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Mesure de la fréquence des variations périodiques d'un courant électrique

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00240664

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00240664

Submitted on 1 Jan 1902

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Mesure de la fréquence des variations périodiques d’un courant électrique

Paul-L. Mercanton

To cite this version:

Paul-L. Mercanton. Mesure de la fréquence des variations périodiques d’un courant électrique. J.

Phys. Theor. Appl., 1902, 1 (1), pp.719-723. �10.1051/jphystap:019020010071901�. �jpa-00240664�

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719 der Waals). La pression négative maxima étant donnée par :

pour qu’elle soit nulle, il faut que l’on ait

En substituant dans l’équation (1), il vient

Re~~2arque.

-

J’ai démontré dans ce journal ~’ ) que la constante

capillaire de Laplace est représentée par l’intégrale :

dans laquelle p, est la pression hydrostatique de la vapeur à la tem- pérature considérée et p, la pression hydrostatique (par unité de surface) dans une direction parallèle à la surface du liquide. Or, à

des températures basses (relativement à la température critique;,

1), peut être très petit, alors que H est relativement grand. La pres- siora~z doit donc être négative. Dans la couche capillaire d’un liquide,

.

on peut donc avoir des pressions négatives.

MESURE DE LA FRÉQUENCE DES VARIATIONS PÉRIODIQUES D’UN COURANT

ÉLECTRIQUE;

Par M. PAUL-L. MERCANTON.

La mesure de la fréquence des variations périodiques d’un courant

a pour l’électricien une importance très grande dans nombre de cas

(bobine d’induction, courants alternatifs, etc.). C’est pourquoi il m’a

paru utile d’indiquer sommairement un procédé qui m’a donné, avec

un outillage restreint, des résultats tout à fait rigoureux. Le principe

n’en est d’ailleurs pas nouveau. Il revient à enregistrer sur une

(1~ GERMT B11~£KER, .7. de Phys., série, t. IX, p. 402 ; 1900.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019020010071901

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bande de papier recouvert de noir de fumée les déplacements d’un style sous l’action d’un électro-aimant alimenté par le courant.

L’électro-aimant était f’ait d’une simple tige de fer doux de 7 à

8 millimètres de diamètre, enroulée de gros fil, le courant total devant le traverser.

L’extrémité du noyau, plane, venait en regard d’une rondelle de fer doux mince (tôle d’induit) fixée au centre de la membrane d’un

inscripteur acoustique de Schneebeli. On sait que cet inscripteur

consiste en une membrane de parchemin circulaire tendue sur l’ori- fice d’un cornet de bois. Au bord de ce cornet est fixée une lame

métallique très mince et élastique dont l’autre extrémité, repliée deux

fois à angle droit, vient appuyer snr le centre de la membrane. Un

prolongement normal de cette lame fait fonction de style.

Les vibrations de la membrane, transmises à la lame, commu-

niquent au style des déplacements suivant un diamètre.

FICx. ~.

Les déplacements provoques par les variations périodiques des

courants étudiés s’inscrivaient sur le cylindre noirci en même temps

que les vibrations d’un électro-diapason à 9 00 périodes par seconde, qui servait de chronographe. Les tracés étaient fixés à l’alcool, puis

détachés du cylindre et étudiés à loisir.

La flg, 1 représente schématiquement l’appareil.

(4)

721

A l’aide de ce dispositif, j’ai pu inscrire des fréquences dépassant

100 périodes par seconde.

Il se prête d’ailleurs aussi bien à l’étude des courants pério- diquement interrompus qu’à celle des courants alternatifs.

FIG. 2.

Interrupteur Margot, spirale d’aluminium (~.er mai 1900).

-

Diapason : 100 périodes

par seconde.

-

Inscrit : 50 interruptions par seconde.

La fig. 2 représente un segment des ’nombreux tracés obtenus

au moyen de divers interrupteurs pour bobine d’induction. Ici l’inter- rupteur était une spirale vibrante de Margot, dont la période est

constante. On voit que le nombre des interruptions peut être mesuré à une fraction près, avec une précision rigoureuse. Le tracé permet,

tout au moins pour les fréquences basses, d’étudier l’allure de l’in-

terrupteur et révélerait les ratés, s’il s’en produisait.

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Le tracé fg. 3 se rapporte à un courant alternatif (alternateur Thury bipolaire 125 volts). L’allure périodique du courant est facile- ment reconnaissable, malgré les déformations que les oscillations propres du style occasionnent quand la fréquence s’élève. On voit qu’on a une attraction de l’armature par alternance, donc, par

période, deux inflexions identiques du même côté de l’axe des déviations nulles.

.A

Flo. 8.

4 juillet 1902.

-

Diapason : 100 périodes par seconde.

alternateur 1.

-

27,0 périodes par seconde.

-

II.

-

31,0 périodes par seconde.

Ce dédoublement n’altère en rien le nombre des périodes enre-

gistrées par seconde, mais a l’inconvénient d’exagérer le rôle pertur-

bateur des vibrations propres de l’inscripteur. On y remédierait

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d’ailleurs sans peine en substituant à l’armature de fer doux une

armature polarisée et en diminuant l’inertie du système mobile.

Enfin, en imprimant au papier enregistreur une vitesse constante

connue, on pourrait supprimer le dispositif chronographique.

On réaliserait ainsi, sans doute, l’enregistrement de fréquences beaucoup plus grandes.

Quoi qu’il en soit, j’ai tenu à signaler un procédé facile à réaliser

dans tout laboratoire et susceptible de rendre de bons services dans le cas de fréquences relativement basses (~).

S.-A. MITCHELL. 2014 The flash spectrum, May 18 1901. Wave-length determina-

tions and general conclusions regarding the « reversing layer » (Le spectre de lignes brillantes le 18 mai 1901. Déterminations de longueurs d’ondes, et con- clusion générale sur la couche où se produit le renversement des raies).

-

Astroph. Journ., mars 1902, p. 97-122.

11L. S.-A. JB11itchell s’était proposé d’obtenir, pendant l’éclipse

totale du 18 mai 1901, une photographie du spectre de la couche’

mince de la chromosphère l’on observe des raies brillantes. Un coelostat projetait, dans ce but, l’image du soleil sur un réseau de Rowland, et une lentille de quartz de 183 centimètres de foyer ame-

nait les rayons diffractés sur la pellicule photographique. C’est le spectre du premier ordre de ~3000 à À6000 qui a été photographié au

moment du deuxième contact. On avait déterminé avec soin les lon- gueurs focales de la lentille pour les diverses longueurs d’ondes comprises entre ces limites, et, à l’aide de ces nombres, on avait pu

incurver la pellicule photographique de façon à ce que les images

de toutes les raies fussent au point.

La photographie obtenue a permis de déterminer les longueurs

d’onde de 374 raies, dont 283 ont pu être identifiées avec celles du

spectre solaire. La comparaison des deux spectres montre qu’une

raie de la chromosphère est d’autant plus brillante que la raie solaire

correspondante l’est davantage, et que les intensités des raies solaires qui correspondent à une intensité de raie donnée, dans le spectre de la chromosphère, varient avec les difiérents métaux. On

~

(1) Ces essais ont été commencés au printemps 1900, au laboratoire de Phy- sique de l’Université de l,ausaiine. - Je dois l’idée d’employer l’appareil de

Schneebeli à ~I. le UI’ Constant Dutoit, à Lausanne.

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