le domaine de l’infographie ;

-Un webmaster, de niveau bac+3 au moins, dans le domaine des technologies de l’information et de la communication (TIC) ou tout autre domaine lié aux TIC et ayant au moins trois (3) ans d’expérience professionnelle dans le développement de sites Web et en gestion de contenus.

39.NB : Le Consultant proposera les compétences qu’il juge nécessaire à l’atteinte des objectifs visés par la mission, avec argumentaire si elles sont différentes des susmentionnées.

V.Durée de la Mission

40.A titre indicatif, la durée de la mission s’évaluera en lien avec quatre (4) phases que sont :

-Phase 1 - étude exploratoire : 3 à 4 semaines ; -Phase 2 - conception et développement : 6 à 8 semaines ;

-Phase 3 - mise en production : 2 à 3 semaines ; -Phase 4 - d’accompagnement : 5 à 6 mois.

41.L’accompagnement fera l’objet d’un contrat. Une évaluation permettrait de le reconduire si l’exécution de la mission est jugée satisfaisante par l’UCP et les décideurs (IDA et MEN).

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