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Influence des médicaments sur les mouvements de l'estomac : contribution à l'étude de l'innervation de l'estomac
BATTELLI, Frédéric
BATTELLI, Frédéric. Influence des médicaments sur les mouvements de l'estomac : contribution à l'étude de l'innervation de l'estomac . Thèse de doctorat : Univ. Genève, 1896
DOI : 10.13097/archive-ouverte/unige:27198
Available at:
http://archive-ouverte.unige.ch/unige:27198
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INFLUENCE DES ~igDICAMENTS
SUR LES
MOUVEMENrrs DE _L'ESrfONIAC
CONTRIBUTION A L'ÉTUDE
DE
L'INNERV .A TI ON DE L'ESTO~I.AC
PAH
Fréderic BATTELLI
-DISSERTATION IN-A-UGURALE
-~ ~---
GENÈVE
IMPRIMERIE P~ DUBOIS, QUAI DES MOULINS
1896
Ce teavail a été l'ait' au labol'atoire ch; th<·~rapeuti<Jue t~xpéri
rnentale de l'Université de Genève.
Qu'il me soit permis d'expl'imer lei toute rna reconnaissance à
IllOn honoré mait1·e, M. le prof. .1.-L. Prevost, qui m'a proposé le sujet de cette étude et m'a dirigé dans mes rechet·ehes .
.Te prie aussi 1\f. le Dr Binet, privat-docent ù l'U-niversité de Genève, cl'agrée1· mes remeeciernents pol.H' les précieux conseils qu'il m'a donn<~'s.
INTRODUCTION
HISTORIQUE
Dans ces derniers temps les troubles de la motilité qe l'estomac ont acquis une importanee considérable. Il y a seulement une vingtaine d'années on croyait que la con- dition principale d.e l'intégrité des fonctions de l'estomac tenait
àla régularité de la sécrétion gastrique, et on attri- buait,
àce défaut de séerétion, presque tous les états dyspeptiques.
Mais une fois que les cliniciens ont été en possession de procédés
d~explorationde l'estomac plus perfection- nés, on a reconnu que l'atonie primitive ou secondaire des tuniques musculaires de l'organe joue un rôle très impor- tant dans la production des troubles de hi digestion.
Or le nombre des ·Inédicarnents, employés contre l'atonie gastrique, est si lirnité et leur efficacité jugée si douteuse, que j'ai cru utile, sur les conseils de Ml\1. Pre- v ost et Binet, d'entreprendre l'étude des substances qui peuvent avoir une influence sur les mouvements de l'estomac.
En outre la grande majorité des auteurs a bien étudié
l'action des différentes substances sur les mouvements
intestinaux, mais a ·presque complètement négligé d'ob-
server, quels effets produit l'administration de ces médi-
caments sur les muscles de l'estomac .. Il m'a donc sem-
- 6 -
blé intéressant, au point de vue expérimental, de com- bler cette lacune; c'est même là le but principal de ce travail.
~ais,
comme d'autre part tous les animaux, soumis à mes expériences, étai<:mt sacrifiés chaque fois par la dis- position même du procédé, j'en ai profité pour essayer d'élucider plusieurs questions qui se rattachent aux mouvements de l'estomac. A ce point de vue j'ai surtout étudié : l'influence des médicaments employés sur les nerfs pneumo-gastriques, mais seulement par rapport à leur action sur les contractions stomacales_; les façons variées de se comporter de ces nerfs suivant les différents états de la digestion_; l'influence de l'arrachement du spinal, etc. Je n'insisterai pas, sur toutes ces questions, car elles sortent un peu du but de· ce travail; je me per- mettrai cependant de m'arrêter davantage sur quelques faits qui m'ont semblé intéressants.
Je ne ferai pas ici l'historique complet de tous les sujets qui seront examinés dans ce travail. Je me bornerai
àpasser en revue les publications concernant l'influence des médicaments sur les mouvernents de l'estomac, en me réservant de citer seulement les travaux principaux sur les sujets, qui ne forment pas le but principal de . mes recherches,
àrnesure que l'occasion s'en présen-
tera.
A vrai dire la bibliographie des travaux expérimentaux relatifs à l'action des médicaments sur les contractions stomacales n'est pas bien riche et tout se résume en quatre ou cinq mémoires principaux.
Les premières études à ce sujet sont celles de Morat
1.Malheureusement il a seulement expérimenté un très petit nombre de substances: la morphine, le curare, le chloroforme, la pilocarpine et l'atropine; et pour ces
1 Morat. Sur l'innervation motrice de l'estomac. - Lyon médi- cale. Tome XL, p. 289. 1882.
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rnédican1ents mêmes jl ne l'.a fait que d'une façon bien approximative.
Le travail le plus complet est celui de Schütz.
1Cet auteur a examiné un nombre considérable de substances, et il en a dressé un tableau en les disposant suivant leur action sur les différents appareils de l'esto- mac. La méthode employée par Schütz, consistant essentiellement
àétudier l'estomac détaché du corps, devait selon toute probabilité, se prêter. à des eneurs, car l'organe ne se trouvait plus dans ses conditions phy- siologiques. et il était soustrait
àl'action des nerfs, de la circulation, etc. Lé résultat de mes expériences· ne s'ac- corde pas, sur plus d'un point, avec celui des recherches de Schütz. Je me réserve d'y revenir, et de fai1·e remarquer ces différences au fur· et
àmesur;e q'ue l'occasion s'en présentera.
Rossbach
2a expérimenté l'action de très peu de sub- stances ; d'après lui, le chloroforme, la morphine, les boissons froides diminuent les n1ouvements de l'estomac, qui sont au contraire excités par les boissons chaudes prises en quantité modérée.
Wertheimer et .Magnin
3ont étudié l'action de l'er·go- tine et de l'ergotinine sur les mouvements de l'estomac et ont trouvé que l'ergotine d'Ivon et celle dè Bonjean ont une influence réelle sur les mouvements de l'estomac, tandis que l'ergotinine de Tanret set·ait sans action.
Foderà et Corselli
4ont recherché l'influence de plu-
1 Schütz. - UelJer die Einwirkung von Arzneistoffen auf die Magenbewegungen. - Arch. f. experim. Path. u. Pharmac.
T. XXI., p. 341. 1885.
2 Rossbach. Ueber die Be,vegungel1 des "Mag·ens, des Py.lorus, Duodel11ums-Verhand, d. 4. Con_q. f. innere Med. 1885, p. 212. ·
3 Wertheimer et Mag·nin. De l'aetion de l'ergotine et de 1'ergoti- nir1e sur la circulation et les motivmnents de l'esünnac. A1·chives de Physiol. 1892, p. 92.
4 Foderà et CorselJi. I modificatori del potere di movimento dello . stomaco. Archivio di F'armac, c Terap. Vol. II, fasc. 4, 1894.
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sieurs substances sur les mouvements de l'estomac, en employant la méthode du bétol, analogue à celle de Ewald et Sie vers. Je ne répéterai pas ici toutes les criti- ques qui ont été faites à cette méthode; je ferai seule- ment remarquer qu'elle ne nous indique pas d'une façon positive, si dans une expérience ce sont les parois stomacales qui se contractent ou bien si c'est le pylore qui se relâche, car, dans lès deux cas, l'effet est le même, et produit un passage plus prompt de la solution de bétol ou de salol dans l'intestin. Quoiqu'il en soit, Foderà et
1
Corselli ont trouvé que la strychine, la nicotine, la mus- carine, l'elléboréine, la caféine, la quinine, augmentent l'intensité des mouvements de l'estomac, et que ceux-ci sont diminués par la morphine, l'atropine, le chloroforme et le chloral.
Je me contenterai de mentionner seulement le procédé d'exploration des mouvements stomacaux au moyen de l'huile. Cette méthode trouvée par Klemperer
1peut être utile en clinique, mais, au point de vue expérimental, elle offre des inconvénients presque aussi grands que la méthode du salol. Par conséquent les recherches faites
àl'aide du procédé de l'huile offrent peu de précision.
Je diviserai mon travail en trois parties. Dans la pre- mière j'étudierai l'action des médicaments sur les mou- vements de l'estomac. -
Dansla seconde partie j'exposerai d'une fa<;,on succincte les fÏ:tits observés dans mes expériences se rapportant
àquelques questions de l'innervation de l'estomac.
Dans la troisième .Partie j'exposerai les graphiques des faits principaux observés dans le cours de mes recherches:
1 Klemperer. Deutsch. med. Wochenschr. 1888. - ~\. l\Jatbieu.
Soc. biol. Paris. 1896.
PREMIÈRE PARTIE
Action des médicaments sur les mouvements de l'est0mac.
CHAPITRE .PRE1v1IER
MÉTHODE
L'appareil Clont je, m~ suis servi re~semble· à celui de Morat\ mais je l'ai pourtant modifié en pluesiel!rs pùin_ts.
:Morat
introduisait·d~nsl'èstomac une ampoule en caout- chouc attachée
ùpne
sond~ ~sophagienne;.la sonde' communiquait, par· un tube, avec un autre l;>allon en · caoutchouc renferrné daô.s. un flacon. La cavité du flacon était.i;eliée par un8 tubulure
.à UhtamboÛr; de l\llaréy.
L'air< dans_ t.out le systèn1e, était soumis
àuile faible
·
pression~La',sonàe était introduite par
I'œ~op.hag;echez'·
l'animal curârisé. ·
Ot·, par· c~ procédé, on avait des résultats tr-op appro- ximatifs. On ne pouvait calculer·, d'une manière un peu rigoureuse, ni la pr·ession que les parois de l'estomac suppor·taient, ni les changements de volurne présentés par· la cavité de l'ol'gane. En outre, l'inscription des mou-'- vements de l'estomac pr·ésentait souvent des ·difficulté's, car, pour certaines substances, les changements de volume se produisent dans des limites si étendues, que la courbe arrive facilement au point culminant,: et l'ai- guille ne peut s'élever davantage.
1 Loc. cit.
-- 1 0 -
Pour ces raisons voici comment j'ai disposé mon ap- pareil (fig.
1).Un ballon en· caoutchouc
(A) àparois très minces, est relié par un tube
(T) àun flacon (
M)presque complètement rempli d'eau, et dont le goulot est fermé par un bouchon en caoutchouc
àdeux ouvertures. A la première aboutit le tube venant du ballon; de la seconde ou vert ure part un autre tube
(T')recourbé en U,
àcon- cavité inférieure, lequel plonge,
àune certaine profon- deur, dans le liquide du flacon.
A l'extrémité de ce tube est adapté un court tuyau en
Fig. 1.
caoutchouc (C), qui s'applique
àun tube de Yerre gra- dué
(T'') ; celui-~iprésente des coudes afin d'occuper·
moins de plaee; et les divisions y sont marquées par demi-centimètres. Ce tube est supporté par un soutien ordinaire
(S). ·Le pr·emier tube T peut être divisé en deux par·ties,
réunies au moyen d'un l'obinet
(R) àdeux tubulures. Ce
robinet sert
àinsufler l'air dans le ballon. Quant au tuyau
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en caoutchouc C, il a pour but de pei·mettre de donner au tube gradué
T"l'obliquité voulue.
Il est bien facile de comprendre le fonctionnement de cet appareil. Quand la pression augmente dans le ballon rempli d'air par suite des contractions stomacales, l'air·
est chassé dans la partie supérieure du fiacon et le niveau de l'eau baisse; le liquide monte alors dans le tube gra- . dué. Au eontraire, quand l'estomac se dilate, une partie
de rair·, qui est sous. une ce;r·taine pression, abandonne le flacon pour __ pénétt·er dans le balloù; le liqUide ·s'élève dans la bouteille et baisse par suite dans le tube gradué.
Par conséquent toute diminution de· la capacité de l'estOinac correspond, dans mon q.ppàreil,
àune éléva- tion du ni:veau de l'eau dans le tube gradué-; et, vice- versa, toute augmentation de la capaçité de l'organe correspond
àune descente du niveau de l'eau dans le tube.
Je constatais aisément, avec cet appar·eil, les change- ments de volume et de pression qui se produisaient dans le ballon. Les variations de volume sont directement indi- quées par les déplacements de l'eau dans le tube gradué T''.
ELafin que l'appareil fut bien sensible, même pour des animaux. d'une taille .t·elati vement petite, j'employais des tubes gr·adués d'un diamètre interne différent. J'avais choisi un diamètre de 2
rnill~mètres·etdemi pour les. rats, de 4 1nillimètres pour les lapins et les petits chats, de 5 millimètr·es' pour les chats adultes, et de 7 millimètres pour· les chiens. De façon que le c:hangernent de volu1ne"
d'un centimètre eube con·espondait
à25 divisions du tube pour les rats, à 6 pour les petits chats,
à5 pour les chats adultes,
à2 1/2 pour les chiens. · ·
Quant
àla pression elle est donnée par la différence du
niveau ve1·tical de l'eau dans le flacon· et dans le tube
gradué. Pour la n1esurer j'ai fait construire un appareil
bien simple consistant en une longue barre horizontale
en laiton (fig. 2) qui peut facilement glisser
s~ruri sup-
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port vertical, également en laiton et gradué par demi- centimètres. Un ressort (R) empêche la barr·e horizontale de glisser sur le support.
On observe d'abord le niveau de l'eau dans le flacon, et ensuite le niveau du liquide daris le tube gradué T'';
la différence de hauteur des niveaux de l'eau donnait évi- demment la pression supportée parJl'air du ballon. till
Fig. 2.
Nature11ement les chiffres, qui ·expriment ainsi les changements de volume et de pression, n'ont rien d'absolu, mais servent seulemen:t à donner une idée comparative des variations résultant des mouvements et du tonus de l'estomac.
Or voici comment je disposais mes expériences. Après
avoir solidement, attaché l'animal, je l'anesthésiais par
l'éther. J'ai préféré ce moyen d'immobilisation à l'emploi
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du curare, car ce poison a une influence paralysante sur le nerf pneumogastrique, dont je me proposais d'étudier l'action sur les mouvements de l'estomac.
Ensuite j'ouvrais la cavité abdominale par une incision sur la ligne médiane, pour ne pas avoir d'hémorragie, et je sortais l'estomac, en le re_cotwrant immédiatement
·avec une couche épaisse de coton pour le mettre à l'abri de l'air et du froid. Je pratiquais alors, près du pylore, une petite ouverture aux parois stomacales. J'ai choisi cet endroit pour que le ballon occupe bien complètement toute la cavité de l'estomac. En effet, en l'introduisant par l'œsophage, ou bien dans le voi.sinage du cardia, on risquait fort de laisser de côté la région pylorique, c9,r le ballon par le fait de sa forme arrondie, aurait eu bien de la peine à pénétrer dans l'antre, du pylore, qui présente un rétrécissement considérable, en comparaison du corps de l'estomac. · . . ·
Je n'introdl;lisais pas le ballon par le pylore, car d'q.près les. recherches. de Rossbach 1, un cor'ps, comme par exemple le doigt, laissé quelque temps dans le pylore a une influence sur les mouvements de l'estomac, qui deviennent moins énergiques ou sont arrêtés.
L'ouverture une fois pratiquée, j'intr·oduisais dans l'estomac le ballon complètement vide d'air et enroulé sur lui-même pour qu'il occupe un volume peu considé- rable. Si l'estomac se trouvait rempli par les aliments, je les sortais en partie pour ·donner assez de place au ballon. Dans ce but j'introduisais, pàr l'ouverture artifi- cielle une petite sonde au moyen de laq:uel)e on injectait dans l'organe un co_urant d'eau 'tiède, qui ressortait ensuite par l'ouverture en entraînant une partie des ali- ments.,.
Une fois le ballon introduit, j'y insufflais, au moyen
du robinet R une certaine qu&nt.ité d'air,,
~efaçon, à faire
14 -
·monter l'eau dans le tube gradué, et obtenir une légère pression, de 3 ou 4 centim. par exemple-. J'attendais quelques minutes pour que le niveau de l'eau dans le tubé gradué fût équilibr;é, et je commen(;ais mes obser- vations. Il faut tenir· compte de cette pression initiale dans l'appréciation des chifft·es r·elatés dans mes expé- r-iences.
L'estomac étant sorti presque complètement de 1·a cavité abdominale, la respir·ation ne produisait générale- ment pas des oscillations du liquide· dans le tube gra- dué. En tout cas, ces oscillations courtes, isochrones avec les mouvements 1·espiratoires, étaient facilement distinctes des oscillations rhytmiques de longue durée, eoi'respondant aux contractions péristaltiques de l'esto- mac. Dans l'exposition_ de mes expér·iences je tiens compte seulement des oscillations rhythmiques dues aux mou\'ements de l'estomac.
Si, à un moment donné, je voulais faire pénétrer des·
substaBces dans la cavit'é stomacale, je pratiquais une petite ouverture dans le duodenum, et ensuite j'introdui- sais, par le pylore, une petite sonde dans l'estomac.
J'injectais alors la substance au moyen d'une seringue.
Quand je voulais retirer la substance injectée j'introdui- sais encor·e la sonde, et pratiquais une légère aspiration.
En même . temps je re-muais l'extrémité. interne de la sonde pour recueillir
leliquide qui aurait pu être accu- mulé en un point de la cavité stomacale.
J'ai aussi fait des éxpériences sur un chien portant une fistule gastrique. J'introduisais- le ballon par la fistule et je constatais, au moyen de mon appareil, les change-' ments qui se produisaient- dans les mouvements de l'estomac. Mais j'ai dû abandonner ce procédé, car la con,tr-action ou le relâchement des parois abdorninales faussaient
àchaque instant le résultat des observat·ions.
J'ai préféré le plus souYei1t expérimenter sur des ani-
maux à jeun, car, l'estomac étant presque complètement
- 1 5 -
au repos, on voit beaucoup plus facilement l'action pro- duite sur ses mouven1ents par l'administration des médi- caments. Pourtant, pour la plupart des substances j'ai aussi expérimenté sur des animaux en digestion, surtout pour celles qui paralysent les mouvements de l'estomac;
il m'était ainsi plus facile d'observer la diminution du tonus gastrique. ,
Pour l'excitation du nerf pneumogastrique je me suis servi de l'appareil
àchariot de Du Bois-Heymond, et sauf des cas spéciaux, la distance entre les boqines était de 13 centi1nètres.
Quant au splanchnique, je n'ai expérimenté que sur· le splanchnique gauche, pour ne pas trop compliquer l'ex- périence. J'isolais ce ner-f et je le chargeais avec le crochet d'un excitateur de François-Franck; je laissais ensuite l'excitateur sur place, de façon
àpouv"oir irr-iter le splanchnique :;;ans avoir besoin de toucher chaque fois, les intestins, pour aller à la recherche du nerf.
Les contractions stomacales peuvent se manifester de deux façons principales; ou bien on a des contractions·
péristaltiques, rhythmiques, qui sont, par la suite, ·suivies de relâchement consécutif; ou bien la 1nusculatur·e de l'organe se contracte ou. se relâche en masse, d'un façon permanente, c'est-à-dire qUe le tonus gastri- que est accru ou diminué. Les deux variétés de contrac- .tions marchent le plus souvent de pair.
Or, dans mon appareil, les mouvements péristaltiques
sont signalés par· des oscillations de l'eau dans le tube
gradué, tandis que les changements du tonus sont mar-
qués par des élévations ou des abaissements permanents
de l'eau dans le tube. Quand on avait des oscillations,_ la
pression était calculée com1ne correspondant à la partie
moyenne de l'oscillation m€me.
CHAPITRE II Influence des conditions
physiologiques et expérimentales sur les mouvements de l'estomac.
§ J.
INHALATIONS DES VAPEURS D'înHER ET DE CHLOROFORMEJ'ai estimé d'abord utile d'observet·, penrlant plusieurs heures, l'estomac· des animaux en pleine digestion, ou soumis à un jeûne prolongé, sans leur administrer aucun médicament.. Seulement, pour les nécessités de la nar- cose, on a pratiqué des inhalations de vapeurs d'éther ou de chloroforme.
·D'après mes expériences, la présence d'un corps inat- taquable par le suc gastrique, tel que mon ballon en caoutchouc, ne suffit pas pour déterminer des contractions dans un estomac en repos. J'ai quelquefois prolongé l'ex- périence au-delà de 4 heures (exp.
2),sans observer une élévation
appré~iabledu niveau de l'eau dans le tube gra- dué, et ce fait s'accotde avec les recherches de M. Schiffl, qui a prouvé que pour déterminer les contractions sto- macales il faut l'absorption du produit digestif par la mu- queuse gastrique.
Les
~ouvementspéristaltiques, qui se manifestaient.au moment de l'introduction du. ballon, dans un estomac qu'on venait de vider des aliments en digestion, dimi-
1 M. Schiff. Leçons sur la physiolo.qie de la digestion. T. II, Florence, 1867.
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nuaient. après un ten1ps vaJ·iable, et pouvaient cesser presque eomplètement, si on avait bien vidé l'estomac.
Il ressort, en outre·, des expériences suivantes, que les inhalations des vapeurs de chl'or·oforme·et d'éther n':ont aucune influence sur la tonicité 1nusculaire d'un estomac en repos, qui n.'est ni augmentée, ni diminuée. Au eontraire, s'il existe déjà des cont1·actions rhythmiques, les inhalations de ces vapeurs produisent, au commen-
·c~n1ent,
une augn1eritation très distincte de la ·for·c.e des contractions. Et non seulemerit les mou \;ements rhythmi- ques augmentent d'intensité, mais
l~tonus gastrique en
totalité s'élève. On a ainsi une premiè1·e période d'excita_
ti on.
Après, quand !a narcose commence
àdevenir profonde, le tonus baisse un peu
~tles contr-actions rythmiques diminuent peu
àpeu d'intensité. Ensuite: si l'on suspend l'inhalation des vapeur·s pour· quelques minutes, les mou- vements de l'estomac n'augmentent que d'une façon bien faible et bien lente, mais il suffit alor·s de recommencer l'anesthésie pour·· (1 ue les contr·actions rhythmiq ues et le tonus gastrique
s'~lèventd'une Ia<;on évidente.
L'excitation des mouvements produite· par· l'éther est plus considérable et dur-e plus ·longtemps qae celle obte- nue par le
chlorofor·h1e~D'après mes expé1·iences, ,il
~·ésultedonc que, pour que les inhalations des vapeurs d'éther· et de chloroforme agis- sent sut' les contractions de l'estomac, il faut que cet or·- gaÏ1e soit préalàblemetd en
mouvemént)·en cas de repos les inhalations de ees vapeurs sontincapables de l110di- iier, par elles.-:mêrnes, le tonus gastrique ..
Cette action se produit· aussi quand .les vagues sont sectionnés; elle n'êst donê p11s d'origine centrale.
Les inhalations des vapeurs d'éther et de chlor·oforme . n'influencent pas. d'une ... n1anière.appréciaqle 1 'ac.tion des
·vacrues sur le·s
·moû.\'erhents--deT~stomac. lb . · .. ·u·:·, ., . . , . ,·,.·.: .. : , .
Quant aux vomissements qui se produisent souvent
2
- 18-
dans le cours de l'anesthésie par les inhalations des va- peurs d'éther et de chloroforme, je n'en ai jan1ais observé dans le cours de Ines expériences, probablement
ùcause de la position de l'animal couché sur· le dos.
EXPÉRIENCE 1. -- Inhalation de vapeurs d'éther.
GROS RAT BLANC à jeun depuis 36 heur·es.
Les inhalations de 't?apeurs d'èthe1· ne modifient pas le tonus .r;astrique. Les va.r;ues sont ine:x:cita'bles pou1· l'estomac.
(Dans cette expé1·ience 25 divisions du tube gradué correspon- dent à 1 centim. eube.)
Heure. Volume 1•
3.oB 10 d
4.10 11 4.14 JO 4.17 10
4.30 H
4.34 9
4.40 to 4.ü0 :L1
5 10
5.5 H
5.10 :LO
!5.30. ~)
Pl'ession. Obsel'vations.
Je111 On introduit le ballon et on met le niveau de l'eau dans le tube gradué ü 1.0d.
L'estomae est en repos.
On eesse l'éthérisation.
L'anesthésie est reprise.
L'anesthésie est suspendue.
L'anesthésie est repl'ise.
Excitation des vagues au cou, pas d'effet sur l'estomac.
s~'ction des vagues au cou. Excitation de leurs bouts pél'iphériqlles sans effet.
On suspend l'anesthésie.
On reprend l'éthé1·isation.
On tüe l'animal.
ExP. 2. - Inhalation de vapeurs d'étherw - CHAT ADULTN
jeùnant depuis 48 heures.
Les .inhalaUons de vapeurs cl' éthu n'ont pas d'influence sw·
le tonus _qastrique. Les va_ques ne sont pas e.rccitaVles.
(Dans cette expét·ienee o divisions correspondent à 1. centim.
cube).
• Les chilft·es compris dans cette colonne correspondent aux divisions (d), atteintes par le niveau de l'eau dans le tube gt·adnè·. Les deux chiffres mis sm· la même ligne horizontale équivalent aux limites extt·èmes des oscillations co1·respondant aux con- tractions rhythmi•1nes.
He11re.
' )
,-,
3. ~30
3.3:>
~L39
4 4.!J 4-.S 5 5.5
f)
6.10 H.20
n.25 7
Yolnme.
20"
HJ 20 19 21 21 22 19
20
21
20
21 22 19
Pression.
2.a
- 1 V -
Observations.
011 intmduit le hallon ut on porte le niveau de l'eau dans le tube à 20tl avec :2em,& de pression. L'estomac est en repos.
On suspend l'anestht:<sie.
On reprend l'éthérisation.
On cesse l't~thérisation.
L'anestbésie est t'eprise.
011 eesse la narcose.
On reprend l'éthérisation.
l~xcitation des vagues au cou; point d'etTet sm· l'estomac. Le cœur est arrêté.
Section des vague au cou; trachéotomie.
Excitation des bouts pérlphéeiques des vagues; point d'effet.
On achève l'animal.
ExP. 3. - Inhalations de vapeurs d'éther.-CJ-IA.TTE ADULTE
en digestion.
Les contractions 1·hytmiques et le tonus musculaire s'exagèrent d'abord par les inhalations de vapeurs d'éther, puis diminuent.
Les vagues sont bien excitables.
(Dans cette expérience 5 divisions correspondent it 1 eentim.
cu bel.
.
Heure. Volume. Pression. Observations.
10 ho ures On nomrit l'animal avec de la viande et
du matin. du lait.
3.30 30"-3~).! 2.!5 < >n vide l'estomac et on introduit le ballon en mettant le niveau de l'eau dans le tube à 30d. On rend la narcose un peu rnoins profonde.
3.40 33-41
3.50 32-41
4 34-40 On suspend l'éthérisation.
4.5 37.-44 0) i ) On reprend l'anesthésie.
4.6 41-51 4 4.7 44-54 4.8 39-45 3.5
- 20-.
!H8ttl'e. Volume. Pression. Ohservaticms.
4.9 4.1!5 4.20 4.30 4.40 4.42 4.44 4.50
id.
5.2 0.0 id.
5.7 5.10
37- 42 :36-41 34--39 3t>-4o 38-4ti 43-ti2 37-43 36 -42
n9 .24 32
G) o)
2.~
L'éthérisation est suspendue.
3. 5 oi·1 i·eprt:•nd la narcose.
4 3
. 4.5 2 2.5
!5.5 2
On découne les vagues au cou; leur tiraillement fait monter le niveau de l'eau de 3 ou 4 divisions, seulement pour quelques instants. Section des vagues ; trachéotomie.
Excitation du bout périphérique du vague droit; on_a 6 secondes d'excitation la- tente, apr~~s quoi le niveau de l'eau
s'él~~ve rapidement dans le tube .
Excitation dn bout périphérique du vague gauche.
2. 5 On répète enco1·e l'excitation· de bouts p·ériphériques des vagues avec les mêmes résultats.
On achève l'animal.
ExP. 4. - Inhalations de vapeurs de chloroforme.
CHAT ADUI/fE jeùnant depuis 24 heures.
Les inhalations de vapeurs de chlo1·o(orme ne modifient pas le tonus.· ·Le vague ·gauche
eSt
légèrenu:-nt excitable, le vague droit ne l'est pas.(Dans cette expérience 5 divisions correspondent à 1 centim.
cube.)
Heure. Volullle. Pression. Observations.
10.15 20 ù 2cm On. introduit le ballon et on met le niveau
· de.l'eau dans le tube à 20d. L'estomac est en repos.
1 Quand on excite le vague, on marque le point culminant où le,nh·eau de l'eau est arrivé dans le tube.
Heure.
10.30 . 10.40 10.45
Volume.
22 20 21
- 2 1 -
Pression. Observations.
Un suspend la narcose.
L'animal s'agite beaucoup; on fait encore l'anesthésie.
1o.no 22 H·
H.n 11.10 11.20 11.30
id.
11.32 H.3n 11.ao
23 22 23 22 20
29 18 23 22
3 2
On cesse la ehloroformisation.
On reprend l'anesthésie.
Section des vagues au cou. Trachéotomie.
Excitation du bout périphérique du vague droit : point d'effet.
Excitation du bout périphérique du vague gauche; 18 secondes d'excitation la- tente.
On. t•épète l'excitation des vagues avec le8 ni.èmes résultats.
On achève l'animal.
Ex.P. n. - Inhalation de vapeurs de chloroforme.
CHIEN ADULTE de petite taille en digestion.
Les contractions rhytmiques et le tonus rnusculaire s'exagèrent d'abord par les inhalations de vapeurs de chloroforme et dimi- nuent ensuite. Les effets sont plus marqués avec les vapeurs d'ether. Les vagues sont bien excitables.
(Dans cette expérience 2
1/2
divisions correspondent à i centim.eu be).
Heure.
9 heures
du malin.3.30
3.40 3.50 3.n1 3.5o 4 4.5 4.7
Volume. Pression. Observations.
On nounit l'animal avec de· Ja viande et . du pain.
30-34 4 On vide l'estomac et on introduit le ballon
32-37 34--40 37-44 31----:-35 31-34 33-38 41- 4H
en portant le niveau de l'eau clans le tnbe :i 30d. Les eontractions stomacales sont évidentes.
On suspend la chloroformisation.
4.5 On fait de nouveau l'anesthésie profonde.
5 4
6
On eessc le narcose.
Inhalation de vapeurs d'éther.
2~
Heure. VoltlllH:' Pression. Observations.
4.8 43 -!JO
4.15 34-38 4.:5 On cesse 1'anest\1ésie.
4.25 3i-3H On reprend l'éthérisation.
4.27 39-46 5.5 4.28 42-51 6
4.35 31 --35 4 Section cl es vagues au cou; 011 cesse l'éthél'isation.
4.45 34-3H On chloroformise l'animal 4.47 37-42 ti
4.55 30-34 4 r~xeitation.du !Jout pét'iphérique elu vague dmit; 7 secondes d'excitation latente.
id. 59
s
4.57 26-29 3.ti
5 3:'l-37 4 Excitation rlu llont périphérique du Yagtw ga11che.
id. 64 8.5
5.7 24-28 3.5 5.10 33-37 4
5. H> 31-34 On tue l'aniinal.
§ Il.
PEPSINE ET ACIDE CHLORHYDRIQUEDans les recherches sur l'action de <..:es substances je 1ne suis servi d'animaux à jeun, pour que dans la cavité stomacale il n'existât pas de suc gastrique actif.
L'introduction de pepsine dans l'estomac ne m'a donné aucun résultat, emnme il fallait s'y attendre, car on sait que ce fer·ment a besoin, pour· agir, d'une ceetaine quan- tité d'acide
t:hlorhydr~quelibre.
L'acide chlorhydrique, au contraire, produit une certaine élévation du tonus musculai1·e de l'estomac, n1ais il est incapable de produire de
vi~aisrn ou vements péristaltiques.
Cette contraction des parois stomacales est passagère, et
se produit même quand les ner-fs pneun1ogastr·iques ::;ont
sectionnés, ce qui ferait supposer que l'acide chlorhydri-
que agit par irritation locale.
28-
L'ex.citabilité des nerfs vagues ne paraît pas modifiée par l'introduction de pepsine ou d'acide chlorhydr·ique dans l'estomac.
ExP. 6. - Pepsine et acide chlorhydrique.-CHAT ADULTg ü jeun depuis 24 heures.
La pepsine ne p1·orluit au<.:un effet ; le tonus ,r;astn"que est élevé par l'acide chlorhydrique.- Les va_r;ues conservent leu1· excita-
bilité primitive.
(Dans cette expérienœ n diYisions correspondent il 1 cen~m.
eube.) Heure.
9.25
9.40 id.
9.4~
9.47
!-.1.56 10.18 10.21 10.2:5
10.2U 10.31 10.34 10.40 10.45 10.49 10.54 10.!J8 11.3
id.
11.7 11.12
Volume. Pressicm. Obsenations.
:lOd 3cm On introduit le ballon en mettantlt~ niveau
~32
4W) ù
28 2H
30 29 28 29
33 36 :38 2o 31 3() 42 37 34 Ml 29 31
4. ;) 3
4 3.o 3 3.n 4 .v ~·
4
de l'eau dans le tube ü 30d.-L'estomac est en repos.
Excitation du vague gauche ; 21 secondes d'excitation latente.
Exeitation du vague droit ; pas d'effet sur l'estomae, mais le <Xem· est arrèté.
lnteoduction clans l'estomac de 0~;"~',25 de pepsine en solution à 1
/::o.
Introduction dans l'estomac de Ol-r~',2o de pepsine.
Excitation dü vague droit; pas d'effet.
On retire le liquide de l'estomac.
Introduction dans l'estomac de 10 gl'. de solution physiologique d'acide ehlorby- rlrique (2,5 °/oo.)
[ttjeetion dans J'estomac de 10 gr. de
solp·ti~n d'acide eblorhydrique.
3. t-1 Exeitation elu vague gauche.
,J ~·
3 Excitation du vague droit; aucun effet.
On cesse l'~xpérience.
- 24 --"--
EXP .. 7 . ...:.__ Aci.dé chlorhydrique. :..._ CHIEN ADULTE DE TAILLE 1\IOYENNE jeùnant depuis 48 heures.
Aù,qmentation passagère du tonus .r;astriqu·e. -- L'excitabilité des vagues ne vari~ pas.. ·
. (Dans cette expérience 2 1/~ divisions équivalent it t eentim.
cube.)
H~m·e.
3.-M>
4.2 4.6 id.
4.10 id.
4.1!)
4.18 4.21 4.24 4.29 4.32 4.35 4.42 4.53 5.10 id.
5.14 id.
5.19
i). !')!)
Vol urne.
3()d
67 30 68 28
37 33 :36 38 34 32 80 63 2H 72 31 3:2
Pression. Observations.
{l,crn On intl'ocluit le ballon; le niveau de l'eau
4
4.!") 5
4.5 4
10 4
dans le tube gradué est porté à 30ll. -
L'estomac est en repos.
Seetion des vagues au cou.
~xcitation elu bout périphérique du \'agu~~
cl mit.
Excitation elu hout pét·iphérique du \'agne
gauclll~.
Introduction clans l'estomac de 15 gr. de solution physiologique d'acide chlorhy- drique t2;5 °/o~.)
1t1trocluction clans l'estomac de 15 gr. de solution d'acide chlorhycll'ique.
Exeitation rlniJont pét•iphériqne du vague.
droit.
Excitation elu IJout périphérique dn vague gaucbe.
Oll tue l'animal.
- 2 5 -
~
Ill.
HICHESSE DU SA!\G EN OXYGÙNE OU EN ACIDE CARBONIQUE1\.Jorat
1a déjà fait remarquer que l'estomac se eom- l)orte, dans ses mouvernents, d'une faç.on tout
àfait diffé- rente de l'intestin, sous l'influence de l'augmentation d'oxygène ou d'acide carbonique dans le sang. Les con- tractions péristaltiques de l'intestin sont excitées par l'asphyxie, et deviennent plus faibles quand l'hématose se rétablit. Le contraire a lieu pour les mouvements de l'estomac.
Cette différence s'accentue, si 0n considère la façon dont se comportent l'estomac et l'intestin pendant l'ago- nie et dans les rrioments qui sui
~entla rnort. En
eff~tc'est alors que les mouvements de l'intestin se montrent les plus énergiques, tandis que ceux de l'estomac, d'après mes expér-iences, diminuent très considérablement pen- dant l'agonie et cessent bientôt après la mort. Il
m~arrivait même souvent, dans. le cours de mes expériences, en pratiquant la respiration artificielle, de m'apercevoir immédiatement de la mort de l'animal par la chute rapide et eonsidéntble du· niveau de l'eau dans le tube gradué, ce qui m'indiquait une fol'te diminution du tonus gastri- que; et pourtant, quelques instants auparavant, le cœur battait encor·e.
Je n'ai pas obse1·vé une différence appréeiable dans
l'ex~itabilité
des nerfs pneumogastriques en changeant la quantité d'oxygène dans le sang, ce qu'on obtenait en activant la respiration a1·titjcielle: ou en bouchant la ca-
n~le
quiavait été introduite dans la trachée.
1 Loc. eit.
~()-
ExP. 8. - Asphyxie. - CHAT Al>ULTE jeùna11t depuis 12 heures.
L'asphyxie ]Jrocluit une dirninut1~on du tonus gast1·ique. -- Les vagues 1·estent bien excitables ; ils perdent leur excilalJi!ité bien- tôt ap1·ès la rnort.
(Dans cette expérience 5 divisions eot'respondettt ü .1 eentiu1.
cube.l Heure.
4.5
4.18 4.22 id.
4.27 id.
4.32 4.33 4.34 4.36 4.42 4.43 ici.
4.47 4.::a 4.!J2 id.
4.!J9 5 5.1 5.2 5:4 id.
5 (j
id.
Volume.
30d
68 2!!
53 31 27 29 32 31 21) 4ü 29 33 30 71 M 2H 28
2;)
23
32
Pression.
3CIII
7.5
Obsenations.
On introduit lu ballon, en portant le niveau de l'eau dans le tube à 30d. - L'estomac est en repos.
Sedion rks vagues au eou; eanule tra- chéale.
Excitation du !_~out périphérique du vague gauebe.
3 Excitatio11 elu bout pC•riphérique du vague droit.
6
r~ On bouebe la eanule traclJéale.
On rétablit la respiration artificielle.
Ull 1Joucl1e la canule.
Excitation du bout périphérique du \·ague droit.
5. 5 On rétaiJlit la respimtion artific-iPlle.
On boucbe Ja canule.
l~xcitation elu bout péripllériqtw du vague gaue!Je.
8 On rétablit la respiration artificielle~.
2 On bouelw la canule.
2.
n
011 n;elltl'ncl plusles
batte1uents du eœur.lj:xcitation du bout p<;ripbérique dn vague gauche.
()
2 l~xC'itation elu JJnut pt:'t'ipll(·rique du vague d l'Oit.
Heure. Volume.
5.~ Hi
id. 24
5.12 Hi
5.14 Hi
- 2 7 -
Pression. Observations.
1.lJ Excitation du bout périphérique du vague gauche.
G) ~·
... v
1 .v ~· Excitation du vague. droit ; aucun efl"et.
On eesse l'expérience.
EXP. ~- - Asphyxie. - CL-liEN ADULTE en digestion.
Le tonus ,qastrique est dilninue par l'asphyxie. - Les vagues, bien excitables, pe1·dent leur err:citabilite rapidement ap1·ès la mort.
(Dans cette expérience 2 1;'2 di\·isions équivalent à 1 centim.
cube.)
I;Ieure. Volume. Pression.
9 lteures
du matim.8 . 40 50 tL 41 tl 4 .
o
3.üo 3.5H id.
4.3 id.
4.10 4.11 4.1;5 4.19 4.20 id.
4.27 4.28 id ..
4.29
4.8~
M-3(5 33-44
86 29-38
101 31-39 28-3(5 32-40 31-38 27-34
!_-)()
30-37 27-33
104
2 ( ) -32 29-36 4.40 27-81 4.42
4.44 id.
23-2lJ 22-24
82
o
13 4 15. !')
4.5
4 14.:l
4.5 4
1{)
4
o) .)
12
Observations.
Ou nomTit l'animal avec de la soupe et de la viande.
On vide en partie l'estomac et on intro- duit le ballon en mettant le niveau de l'eau dans le tube ù 80ll.-Les contrac- tions stomacales sont bien évidentes.
Trachéotomie ; canule trachéale.
Excitation du vague droit.
Excitation du vague gauche.
On bouche la canule trachéale.
Respiration artificielle.
On IJouclle la canule.
Itespiration artificielle. - Excitation du vag·ue droit.
On boucbe la canule.
Excitation du vague gauche.
Respiration artificieJle.
On bouche la cÇtnule.
On n'entend plus les battements du cœur.
Excitation du vague gauche.
- 2 8 -
Heure. Volume. Pression. Observations.
4.50 21 2. 5 Excitation du vague droit.
id. 48 6.5
4.n6 18 2 Excitation du vague ganehe.
id. 26
4.n9 19 2 L'excitation des vagues ne pt'odnit plus d'effet.
5.1 19 On cesse l'expérience.
CHAPITRE Ill .
Médicaments qui n'ont pas d'influence appréciable sur les mouvements de l'estomac.
§
l. PURGATIFS -Il
m'as'emblé intéressant d'examiner si les purgatifs, outre leur influence sur les rnouvements de l'intestin, possèdent aussi une action sur les mouvements de l'es- tomac.
J'introduisais la substance à étudier dans l'estomac, pour voir· si elle agissait localement et en même temps dans l'intestin, pour que l'absorption du médicament eût lieu· plus facile1nent. L'expérience était prolongée pen- dant plusieurs heures, pour donner le temps aux purga- tifs d'agir; de temps à autre on regardait la masse intes- tinale pour voir si-les rnouvements péristaltiques deve- naient plus énergiques.
Or, pendant que les contractions de l'intestin étaient évidemment renforcées par l'action des purgatifs, on n'avait pas, au cours de toute l'expérience, un changement notable du
tonu~gastrique et des mouvements de l'es- tomac. Seulerneqt, par l'emploi de l'eau de vie allemande on avait une élévation passagèr·e du tonus gastrique, mais cet effet doit être attribué
àl'alcool et non aux pur- gatifs qui entrent dans ceite préparatit)n, car on avait une action très rapide, . même _ par l'injection intestinale,
comme
ilarriye avec l'alcool. ·
L'action· des. vagues, sur les contractions
st~macales,•
- 3 0 -
n'était pas non plus modifiée pm· l'administration des purgatifs.
ExP. 10. -Acide cathartique. -CHAT ADULTE jeùnant depuis 36 heures.
Pas d'augmentation des nwuvements de l'tstornac. Les vagues sont lé,r;èrement excitables; lew· action est neutralisée pm· l'ù·~·i
tation du splanchnique qui est inhibiteur.
(Dans cette expéeience o clivisiohs correspondent il 1 eentim cube).
Henre.
8.25
8.36 id.
8.40 id.
8.44 8.53 10
Volume.
30d
31 67
~9
72 32 33 31
H 33
11.50 11.51.
11.54 11.57 12.2
id.
12.6 id.
12.10 27 28 28 31 62 32 69 50
PJ'P.ssion. Observations.
3 On intt·oduit le ballon et on met le niveau
7.5
de J'eau dans le tube à 30ll. L'estomac est en repos:
Excitation du vague droit; 34 secondes d'excitation latente.
3 Excitation du vague gauche; 43 secondes d'excitation latente.
8
3 Injection dans l'estomac de Oo;-1·,Hi d'acide
7 3 8 3
cathartique en solution à 1
/-to.
Injection dans l'intestin gTèle de 01.:p·,3o d'acide cathartique.
Les mouvements intestinaux sont assez prononcés.
Excitation du splanchnique gauche; 52 se- condes d'excitation latente.
Excitatiori du vague droit ; pas d'effet.
Excitation du vague gauche; pas d'effet.
Excitation du vague droit.
Excitation du vague gauche.
Excitation simultanée du vague droit et elu splanchnique avec un courant de meme intensité (8); pas d'effet.
-- :31 --
Henre. Vol11llle. Pression. Observations.
12.16
12.22 12.30
31
33 32
Excitation simultanée 'du vague gauche et du splanclmique dans les mèmes conditions; pas d'efTet.
On tue l'animal.
EXP. iL -Séné.- LAPIN ADCLTE en digestion.
On n'a pas de changement dans les nwuvenwnts cle l'estomac.
Les vagues conse1·vent leur excitabilite prononcee.
(Dans cette expérience () divisions correspondent à 1 centim.
cube).
Heure. Volume. Pression. Observations.
2.5 30d -:J41l . 2 . 5 On vide en grande partie l'estomac et on introduit le ballon en portant le niveau de l'eau dans le tube à 30d. Les con- tmctions péristaltiques de l'estom~c
sont un peu faibles.
2.18 :B!-~3H
icl.
2.22 irl.
2.25 2.28
:~. 30 4.30
86 2H -34
82 31 - ~35
33 --36 S i - 24 8:2-34
id. 79
4.~3!5 29-31
5.20 31-32 8J)
Exdtation du vague gauche; 4 secondes d'excitation latente.
2. 5 Excitation du vague droit.
8
2. 5 llljectio11 dans l'estomac de 10 gT. d'in- fusion de séné.
8 3
Injection dans l'intestin grèle de 10 gr.
d'infusion de séné.
Excitation dn vague deoit; 5 secondes d'excitation latente.
Les mouvements de l'intestin sont bien prononcés.
On tue l'animal.
~~XP.-12. Coloquinte.-L.-\.PlN ADULTE jeùnant depuis 24 heures.
Aucune action sur les nwuvenwnts de l'estomac. L'e:J.:citabilité des vagues ne chan,qe pas.
(Dans cette expérience 6 divisions correspondent à 1 centim.
cube).
Heure.
. 2·.50
3.40 id.
3.8 id ..
3.12.
. 33 64 29 72 32
3.15 33 3.24 4.15 29 5.20 32 5.48 id.
5.52 id.
5.56 6.10
33 78
31
6S
32
)'34
- :32-
Pression. Observalious.
2.5 On vide en grande partie l'estomac et on introduit le ballon; le ni,·eau de l'eau dans le tube est mis à 30d.
6 2.5 7 2.5
8
Excitation du vague droit.
Excitation du vague gauelle.
Introduction dans l'estomac de 0~~',10
d'extmit solide de coloquinte en solu-
Injection d[ll1S l'intestin grêle de o~r, 10 d'extrait de coloquinte.
Les mom·ements de l'intestin sont t~ner
giqLles.
Excitation du vague droit.
2 .·5 Excitation du vague gaucJ1e.
7 2.5
On tne l'aniwal.
f!:XP. 13. ---;- ~oloquinte. -.CHIEN JJE TAILLE MOYENNE
jeùnant depuis 26 heures.
Les contr'actions stomacales ·ne sont pas augmentees. Les 'tagues conservent leur excitabilite.
(Dans cette expérience 2
1/2
di\·isions équivalerit ù 1 centim.cube). •· .. .
Heure. Volume.
2.45 30rl
2.58 36
id. 88
3.2 31
3.5 34
Pression.
4
0 12 4
Obsenations.
Qn introduit le ballon et on met le niyeau de l'eau dans le tube gradué à 20".
L'estçm1ac est en repos.
Excitation du vague droit.
Exdtation ,du v~lgue gq~lChe ; aucun efi'et.
On constate que l'excitation de ce nerf n'arrête pas le cœur.
Injection dans l'intestin grêle de o~·,·,2ü
d'extrait solide de coloquinte el'l solu- tion ft 1
/5o.
Heure. Volume.
3.20 33
4.20 315 4.46 34 4.59 215
t>.~m 34 15.40 33
id. 79
5.44 315
15.!57 3()
- :33
Pression. ObserYations.
H 4.n
Injection dans l'estomac de o~.n·,20 d'ex- trait de coloquinte.
Les mouvements de l'intestin sont pro- . noneés.
Il se produit une déjection alvine de subs- tances fluides. ·
Seconde déjection alvine.
Excitation du vague gauche; pas d'effet.
Excitation du vague droit.
On tue l'animal.
~XP. 14. - Eau-~e-vie allemande.-=-CHAT ADULTE àjeun depuis 48 heures.
Au,qmentation passa_qè1·e du tonus de l'estomac. Les vagues ne sont pas excitables.
(Dans cette expérience
a
divisions correspondent à 1 centlm.' cube).Heure.
3.20
3.42 3.4n 3.49
Volume.
30d
28 29 28 3.55 32 4
4.12 4.28 4.36 4.150 n.1n 6.4 6.8 6.12
39 31
40 34 30 32 33 34
32
Pression. Observations.
3 On introduit le ballon et on met le niveau
4 3
4 3.15 3
de l'eau dans le tube à .SOli. L'estomac est en repos.
Excitation du vague gauche; pas de ~é
sultat.
Excitation du vague droit; pas de résultat.
Injection dans l'estomac de.10 gr .. d'eat\- de-vie allemande.
Injection dans l'intestin gTêle de H> gr.
d'eau-de-vie allemande.
Les mouveme.nts de !'intestin sont bien évidents.
Déjection alvine de matières fluides.
L'excitation des vagues ne donne pas d'effet.
On tue l'animal.
"'
.~
EXP. 1!). - Eau-de-vie allemande. -CHIEN ADULTE
de petite taille .kùnant depuis 24 heures.
Elevation passagère du tonus musculaire. Les vagues restent bien excitables.
(Dans cette expérience 2 1;'2 divisions conespondent à 1 centim.
cube). ·
Heure.
8.30
8.40 id.
8.4~
id.
8.48 9.2 9.9
9.~4
9.3!5 10 10 10.40 11 11.17 11.24 id.
11.28 id.
H.fH
Volume.
30d-3?)d
33-38 124 28-34
106 32-37 41-47 3!5-39 43-48 33-37 31-34 32- 3-i
3~
33 3!5 H4 31 129 33
Pression.
4
17
Observations.
( >n introduit le ballon en portant le niveau de l'eau dans le tube gradué à 30tl.
L'estomac présente des faibles mou- vements.
Excitation du vague gauche.
4 Excitation du vague dmit.
1!1.!5
4 lntt·oduction dans l'estomac de 10 gr.
d'eau-de-vie allemande.
().!)
4.!'> Injection dans l'intestin gTèle de 20 gr.
d'eau-de-vie allemande.
!5.5 4.5 4
Déjection alvine rl0~ substances fluides.
4.5 Excitation elu vague ch·oit.
Jo.5
4 Excitation du vague gauche.
18
4 On tuc l'animal.
§ IL
STRYCHNINEEn clinique il est d'un usage
~~ourantd'employer la strychnine contre l'atonie Inuscu-laire d_e l'estomac. D'au- tre part Schütz, Foderà, Doyo'n
1sont d'accord pour attri-
1 Doyon. Sue l'inhibition elu tonus et des rnouvelllents de l'estomac chez le chien. A1·ch. de Physiol. Sé1·. V, T. VIT, p. ~74. 189ü.
- s;)-
buer
ùla stt'yclmine le pou voir d'auginentet· t.:onsidér·able- rnent les mouvements de l'estomae. Je dois avouer n'avoir jamais pu eonstatet· ce r·enforcement des contrac- tions.
Pour mettre l'estomac dan.s des conditions aussi favo- rables que possible, j'ai même disposé l'expér·ience d'une autl'e façon. J'ouvrais la cavité abdominale et je la rem- plissais J'une solution physiologique de chlorure de sodium chauffée à 38°, pour mettre les viscères
àl'abri du froid et de l'air; l'antre du pylore et une grande partie du corps de l'estomac étaient ainsi sous mes yeux. Alors j'administrais la strychnine en continuant.
àregarder les parois stomacales; dans ce cas non plus je· n'ai pas pu obsel'ver un effet appréciable sur les contractions stoma- cales.
L'excitabilité des vagues, d'après n1es expériences, n'est pas non plus influencée pae la strychnine, et je n'ai pas réussi
àobser'ver l'excitation des fibres inhibi- trices du nerf pneumogastrique, comme Doyon
1l'a trouvé dans ses recher·ches, rnême en disposant l'expé- rience dans les mêmes conditions que cet auteur.
ExP. 16. -Strychnine. -LAPIN ADULTE jeùnant depuis 3 jours.
Le tonus .r;astrique ne varie pas. L'excitation des va.c;ues et du splanchnique ne donne pas de résultat.
(Dans cette expérience 6 divisions correspondent ù 1 centim.
cube).
Heure. Volume. Pression. Observations.
9.1!J 30•1 2.4 On introduit le ballon et on met le niveau de l'eau dans le tube ù 30d. L'estomac est en repos.
9. 25 29 - Exeitation des vagues; aucun effet sur l'estomac. Le cœur est arrêté.
!) . 32 31 Excitation du splanchnique gauche; aucun
etret.
H. 3ti · 30 Injection hypodermique de Og-r,0006 de sulfate de stl'ychnine en solution à 1/2ooo.
1 Tbidi•m.
1-Ieuee. Volume.
9.45 .28 9.50 29 9.55 28
iO 29
' 10.1.2 29
- 3G-
Pression. Observatious.
Injeütion bypodet·myque de O:,;r,oOOo de strychnine.
Les co1wnlsions commencent.
Exüitation du vague gauche; pas d'effet.
Excitati011 du splanclHJique gauche; pas cl'eft'et.
L'animal meurt.
ExP. 17. -Strychnine.-CHAT ADULTE jet'111ant depuis 12 heures On n'observe aucun chan{fement dans les contractions de l'es- tomac.
Heure. Volume. Pression. Observations.
8.40 On ouvre le ventre, et on remplit la Ga- vité abdominale avec une solution phy- siologique de ClNa chauffée à 38°.
L'estomac peésente des faibles con- tractions dans la région pylorique.
8. 52 Injection bypodermique de O;p·,0003 de sulfate de strychnine.
9 Les mouvements de l'estomac paraissent
un peu aft'aiblis. ·
9.2 Injection hypodermique de o;;·r,0005. de strychnine.
9. 25 Aucun changement appréciable dans les mouvements de l'estomac.
9. 26 Injection hypodermique de Oll:~",002 de . strychnine. ·
9. 32 Les convulsions sont assez fortes. Les
9.35
9.01 9.53
contractions stomacales ne sont pas augmentées.
Injection hypodermique de 01!-'~",002 de strychnine.
Les mouvements de. l'estomac paraissent faiblir encore un peu.
Les convulsions sont devenues t1·ès fortes.
L'animal meurt.
ExP. 1S. - Strychnine. - CHIEN ADULTE de petite taille jeûnant depuis 24 heures.
Les mouvements de l'estomac ne sont pas influencés par la st'rychnine. Les va_ques sont bien· excitables; leur actz"on est un peu paralysée pa1· les splanchniques.
- 3 7 -
(Dans eette expérienee 2 \/2 divisions équivalent à 1 eentim.
cube).
Heure.
H.2!5
~) .45
H.57 10.12 10.25
id.
10.2H
id.
10.33 id.
f0.40 id.
10.44
id.
10.55
id.
Volume. l~ression. Observations.
Injection hypodermique de O:.;-r,15 de cu- rat·e. Hespiration artificielle.
~lOL Md 4 On inteocluit le ballon par l'œsophage en portant le niveau de l'eau dans le tube ù 30(1. L'estomac présente des contrac- tions faibles.
33-37 - Injection hypodemlique de Og-r,002 de sul- fate de stl'ychnine.
32-3H - Injection hypodermique de O!i"~",002 de stl'ychnine.
30- 34 - Excitation du vague droit; le niveau de
71 ~. 0
l'eau monte dans le tube sans descente préalable:
34-:37 4.n Excitation du vague gauche; comme pour
7!5 10
le droit, le niveau de l'eau monte sans descente pt•éalable.
33 ·-36 4.!5 Excitation du splnnchnique gauche.
29 4
31-34 - Excitation du vague gauche.
80 11
35 - 38 4.5 Excitation simultanée du vague gauche
!){:) 7.!5
et du splanchnique avec un courant de mètne intensité.
:H - 33 4 Excitation du vague gauche; le niveau de l'eau s'élève toujours sans descente ptùllable.
72 10.!:>\:) 3:2-34
u.o
4 Excitation simultanée du vague gauche
avm~ nn cmwant 13, et du splanchnique avec un coumnt 8.
id.
H.7 id.' H.iO
id.
11.18 3H
~30-32 ti8 M-36
41
~3!'-)-37 5
4 l~xcitation dn vague gauche.
H
4. ?> < )nrépète l'excitation simultanée du vague
D.5
gauche et du splanchniqne coi:nme tout ù l'heure.
4. n ( )IJ tm~ l'animal.