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LES CLÉS POUR CHOISIR L’ÉCOLE DE VOTRE ENFANT

E. NOS RECOMMANDATIONS

Choisir une école ? Rien de plus complexe… Examinons ensemble les 4 scénarios les plus fréquents.

I.

Si vous avez le projet de (re)-venir en France, vos enfants doivent garder l’apprentissage du français

Pour mille raisons évidentes, nous vous recommandons de garder le français dans vos échanges avec vos enfants. Sur le sujet de la scolarité au retour en particulier, cela vous aidera à intégrer l’école publique en évitant les tests aléatoires, parfois arbitraires, décidés à la vue de l’examen du dos-sier scolaire de votre enfant par les chefs d ’établissements.

Dans votre dossier pour l’inscription à l’école, mettez en avant la motivation qui vous a animée tout au long de vos années d’expatriation.

Intégrez au dossier scolaire tous les éléments précisant que votre enfant a, pendant son séjour à l’étranger, poursuivi son apprentissage du français.

Pour cela, de l’école )/$0 (Français Langue Maternelle, dispositif extra-scolaires organi-sant des enseignements en français niveau primaire et collège pour les enfants scolarisés dans des écoles locales ou internationale) aux cours par correspondance du &1(', l’offre est vaste.

Nous encourageons vivement les familles à prendre ici connaissance de la « 6FRODULWp

&RPSOpPHQWDLUH,QWHUQDWLRQDOH » du &1(' qui est remarquable.

Outre une qualité assurée par l’opérateur de l’Etat français, cette formation CNED garantit automatiquement une intégration dans notre école de la République au niveau scolaire qui correspond à l’âge de vos enfants. Cette scolarité offre les disciplines suivantes : ma-thématiques, français et l’histoire-géographie. Elle est hybride puisqu’elle combine le CNED avec une scolarité de l’enfant dans une école locale. En 2017, le CNED comptait 2400 élèves inscrits à cette formule.

2. E.

II.

Si votre enfant a oublié son français (ou s’il ne l’a jamais parlé)

Les enfants peuvent parfois oublier leur français aussi vite qu’ils s’approprient une seconde langue. Si telle est la situation, vous pouvez opter pour une inscription dans une école internationale. En France, l’enseignement y est dispensé en anglais. Le choc cultu-rel du retour pour les enfants sera moindre et leur adaptation en sera facilitée. Vos enfants vont côtoyer des enfants qui comme eux, ont vécu à l’étranger et ils seront rassu-rés. C’est donc un choix naturel qui offre à votre enfant des études supérieures très cer-tainement à l’étranger. Prévoyez pour cela un budget conséquent de l’ordre de 20 000 euros par an et des ressources supplémentaires pour maintenir le français.

Attention : Le BI n’est pas reconnu dans toutes les filières supérieures en France.

C’est le cas pour les Prépas et les écoles d’ingénieurs qui sont encore réticentes à reconnaître ce diplôme

III.

Si votre enfant est devenu bilingue

Devenir bilingue signifie apprendre à parler couramment une langue étrangère tout en conservant sa langue maternelle à un excellent niveau. Dans cette hypothèse, deux choix s’offrent à vous : soit un système bilingue ou bien un système offrant une scolarité française avec une section internationale. L’enseignement dans une école bilingue se fera en français et en anglais en général dans le privé, souvent à part égale ou selon des règles posées comme les sections internationales vues en première partie de notre travail.

La scolarité dans ce milieu de « Third Culture Kids » permettra aussi un retour en dou-ceur pour vos enfants car ils ne seront pas seuls à « être nouveaux » dans la classe par exemple. A titre d’exemple, le l\FpH+RQRUpGH%DO]DF à Paris, établissement public, pro-pose des sections internationales dès la 6ème à des enfants bilingues.

Attention : Le modèle pédagogique des sections internationales est moins souple que celui écoles internationales proposant le BI. Ici, et même si les choses paraissent évo-luer dans un futur proche, les activités périscolaires ne sont pas considérées pour l’évaluation des élèves dans le bac OIB contrairement au BI.

2. E.

Intégrer une école française conviendra peut-être mieux à certains enfants de retour en métropole. Les enfants partis pour un temps court en expatriation dans le réseau français (AEFE ou Mission laïque française (Mlf)) seront plus heureux de reprendre le chemin de leur ancienne école. Les enfants à besoins spécifiques trouveront ici éga-lement une scolarité peut être plus accessible au regard de leurs besoins.

IV.

Recommandations générales

Tout d’abord et sauf exception (pro-blèmes d’apprentissage, de dyslexie…), commencez dès le plus jeune âge l’ap-prentissage des langues à vos enfants pour mettre à profit les capacités excep-tionnelles des plus jeunes.

Allez à la rencontre des écoles que vous avez sélectionnées. Pour ne pas avoir de mauvaises surprises sur une école hors contrat près de chez vous qui a accepté à distance votre enfant pour l’année de votre arrivée, cherchez à connaître l’école par d’autres moyens que ceux officiels… Association de parents, votre réseau, examen de leur supports de pré-sentation, vie de l’école.

Essayez dans la mesure de vos possibili-tés d’assister à l’une des journées portes ouvertes de l’établissement pour vous entretenir avec les élèves, les parents d’élèves ou certains professeurs.

Il est également bien de prendre ren-dez-vous avec le Proviseur ou directeur de l’établissement afin de les prévenir de la situation spécifique de votre enfant.

Vous connaîtrez alors en retour leur degré de compréhension et de bienveil-lance dans le cadre de l’inscription de votre enfant.

Consultez aussi les pages d’activités extra-scolaires que cet établissement propose pour estimer son dynamisme

Quelques conseils pratiques pour conclure :

son ouverture aux matières artistiques et musicales. A-t-il un réseau d’anciens élèves ?

Le classement des écoles peut être d’une bonne aide complémentaire pour situer l’école et ses performances acadé-miques. Ces classements sont publiés chaque année dans la presse française

Si votre enfant a fréquenté une école locale pendant votre expatriation, il sera peut-être utile pour alléger son angoisse de reprendre quelques cours de remise à niveau en français pendant l’été.

Et puis nous le savons bien, le mieux est l’ennemi du bien : Si vos enfants n’ont passé, par exemple, qu’un an en Angle-terre, il leur sera recommandé une ins-cription en section européenne plutôt qu’en section internationale et cela pour leur plus grand intérêt.

Ainsi évaluez toujours les capacités d’in-tégration de votre enfant dans ces offres scolaires au regard de son niveau linguistique et non à l’aune de votre seule ambition avec, pour objectif premier, son épanouissement personnel condition de sa réussite.

2. E.

Intégrer une école française conviendra peut-être mieux à certains enfants de retour en métropole. Les enfants partis pour un temps court en expatriation dans le réseau français (AEFE ou Mission laïque française (Mlf)) seront plus heureux de reprendre le chemin de leur ancienne école. Les enfants à besoins spécifiques trouveront ici éga-lement une scolarité peut être plus accessible au regard de leurs besoins.

IV.

Recommandations générales

Tout d’abord et sauf exception (pro-blèmes d’apprentissage, de dyslexie…), commencez dès le plus jeune âge l’ap-prentissage des langues à vos enfants pour mettre à profit les capacités excep-tionnelles des plus jeunes.

Allez à la rencontre des écoles que vous avez sélectionnées. Pour ne pas avoir de mauvaises surprises sur une école hors contrat près de chez vous qui a accepté à distance votre enfant pour l’année de votre arrivée, cherchez à connaître l’école par d’autres moyens que ceux officiels… Association de parents, votre réseau, examen de leur supports de pré-sentation, vie de l’école.

Essayez dans la mesure de vos possibili-tés d’assister à l’une des journées portes ouvertes de l’établissement pour vous entretenir avec les élèves, les parents d’élèves ou certains professeurs.

Il est également bien de prendre ren-dez-vous avec le Proviseur ou directeur de l’établissement afin de les prévenir de la situation spécifique de votre enfant.

Vous connaîtrez alors en retour leur degré de compréhension et de bienveil-lance dans le cadre de l’inscription de votre enfant.

Consultez aussi les pages d’activités extra-scolaires que cet établissement propose pour estimer son dynamisme

Quelques conseils pratiques pour conclure :

son ouverture aux matières artistiques et musicales. A-t-il un réseau d’anciens élèves ?

Le classement des écoles peut être d’une bonne aide complémentaire pour situer l’école et ses performances acadé-miques. Ces classements sont publiés chaque année dans la presse française

Si votre enfant a fréquenté une école locale pendant votre expatriation, il sera peut-être utile pour alléger son angoisse de reprendre quelques cours de remise à niveau en français pendant l’été.

Et puis nous le savons bien, le mieux est l’ennemi du bien : Si vos enfants n’ont passé, par exemple, qu’un an en Angle-terre, il leur sera recommandé une ins-cription en section européenne plutôt qu’en section internationale et cela pour leur plus grand intérêt.

Ainsi évaluez toujours les capacités d’in-tégration de votre enfant dans ces offres scolaires au regard de son niveau linguistique et non à l’aune de votre seule ambition avec, pour objectif premier, son épanouissement personnel condition de sa réussite.

2. E.

Ainsi, on peut avoir un logement déjà connu dans les bons quartiers, une école prête à nous accueillir, mais nul n’est à l’abri d’équipes éducatives par trop rigides à l’égard d’élèves qui ont vécu ailleurs, autrement et autre chose.

Votre vigilance ici sera précieuse sur l’accueil qui sera fait à votre enfant dans les premières semaines de la rentrée.

Sachez surtout que son adaptation peut prendre plusieurs mois pen-dant lesquels vous devez être plus présents auprès de lui pour l’aider à reprendre ses marques.

Sachez également vous préserver des appellations trompeuses concer-nant certaines écoles se prétendants bilingues ! On a coutume de dire qu’il existe autant d’écoles qu’il y a de formes de bilinguismes. Par conséquent, privilégiez la structure dynamique, innovante, reconnue par les institutionnels ou la communauté française et qui propose un réel partage en termes d’horaires entre nos deux langues.

Finalement, si on réunit les points suivants : des enfants qui savent où ils vont habiter, qui sont préparés psychologiquement, qui ont vu leur école et se savent attendus, de l’intelligence et de la bienveillance de la part de l’équipe éducative…Alors, on est en droit d’espérer une adaptation facile.

À Paris, 2400 élèves de 80 nationalités différentes, de la moyenne section à la terminale. Premier lycée de France pour la 7e année consécutive.

Créée en 1954, l'École Jeannine Manuel a pour mis-sion de promouvoir la compréhenmis-sion internationale par l'éducation bilingue, le brassage des cultures et une innovation pédagogique constante. Les élèves terminent leurs études en passant soit l'OIB soit l'IB, deux diplômes reconnus par les plus grandes univer-sités du monde entier.