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Contribution à l'étude de la synthèse de l'ammoniac

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Contribution à l'étude de la synthèse de l'ammoniac

DUPARC, Louis, WENGER, Paul Eugène Etienne, URFER, Ch.

DUPARC, Louis, WENGER, Paul Eugène Etienne, URFER, Ch. Contribution à l'étude de la synthèse de l'ammoniac. Actes de la Société helvétique des sciences naturelles , 1930, vol. 111, p. 288-289

Available at:

http://archive-ouverte.unige.ch/unige:106103

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L

Extrait des Actes de la Société Helvétique des Sciences Naturelles, St-Gall 1930. P. 288-289

4. LOUIS DUPARC, PAUL WENGER et CH. URFER (Genève).

Contribution à l'étude de la synthèse de l'ammoniac. (Communiqué par P. Wenger.)

Le mémoire qui a paru dans les « Helvetica Chimica Acta», vol.

xm,

1930, pages 650 à 666, résume hrièvement mais d'une façon complète, les travaux sur la syntbèse de l'ammoniac, poursuivis par les auteurs depuis 10 ans.

Ceux-ci insistent plus spé.cialement, dans leur coinmunication, sur l'étude des complexes, obtenus à partir de l'azoture de lithium per- mettant une production· continue de gaz ammoniac dans un courant gazeux (fü

+

3 H2 ).

I. Urfer, avec la collaboration de Wenger, a montré que dans un courant d'azote, l'azoture de lithium attaque à chaud tous les métaux.

Avec les métaux azoturables il se produit des réactions intéressantes que les auteurs ont été les premiers à signaler; au contact de l'azoture de lithium, le fer, entre 550

°

et 600

°

fixe énergiquement l'azote et, donne un complexe de la forme (LisN Fe2N). Le manganèse, le chromet l'aluminium, le nickel, le cobalt, le tungstène, certains alliages, donnen- lieu à des réactions semblables, mais pas toujours quantitatives. L'azos ture de lithium, dans un courant d'azote, ±orme également des complexe), avec certains composés qu'il ne peut réduire; exemple (LisN · BeOe composé qui ne fixe pas l'hydrogène à pression ordinaire ; il additionn- aussi les azotures (LisN · AIN), (LisN · TisN,) dont l'existence est prou- vée par leur réaction avec l'bydrogène.

II.· Dans un courant d'hydrogène, les auteurs ont obtenu à 400

°

le composé NH2Li (signalé dans la littérature); entre 550

°

et 600

°,

le composé LisNH%, fondu. Il peut également se former des complexes du genre (LisN · FexH2), (LisN · Mnfü), etc.

III. Enfin, dans le mélange gazeux (fü

+

s H2), l'azoture de lithium donne les combinaisons: LbNH (imide), Lb (NH2)2 (amidure) suivant la pression. Dans toutes ces réactions, les métaux pulvérulents accélèrent la fixation du mélange de gaz sur l'azoture. Par contre, certains corps, comme l'oxyde de beryllium, s'opposent, en pa~tie au moins, à cette fixation.·

De tous les complexes étudiés, la combinaison: fer-azote-lithium, qui possède, vis-à-vis du mélange gazeux, les propriétés de l'azoture de lithium, est susceptible, à son tour, de former de nouveaux com- plexes du genre (LisN · Fe2N · BeO) dont certains sont d'excellents catalyseurs.

Après avoir rappelé les théories modernes tendant à expliquer les phénomènes catalytiques, les auteurs montrent que leur longue étude

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expérimentale permet d'admettre, d'une façon certaine, la présence de corps intermédiaires (complexes d'adsorption ou combinaisons très labiles) clans une catalyse gazeuse, telle que la synthèse de l'ammoniac. Les composés isolés, en système statique, constituent en quelque sorte la limite vers laquelle tendent les combinaisons très labiles qui se produisent, en système dynamique, au cours de la réaction.

Les auteurs donnent ensuite les résultats d'essais effectués avec leur catalyseur, soit à la pression ordinaire, soit à des pressions plus élevées, en comparaison avec d'autres catalyseurs, actuellement en usage dans l'industrie.

Il ressort de ces essais que le catalyseur à base d'azoture de lithium est plus actif et «accroche» la réaction à une température plus basse que les catalyseurs à base de fer tels que ceux des procédés Haber, Casale, etc.

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