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Le Président de la République, Chef de l Etat, SE. Le Chef de l Etat reçoit l Envoyé spécial du SG de l ONU pour l Afrique de l Ouest et le Sahel

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MERCREDI 24 Février 2021

NUMERO 10079

l Kader Amadou/ONEP

Le Chef de l’Etat et son hôte au cours de l’entretien

Débat de haut niveau du Conseil

de Sécurité par visioconférence sur le changement

climatique

l A la Présidence de la République

Le Chef de l’Etat reçoit l’Envoyé spécial du SG de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel

PP. 2-3

L e Président de la République, Chef de l’Etat, SE Issoufou Mahamadou a reçu, hier matin en audience, M. Mohamed Ibn Chambass, Envoyé spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel. A sa sortie d’audience, le diplomate onusien a déclaré que sa visite au Niger, à l’occasion du second tour des élections présidentielles 2020-2021, s’inscrit dans le cadre de la solidarité avec la

CEDEAO et l’Union Africaine qui sont en mission d’observation électorale et envers le Niger et le peuple nigérien.

«Nous félicitons le Président Issoufou Mahamadou pour son leadership dans l’affermissement de la démocratie au Niger à travers l’organisation de cette élection qui aboutira au transfert du pouvoir d’un président élu à un autre président élu», a-t-il dit. Aussi, M. Ibn Chambass a salué le déploiement des organisations de la société civile nigérienne pour l’observation, la CENI pour l’organisation et le peuple nigérien pour sa participation pacifique au scrutin du dimanche 21 février 2021.

L’Envoyé du SG de l’ONU a encouragé les partis politiques et leurs militants à rester mobilisés contre toute incitation à la violence et au discours de haine et «à maintenir leur engagement pour une transition pacifique et démocratique, et à recourir, en cas de désaccord, aux dispositions légales en vigueur».

Auparavant, l’Envoyé spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel a regretté le décès de 7 agents électoraux suite à un accident causé par une mine dans la région de Tillabéry, de même que celui d’un autre agent survenu à la suite d’une attaque terroriste dans la région de Diffa. M. Ibn Chambass a condamné l’utilisation des mines et des engins explosifs improvisés.

L’Envoyé du SG de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel a, enfin, présenté ses condoléances aux familles affligées, au Gouvernement et au peuple du Niger et souhaite un prompt rétablissement aux agents blessés.

Bazoum Mohamed remporte le scrutin avec 55,75% des suffrages

l Proclamation des résultats globaux provisoires du 2

ème

tour de l’élection présidentielle

l Seyni Moussa/ONEP

P. 3

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NATION

2

L e Premier ministre, Chef du gouverne- ment, S.E. BrigiRa- fini a participé hier après-midi par déléga- tion de pouvoir, à un débat de haut niveau du Conseil de sécurité par visioconférence sur le thème «Faire face aux risques liés au climat pour la paix internatio- nale». Ce débat a été présidé par le Secrétaire général de l’ONU, M. An- tónio Guterres avec la participation de plusieurs Chefs d’Etat africains et

du reste du monde. Le changement climatique est devenu une question géopolitique pour tous les pays du monde.

C’est dire que le leader- ship mondial sur le cli- mat est plus que nécessaire pour mainte- nir la paix, la stabilité et la sécurité. Aujourd’hui, il apparait clairement que les conséquences du changement climatique constituent une menace planétaire. C’est pour- quoi des efforts doivent être envisagés pour mi-

nimiser les effets né- fastes du changement climatique. L’Afrique est malheureusement le

continent qui paie le plus lourd tribut de l’émission de gaz à effet de serre des pays industrialisés.

D’où l’urgence d’une ac- tion collective afin de re- lever les défis liés au changement climatique.

Plusieurs allocutions ont été prononcées au cours de ce débat de haut ni- veau dont celle du Prési- dent de la République du Niger lue par le Premier ministre, Chef du gou- vernement, S.E BrigiRa- fini. (Lire ci-dessous l’intégralité du dis- cours prononcé par le Chef du gouverne- ment).

l Hassane Daouda

Monsieur le Président, Excellences Mesdames et Messieurs les Chefs d’État et de Gouverne- ment,

J’ai l’honneur de prendre la parole à ce débat de haut niveau du Conseil de Sécurité des Nations Unies, au nom du Prési- dent de la République du Niger, Son Excellence IS- SOUFOU MAHAMADOU, qui n’a malheureusement pas pu se joindre à vous pour des raisons d’agenda. C’est pourquoi, il m’a chargé de vous transmettre son soutien et ses vœux de pleins suc- cès au présent débat de haut niveau.

A présent, je voudrais vous livrer le message qu’il a souhaité partager avec vous.

Monsieur le Président, Excellences Mesdames et Messieurs les Chefs d’État et de Gouverne- ment,

Permettez-moi tout d'abord de saluer le Royaume Uni pour son engagement à maintenir la question des risques sé- curitaires liés au change- ment climatique sur l’agenda du Conseil. Je voudrais également re- mercier Monsieur Antonio Guterres, ainsi que Nis-

reen Elsaim, pour leurs in- terventions et leur ferme engagement à faire pren- dre en compte l’impact des changements clima- tiques sur les questions de paix et de sécurité.

Monsieur le Président, Comme l’ont si bien rap- pelé le Secrétaire Général et les autres intervenants, l’impact du changement climatique sur la paix et la sécurité, est de plus en plus évident. Il est au- jourd’hui indéniable que les phénomènes clima- tiques inversent la trajec- toire de développement, à travers plusieurs régions du monde, amplifiant des crises humanitaires et sé- curitaires.

Selon une récente étude de la Banque mondiale,

«la raréfaction en eau exa- cerbée par le changement climatique, pourrait affec- ter les économies et conduire certaines régions du monde, telle que le Sahel, à enregistrer un recul du PIB de l'ordre de 6%, provoquer des migra- tions massives des popu- lations et générer des conflits».

En outre, le changement climatique pourrait aug- menter la faim et la malnu- trition de 20% d'ici 2050 et accroître la pauvreté, en

particulier pour les 2,5 mil- liards de petits produc- teurs, dont les moyens de subsistance dépendent du climat et de son impact sur leurs conditions de pro- duction.

Ainsi, au Sahel, creuset de cette réalité, le change- ment climatique a intensi- fié la compétition autour des ressources foncières, fourragères et hydriques déjà en baisse, ce qui a at- tisé les tensions entre éle- veurs et agriculteurs et entravé les efforts de consolidation de la paix et de développement dans la région.

Monsieur le Président, Mon premier message porte sur notre responsa- bilité collective de prendre en compte ce défi existen- tiel visant à un change- ment de paradigme.

Le changement climatique et la dégradation des terres ne se limitent plus à une question d'ordre envi- ronnemental mais s'inscrit désormais, dans une vi- sion plus large, qui lie étroitement les objectifs environnementaux aux ob- jectifs de développement économique et social, et partant, à notre objectif commun qu'est la paix, la stabilité et la sécurité du monde.

Tout comme nous l'avons fait pour la pandémie de la COVID-19, nous nous de- vons de considérer le changement climatique comme une menace à la paix et à la sécurité, et cela ne doit pas être source de division.

Nous devons œuvrer, en- semble, avec encore plus d'ardeur, pour traduire nos connaissances et poli- tiques en des actions concrètes.

Il est donc important de comprendre les causes, les effets, et la complexité du changement climatique afin, de pouvoir les com- battre, car notre objectif n'est pas seulement de gérer les conflits : Nous avons la responsabilité fondamentale de les pré- venir.

Sur cette base, mon deuxième message est un appel à l'action à travers

une approche intégrée et coordonnée.

Dans le cas des efforts des Nations unies et du Conseil de Sécurité, un in- vestissement accru dans les actions de prévention et d'anticipation dans les États fragiles, pourrait li- miter les conséquences humanitaires combinées du changement climatique et des conflits armés.

À cet égard, nous appe- lons au renforcement de la capacité de ce conseil à comprendre l'impact du changement climatique sur la sécurité par la pro- duction d’un rapport régu- lier du Secrétaire général qui intégrera une analyse approfondie des risques actuels et futurs, ainsi que des recommandations orientées vers l’action.

J’en appelle également à une prise en compte sys-

l Débat de haut niveau du Conseil de Sécurité par visioconférence sur le changement climatique

Les conséquences du changement climatique et la paix au menu des echanges

«Nous devons œuvrer, ensemble, avec encore plus d'ardeur, pour traduire nos connaissances et politiques en des actions concrètes», déclare SE. Brigi Rafini

l Idrissa Hamadou / ONEP

SE Brigi Rafini

l Idrissa Hamadou / ONEP

Le Premier ministre participant au débat

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NATION 3

tématique de ces risques dans les résolutions se rapportant à des contextes et situations spécifiques des pays et régions, car cela peut accroître l'effica- cité des efforts de consoli- dation et de maintien de la paix.

En ce sens, je voudrais encourager le Conseil de sécurité à s'appuyer, au- tant que possible, sur le rôle consultatif de la Com- mission de consolidation de la paix, ainsi que sur le Groupe d’Experts Informel sur le Climat et la Sécurité co-présidé par le Niger et l’Allemagne.

Ces cadres, de même que les données qui nous sont fournies par les instituts de recherche, nous permet- tent d’avoir une perspec- tive sur les processus nationaux et régionaux, qui sont autant d’outils pour mieux informer le Conseil de Sécurité sur les implications du change- ment climatique sur la paix et la sécurité.

De plus, la nomination d’un envoyé spécial du se- crétaire général pour le cli- mat et la sécurité nous semble opportune, dans la mesure où elle donnera plus de visibilité et d’effica- cité à la prise en compte de cette dimension dans les actions du Conseil.

Monsieur le Président, Les effets du changement climatique ne connaissent pas de frontières. Nous partageons donc la res- ponsabilité de les gérer collectivement, pour at- teindre les Objectifs de dé- veloppement durable.

Sans de meilleures straté- gies d'adaptation et de renforcement de la rési- lience consacrée à gérer et restaurer notre capital naturel de manière res- ponsable, le changement climatique en Afrique de l'0uest et au Sahel, conti- nuera d'être un facteur im- portant de risques, menaçant les moyens de subsistance des popula- tions des zones rurales, provoquant des migrations forcées, et aggravant les conflits autour de res- sources naturelles de plus en plus limitées.

Mon troisième message porte sur l'importance de changer la perception sur les régions les plus affec- tées par les risques sécu- ritaires liés au climat, particulièrement le Sahel.

Trop souvent, les récits et discours autour de ces zones, se limitent aux défis et aux vulnérabilités.

Ils ignorent les opportuni- tés et les potentiels de ces régions, en termes d’atouts naturels, démo- graphiques et culturels.

Nous avons les capacités de tirer profit de ces op- portunités à travers l'inno- vation technologique et la création d'emplois dura- bles, particulièrement dans les secteurs clés tels que l'énergie et l'agricul- ture.

L'infrastructure énergé- tique limitée, la répartition de la population sur un très vaste territoire et l'ari- dité du climat qui étaient jadis considérées comme autant de conditions dés- avantageuses constituent désormais un atout pour cette région mais égale- ment pour l'Afrique dans son ensemble.

Cette vision peut se concrétiser à condition qu'elle soit soutenue par un engagement ferme et une volonté politique conséquente.

C’est pourquoi, en Afrique et particulièrement dans la région sahélienne, un grand espoir a été placé dans l’entrée en vigueur de l’Accord de Paris sur le Climat.

Cet Accord a, entre autres, généré une initiative phare en Afrique, adoptée lors du Sommet Africain de l’Ac- tion en faveur d’une co- émergence continentale, tenu au Maroc en marge de la COP 22 sur le climat

; en l’occurrence la créa-

tion des trois Commis- sions climat pour l’Afrique dont celle de la Région du Sahel, que j’ai l’honneur de présider, et qui re- groupe dix-sept (17) pays.

Pour son opérationnalisa- tion, la Commission climat

pour la Région du sahel, s’est dotée d’un Plan d’In- vestissement Climatique d’un coût global d’environ 440 milliards de dollars avec pour objectif de contribuer à l’effort plané- taire d’atténuation des émissions de Gaz à Effet de Serre et d’accroitre les capacités d’adaptation et de résilience des popula- tions Sahéliennes.

Il a fait l’objet d’une table ronde pour son finance- ment et d’une réunion consultative de haut ni- veau que j’ai présidée, le 22 septembre 2019 à New York, réunion qui a enre-

gistré la participation de hautes personnalités dont le Secrétaire Général des Nations Unies.

Pour terminer, je voudrais, au nom de la Commission Climat pour la Région du Sahel, inviter chaque Pays

partie à la Convention des Nations Unies sur les changements Climatiques, à jouer pleinement sa par- tition dans ses rôles et res- ponsabilités, afin de réussir ensemble à inver- ser la trajectoire du chan- gement climatique.

Le chemin qui reste à par- courir est encore très long

; et les conséquences de l’inaction climatique en- core plus désastreuses pour les générations ac- tuelles et futures : Nous devons avancer les yeux ouverts et tous ensemble.

Je vous remercie.

C es résultats dé- partagent ainsi les deux candi- dats sortis en tête à l’is- sue du premier tour de la présidentielle du 27 dé- cembre 2020. Comme pour les élections pas- sées, les résultats glo- baux provisoires de ce second tour proclamés par la CENI sont soumis

à la validation de la Cour Constitutionnelle.

Le président de la Com- mission électorale natio- nale indépendante, Me Issaka Souna a relevé les évènements doulou- reux qui ont endeuillé le pays et la CENI en parti- culier, suite aux deux at- taques survenues à

Tillabéri et à Diffa le jour des élections, ayant fait 8 morts. Malgré les inci- dents, les résultats de 25.830 bureaux de vote sur les 25.978 à travers l’ensemble du pays, sont parvenus avec 4.487.195 suffrages exprimés vala- bles, qui se répartissent

comme suit : Bazoum Mohamed 2.501.459 voix (55,75%) et Mahamane Ousmane 1.985.736 voix (44,25%).

«Je remercie vivement le peuple du Niger pour la confiance qu’il vient de me témoigner en m’élisant Président de

la République. Je lui serai un loyal serviteur pour affronter tous les problèmes auxquels notre pays est confronté» a déclaré M.

Bazoum Mohamed dans un tweet, peu après la proclamation des résul- tats globaux provisoires La cérémonie solennelle s’est déroulée, hier dans l’après-midi, depuis le Palais des Congrès de Niamey en présence du Premier ministre, SE Brigi Rafini, des observa- teurs nationaux et inter- nationaux, des membres du corps diplomatique accrédités au Niger et de plusieurs acteurs du pro- cessus électoral.

l Ismaël Chékaré

l Seyni Moussa / ONEP

Lors de la proclamation des résultats provisoires

l Proclamation des résultats globaux provisoires du 2

ème

tour de l’élection présidentielle

Bazoum Mohamed remporte le scrutin avec 55,75% des suffrages

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a proclamé officiellement les résultats globaux provisoires du 2

ème

tour, de l’élection présidentielle du 21 février dernier. Ce second tour qui a enregistré un taux de participation de 62,91%, a été remporté par le candidat du PNDS Tarayya Bazoum Mohamed avec 55,75% des suffrages contre 44,25% pour Mahamane Ousmane du RDR Tchandji. Le nombre de suffrages exprimés valables est de 4.487.195 sur 4.591.335 votants au niveau de l’ensemble du pays.

l Idrissa Hamadou / ONEP

Lors de la visioconférence

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ANNONCES

4

1. Le présent Avis d’appel d’offres fait suite au Plan Prévisionnel annuel de Passation des Marchés paru dans le journal Le Sahel Quotidien N°10071 du 10 Février 2021.

2. Le Directeur Général de l’Hôpital Général de Référence (DG/HGR) sollicite des offres fermées de la part de candidats éligibles et répondant aux qualifications requises pour l’Appel d’Offres Ouvert National N°02/2021/HGR/DAF/SPMP/DSP/ENT.NET relatif au recrutement d’un prestataire (société, entreprise,…etc.) pour l’entretien et le nettoyage des locaux de l’Hôpital Général de Référence (HGR).

Cet Appel d’Offres vise le recrutement d’un prestataire (société, entreprise…etc.) pour la prestation de services d’entretien et de nettoyage des locaux de l’HGR.

3. La passation du Marché sera conduite par Appel d’Offres Ouvert tel que défini dans le Code des Marchés Publics et des Délégations de Service Public aux articles 29 à 39 et ouvert à tous les candidats éligibles.

4. Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations auprès du Service de Passation des Marchés de l’HGR et prendre connaissance des

documents d’Appel d’Offres à l’adresse mentionnée ci- après (Hôpital Général de Référence ; Bâtiment administratif ; 1er Etage/numéro du Bureau : 2032) les jours ouvrables de 9h à 17h du Lundi au Jeudi et le vendredi de 9 heures à 12 heures.

5. La participation à la concurrence est ouverte à toutes les personnes physiques ou morales ou groupements desdites personnes en règle vis à vis de l’Administration (voir DPAO) pour autant qu’elles ne soient pas sous le coup d’interdiction ou de suspension.

6. Les candidats intéressés peuvent consulter gratuitement le Dossier d’Appel d’offres complet ou le retirer à titre onéreux contre paiement d’une somme non remboursable de trois cent mille (300 000) FCFA, auprès du Service Passation des Marchés Publics et Délégations de Service Public de l’HGR.

7. Les offres présentées en un original et trois (3) copies, conformément aux données particulières de l’Appel d’Offres devront parvenir ou être remises au Service Passation des Marchés Publics et des Délégations de Service Public (Bâtiment administratif ; 1er Etage/numéro du Bureau : 2032) au plus tard le 25 Mars 2021 à 10 h 00 mn (heure locale).

8. Les offres doivent comprendre une garantie bancaire de soumission d’un montant de quatre millions (4 000 000) de francs CFA.

9. Les candidats resteront engagés par leur offre pendant une période de Cent Vingt (120) jours à compter de la date limite du dépôt des offres comme spécifiée au point 18.1 des IC et aux DPAO.

10. Les offres seront ouvertes en présence des représentants des soumissionnaires qui souhaitent assister à l’ouverture des plis le 25 mars 2021 à 10 h 15 mn dans la salle de réunion de l’Hôpital Général de Référence (HGR).

11. Les offres reçues hors délai seront rejetées.

Conformément à l’article 32 du décret 2016-641 PRN/PM/ARMP du 1er décembre 2016, le dépôt des offres séance tenante n’est pas autorisé.

12. Par décision motivée, l’Administration se réserve le droit de ne donner aucune suite à tout ou partie du présent Avis d’Appel d’Offres.

Le Directeur Général Médecin Colonel OUMARA MAMANE

AVIS D’APPEL D’OFFRES OUVERT NATIONAL N°02/2021/HGR/DAF/SPMP/DSP/ENT.NET

REPUBLIQUE DU NIGER MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE

SECRETARIAT GENERAL

DIRECTION GENERALE DE LA SANTE PUBLIQUE HOPITAL GENERAL DE REFERENCE Etablissement Public à caractère Administratif

Relatif au recrutement d’un prestataire (societe, entreprise,…etc.) pour l’entretien et le nettoyage des locaux de l’Hôpital Général de Référence (HGR)

Marchés Publics

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NATION 5

“Mes chers compatriotes, Je voudrais en cet instant si sin- gulier rendre grâce à Dieu le Tout puissant pour sa décision de me confier la charge la plus lourde dont il peut gratifier un homme.

Nous venons, en effet, de termi- ner ce long cycle électoral par l’organisation le dimanche 21 fé- vrier 2021 du second tour de l’élection présidentielle. Les ré- sultats provisoires publiés par la commission électorale nationale indépendante me créditent de 55,75% des suffrages exprimés et font ainsi de moi le Président de la République élu.

C’est avec beaucoup d’émotion que je prends acte de cet état de fait. C’est aussi avec autant d’hu- milité que je rends hommage au peuple nigérien. Le calme remar- quable qui a caractérisé la dou- ble campagne électorale de décembre 2020 et de février 2021 malgré les enjeux combinés de scrutins multiples est la preuve de l’adhésion totale de notre peuple au principe de la dé- volution du pouvoir à travers ce mécanisme des élections. C’est aussi la preuve de sa confiance en la CENI qui aura travaillé comme d’habitude de façon tota- lement transparente et inclusive.

Notre loi électorale en impliquant les partis politiques d’un bout à l’autre dans l’organisation des élections a créé les conditions de cette confiance que les Nigériens

témoignent au travail accompli par la CENI. En effet, les partis politiques en complétion électo- rale en plus d’être représentés à la CENI au niveau national ont leurs représentants dans tous les démembrements de celle-ci au niveau local, départemental et ré- gional. Qui plus est, chaque can- didat du second tour de l’élection présidentielle désigne, à travers ses représentants locaux le pré- sident ou le secrétaire de chaque bureau de vote. En outre chaque candidat désigne un délégué dans chaque bureau de vote.

Cette double représentation pari- taire des candidats dans tous les bureaux de vote est un gage de transparence et un moyen effi- cace de lutte contre toute forme de fraude.

Mes chers compatriotes, Si les élections se sont bien pas- sées dans leur organisation et leur transparence, elles n’en ont pas moins été entachées par des actes terroristes qui ont profon- dément endeuillé notre pays. J’ai à cet égard une pensée pieuse pour les 7 agents électoraux dé- cédés dans le département de Gothèye suite à l’exposition d’une mine posée par des terro- ristes. Je m’incline aussi devant la mémoire de l’agent électoral fauché par une roquette de Bo- koHaram dans le département de Diffa. Je pense également aux rescapés de ces deux actes

odieux à qui je souhaite un prompt rétablissement. Je pré- sente mes condoléances attris- tées aux parents des victimes.

Ces événements nous rappellent l’urgence et l’énormité du défi que constitue le combat contre le terrorisme. Ce combat je le mè- nerai avec méthode et détermi- nation parce que pour avoir assidûment fréquenté durant ces 8 derniers mois les populations, je sais que partout où prévaut l’in- sécurité c’est le premier besoin qu’elles expriment et qu’elles nous demandent de régler. Aussi, dans la hiérarchie de mes actions futures la sécurité aura-t-elle une place prépondérante.

Une fois investi Président de la République, après le jugement de la cour constitutionnelle je m’appuierai sur ma majorité par- lementaire forte de 129 députés

pour former un gouvernement que je mettrai au travail de façon immédiate. Je consoliderai ainsi que le dit mon slogan de cam- pagne le travail accompli pendant 10ans sous l’autorité du prési- dent Issoufou Mahamadou et j’avancerai dans le sens des ob- jectifs que j’ai soumis au peuple dans le cadre de mon pro- gramme électoral. La gouver- nance que je mettrai en œuvre sera riche de l’expérience de nos succès mais aussi des leçons que j’ai tirées de nos échecs. Je connais parfaitement mon pays, j’ai une grande connaissance de l’Etat. Je me sens en état d’assu- mer cette fonction que le peuple a décidé de me confier. Je l’as- sumerai avec patriotisme, loyauté et probité. Je serai le Président de tous les Nigériens, sans dis- tinction aucune.

Mes chers compatriotes, Je voudrais pour terminer remer- cier le Président Issoufou pour le travail qu’il a accompli pour notre pays et surtout pour sa loyauté à son égard. Il vient de nous per- mettre de réaliser quelque chose d’inédit. Le Niger lui devra cela pour l’éternité. Il est définitive- ment rentré dans l’histoire et je suis fier des hommages que lui rend le monde entier.

Je voudrais saluer les leaders des partis qui m’ont apporté leur précieux soutien et qui ont facilité ma victoire. Je leur serai loyal et ce sera dans la loyauté com- mune vis-à-vis de notre pays que nous travaillerons ensemble pour assurer son progrès ainsi que la prospérité des populations.

Cela passe avant tout, ai-je be- soin de le rappeler, de la promo- tion d’une gouvernance toute d’éthique en vue notamment de lutter contre la pauvreté, de réha- biliter notre système éducatif, de former les jeunes et de lutter contre le chômage.

Je voudrais enfin féliciter mon challenger, le président Maha- mane Ousmane pour le score re- marquable qu’il a réalisé.

Connaissant sa sagesse je vou- drais compter sur lui pour créer un nouveau climat entre le pou- voir et l’opposition, mettre fin aux tensions inutiles et nous donner la main sur l’essentiel par ces temps de grands défis terroristes.

l Déclaration du Président Bazoum Mohamed, peu après l’annonce de sa victoire à l’issue de l’élection présidentielle

“C’est avec beaucoup d’émotion que je prends acte de cet état de fait. C’est aussi avec autant d’humilité que je rends hommage au peuple nigérien”, déclare M. Bazoum Mohamed

A

l’entame des discussions M.

Antonio Vitorino a d’abord salué la bonne tenue des élec- tions au Niger et l’appui que le gou- vernement apporte au Bureau de l’OIM Niger. Par la suite le Directeur général de l’OIM a apprécié la géné- rosité dont le Niger fait montre pour accueillir ces migrants avec pour ob- jectif qu’ils puissent retourner dans leurs pays d’origine. Malheureuse- ment, a-t-il déploré, «notre coopéra- tion avec le Niger est maintenant très stressante à cause de la réduction des financements européens qui ont permis le fonctionnement des camps de transit, parce qu’ils ont pris du re- tards dans l’adoption de nouvelles perspectives financières», a expliqué le Directeur Général de l’OIM.

Cependant, a-t-il indiqué, l’OIM né- gocie avec Bruxelles un semblant de pont de financement pour garantir les fonds pouvant maintenir le fonds de

l’opération au Niger jusqu’au moment où un nouveau cadre de financement puisse être adopté par l’Union Euro- péenne.

«Notre plaidoyer est, en même temps, un plaidoyer à court terme car la situation devient très difficile à gérer jusqu’à la fin de l’année ; mais aussi pour engager des discussions avec les européens afin de savoir quel est le degré de leur engagement pour soutenir les pays d’adhésion dans une perspective régionale et faire un plaidoyer pour que le Sahel en général et le Niger en particulier puissent être une des priorités des nouveaux instruments financiers de l’Union Européenne», a déclaré le Di- recteur Général de l’OIM. Avant d’ajouter «vous pouvez continuer à compter sur nous, pour le plaidoyer auprès des Européens et aussi pour vous soutenir dans le développement des projets de coopération transfron-

talière».

Pour le ministre des Affaires Etran- gères de la Coopération, de l’Intégra- tion Africaine et des Nigériens à l’extérieur, par intérim, M. Marou Amadou, cet échange prend en compte des préoccupations essen- tielles du Niger. En effet, a-t-il dit, la position du Niger en tant que pays de transit des migrants met le pays dans une situation très difficile. «Avant même que l’OIM n’envisage le renvoi et la réintégration, nous devons ac- cueillir ces migrants pendant un mo- ment et il y’a une aide direct que le gouvernement doit fournir à ces per- sonnes très vulnérables», a dit le mi- nistre.

La situation alarmante de la fin du programme du fonds fiduciaire de l’Union Européenne et la situation ac- tuelle des ressources de l’OIM, qui sont très critiques et qui ne permet- tent pas de couvrir ces besoins si im- portants jusqu’en avril, mettent le Niger dans une situation tel qu’il a été jugé nécessaire et urgent que le Pre- mier Ministre du Niger lui-même pré- side une table ronde des bailleurs le 18 février dernier, a souligné M.

Marou Amadou. A l’issue de cette

table ronde, a-t-il notifié «nous n’avons pas eu d’engagements fermes». En effet a poursuivi le mi- nistre Marou Amadou, c’est pour cela que l’initiative de mobiliser Bruxelles pour qu’il y ait ce pont est plus qu’ur- gent pour que le Niger puisse conti- nuer à jouer le rôle qu’il joue.

L’OIM qui soutient le Niger dans la gestion de cette crise migratoire im- portante aussi est en difficulté et par conséquent, a-t-il dit, au Directeur gé- néral «votre mobilisation au niveau de l’Union Européenne nous parait plus qu’urgente».

Suite aux propos du Ministre, le Di- recteur Général de L’OIM, M. Antonio Vitorino a réaffirmé son engagement de plaider en faveur du Niger avant d’ajouter : «j’espère que conjointe- ment, nous puissions mettre la pres- sion pour trouver une solution à même de permettre la continuation de l’appui au Niger dans cette situa- tion que nous sommes en train de vivre», a conclu le Directeur Général de l’OIM.

l Aminatou Seydou Harouna

l Idrissa Hamadou / ONEP

Le ministre Marou Amadou lors des échanges

l Visioconférence entre le ministre des Affaires Etrangères par intérim et le DG de l’OIM

Des échanges sur la pérennisation des appuis de l’OIM au Niger dans le cadre de la gestion des flux migratoires

Le ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’extérieur, par intérim, M. Marou Amadou a échangé, hier matin par visioconférence, avec le Directeur Général de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), M. Antonio Vitorino sur la situation du Niger en tant que pays de transit.

l DR

Le Président élu Bazoum Mohamed

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MESSAGE

6

(7)

SOCIETE 7

A

l’issue de cette déclaration, la Mission d’observation électorale de l’UA (MOEUA) a formulé plusieurs re- commandations. C’est ainsi que la MOEUA a demandé au Gouver- nement de consolider et redyna- miser le cadre de concertation politique existant, à travers le Conseil National du Dialogue Po- litique (CNDP), afin de créer et d'affermir un climat de confiance à même de garantir la paix et la sta- bilité en République du Niger, de renforcer la sécurité des popula- tions sur l'ensemble du territoire afin de garantir à tous les Nigé- riens le droit de circuler dans tout le pays et de réglementer la publi- cité politique dans les médias pri- vés en période électorale.

La MOEUA a encouragé la Com- mission Électorale Nationale In- dépendante à renforcer les capacités des agents électoraux en vue d'une meilleure maîtrise des procédures électorales, sur-

tout les procédures de dépouille- ment. Elle recommande aussi à la CENI de poursuivre et de renfor- cer l'éducation civique et électo- rale des populations, de continuer à encourager la participation des femmes et des jeunes dans les processus électoraux, d’améliorer les conditions d'accessibilité des bureaux de vote pour les per- sonnes à mobilité réduite, de ren- forcer la collaboration et le dialogue avec les autres acteurs, notamment les partis politiques et les organisations de la société ci- vile.

La MOEUA a encouragé les par- tis politiques et les candidats à maintenir le dialogue entre les partis de l'opposition et la CENI afin de restaurer le climat de confiance, d’encourager et facili- ter la participation politique des femmes et des jeunes, tout en exhortant la société civile à s’en- gager davantage dans l'organisa- tion d'élections libres, inclusives et

renforcer l'éducation civique et électorale de leurs militants et sympathisants, y compris la for- mation de leurs représentants, dé- légués dans les bureaux de vote.

La MOEUA a demandé à la Com- munauté internationale de pour- suivre les efforts en vue d'aider les parties prenantes du processus électoral à renouer le dialogue, à appuyer les initiatives visant au renforcement de la paix et de la cohésion sociale, à accompagner le pays pour la consolidation de la démocratie et la bonne gouver- nance.

Pour sa part, la délégation de la CEDEAO a estimé que la cam- pagne électorale, le déroulement du vote le jour du scrutin ainsi que le dépouillement et la comptabili- sation des bulletins de vote se sont généralement déroulés dans une atmosphère apaisée. Les ob- servateurs de la CEDEAO ont noté que les agents électoraux et les agents de sécurité ont fait preuve de professionnalisme dans la conduite des opérations le jour du scrutin. La mission de la CEDEAO a noté la forte mobilisa- tion des jeunes et des femmes lors du déroulement du scrutin.

Pour les observateurs de la CE- DEAO, les électeurs ont exprimé

leur droit constitutionnel en votant pour le candidat de leur choix dans des conditions libres, équita- bles, crédibles et transparentes.

Par ailleurs, la Mission de la CE- DEAO a déploré l'incident mal- heureux survenu le jour du scrutin, à Dargol, dans la région de Tillabéri, dans lequel sept (07) agents électoraux ont perdu la vie et trois (3) blessés encore dans un état critique. La mission a pré- senté ses condoléances aux fa- milles éplorées et, au peuple Nigérien et souhaite aux blessés un prompt rétablissement. La Mis- sion s’est réjouie des efforts four- nis par les Autorités nigériennes, les structures en charge des élec- tions, les partenaires au dévelop- pement, les autres missions d'observation dans la tenue du

scrutin du 21 février 2021.

La Mission de la CEDEAO a féli- cité les candidats restés en lice pour leur conduite exemplaire dé- montrée jusqu'ici, et les a exhorté à maintenir cette attitude jusqu'à l'achèvement du processus élec- toral, notamment la validation des résultats par la Cour Constitution- nelle. La Mission a exhorté les candidats à accepter la volonté du Peuple et, en cas de désaccord avec les résultats publiés par les institutions en charge, à recourir exclusivement aux voies légales par la saisine des juridictions com- pétentes, conformément à la Constitution et aux lois en vigueur en République du Niger.

l Mamane Abdoulaye

l Idrissa Hamadou / ONEP

Les observateurs internationaux au cours de la déclaration

l Déclarations préliminaires des observateurs de l’Union africaine, de la CEDEAO, et OIF sur le second tour de l’élection présidentielle

Constat d’un bon déroulement du processus électoral en général

Les observateurs de l’Union Africaine (UA), de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) et de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) ont rendu publique, hier après-midi, une déclaration relativement au second tour de l’élection présidentielle. C’était en présence de M. Sghair Said Ould M’Bareck, M. Mohamed Namadi Sambo et Mme Yawa Djigbodi Tségan respectivement Chef des missions de l’UA, de la CEDEAO et de l’OIF.

M. le Chef de division, quel est l’objectif de votre mission à Diffa ?

Cette mission entre dans le cadre de la formation des acteurs en charge de la gestion des biens et de la tenue de la Comptabilité des Matières. En l’espèce, il s’agit d’outiller les gestionnaires des biens de la région, des structures étatiques, des collectivités territo- riales et des établissements pu- blics soumis aux règles de la comptabilité publique à mieux prendre en charge les biens qui sont mis à leur disposition.

Comment avez vous apprécié l’intérêt que portent les partici- pants ?

L’état d’esprit des participants à travers leur engouement à partici- per à la formation nous a beau- coup impressionné car, nous avons trouvé des gestionnaires très engagés à se perfectionner pour une meilleure gestion des biens. Les participants mécon- naissent, pour la plupart, ces nou- velles normes de la gestion des biens et de la tenue de la Comp- tabilité des Matières conformé- ment à la directive

communautaire n°03/2012/

CM/UEMOA portant comptabilité des Matières au sein de l’Union.

C’est d’ailleurs pourquoi, ils sont très satisfaits de cette initiative qui leur permet désormais d’assumer leurs responsabilités par rapport à la gestion efficiente des biens dont ils ont la charge.

Avez-vous un message particu- lier à l’adresse des gestion-

naires des biens et des ci- toyens de manière générale ? Je voudrais vous remercier pour cette opportunité d’être dans vos colonnes pour expliquer toute la portée de la Comptabilité des Ma- tières dans la gestion des biens de l’Etat. Par rapport aux acteurs, il y a lieu de préciser qu’à titre principal, nous avons les ordon- nateurs à savoir les présidents

des Institutions, les ministres, les directeurs généraux des établis- sements publics soumis aux rè- gles de la Comptabilité Publique, les responsables des collectivités et les comptables des Matières.

Les autres acteurs sont les déten- teurs des biens à savoir les chefs de service, les magasiniers et l’utilisateur final des biens de l’Etat qu’il s’agisse des fonctionnaires ou du citoyen tout court. Vous constatez que chacun de nous uti- lise le bien de l’Etat que nous nous devons de protéger. Concer- nant les employés de la Fonction Publique, tout agent est respon- sable de biens qui sont placés sous sa responsabilité et répon- dra de sa bonne ou mauvaise gestion. Pour le commun des ci- toyens, très bientôt une loi inter- viendra pour réglementer la protection du patrimoine de l’Etat.

Cette loi déterminera aussi les dif- férentes sanctions relatives à la mauvaise la gestion des biens pu- blics.

Réalisé par Mato Adamou ONEP- Diffa

l Entretien avec le Chef de division en charge des études, normes, et réglementation des matières au Ministère des Finances

«La formation a outillé les acteurs de la gestion des biens publics à une meilleure application de la comptabilité des matières» déclare M. Talba Idi Issa

Le Ministère des Finances a organisé, la semaine dernière à Diffa, une formation sur la Comptabilité Matières. Cette formation assurée par une mission spécialement dépêchée de Niamey a concerné les acteurs en charge de la gestion des biens et de la tenue de la Comptabilité des Matières des Institutions publiques et des collectivités territoriales. En marge de cette formation, le Chef de division en charge des études, normes, et réglementation des matières au Ministère des Finances qui conduisait la mission, s’est confié à notre correspondant local. Dans cet entretien M. Talba Idi Issa revient sur les objectifs de la mission les contenus de la formation ainsi que les attentes au

sortir de cet exercice. l

DR

M. Talba Idi Issa

(8)

CULTURE

8

A

yant à son actif deux (2) chansons sur le mar- ché, elle boucle actuel- lement un album totalement en Tamashek, sa langue ma- ternelle. Au sein du collectif,

‘’So Niger’’ qu’elle a intégré juste avant la chanson ‘‘Nous sommes le Niger’’, elle est re- marquable par sa voix douce et très orientale. Assiata est énormément engagée pour les causes féministes et hu- manitaires qu’elle accom- pagne régulièrement à travers sa participation et sa présence à des activités y afférentes.

Parlant des détails importants qui ont marqué sa carrière ar- tistique «j'aime ce que je fais et je suis passionnée par l'art.

Depuis ma tendre enfance je voulais être artiste, je ne sa- vais pas par quoi commencer mais, je savais que je voulais faire un métier d'art. Je m'en-

tends bien avec les autres ar- tistes. On se respecte et cha- cun de nous soutient l'autre dans ce qu'il fait», retient-elle.

Mint aime tout le monde et adore répandre, selon elle, la joie de vivre autour d’elle. Elle aime le sport comme le yoga et en bonne artiste, elle adore regarder la télévision, les émissions de loisirs, l'actualité sur la mode, les tendances etc. Aimant apprendre et dé- couvrir de nouvelles choses, Mint n’hésite pas à voyager dès que l’occasion se pré- sente.

Pour revenir sur sa carrière, il faut noter que Mint est fan du cinéma et elle a commencé à s’y intéresser depuis 2012 d’abord dans la 1ère série poli- cière Nigérienne sur A+ où elle a joué le rôle d'un briga- dier. Actrice dans des films de sensibilisation comme ‘’Tirage

au sort’’ 1 et 2 puis dans ‘’la copine de mon mari’’, Mint a également figuré dans des spots publicitaires.

Côté musical, Mint a débuté sa carrière, il y'a pas assez longtemps, même si elle compte bientôt faire une sortie en solo. Présentement, l’ar- tiste comédienne évolue dans deux (2) collectifs qui mar- chent bien à Niamey notam- ment ’’Poings Levés’’, où ils sont au nombre de sept (7).

Mint est d’ailleurs la seule fille encadrée par le rappeur Da- nylee et elle prépare actuelle- ment un concert de vernissage de son oeuvre. Ce

mini album est composé de plusieurs titres qui sont en lien avec des thèmes touchant notre société. Aussi, le second collectif composé uniquement de femmes artistes battantes

‘’SO Niger’’. Ce groupe d’ar- tistes a déjà eu à faire une tournée musicale dans 4 ré- gions du pays pour sensibili- ser les populations pour des élections apaisées au Niger.

«C'était une tournée riche en animations. Avec ‘’So. Niger’’

nous allons sortir bientôt notre 2ème son ‘’Wéyborodandji’’ qui parle de toute ces femmes battantes probablement le 8mars sur notre chaîne You-

Tube ‘’SO Niger’’ ou nos fans peuvent trouver également notre 1er clip ‘’'We are the Niger’’ pour des élections de paix au Niger».

Mint a aussi participé au Fes- tival de Valéry N'Dongo qui se tient chaque année à Douala/Cameroun où elle été invitée il y'a un an déjà en tant qu'humoriste. Un début de carrière avec une participation de haute facture. «C’est une sacrée expérience», se re- jouit-elle. Des rencontres riches en expériences avec les humoristes formidables venant de plusieurs pays l’ont beaucoup forgée. «L'humour c'est un métier que j'adore et que je respecte. Je tire mon chapeau à tous ces humo- ristes qui travaillent dur et qui passent des nuits blanches pour essayer de nous faire rire de nous donner de la joie que cela soit à travers nos petits écrans ou encore à des spec- tacles vivants d'humour. Nous avions choisi la comédie pour donner de la joie et de la gaieté. Et Dieu merci, nous avons le sourire aux lèvres»

dit- elle en toute simplicité.

l Aïssa Abdoulaye Alfary

B

aptisé Djoliba, du nom du fleuve Niger en langue man- dingue, ce premier réseau ouest-africain associe 10.000 km de câbles sous- marins pour relier l'Afrique de l'Ouest aux autres conti- nents et 10.000 km de câ- bles terrestres pour assurer la communication sur un bassin de population de 330 millions d’habitants du Bur- kina Faso, de Côte d'Ivoire, du Ghana, de Guinée, du Li- beria, du Mali, du Nigeria et du Sénégal.

Réseau transfrontalier Jusqu'à présent, les ré- seaux de télécommunica- tions de la région étaient construits à l'intérieur de chaque pays, mais sans ré- seau transfrontalier. Cette infrastructure se veut donc un puissant facteur d’inté- gration économique de la sous-région, tout en accélé- rant la connectivité avec le reste du monde à très haut débit.

La bande passante surmulti- pliée par la fibre optique sera utilisée par les particu- liers et les entreprises de la

région, mais aussi commer- cialisée à d’autres opéra- teurs, à des fournisseurs d’accès internet, des pro- ducteurs de contenus, comme les chaînes de télé- vision. «Avec Djoliba, les populations locales vont pouvoir accéder encore plus facilement à des services de santé ou d'éducation, ainsi qu'aux usages offerts par le cloud computing», soulignait le 10 novembre 2020 Alioune Ndiaye, le directeur général d'Orange Middle East and Africa.

«En Afrique, le nombre de personnes connectées n'est encore que de 350 millions sur 1,3 milliard d'habitants, mais ce chiffre progresse ra- pidement. Il est vingt fois plus élevé qu'il y a quinze ans, même si les inégalités demeurent importantes», souligne Alioune Ndiaye, di- recteur d'Orange Middle East and Africa lors d’une

Conférence de presse.

40.000 km de câbles sous-marins

La demande d'internet est très forte sur le continent, avec 50% d’augmentation de trafic chaque année sur les réseaux. Des dizaines de milliers de kilomètres de câbles optiques courent déjà le long des côtes afri- caines (au fond de l’océan), de Tanger au Cap de Bonne-Espérance pour re- monter vers la Méditerra-

née, en passant par la mer Rouge. Une fois arrivée sur terre, la donnée transportée doit aussi trouver un réseau de télécommunications effi- cace à l'intérieur du terri- toire. Et c'est souvent ce qui manque dans beaucoup de pays du continent. Reste donc à relier les villes cô- tières aux villes de l’intérieur du continent, ce qui devrait prendre encore plusieurs années.

France Info

l Artiste chanteuse, comédienne humoriste Assiata Abdou dit Mint

Entre la passion de l’humour et la musique

Assiata Abdou dite Mint est artiste chanteuse, comédienne, actrice, mannequin et humoriste.

Révélée grâce aux collaborations avec le chanteur KAL, elle s’est faite distinguer dans un rôle de policière dans la série ‘‘Niamey’’ sur la chaine A+. En tant que chanteuse, elle est aussi membre du collectif ‘‘points levés’’ qui a remporté un prix de meilleure chanson de sensibilisation sur la Covid-19.

l DR

L’artiste-comédienne-humoriste Mint

l DR

l Télécoms

Avec un premier réseau commun à huit pays, la fibre optique arrive en Afrique de l’Ouest

Un câble sous-marin en fibre optique court déjà le long des côtes africaines, mais c’est sur la partie terrestre du continent que le plus dur reste à faire.

Un réseau de fibre optique relie depuis deux mois

huit pays ouest-africains, une première dans la

région. Si l'Afrique de l’Est et l'Afrique australe

possèdent déjà de solides réseaux de fibre

optique terrestre, l’Afrique de l’Ouest était à la

traîne. Mais l’opérateur télécom Orange vient de

bouleverser la donne.

(9)

SOCIETE 9

I l y a quelques mois de cela, plusieurs familles se sont vues contraintes de quitter le quartier et abandonner leurs habitations sous la menace des eaux du fleuve, dont le niveau a augmenté suite à des fortes précipitations enre- gistrée cette année. Cette situation a occasionné d’importantes pertes, avec des maisons effon- drées, des rizières en- glouties, des commerces fermés et bien d’autres pertes. Malheureusement, l’actuelle digue n’a pas pu empêcher aux eaux de déborder. Les riverains ont vécu un calvaire. Au- jourd’hui, ils demandent l’amélioration de la qualité de cette digue et/ou la construction d’une digue

digne de ce nom, plus haut et consistante.

«Vous voyez vous-mêmes l’état de la digue. Elle ne peut plus tenir. Nous vou- lons une nouvelle digue digne meilleure. Une digue qui sera construite avec toutes les qualités requises, forte, haute et durable. Sinon, ça sera la même chanson les an- nées à venir, c'est-à-dire, nous allons perdre encore nos périmètres et nous al- lons abandonner nos mai- sons. C’est vraiment une situation désespérante. Il faut que les autorités pen- sent aux populations de ces zones», a déclaré une habitante qui a souhaité garder l’anonymat.

Dans le même ordre d’idée, plusieurs autres femmes et certaines per-

sonnes du quartier se di- sent préoccupées. «Suite aux inondations de 2012, toutes nos maisons sont tombées deux fois de suite. La principale cause c’est l’inefficacité de la digue à pouvoir protéger les aménagements et les habitations. Nous voilà encore en 2021, la même situation se répète. A notre connaissance aucun travail n’a été fait sur cette digue, pourtant construite à grands frais et les auto- rités avaient promis de la rehausser. C’est un cri de cœur des femmes de ce quartier. Il faut faire quelque chose pour nous protéger parce que nous ne pouvons pas construire tous les ans», a laissé en- tendre Mme Amina Ya- couba.

Une situation face à la- quelle il est difficile de connaître où se trouve les manquements. Les autori- tés ont toujours déploré le fait que les populations construisent dans des sites inondable. Tandis que la population déplore la qualité de la digue. A tort ou à raison, ces accu- sations n’ont pas leur place en ce moment de la deuxième crue du fleuve où les habitants sont en-

core appelés à la pru- dence. «Nous avons vu ces inondations venir parce que ce sont les agents de la Mairie eux- mêmes qui sont venus, dans un premier temps, pour revoir la hauteur de la digue. Ils ont avancé que ce sont des travaux engagés pour la reprise de la digue. Le retard dans l’exécution des tra- vaux nous inquiète parce l’arrivée de la prochaine saison pluvieuse pointe déjà à l’horizon», explique Elhadji Fandobon, pro- priétaire d’un périmètre inondé.

Avant l’arrivée de la crue guinéenne, les jeunes du quartier, ont entrepris des travaux de renforcement de la digue avec des sacs remplis du sable. Malgré ces efforts, la digue n’a malheureusement pas ré- sisté à la puissance des eaux. «Nous nous sommes battus contre cette situation, mais Dieu a fait qu’elle est arrivée.

Au début nous avons pensé que nos efforts

pourront aider à éviter l’ef- fondrement de la digue, hélas ! C’est pourquoi, au- jourd’hui, nous deman- dons de plus une digue sécurisée faite à base d’argile et non pas de la- térite», plaide Elhadji Fan- dobon.

Pour le Chef de quartier de Saga Fondobon Saley Tahirou, même après le retrait des eaux il y a un autre gros problème qui va se poser : Celui de l’en- sablement des rizières.

Pour rendre ces rizières exploitables il faut néces- sairement du temps. Déjà la situation a provoqué une pénurie du riz du Niger à Niamey. «Les au- torités nous ont promis de réhabiliter la digue pour qu’elle réponde efficace- ment au besoin des popu- lations. Aujourd’hui nous attendons impatiemment les travaux. Il nous faut une digue digne de ce nom», déclare Mr Saley Tahirou.

l Hama Hassan Rachida (stagiaire)

l Périmètre irrigué de Saga/Niamey

Les exploitants et les riverains attendent la reconstruction d’une digue digne de ce nom

l DR

... un ouvrage à l’épreuve des eaux du fleuve

Périmètre hydro agricole de Saga, les parcelles de

riz couvertes d’eau s’étendent à perte de vue. Les riziculteurs ne se sont pas encore remis de la crue du fleuve pendant la saison pluvieuse que la crue guinéenne est venue encore inonder les rizières dans la zone de Saga anétossant leur espoir d’entreprendre les travaux de production. La digue qui est censée protéger les périmètres et les habitations n’a pas véritablement été à la hauteur. Une situation inquiétante pour les riverains et les propriétaires des rizières du quartier. C’est donc à juste titre que les habitants de cette entité espèrent la reconstruction d’une digue ‘’digne de ce nom’’.

l DR

La digue de la zone du village de Saga ...

(10)

ANNONCES

10

Marchés Publics

PLAN DE PASSATION ET D'ENGAGEMENT DES MARCHÉS 01/01/2021 À 31/12/2021

République du Niger Présidence de la République Agence du Barrage de Kandadji

(ABK)

Etablissement Public à Caractère Industriel et Commercial

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