• Aucun résultat trouvé

Résistance électrique des solénoides pour des courants de haute fréquence - (2 e Note)

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Résistance électrique des solénoides pour des courants de haute fréquence - (2 e Note)"

Copied!
11
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00241249

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00241249

Submitted on 1 Jan 1907

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Résistance électrique des solénoides pour des courants de haute fréquence - (2 e Note)

A. Battelli

To cite this version:

A. Battelli. Résistance électrique des solénoides pour des courants de haute fréquence - (2 e Note). J.

Phys. Theor. Appl., 1907, 6 (1), pp.701-710. �10.1051/jphystap:019070060070101�. �jpa-00241249�

(2)

,

Chaque tube représente sensiblement ’ du couple du navire.

Avec tous les amortisseurs, le modèle écarté de sa flottaison droite

s’y arrête de nouveau au bout due 2 à 3 oscillations au maximum.

Il est bien certain que, malgré les résultats encourageants obtenus

sur des modèles, des expériences à la mer pourront seules déter- miner la valeur pratique de ce procédé.

RÉSISTANCE ÉLECTRIQUE DES SOLÉNOIDES POUR DES COURANTS DE HAUTE FRÉQUENCE

(2e NOTE)

[Travail de l’Institut de Physique de Pise (Direct. A. Battelli)];

Par M A. BATTELLI.

Les considérations générales que j’ai exposées dans une de mes

notes précédentes ( ~ ) me permettent d’établir, dans leurs lignes prin- cipales, les lois d’après lesquelles les courants de haute fréquence se

distribuent dans la section d’un fil enroulé en solénoïde.

En pratique, les solénoïdes sont formés en enroulant un fil mé-

tallique à section circulaire sur un cylindre sur lequel l’axe du fil forme une hélice de pas constant p.

Toutefois, pour plus de simplicité, nous supposerons que les dif- férentes spires sont de forme circulaire parfaite. En considérant une

quelconque de ces spires, je prends comme axe des la tangente

au fil au centre 0 (Iîg. 1) d’une section méridienne de la spire. Alors

u _-_ v = o = p et le problème est réduit à déterminer w en

fonction de x et y.

Dans le plan xy, je prends pour axe des x la perpendiculaire à

l’axe PQ du solénoïde et pour axe des y la parallèle à PQ.

Désignons par

y) = o

une des lignes sur lesquelles u) = Cte. Il s’agit d’abord de mettre

grossièrement en évidence la forme de ces lignes. Evidemment elles

(1) J. de Phys., ce volume, p. 559.

Article published online by EDP Sciences and available at

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019070060070101

(3)

702

coïncident avec celles sur lesquelles la force électrique a une valeur

constante. Or cette dernière se compose de deux termes, l’un cons-

tant pour tous les points du conducteur et dû à la force électromo- trice extérieure appliquée aux deux extrémités du solénoïde, et

l’autre variable en même temps que et y. Ce dernier représente la

FIa. 1.

force électromotrice induite en chaque point du solénoïde par le courant variable qui circule dans les autres points de la même spire et des spires voisines. Cette force électromotrice induite M

se compose elle-même de deux termes : l’un, F~ , dépendant unique-

ment du courant qui circule dans la spire à laquelle appartient le point considéré; l’autre, F2, dépendant du courant qui circule dans

les autres spires. En indiquant par p la distance d’un point du

conducteur à l’axe du fil, on peut avoir une expression approxi-

mative de F~ , en admettant pour un moment que le courant est

(4)

703

uniformément distribué autour de l’axe même. Dans ce cas, F, dépend uniquement de p. D’autre part, en supposant F2 développé

par la formule de Taylor selon les puissances croissantes de x et y, et en négligeant les termes de degré supérieur à on peut poser :

D’autre part, pour des raisons de symétrie, la valeur de M, et par conséquent celle de F2, doit rester invariable quand on remplace y

par

-

y, d’où :

J’admets que l’équation des lignes sur lesquelles la densité u~ du

courant est constante est réellement représentée par une équation

du type (2), tous les coefficients ont une valeur constante sauf

qui varie d’une ligne à l’autre.

Soit maintenant un arc s qui soit en chaque point orthogonal à la

famille des surfaces s

Ona:

Or, pour l’équation (1), on a :

En substituant dans on a :

Légalité précédente, en se servant des coordonnées polaires p et b,

c’est-à-dire en posant :

est du type :

où p et q sont seulement fonctions de p.

(5)

704

On en tire :

Or, en coordonnées polaires, on a :

,

en outre :

En ne tenant compte d’abord que des points situés sur la surface

du conducteur, pour lesquels p = Cte, et par conséquent, dans le

passage d’un point à l’autre du contour :

d’où O

O

Pour de petites valeurs de 0, on a :

Donc, en attribuant à s la valeur à zéro au point A (fl g. 2) de

coordonnées p = o, 0 = o.

La valeur 80 de s sur le contour du conducteur et près de A est :

où l’on a fait :

Pour avoir la valeur de s, toujours au voisinage de A, mais à

l’intérieur du conducteur, j’abaisse du point P la perpendiculaire P P 0

au contour et je désigne par ~ la distance PPo. En développant s

par la formule de Taylor, pour des valeurs suffisamment

petites, on a :

(6)

705

Pour calculer considérons la surface de densité de courant uni- forme passant par Po, et soit Po sa normale au point Po.

11 est clair que :

Fm. 2.

D’autre part, on peut retenir qu’au voisinage du point A les sur-

faces d’égale densité de courant sont parallèles à l’axe du solénoïde.

Il en résulte que près du point A l’angle

Donc :

Qu’on applique maintenant le résultat général exprimé par la for- mule (10) établie dans ma précédente note et qu’on observe que, dans

ce cas, o = w. En indiquant par Wo cos wt la densité du courant au

point A, on a pour les points voisins :

Cette formule donne une idée très claire de la loi d’après laquelle

(7)

706

le courant est distribué dans la section du fil : l’amplitude de la den-

sité du courant est :

et, comme on le voit, cette amplitude décroît suivant une loi exponen-

tielle, soit avec l’accroissement de la distance ~ du point du contour

du conducteur, soit avec l’augmentation de l’azimut 6.

Ces variations de la densité sont d’autant plus considérables que la valeur de « est plus grande et, par conséquent, que la fréquence

des courants est plus élevée.

Quant à ce qui se rapporte aux points qui ne sont pas voisins de A, on ne peut affirmer si la formule (7) continue à s’appliquer rigoureusement.

Qu’on observe, toutefois, que l’on sait déjà, a priori, d’après ce qui a été demontré à ce propos par Wien et par Sommerfeld, qu’il est superflu de se préoccuper de ces points, car la densité du courant est pratiquement négligeable.

Comme la formule (7) s’applique à ce cas, j’admettrai, dans la suite, qu’elle est valable aussi pour les grandes valeurs de ~ et de 6.

D’après cette formule, on peut dire que, pour de très hautes fré- quences, que le courant reste localisé autour des points situés le plus près de l’axe du solénoïde. Dans la figure 3, la partie de la sec-

tion du fil qui est utilisée pratiquement pour le passage du courant est parsemée de petits points.

Je passe maintenant au calcul de ’la résistance R du solénoïde. En

désignant par W la chaleur dégagée par le courant dans le circuit

en une seconde, on a :

est l’élément de volume, w n la moyenne des valeurs du carré de w pendant une période. L’intégration est étendue à tout le volume occupé par le conducteur.

Soit 1 la longueur du conducteur, et a le rayon de sa section : danc :

On entend dans ce cas que l’intégration par rapport à ~ s’étend de

zéro et celle se rapportant à 0 de

-

x à + x.

(8)

707 11 sera aussi superflu de s’occuper du deuxième terme, c’est-à-dire de En effet il est négligeable vis-à-vis du premier

pour les points qui sont à peu de distance de A ; au delà de cette

distance, zo 2 devient négligeable et, par conséquent, sans altérer

notablement les résultats, on peut poser :

où, pour la (7) :

En substituant, on obtiont :

h’IG. 3.

Quant aux limites d’intégration, comme il est dit plus haut, elles

sont 0 et a pour la première intégrale, - 7t et + 7t pour la deuxième.

(9)

708

Qu’on remarque toutefois que les fonctions intégrantes e-2~*À et

e2013~.~ tendent asymptotiquement vers zéro par l’accroissement de a et de + 0. Pour les fréquences très élevées, c’est-à-dire pour de

grandes valeurs de «, les valeurs de ces fonctions sont sensiblement différentes de zéro que dans le cas les valeurs des variables 7, et e sont très voisines de zéro. Il s’ensuit que la valeur des inté-

grales en question reste sensiblement inaltérée, même si on prend

comme limites d’intégration pour la première intégrale 0 et oc , et pour la deuxième - oc et + 00.

Il s’ensuit que :

et, par conséquent:

D’autre part, en désignant par 1 l’intensité totale du courant, on a :

oiv dS est l’élément d’aire de la section du fil, soit :

Par des considérations analogues à celles indiquées pour le calcul de y~, on obtient :

La valeur moyenne du carré de 1 dans le cours d’une période est

donc :

-

-

Le rapport W donne, comme on le sait, la résistance du conduc-

12 In

teur On a donc :

où T désigne la période du courant.

(10)

Si le même fil était étendu en ligne droite, on trouverait, selon la formule bien connue de Lord Rayleigh, pour sa résistance R’, la valeur

et, par conséquent :

Le résultat exprimé par la formule (9) diffère essentiellement de celui trouvé par Sommerfeld, et rend compte d’une très importante

circonstance qui se vérifie en pratique, c’est-à-dire de la variation du rapport 2013R R avec la fréquence des courants. Comme on le voit par la formule (9), la valeur de ce rapport croît proportionnellement

à la racine quatrième de la fréquence.

Pour se rendre compte de ce qu’on obtient au point de vue expé- rimental, il suilit de jeter un coup d’oeil sur le tableau suivant,

sont résumés les résultats des expériences peu nombreuses qu’on

connaît sur cette question. Ces expériences ont été faites par moi et

se trouvent dans mon travail sur les décharges oscillatoires (1).

On voit que, conformément à ma conclusion, par l’accroissement de la fréquence la valeur du rapport #, augmente.

Mais il y a plus encore : même la loi quantitative exprimée par

,

la formule, peut être considérée comme sensiblement confirmée par

ces expériences. En effet, selon ma formule, l’expression

devrait, pour les hautes fréquences, conserver une valeur constante.

Or, si avec les données établies plus haut on calcule la valeur de

(1) Loc. cil., p. 374.

(11)

710

la constante 1

Comme on le voit, surtout pour les deux premières fréquences,

la concordance entre ma formule et les expériences, si elle n’est pas due au hasard, est parfaite.

,

PHILOSOPHICAL MAGAZINE ;

Tome XXII ; fin du 2e semestre 1906.

THOMAS LYLE et J.-M. BALDWIN. - Experiments on the propagation of lon- gitudinal waves of magnetic flux along iron wires and rods (Expériences sur la propagation d’ondes longitudinales de flux magnétique le long de fils et de tiges

de fer).

-

P. 433.

L’objet des expériences était de déterminer les modifications

apportées dans les coefficients des termes de la série harmonique capable de représenter une « onde de flux magnétique » quand cette

onde passe à travers une tige de fer.

Le sujet a déjà été étudié par divers auteurs (Oberbeck, Zenneck).

En désignant par T la période des oscillations, par + la différence de phase en deux points distants de 1 centimètres, la quantité

représente la « vitesse de propagation de l’aimantation ».

Les auteurs cités ont trouvé que l’amplitude Fx du flux résultant

aux différents points pouvait être représentée par la relation :

où X est une constante qui dépend de la nature du métal de la tige,

mais est indépendante de l’aire de la section.

Références

Documents relatifs

Ce moteur doit entraîner une charge à vitesse constante, quelque soit le moment du couple résistant imposé.. • le moment T p du couple de perte associé aux pertes autres que

Le théorème de superposition permet de trouver un courant ou une tension en partant du principe qu’une tension est égale à la somme de ces tensions ou courants pour chaque

Je pouvais ainsi, pour chaque solénoïde, faire varier dans le rapport approximatif de 1 à 6 la période d’oscillation, en réalisant en tout quatre périodes

mesurer une très petite intensité, il faut donner à h une résistance aussi grande que possible ; pour une petite différence de potentiel, h. doit au contraire

l’influence du courant qui le parcourt, peut entraîner dans ses varia- tions d’importantes variations de l’énergie d’aimantation transver- sale du même conducteur

Dans un circuit en série, la tension aux bornes du générateur est égale à la somme des tensions aux bornes des autres dipôles. U = U1

Pour trouver la direction du champ magnétostatique en un point M, on cherchera donc les plans de symétrie et d’anti-symétrie de la distribution de courants contenant le point M..

Si l’air entre les 2 sphères est remplacé par un élément conducteur de charges électriques, les électrons vont circuler en permanence de la sphère – vers la sphère + : on a