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Résistance électrique des solénoides pour des courants de haute fréquence - (3eme Note)

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00241384

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00241384

Submitted on 1 Jan 1908

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de haute fréquence - (3eme Note)

A. Battelli

To cite this version:

A. Battelli. Résistance électrique des solénoides pour des courants de haute fréquence - (3eme Note).

J. Phys. Theor. Appl., 1908, 7 (1), pp.62-66. �10.1051/jphystap:01908007006200�. �jpa-00241384�

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RÉSISTANCE ÉLECTRIQUE DES SOLÉNOIDES POUR DES COURANTS DE HAUTE FRÉQUENCE (1).

3e NOTE)

Travail de l’Institut de Physique de Pise (Direct. : A. Battelli):

Par M. A. BATTELLI.

Pour vérifier expérimentalement la formule précédemment établie (formule 9) qui lie la durée d’oscillation T à la résistance, j’ai fait

des mesures avec des solénoïde de fil de cuivre. Chacun d’eux était introduit dans un calorimètre spécial (~~. 1) formé par un cylindre

de verre fermé à sa partie inférieure et se prolongeant en haut par

FIG. 1.

un tube de verre capillaire. Aux deux extrémités du solénoïde étaient soudées (soudure d’argent) deux électrodes de platine d’une longueur de 1 centimètre environ. Ces électrodes étaient soudées

au feu au cylindre de verre. Le tube capillaire était recourbé en

(i) Voir .~. de l’hys., {e série, t. YI, pp. JJ9, 70~ ; 1907.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01908007006200

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haut en forme de siphon et l’extrémité libre pouvait plonger dans

. un petit verre A. Le réservoir cylindrique du calorimètre était main- tenu verticalement à l’intérieur d’un isolateur à vide, à double paroi

et argenté. L’argenture manquait le long de deux bandes longitudi-

nales très étroites, qui formaient deux fenêtres pour l’inspection

directe de l’intérieur. Dans le cas présent, ces fenêtres avaient

l’avantage d’empêcher la formation des courants de Foucault dans la couche d’argent.

La communication avec l’extérieur était établie, à l’électrode supé- rieure, au moyen d’un fil métallique court et flexible, et à l’inférieure

au moyen d’un peu de mercure. Dans ee mercure plongeait un ruban

vertical de cuivre, comrne on le voit sur la figure.

La circulation de l’air entre l’intérieur de l’isolateur à vide et l’air ambiant était empêcliée par quelques tampons de laine qui hou-

chaient l’orifice de l’isolateur. De cette façon la protection contre

l’air ambiant était de beaucoup supérieure à celle que (toutes choses égales d’ailleurs) l’on avait avec les appareils employés par Maigri

°

et moi dans le travail précédent.

Outre ces calorimètres à solénoïde, on en employa aussi deux

faits de la même manière et contenant, au lieu de solénoïde, un

mètre de fil rectiligne, tendu d’une extrémité à l’autre du tube

calorimétrique.

Ils étaient aussi protégés du milieu ambiant par un long isolateur

à vide.

Les dimensions des différents calorimètres étaient les suivantes :

C(iloriînètres ri solénoïde.

Calo>?1»ièti?es (i fcl ~°ectiligrce.

Quelques heures avant le commencement de l’expérience, on abais-

sait le petit verre A et, en chauffant avec les mains le réservoir cylin- drique du calorimètre, on chassait de l’extrémité du tube capillaire

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une certaine quantité de toluol. On attendait alors que le ménisque

du liquide dans le tube fut. descendu presque jusqu’à sa base, et on

commençait alors l’expérience.

La position générale des appareils est représentée schématique-

ment par la fig. 2.

tnB

Erg. 2.

Un calorimètre à fil rectiligne AB et un autre à solénoïde D formé par un fil de la même épaisseur étaient placés en série et consti-

tuaient le circuit de décharge d’un condensateur C. Dans ce circuit,

on faisait passer plusieurs décharges consécutives ; le nombre de ces décharges variait d’un cas à l’autre, de manière à avoir dans les deux tubes capillaires des déplacements de plusieurs millimètres dans le

ménisque liquide. Les lectures des positions du ménisque étaient

faites à distance, au moyen d’une lunette, sur une échelle graduée

en millimètres et fixée au tube capillaire. Les lectures se faisaient à

des intervalles égaux et de minute en minute. La production des décharges avait lieu entre deux lectures consécutives et durait en

général trente secondes environ.

On tenait compte des échanges de chaleur entre les calorimètres et les isolateurs à vide, soustrayant (algébriquement) du déplace-

ment constaté en chaque minute la moyenne des deux déplacements qui avaient été constatés dans la minute précédente et la minute

suivante.

J’ai fait par ces moyens un grand nombre de mesures en variant la période d’oscillation des décharges en changeant la capacité élec-

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trostatique placée dans le circuit de décharge. A cet effet je disposais

des condensateurs suivants que je mettais successivement à l’endroit

marqué C dans la ftq. 2 :

Le condensateur (dont j’ai déjà parlé ci-dessus) formé de

24 plaques de verre recouvertes d’étain et d’une capacité d’environ 0,06 microfarad ;

. Deux condensateurs à air avant respectivement la capacité de 0,007976 et 0,007885 microfarad. Ils furent employés soit réunis en quantité, soit réunis en cascade;

Un condensateur formé par une seule lame de verre ayant les

mêmes dimensions que celles employées pour le condensateur 1.

Je pouvais ainsi, pour chaque solénoïde, faire varier dans le rapport approximatif de 1 à 6 la période d’oscillation, en réalisant en tout quatre périodes différentes.

Dans le tableau final sont résumés les résultats des expériences.

Les nombres des colonnes 3 et 4 sont les moyennes de nombreuses déterminations concordantes entre elles entre les limites de 3 0/0.

Les quantités de chaleur sont mesurées par une unité conven-

tionnelle qui correspond à la chaleur développée dans chaque calo-

rimètre par un courant de 1,2 ampère traversant le circuit en trente secondes. De sorte que, en faisant le quotient entre les nombres de ces deux colonnes, les Ion-Lieurs des fils placés dans le calori-

mètre à solénoïde et dans celui à fil rectiligne n’entrent plus en ligne de compte. Ce quotient, inscrit dans la colonne 5, donne di-

rectement le rapport entre la résistance R du solénoïde et la résis- tance qu’aurait le fil qui le forme s’il était étendu en ligne droite.

La période d’oscillation T, dans le cas où le circuit de décharge

était formé par le solénoïde 1 et par le fil rectiligne I, a été mesurée

directement, en photographiant les étincelles, par la méthode du miroir tournant. Il en fut de même pour chacun des quatre conden-

sateurs qu’on plaçait dans le circuit de décharge.

Des rapports mutuels des quatre périodes se rapportant à ce cas,

on a déduit la valeur des rapports des quatre périodes corres- pondantes se rapportant au cas l’on répétait les déterminations,

en changeant seulement les calorimètres placés dans le circuit. La

connaissance de ces rapports, dans mon cas, pouvait remplacer celle

des valeurs absolues des périodes mêmes, car il me suffisait de déterminer à un coefficient de proportionnalité près, les expres- sions inscrites dans la dernière colonne. C’est ainsi que, pour la

J. de Phys., 4e série, t. i°11. (Janvier 1908.) 5

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confirmation de mes résultats théoriques, je n’ai cherché qu’à véri-

fier la constance de l’expression # VT, mais non la valeur absolue R’

de l’expression méme.

C’est pour cette raison que, dans la 2e colonne, les périodes sont

données avec des facteurs constants ~, h’, kf/, ... indéterminés.

En observant les chifl’res de la dernière colonne, on voit que la

proportionnalité du rapport p p i à la racine quatrième q de la fréquenceq peut être considérée comme vérifiée avec une approximation voisine

de celle que l’on peut exiger dans de telles mesures expérimen-

tales.

Il est probable que l’amortissement des oscillations complique

notablement le phénomène et empêche une meilleure concordance entre la théorie et l’expérience.

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