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LA SCOLARITE INTERNATIONALE EN ILE-DE-FRANCE GUIDE SCOLAIRE 202

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Academic year: 2022

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(1)

GUIDE

SCOLAIRE 202

LA SCOLARITE

INTERNATIONALE EN

ILE-DE-FRANCE

(2)

La COACH ACADEMY forme et supervise un réseau mondial de coachs, certifiés Expat Communication, partageant ainsi ses valeurs et sa méthodologie, partout dans le monde.

L'EXPAT LAB réalise des enquêtes de référence sur l'expatriation (Baromètre), qui alimentent l'ensemble des publications et conférences d'Expat Communication.

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(3)

SOMMAIRE

1.

2.

3.

ESSOR DE L’OFFRE INTERNATIONALE ET BILINGUE EN ILE DE FRANCE

LES CLÉS POUR CHOISIR L’ÉCOLE DE VOTRE ENFANT

LES MODALITÉS PRATIQUES

CONCLUSION

A. Les écoles internationales : un projet éducatif gagnant ? B. Les écoles avec sections internationales : le choix logique au retour d’une expatriation

C. Parcours spécifique au collège : les classes «bilangues»

D. Parcours spécifiques au lycée : les sections européennes ou de langues orientales et les sections binationales

E. Alternatives privées et réformes en cours

A. Comprendre le choc culturel au retour

B. Modèle pédagogique anglo-saxon versus modèle français

C. Les différences notables entre BI, OIB et sections européennes

D. Un internat peut être une chance E. Nos recommandations

A. Modalités d’inscription dans le système public B. Modalités administratives pour une inscription dans une section linguistique ou internationale (OIB) ou une section européenne

D. Les réponses à vos questions

ANNEXES

contact@expatcommunication.com Tél. 01 42 36 91 91

(4)

Pour un enfant, arriver d’un autre pays et avoir vécu quelques années à l’étranger, au contact d’autres cultures, d’autres langues et d’autres valeurs, est une expérience unique. A l’arrivée en France, il n’est pas question de faire taire ces différences. Il s’agit au contraire d’en faire un atout pour grandir en confiance et par conséquent mieux apprendre, mieux comprendre, mieux partager aussi ses connaissances avec le monde qui l’entoure.

Alors, quand l’installation rime avec inscriptions à l’école mater- nelle, primaire, au collège, ou au lycée, l’affaire n’est pas simple en France. Établissement public ou privé ? Privé sous contrat ? Privé hors contrat ? Section européenne, section bilingue ou encore par- cours binational ? École internationale ? Ou bien « seulement » un établissement à forte dominance linguistique ?

La liste est longue, peu lisible, voire incompréhensible pour les étrangers s’installant sur notre territoire, les expatriés de retour en métropole, mais aussi pour tous les Franciliens.

Notre travail rejoint aujourd’hui l‘engagement du gouvernement et de la région Ile-de-France dans cette problématique d’offre scolaire supplémentaire à l’international. Notre ambition ? Accompagner les familles dans leur recherche d’écoles en exposant les opportunités extraordinaires qui s’offrent à elles, mais aussi en précisant le niveau de difficulté de chacun des parcours scolaires, leurs modali- tés pratiques et les questions à se poser.

Notre souhait ? Aider chaque famille à identifier, pour chacun de ses enfants, l’école qui lui conviendra, afin de lui permettre de s’épanouir dans sa scolarité présente, de poursuivre des études supérieures ambitieuses et finalement d’accéder à une réussite professionnelle souvent internationale.

LIVRET DE LA SCOLARITE INTERNATIONALE

EN ILE-DE-FRANCE

(5)

$ORUV TXHOOH pFROH HQ ,OHGH)UDQFH VRXKDLWH]YRXV SRXU YRWUH HQIDQW"

-La première partie de notre livret présente l’offre dispo- nible en Ile-de-France

- La deuxième partie expose les différentes approches éducatives (pédagogies et cursus) de ces formations menant au bac général, au bac avec mention européenne, au bac à option internationale (OIB), et bac international (BI).

- La dernière partie détaille les modalités pratiques pour y accéder : conditions d’inscriptions, besoins spécifiques et recom- mandations.

- En annexe, la liste complète des établissements scolaires en Ile-de-France répondant à notre problématique

Bonne lecture !

$YHUWLVVHPHQWDXOHFWHXU Un très grand nombre d’élèves apprennent l’anglais (+90

%) dans l’enseignement primaire et/ou secondaire. Deux langues vivantes sont égale- ment très présentes dans l’enseignement secondaire : l’espagnol et l’allemand. Dans cette première version, c’est sur l’apprentissage de l’anglais (britannique et améri- cain) que nous avons concentré nos efforts. Cette présentation centrée sur cette offre donne un éclairage valable néanmoins pour les autres langues (allemand, espagnol, italien, etc… ). Sur ce dernier point, vous trouverez en annexe les outils recensant les établissements offrant en priorité les autres langues.

(6)

Ecole internationale

Bilingue anglais - français

Excellence

académique Petites

classes Elèves

épanouis La mission d’Open Sky International est de fournir à nos élèves

les outils nécessaires pour réussir dans un monde ouvert et global, non seulementen France mais partout ailleurs.

Enseignement véritablement bilingue offrant 50% des cours en français et 50% en anglais.

0ɴƬƺǼǼƺȇƬƺƏƬƏƳƻȅǣȷɖƺيȇȒɀƻǼljɮƺɀƫƻȇƻˡƬǣƺȇɎƳټɖȇƺ éducation internationale basée sur les programmes britannique, australien, singapourien et français. Open Sky International a reçu le «Prix de la Francophonie»

décerné par TV5 Monde en janvier 2017.

(ƺɀƻǼljɮƺɀȷɖǣƏȵȵȸƺȇȇƺȇɎƺɎɀټƻȵƏȇȒɖǣɀɀƺȇɎƳƏȇɀƳƺɀ petites classes (18/20 élèves maximum).

Culture internationale : nous accueillons des enfants de plus de 40 pays différents.

Cours de langue intensifs pour les enfants qui nous rejoignent et qui ne parlent pas ou peu le français et/ou ǼټƏȇǕǼƏǣɀي0ȇǕǼǣɀǝƏɀƏȇƳƳǣɎǣȒȇƏǼnƏȇǕɖƏǕƺ٢0n٣ƺɎٖ

ȒɖIȸƺȇƬǝƏɀƏȇƳƳǣɎǣȒȇƏǼnƏȇǕɖƏǕƺ٢In٣ȵƺȸȅƺɎɎƏȇɎ aux élèves de maîtriser rapidement la/les langues.

ƬɎǣɮǣɎƻɀǣȇɎƻǕȸƻƺɀƳƏȇɀǼƺȵȸȒǕȸƏȅȅƺيɀȵȒȸɎɀ

ƳټƻȷɖǣȵƺًǕȒǼǔًɎƺȇȇǣɀًƬƏȵȒƺǣȸƏًƻƬǝƺƬɀًɎǝƻƘɎȸƺًƏȸɎƺɎ musique.

Contact us

+33 (0)1 45 27 37 56 - contact@open-sky-intl.com - www.open-sky-intl.com 119, rue de Paris - Boulogne-Billancourt (Métro Boulogne Jean-Jaurés)

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Maternelle, primaire et secondaire

(7)

UNE OFFRE INTERNATIONALE ET BILINGUE

EN PLEIN ESSOR EN ILE DE FRANCE

1.

(8)

1.

ESSOR DE L’OFFRE INTERNATIONALE ET BILINGUE EN ILE DE FRANCE

Pour accueillir au mieux les familles étrangères en mobilité et les expatriés de retour en mé- tropole, le gouvernement français annonçait il y a peu le renforcement de son offre scolaire internationale. La région Ile-de-France, dans le contexte post Brexit, a également décidé d’apporter des réponses aux mobilités attendues. Un plan prévoit que le ministère de l’Education nationale et la région Ile-de-France, à travers les trois académies franciliennes, concourent pour les prochaines années au développement de l’offre linguistique.

Au total, trois nouveaux lycées internationaux avec des sections internationales vont voir ainsi le jour d’ici 2022 dans la région et 2000 places vont être créées dans les lycées avec sections internationales existantes. L’objectif visé ici est de doubler le nombre de sections internationales en Île-de-France.

A. LES ÉCOLES INTERNATIONALES : UN PROJET ÉDUCATIF GAGNANT ?

Initialement, ces écoles internationales visaient principalement les familles de nationalité étrangère en France comme les diplomates et leurs familles qui n’avaient pas vocation à résider à long terme en métropole. Mais aujourd’hui, bon nombre de familles binationales ou françaises ayant scolarisé leurs enfants dans des écoles internationales à l’étranger privilégient ces établissements à leur retour en France.

Cet apport linguistique et culturel associé à une méthode d’apprentissage privilégiant l’échange, la prise de parole, les travaux en groupe, est un projet éducatif gagnant. La confiance, l’autonomie, la responsabilité des élèves acquises dans ces années seront autant d’atouts pour ces jeunes afin d’investir la place qui leur revient dans la construction du monde de demain.

En général, l’anglais est la langue parlée au sein de ces établissements avec des élèves venant de tous horizons. Les diplômes proposés sont principalement le baccalauréat inter- national (BI), le British A-Levels ou bien le High School diploma (diplôme américain).

En Ile-de-France, 38 établissements hors contrat* proposent des cursus internationaux.

Cinq de ces institutions permettent à leurs élèves de passer le BI et les A-Levels. Par exemple, les élèves de l’École Jeannine Manuel terminent leurs études secondaires en préparant également soit le Baccalauréat français à option internationale (OIB), qui clôt leurs études en section internationale américaine, soit le Baccalauréat International (BI).

*voir la liste en annexe

(9)

1. A.

I.

Baccalauréat international (BI), un diplôme suisse

Le Baccalauréat international a été fondé à Genève en 1968. Il s’appuie sur : « la conviction que des individus bien préparés pour créer un monde plus juste et plus paisible doivent rece- voir une éducation qui transcende le cloisonnement des disciplines ainsi que les frontières culturelles nationales et géographiques ».

Les programmes du BI ont connu une croissance de 46 % sur les cinq dernières années et sont aujourd’hui offerts dans plus de 4 000 écoles dans 141 pays. En Angle- terre, près de 160 écoles offrent les programmes du BI dont 71 dans le secteur public.

40 % des écoles privées secondaires le proposent également. La France compte 18 écoles accréditées par l’IBO (International Baccalauréat Organisation) dont une grande partie se trouve dans la région parisienne.

Le programme du Bac BI a pour objectif de « former des élèves qui ont une excellente base de connaissances variées et approfondies, et qui s’épanouissent sur les plans physique, intellectuel, émotionnel et éthique ». Il se distingue par son exigence et l’ac- cent qu’il met également sur le développement personnel des élèves.

Il existe trois programmes de BI selon le niveau scolaire envisagé :

• le Programme primaire (PYP) pour les enfants âgés de 3 à 11 ans,

• le Programme de premier cycle secondaire (PAI) pour les enfants de 11 à 16 ans,

• et le diplôme BI (DP) pour les enfants âgés de 16 à 18 ans.

La plupart des écoles internationales en Ile de France proposent le DP comme l’Ecole Jeannine Manuel (EJM) ou l’Ecole internationale bilingue (EIB), voir le DP et le PAI comme l’Ermitage à Maisons-Laffitte (78600) mais rarement le PYP que l’on retrouve néanmoins à l’ISP (International School of Paris).

Le programme du diplôme du BI propose un tronc commun et, six groupes de ma- tières. Ces dernières sont les suivantes : langues et littérature, langues étrangères, sciences humaines, sciences expérimentales, mathématiques, arts.

a.

Présentation et organisation des études

(10)

1. A.

Les élèves choisissent une matière dans chacun des cinq premiers groupes et une sixième matière. Cette dernière peut être soit, une matière artistique du groupe 6, soit une deuxième matière sélectionnée dans l'un des autres groupes.

b.

Modalités d’évaluation du BI

Trois des six matières sont étudiées à un niveau approfondi. Le tronc commun comprend la théorie de la connaissance (TdC), le pro- gramme créativité, action, service (CAS), et un mémoire de recherche.

Grâce au tronc commun, les élèves réfléchissent sur la nature de la connaissance, accomplissent une recherche indépendante et réa- lisent un projet qui implique souvent un service communautaire.

Dans le BI, la note finale intègre 20 à 30 % d’évaluations internes (contrôle continu).

Dans ce programme, les élèves se voient attribuer des notes finales allant de 7 (la plus élevée) à 1, et ce, pour chaque matière du programme auquel ils sont inscrits.

Les notes octroyées dans les six matières que passent les élèves du BI sont addition- nées, éventuellement bonifiées d’un à trois points pour refléter les résultats du tronc commun pour obtenir la note finale du diplôme noté sur 45 points.

Ce dernier est décerné aux élèves qui obtiennent au moins 24 points, mais il y a des conditions. Celles-ci impliquent d’obtenir certaines notes minimales dans chacune des matières. Mais également de satisfaire aux exigences des trois composantes du tronc commun.

c.

Caractéristiques du BI

Les diplômés du BI séduisent universités et employeurs en France mais surtout à l’étranger. Les élèves y acquièrent une flexibilité, un sens de l’adaptation et une vraie maturité. L’IB se distingue par son exigence et l’accent est mis sur le développement personnel des élèves. Il permet aux élèves de réfléchir sur l’épistémologie des différentes disciplines, de réaliser des projets qui impliquent souvent un service communautaire et d'accomplir une recherche indépendante.

Les élèves apprennent donc à mener des travaux de façon auto- nome en développant une pensée critique dans le cadre d’une réflexion ouverte sur l’international. Ils seront par-là plus adaptés aux études universitaires que les élèves issus d’un bac français général ou OIB. Petit plus, les candidats au BI pourront postuler à Sciences Po en étant comptabilisé dans les quotas étrangers, ce qui n’est pas le cas pour les bacs OIB ou les sections euro- péennes.

(11)

1. A.

Mais attention ! Ce diplôme ne donne pas officiellement l’accès de droit aux universités françaises. Un examen du dossier de candidature fait par la commission d’équivalence propre à chaque établissement d’enseigne- ment supérieur est nécessaire. En général c’est une formalité, mais il faut le savoir.

De plus, quelques écoles ou prépas ingénieurs françaises rechignent encore aujourd’hui à reconnaître cette formation. Veillez donc à bien vous renseigner.

A l’étranger, de nombreux systèmes au niveau national ou de l’Etat, ainsi que cer- taines universités ont mis en place leurs propres équivalences pour les résultats obtenus au programme du diplôme. C’est notamment le cas des procédures de conversion 8&$6 au Royaume-Uni.

II.

Le A-Level, un diplôme britannique

Il s’agit de l’examen passé par les jeunes scolarisés dans les écoles pro- posant le programme britannique au cours des deux dernières années de leur éducation secondaire.

La British School of Paris située à Croissy-sur-Seine propose cette scola- rité. Ecole mixte, en langue anglaise, non-sélective, elle dispense un ensei- gnement britannique. Ses diplômés peuvent obtenir le certificat général de l'enseignement secondaire (GCSE), Advanced Subsidiary (AS) et donc finalement le Advanced-Level (abrévia- tion : A-Level).

Le titre officiel de la qualification est General Certificate of Education - Advanced Level.

III.

Le High School Diploma, un diplôme américain Ce diplôme est intégré aux ensei-

gnements de l’OIB et BI ou du bac français général.

Il permet d’intégrer les universités américaines avec les tests qui sont demandés.

(12)

1. A.

Le High School Diploma est décerné par les écoles accréditées par les organismes internationaux Council of International Schools et New-England Association of Schools and Colleges. Ce diplôme est notamment reconnu dans toutes les grandes universités américaines.

En plus des résultats académiques, son attribution prend en compte l’adhésion de l’élève au projet de l’école et son implication dans un travail de recherche, ainsi que dans des activités hors champ scolaire.

Pour aller plus loin :

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B. LES ÉCOLES AVEC SECTIONS INTERNATIONALES : LE CHOIX LOGIQUE AU RETOUR D’EXPATRIATION

Les sections internationales (SI) comptent en France aujourd’hui entre 25 et 50 % d’élèves étrangers. Elles permettent aux familles étrangères installées en métropole d’être intégrées dans le système scolaire français tout en continuant les apprentis- sages dans leur langue maternelle.

Aux enfants français ou binationaux revenus d’expatriation ou disposant de la moti- vation et des compétences linguistiques nécessaires, elles offrent également la pos- sibilité de développer leurs compétences en bénéficiant d’un environnement bilingue et biculturel.

C’est donc le « choix logique » pour beaucoup de parents revenant de l’étranger. La SI comporte toutefois des spécificités peu connues du grand public, notamment une exigence de très haut niveau dans les disciplines littéraires dans les deux langues, qui méritent d’être prises en compte avant une demande d’inscription.

(13)

1. B. I.

Présentation

Ces écoles scolarisent à la fois des élèves français, binationaux et étran- gers en leur offrant une formation bilingue et biculturelle et en leur pro- posant des « enseignements spéci- fiques ». Les SI s'inscrivent dans le cadre de partenariats bilatéraux conclus entre la France et les États étrangers ou des organismes repré- sentant leur système éducatif.

Les équipes pédagogiques y sont mixtes, françaises et étrangères. Les professeurs étrangers enseignent dans leur langue en histoire, géogra- phie et littérature de leur pays, sur des programmes établis en concerta- tion avec les autorités éducatives des deux pays.

Ces sections préparent à des diplômes français : Diplôme national du brevet des collèges (DNB) men- tion « option internationale », Bacca- lauréat à Option Internationale (OIB).

L’option internationale du baccalau- réat (OIB) des séries générales (ES, L et S) se prépare en classe de pre- mière et terminale dans les lycées à sections internationales.

L’originalité des SI est d’intégrer, au sein du système français, un ensei- gnement relevant non seulement de la langue, mais aussi de la culture et des méthodes pédagogiques du pays partenaire.

Q U E L Q U E S C H I F F R E S

17

510

Il existe 510 SI à la rentrée 2017 dans 284 écoles et éta- blissements (France et enseignement français à l'étranger). La région Ile-de-France compte 143 sections internationales dans les écoles, les collèges et les lycées franciliens.

• 17 langues y sont représentées : sections allemandes, américaines, arabes, brésiliennes (non proposé au primaire), britannique, chinoises, coréennes, danoises, espagnoles, italiennes, japonaises, néerlandaises, norvégiennes, polo- naises, portugaises, russes et suédoises.

• En Ile-de-France, on compte 13 collèges publiques propo- sant des sections internationales anglais ou américains et 3 col- lèges privés sous contrat ((-0, (,% et 1RWUH 'DPH GX

*UDQGFKDPS à Versailles)

13

(14)

1. B.

II.

Organisation des études

La formation en SI constitue un parcours exigeant. Gratuite dans le public, elle peut commencer dès le CP (mais plus généralement à partir du CE1) pour aboutir à la classe de terminale. Le poids des enseignements spécifiques est beaucoup plus lourd en SI. Ces sections s’adressent principalement à des élèves maîtrisant déjà la langue de section du fait de leur contexte familial ou d’une expatriation.

a.

Dans le secteur public

Les élèves de SI suivent une scolarité française à laquelle sont intégrés des enseigne- ments spécialisés dans la langue du pays partenaire et selon la tradition pédago- gique du pays partenaire.

• À l'école élémentaire (primaire), les élèves reçoivent tout d’abord un enseignement de trois heures de langues vivantes étrangères à partir du CE1. Des cours particuliers peuvent être prévus pour mettre à niveau les élèves étrangers en français et les élèves français dans leur langue étrangère.À la rentrée 2017, on comptait 126 sec- tions internationales en école primaire en France.

• Au collège, les élèves ont six heures de cours par semaine dans la langue : Ici l’en- seignement est dispensé partiellement en français et en langue étrangère. Il s’agit soit de l'histoire-géographie soit de l’éducation civique qui sont proposées dans la langue de la section à raison de deux heures par semaine. A cela s’ajoutent, les quatre heures dans les Lettres étrangères, en plus bien sûr des horaires de langues étran- gères.

Q U E L Q U E S C H I F F R E S

38 8000

2 % - ( & 7 , ) 6 6

• pOqYHVVRQWHQVFRODULVpVHQ

VHFWLRQVLQWHUQDWLRQDOHV et environ 3000 candidats

prétendent au Bac OIB chaqueannée. Le gouvernement français souhaite proposer cet examen à 20000 candidats soit un doublement de ses effectifs d’ici 2020.

• A cette offre du public ou du privé sous contrat s’ajoute pWDEOLVVHPHQWVKRUVFRQWUDWqui proposent des cursus internationaux.

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(15)

1. B.

Au collège, le contenu de l’enseignement en langue vise l’acquisition des structures grammaticales et syntaxiques dans chacune des langues et l’étude d’œuvres littéraires. A l’issu du collège, les élèves peuvent prétendre au diplôme national du brevet (DNB) mention "option internationale".

Ce brevet comprend deux épreuves spécifiques : histoire-géographie et langue étrangère.

• Au lycée, l’enseignement en langue se renforce, il est qualifié d’«

intensif » avec huit heures d’enseignement hebdomadaire supplémen- taire dans la langue de la section (quatre heures en histoire-géographie et quatre heures en lettre étrangères en plus des horaires normaux de langue vivante étrangère). Au sein du lycée Honoré de Balzac, établis- sement public dans le 17ème arrondissement de Paris, les élèves de 1ère et de Terminale par exemple, ont deux heures et demi d’his- toire-géographie en place des deux heures jusque-là. En 1ère et Termi- nale en vue de la préparation de l’OIB, le programme d’histoire-géogra- phie est déterminé et imposé par le pays partenaire.

Dans l’académie de Paris, 29 sections internationales, réparties dans neuf lycées, accueillent les élèves français et étrangers qui désirent préparer le diplôme de Baccalauréat à Option Internationale (OIB).

Certains lycées parisiens sont bien connus pour leurs SI, comme le lycée Honoré de Balzac dans le 17ème qui propose des sections en allemand, anglais britannique, arabe, espagnol, italien et portugais.

D’autres sont beaucoup plus récentes, c’est le cas de la SI anglaise du lycée Camille Sée (15ème arrondissement) ou au lycée Maurice Ravel (20ème). Les équipes pédagogiques des Sections Internationales d’une même langue travaillent souvent de concert et proposent notam- ment des sujets d’examen communs.

Il existe 7 lycées internationaux publics en Ile-de-France. Le plus connu est le lycée de Saint Germain en laye (78), mais il faut aussi citer le lycée franco-allemand à Buc (78) ; le lycée Jean-Pierre Vernant à Sèvres (92) et le lycée François 1er à Fontainebleau (77).

Deux sections internationales supplémentaires se sont ouvertes à la rentrée 2018 dans le lycée Lucie-Aubrac à Courbevoie (92) en complé- ment de l’arabe : une britannique et une chinoise. Un nouveau lycée international sera inauguré également à Saclay en 2021 (1 200 élèves) et un autre en 2022 à Vincennes (1 000 élèves).

Un rapport parlementaire sur « La mobilité internationale des Français

» rédigé à la demande du Premier ministre français Edouard Philippe et publié en juin 2018, recommandait de faire évoluer le modèle des sec- tions internationales en y intégrant des « dispositifs pédagogiques plus ouverts et innovants ». La prise en compte de l’engagement extra-sco- laire qui s’inspire largement du modèle anglo-saxon et du baccalauréat international, constitue l’une des pistes de réflexion. C’est une question à suivre de près pour les prochaines années…

(16)

1. B.

b.

Dans le secteur privé sous contrat

Plusieurs établissements privés sous contrat proposent également des sections internationales. A Paris, c’est le cas notamment de l’école Active Bilingue (sec- tion internationale britannique) et de l’école Jeannine Manuel.

Et pour finir, dans l’article intitulé /ª2,%HWOª,%GHX[GLSO{PHVGªH[FHS WLRQ, Elisabeth Zéboulon, directrice de l’EJM affirme que les deux diplômes BI et OIB sont également prisés par les universités les plus prestigieuses du monde entier. Les élèves doivent donc choisir le bac-calauréat qui correspond le mieux à leurs goûts et leurs talents pour obtenir les meilleurs résultats et donc les meilleurs dossiers.

III.

Modalités d’évaluation du Baccalauréat à option internationale (OIB) Ce diplôme du baccalauréat géné-

ral français porte l'indication « option internationale » avec mention de la langue de la section dans laquelle est scolarisé le candidat.

C’est un examen exigeant. L’OIB constitue la plus haute certification de bilinguisme de fin d’études secondaires française.

Les élèves de terminale passent les épreuves correspondant à leur série (ES, L ou S) , sauf celles de LV1 (langue et littérature) et d'his- toire-géographie où ils ont des épreuves spécifiques avec des coefficients élevés, cela à l’écrit et à l’oral. Ces matières jouent donc un rôle important dans l’obtention du diplôme.

A noter des particularités pour les sec- tions allemandes qui ont une épreuve supplémentaire. Pour les sections chinoises et coréennes, une épreuve spécifique de mathématiques, elle aussi en deux parties écrite et orale, s’ajoute à l’épreuve de mathématique de droit commun.

(17)

1. B.

Pour obtenir son diplôme avec la men- tion « option internationale », les élèves en OIB doivent obtenir une moyenne pondérée d’au moins 10/20 dans l’en- semble des épreuves spécifiques et non spécifiques. Les notes se com- pensent grâce au système de coeffi- cient.

Notre explication sur l’offre scolaire publique et privée en Ile-de-France est centrée sur l’apprentissage de l’anglais (américain et britannique). Pour autant, 17 langues sont proposées en France dans le cadre du bac à option interna- tionale (Allemand, américain, arabe, brésilien, britannique, chinois, fran- co-marocain, danois, espagnol, italien, japonais, néerlandais, norvégien, polo- nais, portugais, russe et suédois. Vous trouverez les informations ci-après pour les autres langues concernées

Pour aller plus loin :

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/HVpSUHXYHVVSpFLILTXHVGHOª2SWLRQ ,QWHUQDWLRQDOH

(18)

1. C.

c. PARCOURS SPÉCIFIQUE AU COLLÈGE : LES CLASSES «BILANGUES»

Créés en 2005, les classes bilangues visaient initialement à promouvoir l'enseigne-ment de l'allemand au collège public à partir de la 6ème., avant d'être étendues à d'autres langues (italien, espagnol, portugais... ).

Ce programme permet aux élèves d'étudier deux langues vivantes dès la 6ème. Le collégien a alors six heures d'enseignement de langues par semaine contre quatre heures en règle générale. L'établissement choisit la répartition entre les deux lan-gues même si, dans la plupart des cas, les collèges optent pour une répartition équi-table de 3 heures chacune.

Les classes bilangues permettent aux élèves d'avoir un niveau assez proche dans deux langues vivantes et, en même temps, d'avoir plus de temps pour s'approprier une LV2 puisque l'enseignement démarre plus tôt en 6ème.

D.

PARCOURS SPÉCIFIQUE AU LYCÉE : LES SECTIONS EUROPÉENNES OU DE LANGUES ORIENTALES ET LES SECTIONS BINATIONALES

Aujourd’hui, les sections européennes sont présentes au lycée dans l’enseignement public, et dans les établissements privés sous contrat d’association. Dans les éta- blissement hors contrat, il en existe également mais sans garanti de respect du pro- gramme de l’Education nationale.

(19)

1. D.

DQQH[HV ,O HVW FHSHQGDQW UHFRPPDQGp GH UHQFRQWUHU DYDQW OªLQVFULSWLRQ GpILQLWLYH GH YRWUH HQIDQW OD GLUHFWLRQ HW OH GpSDUWHPHQW GHV ODQJXHV SRXU PHVXUHU OH QLYHDX UpHO GHODQJXHGHOªpWDEOLVVHPHQW

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I.

Les sections européennes ou de langues orientales (SELO)

a.

Présentation

'HX[ VHFWLRQV HXURSpHQQHV : une britannique et une allemande se sont ouvertes en sepWembre 2018 au sein du lycée public /XFLH$XEUDFà &RXUEHYRLH (92). Une section européenne est désormais proposée depuis la rentrée 2018 au cœur de Paris à l’école privée sous contrat Massillon dans le 4ème arrondissement. Elle complète le département allemand.

b.

Organisation des études et modalités d’évaluation

Les enseignements dispensés dans ces sections reposent sur les programmes en vigueur. Ces sections proposent à la fois un renforcement linguistique et l’enseigne- ment d’une ou plusieurs « disciplines non linguistiques » (DNL) dispensées dans la langue de la section et qui s’ajoute aux horaires communs en langue étrangères.

Cette discipline non-linguistique (DNL) peut être, au choix de l'établissement, his- toire-géographie, sciences de la vie et de la Terre, mathématiques, EPS, sciences-physiques, économie ou toute autre discipline. Ces enseignements donnent lieu à une épreuve supplémentaire au bac.

Pour obtenir le baccalauréat mention « section européenne » suivie de la désigna- tion de la langue concernée, il faudra obtenir le jour du baccalauréat 12/20 à l'épreuve de langue vivante et, avoir au moins la moyenne à l’épreuve spécifique organisée par votre établissement (10/20).

Attention !

Ces options sont très demandées. Les chefs d’établissements publics mettent en place fréquemment des procédures de sélection (étude des dossiers scolaires, tests de langue et entretien).

(20)

1. D.

a.

Abibac

II.

Les sections «binationales» : l’ABIBAC, le BACHIBAC et l’ESABAC

Pour aller plus loin :

3UpVHQWDWLRQGHVVHFWLRQVHXURSpHQQHV

&LUFXODLUHQƒGXDR€WUHODWLYHjODPLVHHQSODFHGHVHFWLRQV HXURSpHQQHVGDQVOHVpWDEOLVVHPHQWVGXVHFRQGGHJUp

De véritables formations biculturelles

Les sections « binationales » sont des sections dites d’excellence en langue. Elles permettent l’obtention de deux diplômes : celui du diplôme de fin d’études secon- daire français et celui du pays partenaire (Allemagne, Espagne, Italie).

Dans ces sections, les élèves motivés suivent des enseignements spécifiques en allemand, espagnol ou italien qui se substituent aux enseignements de leur série.

Il en existe 22 sections binationales en Ile-de-France : 7 Abibac (Bac général en France et l’Abitur en Allemagne), 8 Bachibac (Bac général en France/et le Bachille- rato espagnol) et 7 Esabac (Bac général en France France et l’Esame Di Stato italien /Italie).

Pour obtenir leurs 2 diplômes, les élèves doivent réussir les épreuves de leur série et les épreuves spécifiques de la section binationale arrêtés en commun par les pays concernés (accords bilatéraux). . Pour la suite de leurs études dans le supé- rieur, les doubles diplômés peuvent aussi bien s’inscrire dans des établissements d’enseignement supérieur dans deux pays.

Dans le cas de l'Abibac, les élèves suivent, à partir de la seconde générale et technologique, un enseignement en langue et littérature allemande (6 heures hebdomadaires) et des cours d’histoire-géographie (3 heures hebdo- madaires minimum) en allemand sur un programme spécifique à la section. À partir de la 1ère et jusqu’en terminale, les élèves suivent la filière de leur choix, mais sont regroupés pour suivre les enseignements en allemand.

Pour obtenir leurs 2 diplômes, les élèves doivent réussir les épreuves du bac et celles en langue allemande. Par exemple OH O\FpH SXEOLF 0DXULFH 5DYHO propose la prépara-tion de ces deux examens dans son pôle international ou encore l’établissement -DQVRQ GH 6DLOO\ à Paris. Dans le privé, vous pourrez retrouver ici l’pFROH 0DVVLOORQ située dans le 4ème arrondissement de Paris.

(21)

1. D.

b.

BachiBac

En classe de seconde, en première et en terminale, sont dispensées 4 heures hebdomadaires en langues et littérature en espagnol. En, his- toire géographie, le volume est de 3 heures hebdomadaire en seconde et 4 heures en première et terminale. Le FROOqJHO\FpH0RQ WDLJQH dans le 5ème arrondissement à Paris vient d’ouvrir une section bi-nationale Bachibac en 2nde.

c.

EsaBac

Aujourd’hui, les sections européennes sont présentes au lycée dans l’enseignement public, et dans les établissements privés sous contrat d’association. Dans les établis- sement hors contrat, il en existe également mais sans garanti de respect du pro- gramme de l’Education nationale.

Pour aller plus loin :

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(VDEDF

(22)

1. E.

E. ALTERNATIVES PRIVÉES ET RÉFORMES EN COURS

Des établissements de qualité permettent aux élèves de suivre une scolarité avec une dominance linguistique souvent de grande qualité, sans pour autant être sanc- tionnée par un examen de l’Education nationale.

I.

Des écoles privées à forte dominance linguistique Ces écoles ne proposent donc pas de

sections européennes ou internationales validées par un examen de l’Education nationale. Ils peuvent être pour autant sous contrat avec l’Etat dans leur niveau général car suivant le programme dans leur cursus général. Ils peuvent être éga- lement hors contrat.

La grande majorité d’entre eux proposent des enseignements permettant d’acqué- rir un niveau en langue certifié sous conditions de réussite aux examens de l’Université de Cambridge ou d’Oxford.

C’est lH cas des sections œ1DWLYH(QJOLVK ou œ(QJOLVKDGYDQFHG à l’(FROH0DVVLO ORQ , école sous contrat dans le 4ème arrondissement parisien. Les examens qui y sont proposés comme le IGCSE* permettent de valider un niveau certain de langue.

/ª,QVWLWXW GH OD 7RXU à Paris (16ème arr.) offre également une section anglophone du collège à la terminale pour les enfants bilingues dans un premier programme intitulé The Anglophone studies Program (Etudes Anglophones, EA).

Un second programme intitulé 7KH $GYDQFHG (QJOLVK 3URJUDP (Anglais Avancé, AA). Dans ce dernier pro-gramme proposé par cet établissement catholique, les enseignants sont des natifs anglais.

(23)

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*Les IGCSEs (International Général Certificates of Secondary Education) pour les 11-16 ans ont été créés par l’organisme Cambridge International Examination. Ces certificats ont un large succès à l’étranger. La préparation de ces examens est souvent proposée dans les établisse- ments préparant au BI et au OIB ou bien le CNED. Ces examens existent aussi également dans les établissements scolaires à forte dominance linguistique.

Pour aller plus loin :

&HUWLILHUVRQQLYHDXGªDQJODLVXQHH[LJHQFHSRXUSHWLWVHWJUDQGV

(24)

1. E.

II.

Les réformes de l’Education nationale : Parcoursup, réforme du bac général français, âge de la scolarité

• L’année 2017-2018 a connu en France la réforme de l’accès aux études supérieures DYHF OD plateforme 3DUFRXUVXS

Les élèves doivent utiliser l'INE (Identification Nationale des Etudiants) remis en mains propres par le professeur principal pour s'inscrire sur cette plateforme, et le conserver jusqu'à la fin de la procédure.

Dans tous les cas : si vous n'arrivez pas à retrouver ce numéro INE, adressez-vous au secrétariat de votre établissement scolaire, il aura accès à votre numéro en prouvant votre identité.

• Pour les élèves des lycées de l'Education nationale (en Métropole et Outre-mer) et élèves de terminale en apprentissage : vous le trouve- rez en général sur vos bulletins scolaires ou le relevé de notes des épreuves anticipées du bac en fin de première.

• Pour les élèves scolarisés dans un lycée français à l'étranger (AEFE : Agence pour l'Enseignement Français à l'Etranger) : rensei- gnez-vous auprès de votre établissement qui doit vous fournir l'identi- fiant à utiliser pour accéder à votre dossier.

• Pour les élèves scolarisés au CNED : le CNED vous a envoyé un courrier spécial pour vous donner ce numéro.

• Pour les élèves scolarisés à l'étranger (hors EFE) ou non scolari- sés : vous n'avez pas de numéro INE (et c'est pas grave), pour toute inscription à Parcoursup, cochez la case "Je n'ai pas d'INE".

• Les élèves européens installés en France qui suivent une forma- tion BI devront cette année y intégrer eux-mêmes leurs notes et com- mentaires pour prétendre intégrer une université française, alors atten- tion respectez pour cette année OHFDOHQGULHU si cela vous concerne.

(25)

• Le baccalauréat connait en France une réforme sans précédent.

Il n'y D plus de séries en voie générale mais des par-cours choisis par chaque lycéen en fonction de ses goûts et de ses am-bitions.

Dans cette réforme applicable en 2021, une large place est donnée en 1ère et terminale au contrôle continu (40 % de la note finale). L’expres- sion orale sera mieux prise en compte. Les projets ou travaux collectifs auront également plus de poids dans la notation finale. L'épreuve anti- cipée écrite et orale de français se déroulera comme aujourd'hui en fin de 1ère.

1. E.

En terminale, deux épreuves écrites portant sur les enseignements de spécialité auront lieu au printemps et deux épreuves se dérouleront en juin : l'écrit de philosophie et l'oral préparé au long des années de première et terminale (cycle terminal).

Le contrôle continu sera composé d'épreuves communes organisées pendant le cycle terminal. Globalement, au vu de toutes ces nouvelles mesures, le bac français se rapproche du bac international.

• Enfin,l’école maternelle est quant àelle obligatoire pour tous les enfants dès l’âge de 3 ans. Pour rappel,les enfants sont inscrits à l’école primaire à la rentrée scolaire de l’an-née civile au cours de laquelle ils atteignent l’âge de 6 ans.

Pour aller plus loin

6LWH LQVWLWXWLRQQHO GDFFRPSDJQHPHQW GH OHQVHLJQHPHQW GHV ODQJXHVYLYDQWHVjOpFROH

/HVpFROHV0RQWHVVRUL

(26)

www.montessori-neuilly.com de Neuilly sur Seine

Ecole

Montessori

Notre mission est d'offrir une scolarité Montessori Bilingue (Français-Anglais) à Neuilly-sur-Seine avec cinq jours complets par semaine et au moins 39 se- maines par an pour les enfants âgés de 3 à 6 ans venant aussi de l’étranger. Ils suivront les standards de l'Association Montessori France et de l’Association

Montessori Internationale.

Cette année notre école accueille 25 enfants de 10 nationalités différentes qui

sont encadrés par trois enseignants.

(27)

LES CLÉS POUR CHOISIR L’ÉCOLE DE VOTRE ENFANT

2.

(28)

LES CLÉS POUR CHOISIR L’ÉCOLE DE VOTRE ENFANT

Pour les enfants, lors d’un retour en France, le plus grand changement auquel ils sont confrontés, est l’école. Alors comment trouver celle qui sera la plus adaptée à mon enfant

? Comment assurer la continuité de son éducation reçue à l’étranger ? Et puis comment réussir le retour en France ? Cette interrogation vous surprend ? Et pourtant c’est l’une des périodes les plus délicates de votre vie que vous vous apprêtez peut-être à vivre et à faire vivre à vos enfants…

A. LE CHOC CULTUREL AU RETOUR

Chaque parcours est singulier, chaque expérience est unique : changement de cadre, d’amis, de pédagogie, de rythme, d’ambiance…. Certains enfants vont faire face à tous ces changements, d’autres vont peiner à retrouver le bien-être ressenti dans leur ancienne école.

2.

I.

Permettre à vos enfants d’être acteurs du changement de vie Les enfants d’expatriés n’ont parfois

jamais vécu dans le pays de leurs parents, excepté pendant leurs vacances. Même si cela leur a permis de rester en lien avec leur culture, le quoti- dien en France peut être, par consé- quent, une expérience nouvelle pour eux.

La perte des amis laissés ailleurs consti- tue un vide immense qui pèse aussi sur le moral des petits et plus grands.

Expliquer à ses enfants le nouveau et prochain bouleversement que va connaître la famille est primordial. Il est important de les tenir au courant du cadre et des condi- tions du retour. En étant transparent sur la situation, vous leur permettrez d’en saisir les difficultés et de mieux comprendre l’ambiance familiale qui en découle aussi.

Oui, même si c’est parfois difficile pour vous parents, il faut permettre aux enfants d’être aussi acteur du changement, de se mobiliser plutôt que de subir la situation en victime. Ces échanges leur permettront de comprendre ce retour, de l’accepter plus facilement et donc de leur donner toutes les chances de s’y adapter de manière constructive en y participant.

(29)

2. A. II.

« Ni d’ici, ni d’ailleurs, ni des leurs... » : Attention à l’isolement de vos enfants

L’arrivée en cours d’année – ou même en cours de cycle – dans une classe où les groupes sont déjà constitués depuis la rentrée voire depuis des années est parfois une épreuve pour un enfant . Les nou- veaux arrivants peuvent se sentir en marge, différents. La formule « ni d’ici, ni d’ailleurs, ni des leurs… » va peut-être alors faire écho à votre situation.

Les impressions perçues en mettant nos enfants à l’école sont parta- gées par bon nombre d’expatriés que nous avons été et rencontrés à leur retour. Le peu d’intérêt, voire parfois la suspicion pour les études de vos enfants réalisées hors de France, le peu de cas que l’on fait de leurs expériences de vie à l’étranger, de leurs compétences en ma- tières linguistiques, tout cela peut contribuer à l’isoler plus encore.

De plus, l’adolescence est l’âge auquel le jeune ne souhaite pas se dis- tinguer, ni être différencié de la communauté, de la classe, du groupe, des amis. De facto, le retour d’expatriation exposera, isolera le jeune face au reste de la classe. Il aura l’impression d’arriver en France « comme un cheveu sur la soupe », en décalage par rapport à des cama- rades d’école qui n’ont jamais vécu à l’étranger. Son expatriation lui aura permis de mûrir plus vite et, par conséquent, les enfants de sa classe apparaîtront à ses yeux parfois puériles et inintéressants et l’in- verse est vrai aussi.

En réaction, ces ados, voulant se protéger de cette différence joueront la prudence, mettront une distance supplémentaire dans leurs relations avec leurs camarades en s’investissant très peu dans un premier temps. Il s’agit d’être attentif à ce que cette période d’isolement légi- time ne dure pas trop longtemps et profiter de son attention pour mobili- ser sa curiosité et l’appétit de nouveauté qui est en lui.

L’enfant expatrié a déjà connu des périodes de séparation. On doit, comme le souligne A. Goutain dans l’enfant expatrié « lui reconnaître une extraordinaire capacité d’adaptation, fruit des changements qu’il a déjà connus dans sa vie ». Au retour en France il pourra, poursuit l’au- teur « plus facilement se projeter dans sa vie nouvelle puisqu’il connaît les bénéfices apportés par une période d’adaptation réussie ».

Finalement, il admettre que le retour en métropole ne sera pas forcé- ment simple et par conséquent nous y préparer en famille.

(30)

B. MODÈLE PÉDAGOGIQUE ANGLO-SAXON VERSUS MODÈLE FRANÇAIS

Pour certains d’entre vous, le choix de l’école de vos enfants est clair : vos enfants, scolarisés à l’étranger dans une école française, vont poursuivre leur scolarité de retour en métropole dans un établissement français. Selon leur niveau en langue, ils pourront prétendre à suivre soit une scolarité avec une section européenne soit une section internationale.

A l’opposé, si votre enfant a été scolarisé dans une école locale ou bien internatio- nale, qu’il ne maîtrise pas le français et si vos finances le permettent, son inscrip- tion dans une école internationale en France prendra tout son sens.

Mais, pour bon nombre d’entre vous, la question n’est pas aussi tranchée. Le retour en France pose la question de la scolarité dans une école ouverte aux lan- gues afin de poursuivre au mieux une scolarité dans un environnement bilingue, voire biculturel. Le développement qui suit présente le modèle anglo-saxon puis le modèle français, en rappelant, pour chacun des deux, les caractéristiques qui leur sont associées.

I.

Le modèle anglo-saxon : l’enfant au coeur du programme d’apprentissage

2. B.

Les différences entre enseignements anglo-saxon et français sont notables dans la pédagogie, dans l’identification de la communauté d’apprentissage, et dans les ressources qui sont mis à dispo- sition.

(31)

a.

Approche anglo-saxonne

2. B.

Une approche fondée sur l’expéri- mentation :

Le système anglo-saxon connaît un univers plus inductif où l’on observe puis en déduit quelque chose. Il est essentiel ici de cultiver la curiosité naturelle de chaque élève, tout en mettant en avant la recherche, l’ex- périence, la communication et l’inter- disciplinarité.

Cette approche pédagogique demande plus d’autonomie, en offrant plus de responsabilités aux élèves dans leur apprentissage.

Un enseignement personnalisé et individualisé :

L’accent est mis sur les points forts des élèves et où il doit s’améliorer.

L’oral y tient une place importante. La responsabilité et l’autonomie des élèves y sont développées ainsi que la créativité et l’imagination.

La recherche du plaisir d’apprendre : Le bonheur est un ingrédient clé de l’apprentissage réussi. Si vous appré- ciez ce que vous apprenez, si vos pro- fesseurs vous donnent confiance et envie de leurs savoirs, tout cela sera stimulant et déclenchera un cercle vertueux. Une école soucieuse du bien-être de l’individu « élève » avec ses particularités, voilà bien un trait dominant des écoles anglo-saxonnes.

Un espace sans menace où l’on peut se tromper sans risque : Deux chercheurs britanniques Black et William ont montrés récemment que les remarques constructives sont plus utiles que les notes. Dans ces établissements scolaires, en pra- tique, les notes sont souvent absentes évitant les comparaisons entre élèves et les classements.

Une école est constituée d’une com- munauté d’apprenants

(Administration, équipe dirigeante, enseignants, élèves et parents) : coexiste au sein de ces écoles inter- nationales une multitude de nationali- tés comme au sein de l’International School of Paris (ISP), communauté d’apprentissage internationale sans culture dominante. Un environnement hétérogène donc non codé et par conséquent inclusif. L’enfant est au centre du programme d’apprentis- sage. Soucieuse également de l’en- gagement des parents.

Des ressources importantes permettent de suivre chaque élève de manière individualisée avec la possi- bilité de bénéficier de soutien linguis- tique, de soutien scolaire et de soutien en méthodes d’apprentissage.

La mise en valeur du parcours de l’élève est recherchée dans ce modèle éducatif comme celle de ses progrès ce qui favorisera fortement sa confiance en lui pour la suite de son parcours scolaire dans le supérieur et pour sa réussite professionnelle.

(32)

b.

Une école française ouverte au monde combinant les deux approches

2. B.

Depuis une vingtaine d’années et grâce aux progrès des sciences cognitives, toutes les études le confirment : être bilingue contribue à une plus grande plasticité cérébrale, une amélioration des réserves cognitives et en consé- quence une plus grande flexibilité intel- lectuelle.

Les écoles internationales se sont pen- chées sur le sujet et ont travaillé sur les mécanismes d’apprentissage d’une langue étrangère chez les jeunes enfants, tout en concevant puis en faisant évoluer ses propres méthodes.

Le bilinguisme français-anglais est au cœur de leur projet. Elles le définissent comme la capacité à s’exprimer, en français comme en anglais, à l’oral comme à l’écrit, avec la même précision et la même finesse. Le projet implique un apprentissage précoce et une véri- table immersion culturelle.

Les professeurs enseignent tous dans leur langue maternelle.

Les méthodes utilisées à l’école défi- nissent une progression rigoureuse du vocabulaire et de la syntaxe. Elles s’ap- puient sur trois principes fondamentaux l’immersion dans la langue, le jeu et le succès. L’imitation et la multiplication des interactions entre les enfants parti- cipent également à l’acquisition de la langue. L’enseignement repose sur la base essentielle qu’apprendre une langue ne peut se faire indépendam- ment des autres apprentissages. Tout se fait alors de façon naturelle, et l’évo- lution suit les acquisitions des enfants, notamment en lecture. On passe donc progressivement du travail de l’anglais au travail en anglais.

II.

La scolarité française met en avant l’excellence académique En France, l’éducation se fonde sur une

tradition d’idéal républicain, attaché à un enseignement universel ainsi qu’à des valeurs de solidarité et de citoyen- neté, avec en toile de fond, l’égalité des chances pour tous.

La Constitution française précise que œ OªRUJDQLVDWLRQGHOªHQVHLJQHPHQWSXEOLF REOLJDWRLUH JUDWXLW HW ODwTXH j WRXV OHV GHJUpV HVW XQ GHYRLU GH OªeWDW . Le système d’enseignement français est

IRQGpsur de grands principes inspirés de la

Révolution de 1789, complétés et précisés par un ensemble de textes législatifs élabo- rés depuis le XIXe siècle jusqu’à nos jours.

(33)

2. B.

Les écoles et établissements publics d’enseignement coexistent au sein du service public de l’enseignement avec des établissements privés sous contrat. En contrepartie du contrat signé avec l’État, ces derniers bénéficient de son aide mais sont soumis à son contrôle et doivent respecter les pro- grammes de l’enseignement public.

Seul l’État délivre les diplômes et les grades universitaires. La réglementa- tion des examens se fait à l’échelle nationale. L’enseignement général en France est donc ici cohérent et organisé au niveau national gage d’égalité sur tout le territoire.

L’enseignement du premier degré (écoles maternelles et élémentaires) et l’enseignement du second degré (collèges, lycées d’enseignement géné- ral et technologique et lycées professionnels) sont dispensés gratuitement dans les établissements publics.

Dans les écoles privées sous contrat avec l’Etat, l’enseignement est finan- cé par l’Education nationale. Le reste (infrastructures, administration, can- tine…) est généralement à la charge des parents.

L’école française est reconnue aujourd’hui pour sa rigueur, la qualité de ses enseignants et de ses propositions éducatives, même si aujourd’hui ses résultats sont aujourd’hui quelque peu en perte de vitesse (Cf Etudes Pisa de l’OCDE).

III.

Les possibles difficultés d’intégration dans le système français

Notre système éducatif a aussi la réputation d’être parfois rigide, voire sévère et élitiste. Nous avons tous vu les copies de nos enfants revenir « noires de rouge... », d’annotations expéditives, c’est le symbole de l’autorité du maître au service d’un apprentissage qui peut paraître frontal. C’est aussi le signe d’un savoir dispensé par le professeur sans laisser l’échange s’installer voire la contradiction s’organiser.

Pas facile alors pour un enfant qui a appris par exemple à écrire en script, au crayon à papier et sur des feuilles volantes à lignes (en école américaine) de se mettre à écrire en cursive, au stylo plume, sur des cahiers à carreaux, et de bien souligner en couleurs certains paragraphes et pas d’autres selon les consignes du maître d’école.

Votre enfant devra s’adapter au système scolaire français et non l’inverse. S’y habituer avec la rigidité de ses horaires, des classes parfois surchargées et des longues journées d’études également. Quel changement après l’univers privilégié et protégé à l’école à l’étranger avec les petits effectifs, les horaires flexibles et les journées courtes !

Finalement, les codes pour ces enfants élevés à l’étranger ont changé, et votre enfant petit à petit peut s’assombrir devant cette situation nouvelle.

Informez de la situation maîtres et professeurs des écoles où sont inscrits vos enfants pour qu’ils prennent en compte les efforts que fournissent leurs nou- veaux élèves.

(34)

2. C.

C. LES DIFFÉRENCES NOTABLES ENTRE BI, OIB ET SECTION EUROPÉNNE

Si vous choisissez un parcours international, quelle option choisir ? OIB ou BI ? - L’option internationale du baccalauréat (OIB) propose un cursus français à la fois bilingue et biculturel.

- Le BI est un diplôme bilingue mais n’a pas vocation à être biculturel.

I.

Des approches pédagogiques distinctes

L’OIB valorise l’analyse, la syn- thèse, et la rigueur. Le BI mettra lui davantage l’accent sur le FULWLFDO WKLQNLQJ (la pensée critique).

La rédaction revêt une importance clé pour les élèves qui préparent un baccalauréat français. Tout doit être rédigé, même dans les ma- tières scientifiques. Les élèves qui ne maîtrisent pas totalement le fran- çais sont donc invités à passer le BI, où l’accent est davantage mis sur les idées que sur leur expres- sion.

Les programmes de l’OIB s’inscrivent dans le cadre pédagogique très précis du bulle- tin officiel (BO) du ministère de l’Education nationale. Les programmes du BI (diplôme Suisse), sont plus souples et laissent davantage d'initiative aux enseignants voire aux élèves.

(35)

II.

Des modalités d’évaluation différentes

2. C.

Dans les modalités actuelles d’évaluation du bac français à option internationale (année scolaire 2018-2019), seules les notes des épreuves, qui sont notées sur 20, comptent. Pour obtenir l’examen, les élèves doivent obtenir une moyenne pon- dérée d’au moins 10/20 dans l’ensemble des épreuves.

Les élèves passent l’OIB avec d’impor- tants coefficients en langues. Pour un pOqYH littéraire, le total des coefficients de la section internationale s’élève à 18 3our leV Bac VFLHQWLILTXHV HW pFRQRPLTXHV ce coefficient s’élève à 16.

Pour vous donner une idée de l’importance de ces coefficients, le coefficient 18, se situe au même niveau que celui de l’épreuve de Lettre et de Philosophie ce qui n’est pas anodin.

Pour OH EDF scientifique également, le coefficient 16 va contrebalancer l’épreuve de mathV et de physique.

Par conséquent, un élève moyen doit être conscient des efforts à fournir dans ces matières et l’option OIB doit s’analyser comme une option lourde pour les élèves. Pour le bac « de Genève

» dit BI d’inspira-tion anglo-saxonne, les notes se com-pensent grâce au système de coefficient.

Les notes octroyées dans les six matières que passent les élèves du BI sont addi- tionnées, éventuellement bonifiées d’un à trois points pour refléter les résultats du tronc commun afin d’obtenir la note finale du diplôme sur 45 points. Ce dernier est décerné aux élèves qui obtiennent au moins 24 points, mais il y a des condi- tions. Celles-ci impliquent notamment d’obtenir certaines notes minimales dans chacune des matières. Mais également de satisfaire aux exigences des trois com- posantes du tronc commun.

La note finale intègre 20 à 30 % d’évalua- tions internes. Dans ce programme, les élèves se voient attribuer des notes finales allant de 7 (la plus élevée) à 1. Et ce, pour chaque matière du programme auquel ils sont inscrits.

Le BI n’a donc rien avoir avec le bac fran- çais OIB. C’est un programme complète- ment indépendant de l’Education natio- nale française. Il est très exigeant aussi mais davantage centré sur les appre- nants, leur donnant maturité et autonomie, précieux atouts pour la suite de leurs études.

III.

La section internationale de l’OIB n’est pas une section européenne du bac général

Ce qui est important à retenir ici c’est que le profil des enfants et le profil des enseignants ne sont pas le même dans ces deux sections.

(36)

2. D.

En section européenne, il n’y a généralement pas d’enfants bilingues ni pro- fesseurs nécessairement bilingues comme c’est le cas dans les sections internationales. La langue anglaise est seulement renforcée ici et n’est pas au niveau de celui exigé en section internationale. L’histoire-géographie (matière enseignée en discipline non-linguistique) est également enseignée en anglais, mais avec un niveau moins élevé.

Dans les établissements publics proposant les sections internationales (OIB), les pro- fesseurs, natifs dépendent des rectorats et sont recrutés par ces derniers. Ils sont soit certifiés soit agrégés en plus de leur diplôme du pays d’origine comme la validation de Cambridge pour les professeurs d’anglais. Une vraie garantie ici de qualité !

D. UN INTERNAT PEUT ÊTRE UNE CHANCE

L’internat peut être la solution pour les parents qui doivent partir à l’étranger et ne veulent pas interrompre la scolarité de leur enfant en France. Il s’agit ici de privilégier une scolarité en France si vous pensez que le temps d’expatria- tion risquerait de porter atteinte à l’équilibre de votre enfant en troublant, par des offres scolaires différentes, son développement.

Il s’agira alors d’identifier les internat dits de longue durée, adaptés à l’éloi- gnement des parents, c’est-à-dire ceux qui hébergent les élèves pendant les fins de semaine et les petites vacances.

L’inscription des internes dans les internats publics relève du chef d’éta- blissement disposant d’un internat. Le dossier de candidature est mis en ligne sur les sites web académiques.

Il rassemble les éléments relatifs à la scolarité de l’élève, à son profil, aux motivations de la demande et les diffé- rents avis des professionnels concer- nés par la situation de l’élève.

L’annuaire 25(/,( des internats vous permet de consulter la liste des inter- nats des établissements publics et privés sous contrat dépendant du Ministère de l’Education Nationale.

Oui , mais tout dépend de l’enfant, certains sont très autonomes à 12 ans, d’autres ne seront pas assez mûrs à 15… Dans tous les cas et à tous les âges, l’adhésion de votre enfant au projet d’une scolarité en internat est indispensable.

I.

Quel internat et à partir de quel âge ?

(37)

2. D.

II.

Illustration d’internats avec une scolarité internationale dans le privé

L’internat de l’Ermitage à Maisons-Laf- fitte (Ouest parisien)

Les enfants dans l’internat de l’Ermitage (établissement privé sous contrat avec l’Etat) peuvent rentrer tous les week-ends dans leur famille ou bien rester les sept jours à l’école. Dans un cadre exceptionnel dans le parc de la ville, les enfants pratiquent le sport, et notamment l’équitation grâce à des complexes sportifs situés aux alentours.

Deux fois par mois sont organisés pendant les week-ends des sorties pour les pension- naires. L’établissement propose une préparation aux baccalauréats français L - ES - S section européenne et au baccalauréat international, mention bilingue.

Dans les Yvelines à Verneuil sur Seine, 1RWUH'DPH,QWHUQDWLRQDO+LJK6FKRRO (NDIHS) est une école américaine en France, proche de Paris. Elle accueille des élèves en classe 9 à 12 du système scolaire américain, soit des classes de troisième à la termi- nale. Le cursus de Notre-Dame International High School est fondé sur le curriculum américain, développé à St Paul Preparatory School aux Etats-Unis. L'instruction est donc en anglais, ce qui conduit à un diplôme d'études secondaires américain. En plus des programmes d'études américains, les élèves non francophones bénéficient égale- ment de cours de français langue étrangère.

L'établissement accueille des élèves étrangers en externat, en demi-pension, en pen- sion de semaine (5 jours par semaine) et en pension plein temps (7 jours par semaine).

Un accueil en famille française est également proposé pour les élèves qui souhaitent approfondir leurs connaissances de la langue et de la culture française.

Pour aller plus loin :

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Les frais de scolarités pour un internat privés sous contrat avec l’Etat sont de l’ordre de 18 000 à 27 000 euros au collège selon que

l’enfant est interne 5 jours ou 7 jours et entre 20 000 et 30 000 euros pour le lycée pour 5 jours ou 7 également.

(38)

2. E.

E. NOS RECOMMANDATIONS

Choisir une école ? Rien de plus complexe… Examinons ensemble les 4 scénarios les plus fréquents.

I.

Si vous avez le projet de (re)-venir en France, vos enfants doivent garder l’apprentissage du français

Pour mille raisons évidentes, nous vous recommandons de garder le français dans vos échanges avec vos enfants. Sur le sujet de la scolarité au retour en particulier, cela vous aidera à intégrer l’école publique en évitant les tests aléatoires, parfois arbitraires, décidés à la vue de l’examen du dos- sier scolaire de votre enfant par les chefs d ’établissements.

Dans votre dossier pour l’inscription à l’école, mettez en avant la motivation qui vous a animée tout au long de vos années d’expatriation.

Intégrez au dossier scolaire tous les éléments précisant que votre enfant a, pendant son séjour à l’étranger, poursuivi son apprentissage du français.

Pour cela, de l’école )/$0 (Français Langue Maternelle, dispositif extra-scolaires organi- sant des enseignements en français niveau primaire et collège pour les enfants scolarisés dans des écoles locales ou internationale) aux cours par correspondance du &1(', l’offre est vaste.

Nous encourageons vivement les familles à prendre ici connaissance de la « 6FRODULWp

&RPSOpPHQWDLUH,QWHUQDWLRQDOH » du &1(' qui est remarquable.

Outre une qualité assurée par l’opérateur de l’Etat français, cette formation CNED garantit automatiquement une intégration dans notre école de la République au niveau scolaire qui correspond à l’âge de vos enfants. Cette scolarité offre les disciplines suivantes : ma- thématiques, français et l’histoire-géographie. Elle est hybride puisqu’elle combine le CNED avec une scolarité de l’enfant dans une école locale. En 2017, le CNED comptait 2400 élèves inscrits à cette formule.

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