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GOUVERNEMENT DE LA RÉPUBLIQUE DU NIGER

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Academic year: 2022

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Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD)

Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture Programme détaillé pour le

développement de l’agriculture africaine (PDDAA)

Division du Centre d’investissement

GOUVERNEMENT DE LA RÉPUBLIQUE DU NIGER

APPUI À LA MISE EN ŒUVRE DU NEPAD–PDDAA TCP/NER/2908 (I)

(NEPAD Ref. 05/24 F)

Volume III de VI

PROFIL DE PROJET D’INVESTISSEMENT BANCABLE Programme national de lutte contre la dégradation des terres

et la désertification (PLDT/D)

Avril 2005

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NIGER: Appui à la mise en œuvre du NEPAD–PDDAA

Volume I: Programme national d’investissement à moyen terme (PNIMT)

Profils de projets d’investissement bancables (PPIB)

Volume II: Programme national de mobilisation des eaux et de développement des cultures irriguées (PME/DCI)

Volume III: Programme national de lutte contre la dégradation des terres et la désertification (PLDT/D)

Volume IV: Programme national de développement des infrastructures rurales (PNDIR)

Volume V: Programme de renforcement de la sécurisation des productions agropastorales (PRSPA)

Volume VI: Programme d’appui à la recherche et au développement des filières (PARFIL)

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PROFIL DE PROJET D’INVESTISSEMENT BANCABLE DU NEPAD–PDDAA

Pays: Niger Secteur d’activité: Agriculture

Titre du projet proposé: Programme national de lutte contre la dégradation des terres et la désertification (PLDT/D)

Zone du projet: National

Durée du projet: 5 ans

Coût estimé: Total... 30,9 millions de dollars EU Financement envisagé:

Source Millions de FCFA1 Millions de $EU % du total

Gouvernement 946,1 1,9 6,0

Institution(s) de

financement 14 191,2 27,8 90,0

Bénéficiaires 630,7 1,2 4,0

Total 15 768,0 30,9 100,0

1 Equivalence monétaire:

Unité monétaire = franc CFA (FCFA) 1 $EU = 510 FCFA

100 FCFA = 0,20 $EU

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NIGER

Profil de projet d’investissement bancable du NEPAD–PDDAA

« Programme national de lutte contre la dégradation des terres et la désertification (PLDT/D) »

Table des matières

Abréviations... iii

I. INTRODUCTION...1

A. Origine du programme...1

B. Généralités...1

II. ZONE DU PROGRAMME ...3

A. Zones ciblées et répartition des interventions ...3

B. Principales contraintes et menaces potentielles rencontrées dans les zones du programme ...3

C. Menaces environnementales ...5

III. JUSTIFICATION ...6

IV. OBJECTIFS DU PROGRAMME ...7

V. DESCRIPTION DU PROGRAMME...7

Composante 1: « Traitement et mise en valeur des terres dégradées » ...7

Composante 2: « Régénération des boisements et des pâturages » ...8

Composante 3: « Economie d’énergie et énergies alternatives » ...9

Composante 4: « Gestion du programme et Suivi–évaluation »...10

VI. COÛTS INDICATIFS ...10

VII. SOURCES DE FINANCEMENT ENVISAGÉES ...11

VIII. BÉNÉFICES ATTENDUS ...11

IX. DISPOSITIFS INSTITUTIONNELS DE MISE EN ŒUVRE ...11

X. BESOINS EN ASSISTANCE TECHNIQUE ...13

XI. PROBLÈMES EN SUSPENS ET ACTIONS PROPOSÉES ...13

XII. RISQUES POTENTIELS ...14

Appendice: Coûts utilisés pour les actions de conservation des terres et des plantations ...17

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NEPAD – Programme détaillé pour le développement de l’agriculture africaine Niger: Profil de projet d’investissement « Programme national de lutte contre

la dégradation des terres et la désertification (PLDT/D) »

iii Abréviations ADM Ader–Doutchi–Maggia BAD Banque africaine de développement CES Conservation des eaux et des sols

FAO Organisation des Nations Unies pour l’agriculture et l’alimentation MHE/LCD Ministère de l’hydraulique, de l’environnement et de la lutte contre

la désertification

NEPAD Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique PAM Programme alimentaire mondial

PAN/LCD/GRN Plan d’action national de lutte contre la désertification et de gestion des ressources naturelles

PDDAA Programme détaillé pour le développement de l’agriculture africaine PIB Produit intérieur brut

PNIMT Programme national d’investissement à moyen terme PPIB Profils de projet d’investissement bancable

SDR Stratégie de développement rural

SG Secrétaire général

SRP Stratégie de réduction de la pauvreté UGP Unité de gestion du programme

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I. INTRODUCTION

A. Origine du programme

I.1. Le Programme national de lutte contre la dégradation des terres et la désertification est une émanation de l’atelier de validation du Programme national d’investissement à moyen terme (PNIMT), atelier qui a clôturé la vaste concertation des acteurs du secteur rural sur l’identification des projets prioritaires pouvant être soumis par le Niger au Comité directeur du NEPAD.

I.2. Ce programme s’inscrit dans la continuité du plan d’action à court et moyen termes 2000–

2004 de la Direction de l’environnement du Ministère de l’hydraulique, de l’environnement et de la lutte contre la désertification, qui est un des instruments prévus pour la mise en œuvre de la Stratégie de la réduction de la pauvreté (SRP) et de la Stratégie de développement rural (SDR); il s’inscrit parfaitement dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d’action national de lutte contre la désertification et de gestion des ressources naturelles (PAN/LCD/GRN) ainsi que de la Stratégie et le Plan d’action de gestion de la diversité biologique (S/PA/DB), qui sont deux des programmes majeurs du Plan national de l’environnement et de la Loi cadre relative à la gestion de l’environnement. Les sécheresses et l’avancée de la désertification enregistrées lors des dernières décennies justifient bien les orientations prises à travers ces différentes stratégies.

I.3. Ce plan d’action à court et moyen termes est développé autour de six axes principaux: (i) la lutte contre la désertification et la gestion des ressources naturelles; (ii) la gestion de la diversité biologique; (iii) la préservation de l’environnement; (iv) le renforcement des capacités; (v) la gestion des dossiers de coopération, le suivi des conventions et accords internationaux en matière d’environnement et de lutte contre la désertification; et enfin (vi) la programmation et le suivi–

évaluation du Plan d’action. Ce plan prend en compte les interventions des projets démarrés ou en négociation et intègre les actions financées par le budget national, les collectivités territoriales et les ONG.

I.4. Ainsi, les objectifs à terme (horizon 2004) du plan se concrétisent par: (i) la récupération de 1 800 000 ha soit 360 000 ha/an à travers des opérations de CES–DRS pendant toute la période correspondante du plan; (ii) l’aménagement forestier de 1 000 000 ha et l’économie de 5% de la consommation du bois; (iii) la réalisation de 30 000 km de pare–feu pour protéger le pâturage en zone pastorale; (iv) l’empoissonnement de 400 mares pour accroître la production piscicole de 10 000 tonnes par an; (v) l’augmentation de la superficie des aires protégées de 6,6 % actuellement à 10%; et enfin (vi) le contrôle de 20% des pollutions industrielles, minières et des ménages qui est actuellement à moins de 1%.

I.5. En matière de protection de l’environnement et de la lutte contre la désertification, la Direction de l’environnement a défini les priorités régionales selon le classement suivant: (i) la zone du bassin du fleuve Niger dans les régions de Tillabéri et de Dosso; (ii) l’Adder–Doutchi–Maggia (ADM) et les vallées de la Tarka dans la région de Tahoua; (iii) la région de Maradi; (iv) les cuvettes et bas–fonds des régions de Zinder et de Diffa; et enfin (v) les écosystèmes particuliers de l’Irhazer et de l’Aïr dans la région d’Agadez.

B. Généralités

I.6. Le Niger est un vaste pays de 1,267 million de km2. La population a atteint près de 10,8 millions d’habitants lors du dernier recensement général de 2001 et elle est essentiellement rurale (84% vivent en milieu rural dont 80% pratiquent l’agriculture); les trois quarts de cette population

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vivent dans la partie méridionale du pays, soit 25% de la superficie. Le pays est enclavé et se caractérise par: (i) un climat sec; (ii) un sol pauvre en voie de dégradation et de désertification;

(iii) une pression démographique croissant rapidement (taux moyen annuel de croissance de 3,1%

durant la période 1988–2001); et (iv) par de faibles indicateurs sociaux. Le revenu national annuel par habitant est évalué en 2001 à 180 dollars EU.

I.7. Le climat est du type sahélien caractérisé par deux grandes saisons, une longue saison sèche s’étalant de Septembre–Octobre à Mai–Juin, et une saison pluvieuse de trois à quatre mois (juin à septembre). Généralement le pays est subdivisé en quatre grandes zones agro–climatiques: (i) la zone saharienne (0 à 150 mm) désertique, couvrant 77% du pays; (ii) la zone sahélo–saharienne (150 à 350 mm) couvre 12% du territoire; (iii) la zone sahélienne (350 à 600 mm) qui couvre 10% du territoire; et (iv) la zone sahélo –soudanaise (plus de 600 mm) qui représente environ 1% de la superficie totale du pays.

I.8. Sur le plan environnemental, des sécheresses récurrentes, la poussée démographique et l’urbanisation incontrôlée accentuent la vulnérabilité du cadre de vie, l’exposition aux maladies et la déperdition des ressources animales et végétales. La désertification est notamment matérialisée par la formation des ravines et des glacis, l’érosion hydrique, l’ensablement des terres fertiles (cuvettes, agglomération, routes). L’autre indice marquant de désertification est le recul du couvert végétal à un rythme estimé entre 80 000 et 100 000 ha par an alors même que le rythme de reboisement se situe autour de 5 000 ha par an. L’équilibre entre l’homme et son milieu est rompu sur l’ensemble du territoire national. L’approvisionnement en bois est une préoccupation nationale et le bois représente plus de 90% des besoins énergétiques des ménages. La demande théorique annuelle de bois a été estimé en 1997 à plus de 2 millions de tonnes, dont 150 000 tonnes pour les seuls besoins de la ville de Niamey. Le bilan énergétique bois–énergie des régions indique que la plus part des départements sont déficitaires.

I.9. En dépit de tous ces constats alarmants, le Niger dispose d’atouts .Le pays possède encore des ressources naturelles relativement importantes (eau, terres, végétation, faune). Ainsi, le potentiel hydrique est estimé à 32 milliards de m3 d’eau de surface et à 2,5 milliards de m3 d’eau d’écoulement souterrain et quelques 2 000 milliards de m3 d’eau fossile; les terres cultivables sont estimées à plus de 18 000 000 ha dont plus de 219 000 ha irrigables; les ressources forestières sont estimées à 5,7 millions d’hectares; les ressources fauniques restent relativement riches avec 150 espèces de mammifères et 312 espèces d’oiseaux, alors que le potentiel halieutique est estimé à quelques 10 000 tonnes de poisson par an.

I.10. Sur le plan économique, la baisse continue du revenu réel par habitant (1,4% par an) au cours de la décennie passée a aggravé les principaux déficits financiers tout en rendant l’économie encore plus vulnérable aux conditions extérieures et en accentuant sa dépendance à une aide étrangère.

Près des deux tiers de la population vivent en dessous du seuil de pauvreté; l’incidence de la pauvreté est plus élevé en milieu rural qu’en zone urbaine. Le PIB agricole représente 38% du PIB national (dont 12% pour l’élevage) et l’agriculture contribue pour 85% de l’emploi et pour 31% des recettes totales d’exportation.

I.11. Concernant la sécurité alimentaire, le bilan céréalier du Niger a été positif jusqu’en 1970, année à partir de laquelle des déficits sérieux ont été enregistrés sur de longues périodes de façon récurrente. La production céréalière reste fortement tributaire des aléas climatiques; la productivité agricole est faible avec des rendements céréaliers inférieurs à 400 kg/ha; la couverture des besoins de la population varie selon les années entre 60 et 90%.

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II. ZONE DU PROGRAMME

A. Zones ciblées et répartition des interventions

II.1. La zone du programme concerne la vallée du fleuve Niger dans les régions de Tillabéri et Dosso, l’ADM et la Tarka dans la région de Tahoua, la région de Maradi, les cuvettes de Zinder et Diffa, et enfin la région d’Agadez. Le choix des actions dans ces zones cadre parfaitement avec les objectifs de la SRP et de la SDR pour lesquelles la lutte contre la désertification et la gestion des ressources naturelles est une des priorités pour améliorer localement la sécurité alimentaire des populations; il s’inscrit aussi au sein du processus PAN/LCD pour lequel la pérennité du capital productif (sol, eau, végétation) constitue l’enjeu majeur et qui est un des six programmes du PNEDD.

II.2. A l’intérieur de ces régions, la zone d’intervention du programme est retenue sur la base des critères pertinents suivants: (i) dégradation avancée des terres par les effets des érosions hydrique et éolienne; (ii) existence d’un potentiel agricole, hydrique et végétal très menacé; (iii) intervention des projets très en dessous de l’ampleur du phénomène; et (iv) présence de populations vulnérables.

II.3. Dans son plan d’action à court et moyen termes, la Direction de l’environnement (DE), responsable de la politique nationale en matière de la lutte contre la désertification et de la gestion des ressources naturelles, a prévu un objectif de récupération de 360 000 ha/an et la plantation et l’aménagement forestier sur 200 000 ha/an. Partant de cet objectif, la DE propose pour ce programme de retenir:

• 20 000 ha/an pour la composante récupération des terres, ainsi répartis: (i) 10 000 ha/an dans la vallée du fleuve Niger et de ces affluents dans les régions de Tillabéri et de Dosso; (ii) 5 000 ha/an dans l’ADM et la Tarka; (iii) 5 000 ha/an de lutte contre l’ensablement des cuvettes dans les régions de Zinder (Gouré et Mirriah) et de Diffa (Maïné Soroa et N’Guinguimi).

• 10 000 ha/an pour la composante reboisement et développement de l’agroforesterie:

(i) 5 000 ha/an de gommeraies à affecter dans toutes les régions du pays; (ii) 5 000 ha/an pour le développement de l’agroforesterie et les aménagements forestiers dans les régions de Zinder, Maradi, Tahoua, Dosso et Diffa.

II.4. Cette répartition a été adoptée sur la base des critères suivants: (i) meilleure protection du fleuve pour une meilleure mise en valeur de ses vallées compte tenu de la disponibilité en eau et en terres irrigables; (ii) protection des infrastructures de mobilisation des eaux dans l’ADM pour le développement des cultures irriguées ainsi que des vallées fertiles; (iii) protection des cuvettes fertiles et à fort potentiel agricole de Zinder et Diffa; (iv) expérience en agroforesterie dans les zones sud de Maradi, Zinder et Dosso; et (v) conformité des actions proposées avec les programmes prioritaires et interventions urgentes du pays.

B. Principales contraintes et menaces potentielles rencontrées dans les zones du programme

II.5. Les différentes zones du programme présentent un certain nombre de contraintes que l’on peut réunir en plusieurs volets: (i) contraintes naturelles sur le capital productif; (ii) contraintes techniques et organisationnelles; (iii) contraintes et défis majeurs de la préservation des ressources forestières; (iv) contraintes foncières; v) capacités d’absorption des crédits.

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II.6. Les contraintes naturelles sur le capital de production sont les suivantes:

• La dégradation et l’amenuisement des ressources de base de la production agropastorale.

• L’ensablement des cours d’eau (fleuve, Dallols, Maggia, Goulbis, Korama, Komadougou et lacs), des mares et bas–fonds.

• L’envahissement du fleuve et des mares par la jacinthe d’eau.

• L’érosion liée aux eaux de ruissellement et aux fortes pluies dans un court laps de temps.

• La salinité des sols.

• La diminution de la pluviométrie entraînant la baisse des nappes phréatiques, la diminution des débits des cours d’eau et les sécheresses.

II.7. Les contraintes techniques et organisationnelles sont:

• La faible maîtrise des techniques de production conduit au défrichement sauvage avec comme conséquence un déboisement accéléré des terres qui sont par la suite exposées aux différentes érosions.

• La pratique d’un élevage extensif contribue à la dégradation accélérée des ressources naturelles.

• La coupe de bois abusive pour l’énergie et le bois d’œuvre, due entre autre facteur au manque d’énergie alternative, est la cause de perte des forêts.

• La faiblesse de l’encadrement technique et des moyens d’intervention des services administratifs et des autres organisations conduit à de faibles superficies traitées.

• La pauvreté et le faible niveau d’alphabétisation de la population.

II.8. Les contraintes et défis majeurs de la préservation des ressources forestières sont:

• Les facteurs naturels liés à la sécheresse et à la baisse des nappes qui sont à la base du dessèchement des arbres et l’ensablement des cuvettes; le rythme de déforestation estimé par les services de l’Environnement se situe autour de 80 000 ha par an.

• Les facteurs humains caractérisés par un défrichement important pour les besoins d’une agriculture extensive et des coupes abusives pour la satisfaction des besoins en bois d’énergie et pour le fourrage, ainsi que par les pratiques inappropriées de prélèvement des autres produits primaires et secondaires des forêts, qui constituent aussi des menaces sérieuses.

• Les feux de brousse très récurrents et dévastateurs constituent des menaces pour le pâturage et les forêts naturelles.

• Enfin, le manque d’une politique rationnelle d’aménagement du territoire et les faibles capacités techniques, matérielles et humaines de l’administration des forêts.

II.9. Contraintes foncières. La situation socio–juridique depuis l’indépendance jusqu’à très récemment est caractérisée par la coexistence et parfois la superposition de divers types de systèmes fonciers, dont: (i) droit coutumier; (ii) droit coranique; et (iii) droit écrit dit moderne. Les dispositions

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5 sociales et réglementaires en matière de gestion foncière ont un impact direct et pratique sur tout aménagement au Niger, surtout dans les zones sensibles comme celles de l’ADM. C’est pourquoi les contraintes foncières méritent une attention toute particulière. L’accès à la terre par prêt est fondamentalement influencé par la qualité des rapports sociaux. Certains fonds de terre constituent le seul patrimoine foncier dont disposent leurs propriétaires et dans quelques cas ils constituent de véritables rentes de situation qu’il serait difficile et même dangereux pour la paix sociale de remettre en cause.

II.10. Les capacités d’absorption des crédits semblent extrêmement limitées au regard des délais pris pour certaines réalisations; des décalages et retards de plusieurs mois, voire des années ont été constatés. Faut–il y voir des déficits en moyens humains et matériels? Les moyens matériels (véhicules, et moyens informatiques) sont vétustes et en quantité insuffisante; les moyens logistiques, en particulier le carburant, sont très limités et en tout cas ne permettent pas d’assurer les différentes tâches correctement. Les retards pris dans l’avancement de certains projets seraient en partie imputables aux préalables (approbations et non–objection dont les délais prennent beaucoup de temps) imposés par les bailleurs de fonds.

C. Menaces environnementales

II.11. Menaces environnementales dans la région de Diffa. La diminution de la durée d’écoulement et le retrait précoce de la Komadougou. La cause de cette situation est la diminution de la pluviométrie d’une part et l’édification de nombreux barrages en amont (Nigéria) d’autre part. Ceci a entraîné la réduction de la durée d’écoulement de la rivière réduite à six mois, ainsi que la diminution de son débit.

II.12. L’ensablement des cuvettes notamment à Maïné et Goudoumaria. Ce phénomène est tellement développé en l’absence d’actions de traitement des bassins des cuvettes, qu’une part importante du potentiel de terre est perdue à jamais. Si rien n’est entrepris, c’est simplement tout le potentiel de la région qui va disparaître de manière inévitable devant l’action insidieuse du sable. Dans ce cas même l’élevage sera fortement compromis.

II.13. La pauvreté des terres et la salinité de certaines cuvettes. La faible fertilité des sols et la salinité par remontée de sel ou du fait de surfaces naturellement natronnées rendent difficilement exploitables un certain nombre de cuvettes.

II.14. L’envahissement des terres de culture par le prosopis et les cyperus, notamment à Mamouri.

Cette colonisation par les prosopis soustrait à l’irrigation d’importantes superficies. Le problème est si important que la première doléance des producteurs de cette zone concerne l’abattage des prosopis qui offrent en outre un abri pour les oiseaux et les singes, véritables prédateurs pour les productions irriguées de la cuvette.

II.15. L’effondrement des berges de la Komadougou et la propagation des plantes envahissantes (prosopis et cyperus). Ce sont aussi des contraintes importantes à l’aménagement des zones irriguables.

II.16. Il convient de signaler deux autres phénomènes aggravant, celui du déboisement accéléré et celui de fréquents feux de brousse.

II.17. Menaces potentielles dans la région de Zinder. L’ensablement des cuvettes dans l’arrondissement de Gouré, la salinité des terres à Bandé, Wacha, Doungou, Gomba, Dan Borto,

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Ichirnawa et dans certaines cuvettes de l’arrondissement de Gouré, la profondeur de la nappe dans certaines zones de Gouré et de Mirriah et la baisse de la nappe et retrait des cours d’eau (Matamèye et Magaria) constituent les principales contraintes à la mise en valeur et à la pérennisation des ressources naturelles.

II.18. Menaces potentielles dans la région de Maradi. Il faut signaler le problème de salinité dans certaines parties du Goulbi N’Kaba et la dégradation des cours d’eau et du lac de Madarounfa due aux phénomènes éolien et hydrique. De plus, le nord de la région est confronté à un sérieux problème de dunes mouvantes, ainsi qu’à la dégradation de certaines forêts classées ou la disparition totale des plantations naturelles de gommeraies.

II.19. Menaces potentielles dans les régions du fleuve et des Dallols (régions de Tillabéri et de Dosso). Les aléas climatiques, en particulier l’irrégularité des précipitations dont dépend le débit du fleuve et de ses affluents, ainsi que le manque d’ouvrages de régulation sur le fleuve handicapent sérieusement la mise en valeur de toutes les terres irrigables.

II.20. Les érosions éolienne et hydrique, la pauvreté des sols du Dallol Bosso, l’ensablement des mares, du fleuve et de ses affluents constituent les principales menaces sur les ressources naturelles de la zone du fleuve et des Dallols.

II.21. Menaces potentielles dans la région de Tahoua. Les érosions hydrique et éolienne constituent une menace sérieuse pour le potentiel en terres dans l’ADM et la Tarka.

II.22. Il en est de même pour l’ensablement des vallées, la baisse du niveau de la nappe certaines années en fonction de la pluviométrie (la baisse moyenne générale est estimée de 1 m à 1,5 m).

II.23. Menaces potentielles dans la région d’Agadez. Les principales menaces sur l’environnement concernent la vallée du Teloua et les oasis de Bilma; elles se manifestent par:

(i) l’ensablement des vallées et oasis; (ii) la dégradation des berges du cours d’eau Teloua; (iii) la baisse de niveau de la nappe; (iv) la diminution du couvert végétal causé par la coupe des haies vives existantes pour la réalisation des puits et des canaux d’irrigation, ainsi que pour le bois de chauffe; et (v) la salinité des sols.

III. JUSTIFICATION

III.1. Les stratégies de référence du pays, la Stratégie de réduction de la pauvreté (SRP), confortée par la Stratégie de développement rural (SDR) et le Plan d’action national de lutte contre la désertification et pour la gestion des ressources naturelles (PAN/LCD/GRN), constituent un impératif incontournable auquel il faut s’attacher en vue de renforcer la sécurité alimentaire et améliorer les revenus des populations.

III.2. La lutte contre la désertification et la gestion des ressources naturelles se placent en priorité nationale pour: (i) se libérer des incertitudes climatiques en vue d’un accroissement de la production agro–sylvo–pastorale nécessaire à la satisfaction des besoins des populations et en particulier des ménages ruraux pour qui la sécurité alimentaire constitue une préoccupation constante et permanente;

(ii) promouvoir le développement du secteur rural, rappelons que 84% de la population est rurale; et (iii) réduire significativement l’incidence de la pauvreté, qui est essentiellement rurale aussi.

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7 III.3. En effet, face à l’irrégularité des pluies, la dégradation des terres et la croissance démographique, l’intensification et la diversification des productions agricoles ne peuvent être envisagées qu’accompagnées par la protection de l’environnement à travers l’ensemble du pays.

IV. OBJECTIFS DU PROGRAMME

IV.1. L’objectif global du programme est de contribuer à la lutte contre la pauvreté, à l’amélioration de la sécurité alimentaire par la préservation du capital productif.

IV.2. Le programme visera plus spécifiquement:

• la restauration des terres érodées;

• la consolidation et l’extension des ouvrages de protection des terres;

• la régénération du couvert végétal herbacé et arboricole;

• la mise en valeur des terres récupérées selon des techniques améliorées;

• la formation de l’auto encadrement pour les activités d’entretien.

V. DESCRIPTION DU PROGRAMME

V.1. Le programme durera cinq ans et comprendra quatre composantes principales:

• Composante « Traitement et mise en valeur des terres dégradées », incluant 20 000 ha/an de récupération de terres pour réhabiliter les zones particulièrement dégradées et contrôler l’érosion des sols.

• Composante « Régénération des boisements et des pâturages », permettant de traiter 10 000 ha/an. Cette composante sera axée sur la promotion de l’agroforesterie et des plantations forestières permettant ainsi l’amélioration des pratiques culturales, les plantations des gommeraies pour augmenter le revenu des populations des zones concernées et réduire le déficit en bois de chauffe et d’œuvre.

• Composante « Economie d’énergie et énergies alternatives », afin de réduire les prélèvements de combustibles sur les ressources naturelles et procurer des sources d’énergies durables.

• Composante « Gestion du programme et Suivi–Evaluation ».

Composante 1: « Traitement et mise en valeur des terres dégradées »

V.2. Il s’agit ici de réaliser des ouvrages pour la récupération des terres et l’aménagement des bassins versants. Il faut rappeler que la perte en terres arables au Niger est considérable du fait de l’érosion hydrique. On estime à près de 80 000 ha/an de perte annuelle des terres. Il est proposé dans le cadre de ce plan le traitement de 20 000 ha par an soit 100 000 ha au total pour la période de 5 ans couvrant ce programme.

V.3. Le traitement des bassins versants sera réalisé sur 80 000 ha dans les régions de Tillabéri et Dosso, avec comme zones cibles les bassins versants du fleuve Niger, la région de Tahoua, où la

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Maggia et la Tarka sont particulièrement affectées. Ainsi, seront appliquées des mesures physiques à travers des traitements mécaniques et biologiques dont les techniques sont très bien maîtrisées au Niger et par les techniciens et par la population; il faut souligner que depuis des dizaines d’années plusieurs projets sont intervenus à travers tout le pays dans le cadre de la récupération des terres avec des résultats plus ou moins satisfaisants. Les techniques adoptées permettent le contrôle de l’érosion occasionnée par les eaux de ruissellement. Ainsi, en fonction du terrain, il sera réalisé des banquettes anti–érosives, des tranchées, des cordons pierreux, des demi–lunes, des sous–solages, etc. qui seront accompagnés au besoin de plantations de préférence d’espèces locales. Il existe pour chaque type de travaux des fiches techniques.

V.4. Face à l’ampleur du phénomène d’ensablement, des techniques ayant fait leur preuve dans le pays seront adoptées pour la fixation des dunes. Cette technique est utilisée pour lutter contre l’érosion éolienne. En effet plusieurs zones du pays sont menacées par ce phénomène qui ensable les terres de culture et les infrastructures, notamment les routes. La manifestation la plus importante de ce phénomène se rencontre dans les régions de Zinder et de Diffa et le long du fleuve Niger. Les interventions dans le cadre de ce programme concerneront les deux régions de Zinder et de Diffa où l’ensablement menace sérieusement les cuvettes qui constituent un potentiel de production agricole très important. L’objectif est de traiter 20 000 ha.

Composante 2: « Régénération des boisements et des pâturages »

V.5. C’est une activité qui accompagne les travaux de récupération des terres et les actions de fixation des dunes, consistant au développement de l’agroforesterie ainsi que la réalisation de plantations en bloc. L’objectif est de traiter 10 000 ha/an grâce au reboisement et développement de l’agroforesterie, soit un total de 50 000 ha pour les 5 ans, en vue de recréer des gommeraies et faire du reboisement forestier.

V.6. En ce qui concerne les gommeraies, l’objectif est de planter 5 000 ha/an dans toutes les régions du pays, soit 25 000 ha pour la période du programme. Il faut préciser que cette opération, compte tenu du fait qu’elle génère des revenus certains, sera exécutée à travers la mise en place d’un fonds d’investissement local pour l’appui au développement des gommeraies. Mis à la disposition des nouvelles collectivités territoriales qui sont au nombre de 265 communes, il servira à appuyer les producteurs pour les plantations, l’exploitation de la gomme et sa commercialisation. Cette opération permettra l’émergence et ou le renforcement de la filière gomme arabique au niveau local pour créer les conditions d’une plus grande contribution des produits forestiers au développement économique et social du Niger et lutter contre la pauvreté. Les activités qui seront conduites comprennent: (i) la plantation de 25 000 ha de gommeraies; (ii) la création des structures locales de gestion des gommeraies mises en place; (iii) la formation et l’équipement des populations riveraines en techniques et technologies de production de la gomme; et (iv) la création des comptoirs d’achat et de centres de tri de la gomme arabique.

V.7. Quant aux reboisements des aménagements forestiers, ils porteront sur 5 000 ha/an grâce à un développement participatif dans les régions de Zinder, Maradi, Tahoua, Dosso, Diffa, soit 25 000 ha pour la période du programme dont:

• 500 ha/an soit 2 500 ha de plantations en bloc à usages multiples, à raison de 100 ha/an par région ou 500 ha pour les 5 ans. Les activités prévues sont: (i) l’information et la sensibilisation; (ii) la production des plants des essences forestières à usage multiples (alimentation, artisanat, habitat, énergie, pharmacopée, etc.); (iii) la formation et

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9 l’encadrement des populations; et (iv) l’acquisition et la mise en place des équipements et matériels.

• 2 000 ha/an soit 10 000 ha de plantations agroforestières pour améliorer l’environnement productif sur les terres agricoles et les parcours, en raison de 400 ha/an et par région ou 2 000 ha pour les 5 ans. Les activités se résument à: (i) l’information et la sensibilisation des bénéficiaires; (ii) la production ou l’acquisition des semences de graminées et de légumineuses; (iii) la formation aux techniques de protection de la régénération;

(iv) l’encadrement des opérations de plantation; et (v) l’acquisition du matériel et des équipements.

• 2 000 ha/an soit 10 000 ha pour la protection de la régénération naturelle et le défrichement amélioré en raison de 400 ha/an et par région ou 2 000 ha pour les 5 ans.

Les activités se résument à: (i) l’information, la sensibilisation des populations; (ii) la production ou l’acquisition des semences de graminées et de légumineuses; (iii) la formation aux techniques de protection de la régénération naturelle; et (iv) l’acquisition du matériel et des équipements.

• 500 ha/an soit 2 500 ha de fixation des dunes par la mise en place de brise–vent et de haies vives en raison de 250 ha/an et par région ou 1 250 ha pour les 5 ans et concerne essentiellement la protection des terres de culture et des cuvettes humides des régions de Zinder et Diffa qui renferment d’énormes potentialités agricoles qui sont gravement menacées de dégradation par l’ensablement. Il sera mis en place des techniques simples, efficaces et reproductibles par les populations. Sur les 2 300 cuvettes inventoriées par le projet de lutte contre l’ensablement des terres de culture dans les régions de Zinder et de Diffa, 1 300 sont menacées de disparition par l’ensablement. Une solution durable doit donc être recherchée en impliquant pleinement les populations pour la prise en charge de leur propre développement. La nécessaire synergie entre les différents intervenants dans la zone sera promue par le programme.

Composante 3: « Economie d’énergie et énergies alternatives »

V.8. L’enjeu des actions de cette composante est de parvenir à assurer la pérennité du capital productif à travers une solution à la crise énergétique domestique et la gestion durable des ressources naturelles. Le Niger a déjà réalisé des actions en ce sens conduites par le projet énergie domestique.

Dans ce programme, on fera appel à l’expérience du Projet Energie domestique et du Projet Aménagement des forêts naturelles qui maîtrisent bien la gestion des terroirs et des forêts, ainsi que l’économie de bois.

V.9. Les actions à développer autour de cette composante concernent:

• L’appui à la mise en place des marchés ruraux et la gestion intégrée des forêts naturelles.

• La relance des activités de vulgarisation de réchauds à pétrole et de fourneaux améliorés dans les grands centres urbains pour trouver une solution à la crise énergétique domestique.

• La vulgarisation à grande échelle du charbon minéral comme combustible de substitution au bois–énergie ou toute autre source d’énergie de substitution.

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Composante 4: « Gestion du programme et Suivi–évaluation »

V.10. Cette composante permettra de mettre en place un dispositif léger comprenant: (i) une Unité de gestion du programme (UGP); et (ii) des antennes régionales qui auront la tâche de conduire convenablement les activités sur le terrain en étroite collaboration avec les services techniques de la région. La description détaillée de cette composante se retrouve dans la partie IX Dispositifs institutionnels de mise en œuvre du présent document.

VI. COÛTS INDICATIFS

VI.1. Les coûts ont été tirés de différents documents de la Direction de l’Environnement, notamment du plan d’action à court et moyen termes 2000–2004, du manuel des techniques de conservation des eaux et des sols (CES) au Sahel, édition 1997. Les provisions pour imprévus physiques et financiers sont respectivement de 5 et 3%, valeurs communément prises dans les projets financés au Niger.

VI.2. Le résumé des coûts est donné dans les tableaux suivants.

Tableau 1: Coût estimatif du programme

Composante Coût

(millions de FCFA)

% total coûts de base 1. Traitement et mise en valeur des terres dégradées 8 660 59 2. Régénération des boisements et des pâturages 4 000 27 3. Economie d’énergie et énergies alternatives 700 5 4. Gestion du programme et suivi–évaluation 1 240 9

Total coûts de base 14 600 100

Imprévus physiques (5%) 730 5

Imprévus sur les prix (3%) 438 3

Total coût du programme 15 768 108

Tableau 2: Coûts estimatifs annuels par composante

Composante An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 Total

1. Traitement et mise en valeur des terres dégradées 1 299 2 165 2 598 1 732 866 8 660 2. Régénération des boisements et des pâturages 600 1 000 1 200 800 400 4 000 3. Economie d’énergie et énergies alternatives 105 175 210 140 70 700 4. Gestion du programme et suivi–évaluation 744 124 124 124 124 1 240

Total coûts de base 2 748 3 464 4 132 2 796 1 460 14 600

Imprévus physiques 137 173 206 140 73 730

Imprévus sur les prix 83 104 124 84 44 438

Total coût du programme (millions de FCFA) 2 968 3 741 4 462 3 020 1 577 15 768

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VII. SOURCES DE FINANCEMENT ENVISAGÉES

VII.1. Dans le cadre de la SDR, le programme préservation de l’environnement prévoit une enveloppe de 6 947 millions de FCFA sur la période 2003–2006 pour un total de cinq projets; la restauration des terres n’est pas prise en compte dans cette enveloppe. Les bailleurs de fonds qui interviennent généralement dans le secteur de la gestion des ressources naturelles et la protection des terres sont la Coopération allemande, la BAD, l’Italie, la FAO, le PAM et l’Union européenne.

VII.2. Sur la base de l’analyse des projets récemment approuvés au Niger, on peut estimer que 90%

du financement est assuré par le(s) bailleur(s) et 10% par la contrepartie nationale, qu’elle soit celle du gouvernement (6%) ou des bénéficiaires (4%).

VII.3. Par ailleurs, si on prend en compte les taxes et frais de douane qui sont pris en charge par le gouvernement, la participation du pays dépasse alors les 20%.

VIII. BÉNÉFICES ATTENDUS

VIII.1. Les principaux bénéfices attendus du programme sont:

• Une sécurisation en matière d’approvisionnement en bois et une meilleure gestion des ressources naturelles.

• Un accroissement des superficies récupérées et aménagées en assurant la protection des écosystèmes particuliers de la zone.

• Le renforcement des capacités des acteurs à gérer durablement leur environnement.

VIII.2. Les principaux bénéficiaires du programme sont les producteurs concernés, mais aussi tous les autres secteurs impliqués par l’approvisionnement en intrants et semences, l’écoulement des produits et leur transformation, la prestation de services divers, etc.

IX. DISPOSITIFS INSTITUTIONNELS DE MISE EN ŒUVRE

IX.1. Le programme sera exécuté sous la responsabilité du Ministère de l’hydraulique, de l’environnement et de la lutte contre la désertification (MHE/LCD), comme maître d’ouvrage, qui confiera sa conduite à une Unité de gestion du programme (UGP). Un comité de pilotage, présidé par le Secrétaire général du MHE/LCD veille à l’exécution du programme selon les orientations retenues.

Ce comité approuve les devis–programme (budget annuel) et le rapport d’activité élaborés par l’UGP.

De nouvelles directives peuvent être données à la lumière des rapports d’activité et des devis–

programmes.

IX.2. La Direction de l’Environnement (DE) assure la tutelle technique du programme et veille à la bonne exécution des ouvrages à travers ses services déconcentrés. La Direction des études et programmes (DEP) et la Direction administrative et financière (DAF) du MHE/LCD assurent la tutelle administrative et financière du programme. Elles assurent le suivi des dossiers auprès des partenaires financiers et organisent les comités de pilotage en rapport avec le SG et l’UGP.

IX.3. L’UGP se compose du personnel suivant: (i) un directeur, chef de programme de profil ingénieur forestier; (ii) un directeur technique ingénieur du Génie rural; (iii) un personnel administratif

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et financier, dirigé par un cadre spécialisé en gestion administrative et financière, assisté d’un comptable, d’une secrétaire et de chauffeurs; et (iv) d’un responsable de suivi–évaluation, ingénieur agro–économiste, forestier ou GR. Les cadres seront mis à la disposition du programme par le gouvernement. Leurs Curriculum Vitae doivent répondre à des profils à définir lors des études de faisabilité du programme et seront soumis à l’approbation préalable du bailleur de fonds.

IX.4. L’UGP aura pour tâches principales: (i) la coordination, l’animation, le suivi et le contrôle de l’ensemble des activités du programme; (ii) la définition des tâches que les antennes au niveau local (au nombre de quatre) mettront en œuvre; (iii) la préparation des appels d’offres ainsi que les diverses conventions avec les partenaires du programme; (iv) l’élaboration des états financiers et la planification des rapports d’exécution du programme. L’UGP est aussi l’interlocutrice des bailleurs de fonds.

IX.5. Au niveau local, quatre antennes seront mises en place, l’une à Tillabéri pour le fleuve Niger, l’autre à Diffa pour les régions de Diffa et de Zinder, une à Tahoua pour l’ADM et Agadez et une à Maradi couvrant Maradi. Elles ont pour attribution principale la mise en œuvre des activités définies par l’UGP. Il s’agira d’équipes légères composées chacune d’un responsable chef d’antenne, assisté d’un technicien et du personnel de soutien (comptable, secrétaire et chauffeur). Chaque antenne pourra s’appuyer sur les services techniques locaux avec lesquels elle pourra élaborer des contrats d’intervention.

IX.6. Le programme procédera en déléguant les différentes tâches à des opérateurs spécialisés.

Ainsi, le rôle de l’UGP est de coordonner la réalisation de l’ensemble des actions du programme, dont en particulier: (i) planifier, coordonner et assurer la gestion administrative et financière du programme;

(ii) définir les tâches et les responsabilités de chaque opérateur; (iii) contrôler le travail réalisé en quantité et en qualité. L’exécution des différentes activités sur le terrain sera confiée à divers opérateurs publics et privés sur la base de contrats de prestation de service. Les services techniques des différents départements seront sollicités en cas de besoins.

IX.7. Réalisation des activités. Les actions prévues concernent la réalisation des ouvrages de CES–DRS et les travaux d’aménagement des terres récupérées ainsi que les plantations des boisements. L’UGP passera des contrats avec des prestataires de services privés, des ONG et des groupements paysans pour l’exécution des travaux. Les appels d’offres sont lancés au fur et à mesure de la programmation des travaux envisagés. Les services techniques de la Direction de l’Environnement seront particulièrement sollicités pour le contrôle et le suivi des travaux. L’UGP et l’antenne concernée mettront à leur disposition les moyens matériels (véhicules et déplacements) pour mener à bien cette tâche.

IX.8. Appui à la planification participative. L’objectif visé dans ce cadre est de créer les conditions favorables pour valoriser la participation des bénéficiaires du programme au processus de développement, aux décisions et à la gestion des ressources qui les concernent. Cette sous–

composante sera confiée à un opérateur privé qualifié.

IX.9. Renforcement des capacités des acteurs du programme. Cette sous–composante vise à assurer la pérennisation des acquis du programme en dotant les principaux acteurs (bénéficiaires, personnel du programme, associations locales partenaires, …) des connaissances adéquates afin de leurs permettre de jouer pleinement leur rôle. Des conventions de collaboration entre l’UGP et les bénéficiaires seront signées. L’exécution des activités de terrain sera confiée à des prestataires de service privés spécialisés ou publics (ONG, bureaux d’études, services techniques de l’Etat).

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13 IX.10. Renforcement des capacités des services administratifs. Le programme prêtera un appui à la Direction de l’Environnement pour l’adaptation du cadre stratégique et juridique; en effet, le code forestier n’est toujours pas adopté et demande un toilettage. L’adaptation du cadre juridique portera aussi sur l’élaboration et la vulgarisation des textes réglementaires portant application de la loi cadre relative à la gestion de l’environnement. De plus, pour mieux maîtriser l’état de l’environnement au Niger, le programme appuiera des travaux de cartographie et télédétection effectués par l’Unité technique d’appui (UTA) de la Direction de l’Environnement. Les services centraux et déconcentrés de l’Environnement souffrent d’un manque aigu d’infrastructures et d’équipements techniques; ainsi il sera procédé à la réhabilitation des anciennes pépinières et la création de nouvelles pour faire face au besoin en plants.

IX.11. Le suivi–évaluation du programme. La mise en œuvre d’un tel programme requière un mécanisme de suivi–évaluation adéquat qui répondra aux attentes du secteur de l’environnement. Les outils méthodologiques seront bien définis et doivent être en harmonie avec les outils du suivi–

évaluation de la SDR.

X. BESOINS EN ASSISTANCE TECHNIQUE

X.1. L’Unité de gestion du programme (UGP) prendra un ingénieur conseil pour assurer son assistance technique tout au long du déroulement du programme. Cette assistance portera sur: (i) le suivi technique, en assurant le conseil sur toute question soulevée, le contrôle des dossiers d’étude élaborés par les différents bureaux d’étude contractés et le contrôle des travaux; (ii) le suivi administratif et financier, en élaborant les attachements contradictoires avec les prestataires de service sur le terrain, les décomptes, les procès verbaux et les différents rapports.

XI. PROBLÈMES EN SUSPENS ET ACTIONS PROPOSÉES

XI.1. Plusieurs aspects devront être examinés en détail au cours des étapes ultérieures de la préparation du programme, en particulier ceux concernant le foncier, la formation et la participation des bénéficiaires, les techniques employées, le financement, le cadre institutionnel et la coordination des actions.

XI.2. Aspects fonciers. Il est important d’analyser ces aspects avec beaucoup de soin et d’envisager des solutions adaptées afin de mettre en confiance les bénéficiaires et ainsi sécuriser tout aménagement réalisé. Ceci constituera les conditions nécessaires pour encourager le ou les exploitants à s’engager dans la pérennisation des aménagements réalisés (récupération des terres, plantation, etc.).

La question foncière au Niger est très sensible et les terres, même apparemment abandonnées, ont toujours été source de conflit, parfois très graves.

XI.3. Formation des bénéficiaires. L’analphabétisme élevé des populations rurales est un facteur limitant à la formation des bénéficiaires. L’alphabétisation fonctionnelle devra être renforcée pour atténuer les impacts de l’analphabétisme.

XI.4. Participation des bénéficiaires. La participation des bénéficiaires est le gage de réussite de toute action en milieu rural. La pleine participation volontaire des populations à toutes les étapes des travaux sera recherchée en vue de mettre à profit leurs savoir–faire et leur vouloir–faire.

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XI.5. Aspects techniques. Il existe une multitude de techniques de défense et de restauration des sols qui sont utilisées au Niger avec plus ou moins de bonheur pour éliminer ou atténuer les dégradations dues aux pluies et au vent communément appelées érosions hydrique et éolienne (protection des bassins versants, des pentes, des bas–fonds, des cuvettes, des champs de cultures, des forêts, etc.) à travers des interventions physiques et biologiques, ainsi que des techniques culturales.

Le choix des techniques adaptées et reproductibles par les populations constitue une réelle préoccupation. Le problème à résoudre est la gestion des terres récupérées et l’entretien des ouvrages qui sont généralement communautaires. Aussi les spécialistes s’accordent à dire que les interventions en matière de récupération de terres doivent être intégrées avec une approche globale; or les financements actuels ne permettent pas d’épouser cette vision et la dispersion des services techniques s’occupant de la question dans plusieurs ministères ne facilitent pas les choses.

XI.6. Aspects financiers. Les actions de récupération des sols et de plantation ne présentent pas de motivation évidente et ne génèrent pas de bénéfices clairs et immédiats; il faut donc prendre le temps d’expliquer les retombées que procure l’activité dans les court et moyen termes. Ainsi, dans le cadre de ce programme, on peut penser appuyer la population à travers des formes d’aides leur permettant de faire face à leur quotidien alimentaire. Il est bon d’identifier et de réaliser certaines activités d’accompagnement pour mieux mobiliser la population et faciliter la participation et la durabilité des actions entreprises. Celles–ci peuvent être financées par le fonds d’investissement local prévu dans les activités.

XI.7. Aspect institutionnel. Les taux d’avancement, donc de consommation des crédits dans la réalisation des projets et programmes passés ou en cours sont faibles. Les causes habituellement avancées sont liées à la lourdeur administrative et à une faible capacité d’absorption. Il est nécessaire d’analyser ces causes afin d’identifier les actions éventuelles à mener. Les services chargés de l’encadrement des populations pour les actions de récupération et de gestion des ressources naturelles sont dépourvus de moyens logistiques et de fonctionnement. Avec le nouveau schéma de communalisation, le problème va s’accentuer et il est bon de tenir compte de la nouvelle donne. Aussi, toujours dans le cadre de la décentralisation, les communes ayant pris en charge leur destinée peuvent réorienter leur priorité en matière d’intervention et faire accuser des retards dans la conduite locale du présent programme.

XI.8. Coordination des actions. Il faut résoudre le problème de l’harmonisation interne des interventions d’un programme d’envergure nationale avec des composantes importantes. La flexibilité sur le terrain doit être recherchée, en lien avec le processus de décentralisation et de décontraction de l’administration.

XII. RISQUES POTENTIELS

XII.1. Plusieurs contraintes majeures peuvent constituer un risque auquel sera confronté le programme. Deux catégories de risque sont identifiées: (i) les risques généraux communs à l’ensemble du pays; et (ii) les risques spécifiques à chaque région.

XII.2. Risques généraux. Plusieurs types de risques peuvent être identifiés:

L’explosion démographique. Ce risque sur l’environnement est très préoccupant si la tendance actuelle se maintient.

Les sécheresses. Ces dernières décennies ont été marquées par des sécheresses chroniques qui sont à la base de la disparition de plusieurs peuplements d’arbres et de

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15 dégradation de l’environnement; si la tendance persiste, elle hypothèquera tout effort de récupération et de restauration de l’environnement. Au Niger, la réussite de toute plantation dépend en grande partie des quantités d’eau que l’on peut fournir aux plantes;

or cette eau est rare, avec de longues périodes de sécheresse dans l’année. Ni l’Etat ni encore moins les populations n’ont les moyens d’entretenir les arbres en leur apportant leur besoin en eau, d’où une grande contrainte pour les plantations à grande échelle. De toutes les façons, les expériences de plantation de ces dernières décennies à travers de grands programmes comme celui de Maradi sont là pour montrer les limites des plantations de masse.

Mobilisation des populations. Les risques existent si la mobilisation des populations ne repose pas sur une bonne motivation et si leurs intérêts prioritaires sont mal exprimés pour la recherche de solutions conséquentes. La question des mesures incitatives doit faire l’objet d’une attention toute particulière.

Risques liés à la formation. Il y a risque d’échec si la formation technique des populations et leur organisation ne sont pas solides.

Faiblesse de l’encadrement. Le manque de moyens humains et matériels des institutions chargées de l’encadrement limite fortement leurs actions. Des modifications dans la conduite des activités liées à l’encadrement et à la gestion des aménagements doivent être apportées.

Faillite des organisations locales de développement. Ces organisations doivent être en mesure de prendre en charge les aménagements après leurs réalisations et assurer leur gestion en vue de les pérenniser; mais ces organisations de masse ne répondent pas toujours aux exigences du moment.

Risques liés aux délais d’exécution. Généralement, les délais d’exécution des projets au Niger sont toujours difficiles à respecter et on assiste soit à une faible consommation des crédits alloués soit à une prolongation des délais qui n’est pas toujours une solution. Pour le cas de ce programme, le calendrier de mise en œuvre des activités doit tenir compte de toutes les pesanteurs et surtout du rythme de réalisation des actions prévues et étaler les délais sur une période beaucoup plus longue.

XII.3. Risques spécifiques à la région de Diffa. Deux risques peuvent être signalés:

• l’ensablement des cuvettes oasiennes fertiles d’où l’amenuisement du potentiel de production avec comme conséquence l’accentuation des problèmes fonciers;

• l’envahissement des terres de polder très riches pour la production agricole du lit du lac Tchad par les prosopis entraînant du coup le déplacement des populations.

XII.4. Risques spécifiques à la région de Zinder. Comme à Diffa, le risque majeur dans cette région est la disparition accélérée du potentiel de production à cause de l’ensablement des cuvettes et des bas–fonds de la Korama.

XII.5. Risques spécifiques à la vallée du fleuve Niger. Le risque majeur est l’ensablement du fleuve et de ses affluents du fait de l’action combinée de l’érosion hydrique et de l’érosion éolienne limitant à terme la mise en valeur de ses vallées. Sur les plateaux fortement dégradés et les terres dunaires, le problème foncier risque de ressurgir avec beaucoup plus d’acuité une fois les terres récupérées et aménagées.

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XII.6. Risques spécifiques à l’ADM. Dans cette région, le risque majeur est l’état avancé de dégradation de l’environnement entraînant des problèmes très graves d’érosion des terres et d’ensablement des retenues d’eau; ce qui peut à terme entraver sérieusement le développement des activités agricoles.

XII.7. Risques spécifiques à la région de Maradi. Le risque majeur dans cette région est surtout lié au développement de certaines cultures de rentes qui demandent des pratiques culturales très nuisibles à l’environnement et qui sont appelées à se développer d’avantage sans que les paysans ne prennent les précautions nécessaires puisqu’ils ne disposent pas suffisamment de ressources financières pour l’acquisition des intrants. Le deuxième risque spécifique est l’explosion démographique qui grève du coup l’équilibre homme–environnement (besoin de plus d’espaces pour l’agriculture, besoin de plus de bois d’énergie). En effet, le dernier recensement général de la population de 2001 place cette région nettement en tête par rapport à l’augmentation des habitants.

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17 Appendice: Coûts utilisés pour les actions de conservation des terres et des plantations

Activité Coût unitaire/ha

(FCFA) Traitement des bassins versants 90 000

Fixation des dunes 73 000

Gommeraies 80 000

Agroforesterie – Aménagement forestier 80 000

Grille de répartition annuelle des coûts par composante en% du coût total

Composante An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 Total

1. Traitement et mise en valeur des terres dégradées 15% 25% 30% 20% 10% 100%

2. Régénération des boisements et des pâturages 15% 25% 30% 20% 10% 100%

3. Economie d’énergie et énergies alternatives 15% 25% 30% 20% 10% 100%

4. Gestion du programme et suivi–évaluation 60% 10% 10% 10% 10% 100%

Références

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