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Submitted on 1 Jan 1907
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Résistance électrique des solénoides pour des courants de haute fréquence - (2 e Note)
A. Battelli
To cite this version:
A. Battelli. Résistance électrique des solénoides pour des courants de haute fréquence - (2 e Note). J.
Phys. Theor. Appl., 1907, 6 (1), pp.701-710. �10.1051/jphystap:019070060070101�. �jpa-00241249�
,
Chaque
tubereprésente sensiblement ’
ducouple
du navire.Avec tous les
amortisseurs,
le modèle écarté de sa flottaison droites’y
arrête de nouveau au bout due 2 à 3 oscillations au maximum.Il est bien certain que,
malgré
les résultatsencourageants
obtenussur des
modèles,
desexpériences
à la merpourront
seules déter- miner la valeurpratique
de ceprocédé.
RÉSISTANCE
ÉLECTRIQUE
DES SOLÉNOIDES POUR DES COURANTS DE HAUTEFRÉQUENCE
(2e NOTE)
[Travail
de l’Institut de Physique de Pise (Direct. A. Battelli)];Par M A. BATTELLI.
Les considérations
générales
quej’ai exposées
dans une de mesnotes
précédentes ( ~ )
mepermettent d’établir,
dans leurslignes prin- cipales,
les loisd’après lesquelles
les courants de hautefréquence
sedistribuent dans la section d’un fil enroulé en solénoïde.
En
pratique,
les solénoïdes sont formés en enroulant un fil mé-tallique
à section circulaire sur uncylindre
surlequel
l’axe du fil forme une hélice de pas constant p.Toutefois,
pourplus
desimplicité,
nous supposerons que les dif- férentesspires
sont de forme circulaireparfaite.
En considérant unequelconque
de cesspires, je prends
comme axe des latangente
au fil au centre 0
(Iîg. 1)
d’une section méridienne de laspire. Alors
u _-_ v = o = p et le
problème
est réduit à déterminer w enfonction de x et y.
Dans le
plan
xy,je prends
pour axe des x laperpendiculaire
àl’axe
PQ
du solénoïde et pour axe des y laparallèle
àPQ.
Désignons
pary) = o
une des
lignes
surlesquelles u)
= Cte. Ils’agit
d’abord de mettregrossièrement
en évidence la forme de ceslignes. Evidemment
elles(1) J. de Phys., ce volume, p. 559.
Article published online by EDP Sciences and available at
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019070060070101
702
coïncident avec celles sur
lesquelles
la forceélectrique
a une valeurconstante. Or cette dernière se compose de deux
termes,
l’un cons-tant pour tous les
points
du conducteur et dû à la force électromo- trice extérieureappliquée
aux deux extrémités dusolénoïde,
etl’autre variable en même
temps
que et y. Ce dernierreprésente
laFIa. 1.
force électromotrice induite en
chaque point
du solénoïde par le courant variablequi
circule dans les autrespoints
de la mêmespire
et desspires
voisines. Cette force électromotrice induite Mse compose elle-même de deux termes :
l’un, F~ , dépendant unique-
ment du courant
qui
circule dans laspire
àlaquelle appartient
lepoint considéré; l’autre, F2, dépendant
du courantqui
circule dansles autres
spires.
Enindiquant
par p la distance d’unpoint
duconducteur à l’axe du
fil,
onpeut
avoir uneexpression approxi-
mative de
F~ ,
en admettant pour un moment que le courant est703
uniformément distribué autour de l’axe même. Dans ce cas,
F, dépend uniquement
de p. D’autrepart,
ensupposant F2 développé
par la formule de
Taylor
selon lespuissances
croissantes de x et y, et ennégligeant
les termes dedegré supérieur
à onpeut
poser :D’autre
part,
pour des raisons desymétrie,
la valeur deM,
et parconséquent
celle deF2,
doit rester invariablequand
onremplace
ypar - y, d’où :
J’admets que
l’équation
deslignes
surlesquelles
la densité u~ ducourant est constante est
réellement représentée
par uneéquation
du
type (2),
où tous les coefficients ont une valeur constante saufqui
varie d’uneligne
à l’autre.Soit maintenant un arc s
qui
soit enchaque point orthogonal
à lafamille des surfaces s
Ona:
Or, pour l’équation (1),
on a :En substituant dans
on
a :Légalité précédente,
en se servant des coordonnéespolaires p
et b,c’est-à-dire en
posant :
est du
type :
où p et q
sont seulementfonctions
de p.704
On en tire :
Or,
en coordonnéespolaires,
on a :, en outre :
En ne tenant
compte
d’abord que despoints
situés sur la surfacedu
conducteur,
pourlesquels
p =Cte,
et parconséquent,
dans lepassage d’un
point
à l’autre du contour :d’où O O
Pour de
petites
valeurs de0,
on a :Donc,
en attribuant à s la valeur à zéro aupoint
A(fl g. 2)
decoordonnées p = o, 0 = o.
La
valeur 80
de s sur le contour du conducteur etprès
de A est :où l’on a fait :
Pour avoir la valeur de s,
toujours
auvoisinage
deA,
mais àl’intérieur du
conducteur, j’abaisse
dupoint
P laperpendiculaire P P 0
au contour et
je désigne par ~
la distancePPo.
Endéveloppant s
par la formule de
Taylor,
pour des valeurs suffisammentpetites,
on a :705
Pour calculer
considérons
la surface de densité de courant uni- formepassant
parPo,
et soitPo
sa normale aupoint Po.
11 est clair que :
Fm. 2.
D’autre
part,
onpeut
retenirqu’au voisinage
dupoint
A les sur-faces
d’égale
densité de courant sontparallèles
à l’axe du solénoïde.Il en résulte que
près
dupoint
Al’angle
Donc :
Qu’on applique
maintenant le résultatgénéral exprimé
par la for- mule(10)
établie dans maprécédente
note etqu’on
observe que, dansce cas, o = w. En
indiquant
par Wo cos wt la densité du courant aupoint A, on
a pour lespoints
voisins :Cette formule donne une idée très claire de la loi
d’après laquelle
706
le courant est distribué dans la section du fil :
l’amplitude
de la den-sité du courant est :
et, comme on le
voit,
cetteamplitude
décroît suivant une loi exponen-tielle,
soit avec l’accroissement de la distance ~ dupoint
du contourdu
conducteur,
soit avecl’augmentation
de l’azimut 6.Ces variations de la densité sont d’autant
plus
considérables que la valeur de « estplus grande
et, parconséquent,
que lafréquence
des courants est
plus
élevée.Quant
à cequi
serapporte
auxpoints qui
ne sont pas voisins deA,
on nepeut
affirmer si la formule(7)
continue às’appliquer rigoureusement.
Qu’on observe, toutefois,
que l’on saitdéjà, a priori, d’après
cequi
a été demontré à ce propos par Wien et parSommerfeld, qu’il
estsuperflu
de sepréoccuper
de cespoints,
car la densité du courant estpratiquement négligeable.
Comme la formule
(7) s’applique
à ce cas,j’admettrai,
dans lasuite, qu’elle
est valable aussi pour lesgrandes
valeurs de ~ et de 6.D’après
cetteformule,
onpeut
dire que, pour de très hautes fré- quences, que le courant reste localisé autour despoints
situés leplus près
de l’axe du solénoïde. Dans lafigure 3,
lapartie
de la sec-tion du fil
qui
est utiliséepratiquement
pour le passage du courant estparsemée
depetits points.
Je passe maintenant au calcul de
’la
résistance R du solénoïde. Endésignant
par W la chaleurdégagée
par le courant dans le circuiten une
seconde,
on a :est l’élément de
volume, w n
la moyenne des valeurs du carré de wpendant
unepériode. L’intégration
est étendue à tout le volumeoccupé
par le conducteur.Soit 1 la longueur
duconducteur,
et a le rayon de sa section : danc :On entend dans ce cas que
l’intégration
parrapport
à ~ s’étend de zéro et celle serapportant
à 0 de - x à+
x.707 11 sera aussi
superflu
des’occuper
du deuxièmeterme,
c’est-à-dire de En effet il estnégligeable
vis-à-vis dupremier
pour les
points qui
sont à peu de distance deA ;
au delà de cettedistance, zo 2
devientnégligeable et,
parconséquent,
sans altérernotablement les
résultats,
onpeut
poser :où,
pour la(7) :
En
substituant,
on obtiont :h’IG. 3.
Quant
aux limitesd’intégration,
comme il est ditplus haut,
ellessont 0 et a pour la
première intégrale,
- 7t et+ 7t
pour la deuxième.708
Qu’on
remarque toutefois que les fonctionsintégrantes e-2~*À
ete2013~.~ tendent
asymptotiquement
vers zéro par l’accroissement de a et de + 0. Pour lesfréquences
trèsélevées,
c’est-à-dire pour degrandes
valeurs de «, les valeurs de ces fonctions sont sensiblement différentes de zéro que dans le cas où les valeurs des variables 7, et e sont très voisines de zéro. Il s’ensuit que la valeur des inté-grales
enquestion
reste sensiblementinaltérée,
même si onprend
comme limites
d’intégration
pour lapremière intégrale
0 et oc , et pour la deuxième - oc et+
00.Il s’ensuit que : ’
et,
parconséquent:
D’autre
part,
endésignant
par 1 l’intensité totale du courant, on a :oiv dS est l’élément d’aire de la section du
fil,
soit :Par des considérations
analogues
à cellesindiquées
pour le calcul dey~,
on obtient :La valeur moyenne du carré de 1 dans le cours d’une
période
estdonc :
-
-
Le
rapport W donne,
comme on lesait,
la résistance du conduc-12
Inteur On a donc :
où T
désigne
lapériode
du courant.Si le même fil était étendu en
ligne droite,
ontrouverait,
selon la formule bien connue de LordRayleigh,
pour sa résistanceR’,
la valeuret,
parconséquent :
Le résultat
exprimé
par la formule(9)
diffère essentiellement de celui trouvé parSommerfeld,
et rendcompte
d’une trèsimportante
circonstance
qui
se vérifie enpratique,
c’est-à-dire de la variation durapport 2013R R avec la fréquence
des courants. Comme on le voit
par la formule (9),
la valeur de ce rapport
croît proportionnellement
à la racine
quatrième
de lafréquence.
Pour se rendre
compte
de cequ’on
obtient aupoint
de vueexpé- rimental,
il suilit dejeter
un coup d’oeil sur le tableausuivant,
oùsont résumés les résultats des
expériences
peu nombreusesqu’on
connaît sur cette
question.
Cesexpériences
ont été faites par moi etse trouvent dans mon travail sur les
décharges
oscillatoires(1).
On voit que, conformément à ma
conclusion,
par l’accroissement de lafréquence
la valeur durapport #, augmente.
Mais il y a
plus
encore : même la loiquantitative exprimée
par , laformule, peut
être considérée comme sensiblement confirmée parces
expériences.
Eneffet,
selon maformule, l’expression
devrait,
pour les hautesfréquences,
conserver une valeur constante.Or,
si avec les données établiesplus
haut on calcule la valeur de (1) Loc. cil., p. 374.710
la constante 1
Comme on le
voit,
surtout pour les deuxpremières fréquences,
la concordance entre ma formule et les
expériences,
si elle n’est pas due auhasard,
estparfaite.
,PHILOSOPHICAL MAGAZINE ;
Tome XXII ; fin du 2e semestre 1906.
THOMAS LYLE et J.-M. BALDWIN. - Experiments on the
propagation
of lon- gitudinal waves of magnetic flux along iron wires and rods (Expériences sur la propagation d’ondes longitudinales de flux magnétique le long de fils et de tigesde fer). - P. 433.
L’objet
desexpériences
était de déterminer les modificationsapportées
dans les coefficients des termes de la sérieharmonique capable
dereprésenter
une « onde de fluxmagnétique
»quand
cetteonde passe à travers une
tige
de fer.Le
sujet
adéjà
été étudié par divers auteurs(Oberbeck, Zenneck).
En
désignant
par T lapériode
desoscillations, par +
la différence dephase
en deuxpoints
distants de 1centimètres,
laquantité
représente
la « vitesse depropagation
de l’aimantation ».Les auteurs cités ont trouvé que
l’amplitude Fx
du flux résultantaux différents
points pouvait
êtrereprésentée
par la relation :où X est une constante
qui dépend
de la nature du métal de latige,
mais est