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INVASION BIOLOGIQUE DE RONGEURS : PERCEPTIPONS DES ACTEURS DU PORT AUTONOME DE COTONOU, BENIN

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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REPUBLIQUE DU BENIN

=========

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

==================

UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI (UAC)

==========

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI (EPAC)

==========

DEPARTEMENT DE GENIE DE L’ENVIRONNEMENT

RAPPORT DE FIN DE FORMATION POUR L’OBTENTION DU DIPLOME DE LA LICENCE PROFESSIONNELLE

OPTION : AMENAGEMENT ET PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT (APE)

THEME :

Réalisé par : Nadine GUIDIDJAGO

11ème Promotion

Année académique : 2017-2018

INVASION BIOLOGIQUE DE RONGEURS : PERCEPTIPONS DES ACTEURS DU PORT AUTONOME DE COTONOU, BENIN

Dr. Gualbert HOUEMENOU

Maître-assistant des Universités (CAMES) Enseignant-Chercheur en Biologie Animale et Ecologie à l’EPAC/UAC

Laboratoire de recherche en Biologie Appliquée

Dr. Gauthier DOBIGNY

Chargé de Recherche à l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) UMR Centre de Biologie pour La Gestion des Populations (Affecté à l’EPAC/UAC)

SUPERVISEUR CO-SUPERVISEUR

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Rédigé par Nadine GUIDIDJAGO GEn/EPAC/UAC 2018 Page ii

CERTIFICATION

Nous certifions que ce travail a été réalisé par Mademoiselle Nadine GUIDIDJAGO sous notre supervision à l’Ecole Polytechnique d’Abomey- Calavi de l’Université d’Abomey-Calavi, pour l’obtention de Licence Professionnelle en Aménagement et Protection de l’Environnement.

Superviseur

Dr. Gualbert HOUEMENOU Maître-Assistant des Universités (CAMES) Enseignant-Chercheur en

Biologie Animale et Ecologie à L’EPAC /UAC

Laboratoire de Recherche en Biologie Appliquée

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Rédigé par Nadine GUIDIDJAGO GEn/EPAC/UAC 2018 Page iii

DEDICACE

Je dédie ce travail à mes chers parents Félicien GUIDIDJAGO et Lydia DANGNIVO. Votre préoccupation première étant de voir vos enfants réussir, puisse Dieu vous accorder longue vie afin que vous puissiez bénéficier des fruits de vos sacrifices.

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Rédigé par Nadine GUIDIDJAGO GEn/EPAC/UAC 2018 Page iv

REMERCIEMENTS

Au terme de ce travail, nous tenons à exprimer notre profonde gratitude et présenter nos vifs remerciements à tous ceux qui ont participé de près ou de loin à la réalisation de ce mémoire de fin d’études en vue de l’obtention du diplôme de Licence option Génie de L’Environnement. Nous exprimons des remerciements spécifiques :

Au Dr Gualbert HOUEMENOU, Maître-Assistant du CAMES, mon maître de stage au Laboratoire de Recherche en Biologie Appliquée (LARBA) de l’EPAC qui, au-delà de mon encadrement, a surtout été un père qui m’a aidé à surmonter les difficultés que j’ai rencontrées dans le cadre de ce travail ;

Au Dr Gauthier DOBIGNY, Chargé de Recherche à l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD), mon Co-superviseur, pour sa bonté, sa rigueur, son objectivité, son amour du travail bien fait, sa compréhension et sa disponibilité à me suivre pour l’effectivité de cette investigation. Toutes nos considérations : Au Dr Jacques ADJAKPA, Maître de Conférences du CAMES, Chef de Département de Génie de l’Environnement (GEn) de l’EPAC, pour avoir permis que j’effectue mon stage académique dans le laboratoire de Biologie Appliquée (LARBA).

A monsieur Thomas BAGAN, Directeur Général de l’Environnement au port autonome de Cotonou, qui m’a permis l’accès au port afin que j’effectue mes enquêtes dans l’enceinte de ce dernier. De plus encore, qui a été d’une grande aide dans les domaines matériels et financiers que j’ai rencontrée dans le cadre de ce travail et qui n’a pas non plus oublié de souvent me conseiller ;

A Joël DOSSOU, Jonas ETOUGBETCHE et Sylvestre BADOU pour leur disponibilité et pour tout le temps passé ensemble ;

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Rédigé par Nadine GUIDIDJAGO GEn/EPAC/UAC 2018 Page v

Nous tenons également à adresser une mention spéciale à tous les acteurs portuaires qui malgré nous ont accordé quelques minutes pour répondre aux questions afin que nous puissions y avoir les informations afférentes. Sans eux rien n’aurait été possible.

A mes frères et sœurs : Roland, Rosine, Imelda, Hermine et Evariste GUIDIDJAGO et à mes amis HOUNVENOU Christelle, MESSAN Hermine et ASSOHOUI Parfait pour leur soutien fraternel, moral et financier ;

A tous mes camarades de la 11eme promotion de Génie de l’Environnement de l’EPAC, particulièrement ODOU Savanie, HOUNTONDJI Nelly, DJAGLO Nadia, NOUMAGNAN Bernice, DURAND Francis et bien d’autres pour les moments de joie et de peine vécu ensemble ;

A monsieur HONGBETE Rodrigue Salem pour le soutien financier, matériel, moral et les conseils constructifs ;

Les membres du jury qui me font l’honneur de juger ce travail malgré leurs multiples occupations.

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Rédigé par Nadine GUIDIDJAGO GEn/EPAC/UAC 2018 Page vi

SOMMAIRE

CERTIFICATION ... ii

DEDICACE ... iii

REMERCIEMENTS ... iv

SOMMAIRE ... vi

LISTE DES SIGLES ET ABREVIATION ... vii

LISTE DES TABLEAUX ... vii

LISTE DES FIGURES ... vii

LISTE DES PHOTOS ... vii

LISTE DES ANNEXES ... viii

RESUME ... ix

INTRODUCTION ... 1

CHAPITRE 1 : SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE ... 3

CHAPITRE 2 : MILIEU D’ETUDE ... 7

CHAPITRE 3 : MATERIEL ET METHODES ... 10

CHAPITRE 4 : RESULTATS ET DISCUSSION ... 14

CONCLUSION ET SUGGESSION ... 22

TABLE DES MATIERES ... 29

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Rédigé par Nadine GUIDIDJAGO GEn/EPAC/UAC 2018 Page vii

LISTE DES SIGLES ET ABREVIATION EPAC: Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi UAC : Université d’Abomey- Calavi

GEn : Département de Génie de l’Environnement

LARBA : Laboratoire de Recherche en Biologie Appliquée OMS : Organisation Mondiale de la Santé

PAC : Port autonome de Cotonou

AIVP : Association Internationale des Villes Portuaires.

PIB : Produit intérieur bruite

INSAE : Institut National de la Statistique et de l’Analyse Economique SOBEMAP : Société Béninoise des Manutentions Portuaires

LISTE DES TABLEAUX

Tableau I : Proportions des périodes de travail

Tableau II : Dégâts causés par les rongeurs dans les magasins du port LISTE DES FIGURES

Figure 1 : Nombre de personnes interrogées en fonction des différents métiers du port autonome de Cotonou

Figure 2 : Proportions des personnes ayant vu des rongeurs LISTE DES PHOTOS

Photo 1 : Rattus rattus Photo 2 : Rattus norvegicus Photo 3 : Mus musculus

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Rédigé par Nadine GUIDIDJAGO GEn/EPAC/UAC 2018 Page viii

Photo 4 : Mastomys natalensis Photo 5 : Crocidura olivieri LISTE DES ANNEXES

Annexe : Questionnaire d’enquêtes pour les acteurs du port autonome de Cotonou

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Rédigé par Nadine GUIDIDJAGO GEn/EPAC/UAC 2018 Page ix RESUME

Les invasions biologiques des rats par voie maritime sont de plus en plus fréquentes avec des conséquences importantes sur le plan agricole, sanitaire, la destruction des infrastructures, les stocks et des denrées alimentaires. La présente étude nous a permis d’aborder l’invasion biologique des rongeurs au niveau de la plateforme de Cotonou. Les travaux se sont basés sur des interviews des travailleurs du port pour établir un lien entre leur perception et les mécanismes des invasions biologique des rongeurs. Ainsi, les résultats, des enquêtes effectuées pendant la période de mi- novembre à fin décembre dans la zone 1 du port autonome de Cotonou, ont montré que 89, 7% des enquêtés ont vu de jour comme de nuit des rongeurs sur la plateforme portuaire et 10,3% le jour ou la nuit. Selon 23% des enquêtés, ces rongeurs voyagent d’un pays à un autre grâce aux échanges commerciaux par voie maritime et selon 95% de nos enquêtés, le port court un grand risque d’invasions biologiques. Les rongeurs dont il s’agit sont Rattus rattus, Rattus norvegicus, Mus musculus, Mastomys natalensis et Crocidura olivieri créent au niveau de la plateforme portuaire des dégâts considérables. Ils découlent donc de ces résultats des perceptions diverses sur l’état des lieux des invasions biologiques au Port Autonome de Cotonou.

Mots-clés : Invasions biologiques ; rongeurs ; perceptions des acteurs ; Rattus sp ; voie maritime

ABSTRACT

The biological invasions of rats by sea are becoming more frequent with important consequences on the agricultural, sanitary, the destruction of infrastructures stocks and foodstuffs. This study has allowed us to address the biological invasion of rodents at the level of the Cotonou platform. The work was based on interviews with port workers to establish a link between their perception and the mechanisms of rodent biological invasions. Thus, the results of surveys carried out during the period from mid-November to the end of December in zone 1 of the Cotonou Autonomous Port, showed that 89.7% of the respondents saw rodents on the platform during the day or at night port and 10.3% day or night. According to 23% of respondents, these rodents travel from one country to another thanks to trade by sea and according to 95% of our respondents, wearing a high risk of biological invasions. The rodents in question - Rattus rattus, Rattus norvegicus, Mus musculus, Mastomys natalensis and Crocidura olivieri - create considerable damage to the harbor platform. They thus derive from these results various perceptions about the state of the art of biological invasions at the Autonomous Port of Cotonou.

Keywords: Biological invasions; rodents; actor’s perceptions; Rattus sp ;shipping line .

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Rédigé par Nadine GUIDIDJAGO GEn/EPAC/UAC 2018 Page 1

INTRODUCTION

Le phénomène des invasions biologiques ces dernières décennies a connu sur le plan mondial une accélération (Williamson, 1996 ; Pascal et al., 2006). Plusieurs documents dont la Convention sur la Diversité Biologique, définissent une espèce envahissante comme étant une espèce allochtone qui se déplace de son aire d’origine vers un nouvel écosystème ou elle s’adapte et prolifère lorsque les conditions (climatiques, environnementales, absence de prédateurs etc.) lui sont favorables. Elles sont donc des espèces qui génèrent des dommages environnementaux et économiques en menaçant les écosystèmes, les habitats et les espèces natives. Les espèces allochtones envahissantes peuvent être terrestres ou aquatiques, animales ou végétales ou être des maladies animales ou végétales (CDB, 1992). Pour Glowka et al., 1994, les invasions biologiques sont considérées comme la seconde cause de perte de biodiversité à l’échelle mondiale. Ces invasions causent de dégâts non seulement à l’environnement mais également aux activités économiques marchandes (par exemples l’agriculture, avec l’introduction de ravageurs ou de nouvelles maladies, ou aux infrastructures, avec l’introduction de mollusques exotiques qui endommagent les canalisations d’eau et les barrages hydroélectriques et qui génèrent des coûts de contrôle considérables ) et non marchandes (par exemple, aux activités récréatives avec l’introduction de plantes aquatiques qui modifient le milieu et limitent les possibilités de pêche et de navigation).C’est un phénomène global qui touche tous les types d’écosystèmes et toutes les espèces sont potentiellement invasives. La propagation des maladies représente un enjeu majeur pour le bétail, la santé humaine, les activités récréatives et la conservation de la biodiversité (Cleavealand et al., 2001). Face à ce phénomène, les pays signataires de la CDB se sont engagés à prévenir l’introduction, contrôler ou éradiquer les espèces exotiques envahissantes.

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Rédigé par Nadine GUIDIDJAGO GEn/EPAC/UAC 2018 Page 2

En Afrique, plusieurs travaux ont été effectués pour comprendre l’introduction et l’installation de ces petits mammifères.

Par ailleurs, les études effectuées précisément dans les villes de Cotonou, Abomey-Calavi, Porto-Novo et Ouidah ont montré une prépondérance des petits mammifères (Houéménou, 2014 ; Dossou, 2015 ; Badou, 2016;Etougbétché, 2016).

Situé à Cotonou, capitale économique du Bénin, le Port Autonome de Cotonou n’échappe pas à cette réalité au regard de l’importance du trafic maritime qui s’y développe. C’est ce qui justifie la présente étude dont le thème est intitulé : Invasion biologique de rongeurs : perceptions des acteurs du Port Autonome de Cotonou, Bénin, dont les objectifs sont perceptibles. Il s’agit de : Objectif général

Faire un état des lieux des risques des invasions biologiques de rongeurs en fonction des observations des acteurs au port autonome de Cotonou Objectifs spécifiques

 Identifier les rongeurs du port autonome de Cotonou par les observations des acteurs portuaires.

 Déterminer la fréquence d’observations des rongeurs par les acteurs portuaires.

 Décrire la mobilité des rongeurs observés par lesdits acteurs.

Avec comme hypothèses :

 Les observations des acteurs portuaires peuvent permettre d’identifier les rongeurs dans le port autonome de Cotonou.

 Les rongeurs sont fréquents dans le Port Autonome de Cotonou selon les témoignages des acteurs portuaires.

 La grande capacité de circulation des rongeurs peut engendrer des dégâts non seulement sur les infrastructures portuaires mais également sur les marchandises.

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Rédigé par Nadine GUIDIDJAGO GEn/EPAC/UAC 2018 Page 3

CHAPITRE 1 : SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE 1.1 Invasion biologique et réglementation portuaire 1.1.1 Notion d’invasion biologique

Une espèce est dite invasive (exotique) lorsqu’elle est introduite dans un nouveau territoire (son aire secondaire ou d’introduction) de manière accidentelle ou non par les activités anthropiques (Colautti & Richardson, 2009) revu dans Lambinons, 1997). Selon Mack et al., (2000), certaines introductions exotiques sont dites accidentelles lorsqu’elles sont causées par des cargaisons de bateaux, l’eau de ballast, ou les lots de grains contaminés. Par contre, l’introduction exotique est dite volontaire lorsqu’elle est utilisée pour un but agricole, horticole ou sylvicole (Jacquemart 2009). Ainsi, en Belgique près de 57% des espèces exotiques ont été introduites accidentellement contre 43%

restants introduits par l’agriculture, l’horticulture ou la foresterie (Vanderhoeven et al., 2006 ; Pairon, 2006). Les invasions biologiques constituent un processus qui requiert le franchissement de plusieurs étapes ou barrières (Williamson, 1996). Pour Milbau et Shout, (2008), le phénomène d’introduction est l’arrivée de l’espèce dans sa nouvelle aire et son passage dans une barrière géographique de dispersion. Cette espèce pourrait donc devenir envahissante lorsqu’elle possède un système de dispersion efficace ou très compétitive.

1.1.2 Impacts des invasions biologiques

Les recherches sur les nuisances des invasions biologiques et leurs mécanismes ont connu des progrès significatifs au cours de ces dernières années. Elles ont permis d’avoir une idée plus clair sur les nombreuses conséquences liées à l’établissement des espèces exotiques et de montrer l’existence d’impacts difficiles à déceler, évaluer, et ou catégoriser (Simberloff et al., 2013). Selon Richardson et Ricciardi, (2013), il y a une sous-estimation des effets réels de nombreux cas d’invasions biologiques, soit parce qu’ils sont parfois trop subtils

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Rédigé par Nadine GUIDIDJAGO GEn/EPAC/UAC 2018 Page 4

et ou localisés dans des habitats difficiles d’accès et d’études, soit parce qu’ils sont tout simplement insoupçonnés. Ainsi, pour Laroui et al, (2015), les espèces exotiques engendrent souvent des conséquences négatives dans les domaines écologiques, économiques et sanitaires sur les écosystèmes, les habitats ou les espèces indigènes. Néanmoins, elles sont bénéfiques ou négatives car cela varie en fonction de l’habitat ou des enjeux / critères considérés (Simberloffet al., 2013). Certaines espèces envahissantes sont dites transformatrices car elles apportent une modification aux écosystèmes dans lesquels elles s’installent.

Elles induisent des changements importants de structure et/ou de fonctionnement de structure et/ou des écosystèmes (Richardsonet al., 2000 ; Colautti et Maclaac, 2004 ; Colautti et Ricardson, 2009).Les impacts des invasions biologiques dépendent de l’espèce et de l’écosystème envahi (Clement et Foster, 1994).

1.1.3 Réglementation portuaire

Les transports constituent un élément significatif pour toutes les activités sociales et humaines. C’est un outil clé de lutte contre la distance mais d’amélioration et d’accessibilité. Il joue un rôle très important dans la mobilité des personnes et des biens, à la structuration spatiale et au développement du territoire à l’échelle du monde. Ils permettent la différenciation des sociétés, la domination et l’affirmation des pouvoirs et font l’objet d’une forte concurrence entre les états du monde (Messan, 2014). Ainsi selon l’Organisation mondiale du Commerce (OMC), l’Afrique enclavée est en marge de mondialisation des échanges et pèse à peine 2 % du commerce dans le monde entier. Son économie est essentiellement basée sur les rentes de matières premières d’où elle est impliquée dans les échanges internationaux. Cela entraine plus son appauvrissement car la majorité des sociétés africaines n’investissent pas souvent dans la production des biens et des services (Hugon, 2010).De plus, le développement de l’Afrique est retardé face à la difficile géographie

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Rédigé par Nadine GUIDIDJAGO GEn/EPAC/UAC 2018 Page 5

économique du continent car les infrastructures (télécommunications, énergies et transports) constituent plus de la moitié de l’amélioration de sa performance en matière de croissance économique du continent (Foster et Briceño- Garmendia 2010). Ce qui explique la faible participation de l’Afrique au commerce international (Limao et Venables, 1999). L’Afrique est moins attractive car son coût de transport est surélevé (Harding et al., 2007 ; Mundy et Gwilliam, 2010 ; Zerelli et Cook, 2010 ; Annequin et al., 2012). Alors l’Afrique doit d’abord relever des défis endogènes et exogènes liés à son ouverture car cela bride sa participation au commerce mondiale et détruit tous ces efforts de développement consentis (Messan, 2014). Etant donné que les transports font l’objet d’une forte concurrence entre les Etats du monde (Messan, 2014), il faut que chaque pays établisse des règlements pour faire face à cette dernière, le cas du Bénin.

A cet effet, à travers les nouvelles réformes, les pays de l’Afrique de l’Ouest dont le Bénin ont établi cinq critères à savoir : efficacité du port, adéquation des infrastructures, stabilité socio politique, localisation géographique et l’écoute active de la clientèle.

Ainsi, pour l’Association Internationale des Villes Portuaires (AIVP), la maitrise du rôle des ports, nécessite l’existence d’une bonne relation entre les villes et le port.

1.2 Communautés de petits mammifères rencontrées dans le port

Les échanges commerciaux par voie maritime entre différents pays se font par le moyen de bateaux transportant toutes sortes de marchandises. Depuis l’embarquement jusqu'à l’accostage de ces bateaux vers les divers ports de destination, l’on note une introduction de différents types de petits mammifères.

Selon Houéménou, (2013), de nombreux petits mammifères sont présents dans la ville de Cotonou dont les espèces natives sont Arvicanthis niloticus, Cricetomys gambianus, Dasymys rufulus, Mastomys sp, Gerbilliscus kempi,

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Rédigé par Nadine GUIDIDJAGO GEn/EPAC/UAC 2018 Page 6

Taterillus gracilis, Crocidura sp, Crocidura olivieri ainsi que trois espèces invasives, Mus musculus, Rattus rattus et Rattus norvegicus. Néanmoins toutes ces espèces rencontrées dans la ville de Cotonou ne sont pas toutes présentes au niveau de la plateforme portuaire. Ainsi, pour (Dossou, 2015), nous avons 5 espèces de petits mammifères rencontrées dans le port autonome de Cotonou à savoir : Mastomys natalensis, Mus musculus, Rattus rattus, Rattus norvegicus, Crocidura Olivieri. Pour l’ordre des rongeurs (Rodentia), la famille la plus représentée est celle des Muridae et celle des Soricidae dont l’ordre est Eulipothyphla, anciennement appelé les insectivora (Dossou, 2015). Il ajoute encore que l’espèce prédominante dans le port autonome de Cotonou est Rattus norvegicus.

Photo 3:Rattus norvegicus Source : Cliché Dossou, Octobre 2015

Photo 1:Mus musculus

Source : Cliché Dossou, Octobre 2015 Photo 2: Rattus rattus

Source : Cliché Dossou, Octobre 2015

Photo 4 : Mastomys natalensis Source : Cliché Dossou, Octobre 2015

Photo 5 : Photo 19 : Crocidura olivieri Source : Cliché Dossou, Octobre 2015

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Rédigé par Nadine GUIDIDJAGO GEn/EPAC/UAC 2018 Page 7

CHAPITRE 2 : MILIEU D’ETUDE

2.1. Situation géographique de la ville de Cotonou

Située sur le golf du Bénin entre 6o21’ de latitude Nord et 2o26’ de longitude Est, la ville de Cotonou est sur le cordon littoral qui s’étend entre le lac Nokoué et l’Océan Atlantique constituée de sables alluviaux d’environ 5m de hauteur maximale. Elle représente la seule commune du département du littoral et est limité au nord par la commune de Sô-Ava et le lac Nokoué, au Sud par l’océan Atlantique, à l’Est par la commune de Sèmè-Kpodji et à l’Ouest par celle d’Abomey-Calavi. Elle couvre une superficie de 79 km2 dont 70% sont situées à l’Est du chenal. Sur le plan territorial, la ville de Cotonou est subdivisée en 13 arrondissements.

2.1.1. Relief

Le relief de Cotonou a deux caractéristiques principales : dépressions longitudinales parallèles à la côte et bas-fonds érodés par l’écoulement des eaux fluviales qui communiquent avec le lac. Le site est coupé en deux par le chenal appelé « lagune de Cotonou », communication directe entre le lac et la mer, creusée par les Français en 1984. La liaison entre les deux parties de la ville est assurée par trois ponts. Le sol est en général sableux mais cette couche de sable se superpose à des couches argileuses plus moins molles. La nappe phréatique se trouve à proximité de la surface du sol dont la perméabilité élevée accélère l’infiltration des eaux fluviales et usées.

2.1.2. Climat

La ville jouit d’un climat subéquatorial du type guinéen avec une alternance de deux saisons pluvieuses et de deux saisons sèches. Pendant la grande saison des pluies, la ville est sujette à de graves inondations.

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Rédigé par Nadine GUIDIDJAGO GEn/EPAC/UAC 2018 Page 8

2.1.3. Température

La moyenne mensuelle des températures minimales y est de 22,25 °C avec des maximas de 30 °C soit une amplitude de 10,75 °C. Le mois de Février constitue le mois le plus chaud et Août le mois le plus froid.

2.2. Historique du Port Autonome de Cotonou (PAC)

L’embarquement et le débarquement des marchandises s’effectuaient en deux points du littoral du Bénin (Grand-Popo à l’embouchure du Mono et Ouidah, ancien port de la traite des esclaves) par transbordement des pirogues qui assuraient la liaison entre les navires mouillants en rades foraines et le rivage avant la naissance du port autonome de Cotonou (Janin, 1964). Ainsi, la ville de Cotonou est dotée d’un wharf (passe raine métallique). La sécurité des marchandises et des personnes et la rapidité dans l’exécution des opérations a permis au site de Cotonou de supplanter celui de Grand-Popo et de Ouidah et de devenir le principal port du Dahomey. La réalisation donc d’un port moderne en eau profonde rend concrète la supériorité de Cotonou (Janin, 1964). Ce port est né pour faire face aux concurrences avec les ports du Sénégal et de la Cote d’Ivoire. Le port de Cotonou depuis ce temps est le véritable atout de développement économique car il représente 75% du trafic dahoméen (Janin, 1964).

Le port représente aujourd’hui 50% de la richesse nationale du pays et fait 90%

des échanges avec l’étranger d’où il est le véritable poumon de l’économie béninoise (INSAE, 2011).Il fait du commerce entre les autres pays du monde notamment l’Europe, l’Amérique Nord comme du Sud et l’Asie (PAC, 2013 et Messan, 2014). Ainsi le port de Cotonou est le port relai de la première puissance économique africaine qu’est le Nigéria et le port de transit du Niger (Messan, 2014) d’où la richesse nationale du Bénin (INSAE, 2011).

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Rédigé par Nadine GUIDIDJAGO GEn/EPAC/UAC 2018 Page 9

2.2.1. Situation géographique du port autonome de Cotonou

Situé entre 6°11’22’’ Nord et 2°26’34’’ Sud, le Port de Cotonou est implanté sur une côte sablonneuse en bordure sud de la ville de Cotonou, capitale économique de la République du Bénin. Port en eau profonde à accumulation de sable, il a pour grand avantage de fournir aux navires un plan d’eau abrité, pouvant leur permettre d’effectuer des opérations commerciales et de ravitaillement dans d’excellentes conditions. Sa position géographique lui offre un travail indéniable. Cette disposition contribue à l’efficacité du Port et à la rapidité d’escale des navires. En effet, le Port Autonome de Cotonou est le débouché à la mer le plus proche, le couloir d’accès le plus rapide, le moins accidenté pour desservir l’Est des pays sans littoral tels que le Mali, le Burkina- Faso, le Niger et le Tchad.

Dans la sous- région, le Port de Cotonou est sensiblement à égale distance des ports de Lagos (Nigeria) 115Km et de Lomé (Togo) 135Km. Le port de Cotonou est le port relai et de transbordement le plus rapide vers le Nigéria.

Bref, la situation du PAC lui offre des conditions favorables à son développement. Pour ces quelques raisons, le gouvernement béninois s’est offert les services du port d’Anvers pour la gestion de la plateforme portuaire de Cotonou. L’idée qui sous-entend ce contrat est d’accompagner le Port Autonome de Cotonou avec l’expertise de celui d’Anvers, en vue de faire de ce dernier l’un des ports les plus performants de la sous–région ouest–africaine. Ce contrat intègre la modernisation des infrastructures du Port de Cotonou qui reçoit plus de 12 millions de tonnes de fret par an, l’amélioration de la qualité des services qui passe par une organisation de l’enceinte.

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Rédigé par Nadine GUIDIDJAGO GEn/EPAC/UAC 2018 Page 10

CHAPITRE 3 : MATERIEL ET METHODES 3.1. Matériel

Le matériel utilisé est composé de : - Stylo

- Fiches d’enquêtes pour recueillir les informations auprès des acteurs portuaires afin de les analyser dans le cadre de notre étude

- Bloc-notes pour noter les remarques pertinentes ne figurant pas sur la fiche d’enquête

- Appareil photo pour la prise des vues 3.2. Méthodes d’étude

Le recueil des informations pour la réalisation de notre travail a nécessité l’entretien direct avec les acteurs portuaires, la recherche documentaire et les enquêtes

3.2.1 Collecte des données sur le terrain 3.2.2 Entretien direct

Nos entretiens avec les acteurs portuaires du port autonome de Cotonou nous ont permis d’avoir les informations nécessaires pour la réalisation de notre étude.

3.2.3 Recherches documentaires

Les recherches documentaires ont pris en compte les diverses informations qui ont rapport avec notre thème d’étude. Des mémoires qui ont le plus abordés notre thème ont étés aussi exploités. Pour y parvenir, nous avons visités des sites internet, les centres de documentations de l’Ecole Polytechnique d’Abomey- Calavi (EPAC), et certains documents du Laboratoire de Biologie Appliquée (LARBA) de l’EPAC.

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Rédigé par Nadine GUIDIDJAGO GEn/EPAC/UAC 2018 Page 11

3.2.4 Enquêtes

Pour mieux analyser et interpréter les informations recueillies, nous avons initiés un questionnaire (annexe) à l’endroit des acteurs portuaires du port autonome de Cotonou.

Les différentes rubriques du questionnaire sont :

 Le profil de l’enquêté : l’âge, le sexe, le niveau d’instruction, métier, expérience de travail ;

 Les rongeurs dans le port : type de rongeurs, lieu d’observation (bateau, camion, décharge, charge) ;

 Les marchandises associées, rongeurs voyageant ou pas.

3.2.5 Personnes cibles

-Attacheurs : Leur travail consiste à attacher les sacs de riz sur les conteneurs dans le PAC.

-Agents d’entretien : Autrement dit agent de propreté, ils réalisent les travaux de nettoyage dans le PAC afin d’assurer la propreté dans ce dernier.

- Chefs de quai : Ils font le débarquement et l’embarquement des marchandises -Chefs d’équipe : Dirige les travaux au niveau des navires, au niveau des bords à quai et bien d’autres.

-Chauffeurs : Ils sont chargés de conduire les bagages dans leur ville de destination et aux convoyeurs.

-contrôleurs : Leur rôles est de surveiller les dockers afin qu’ils fassent bien leurs travaux.

-Coursiers : Le travail de ce coursier consiste à envoyer les colis pour le compte de ces clients dans le PAC.

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Rédigé par Nadine GUIDIDJAGO GEn/EPAC/UAC 2018 Page 12

-Dockers : Ils font le chargement et le déchargement des marchandises au niveau des bateaux, du bord à quai et autres

-Experts oméga marin : Ils assurent l’expertise des marchandises en transports maritime et terrestres.

-Manœuvres : Le travail des manœuvres au port autonome de Cotonou consiste à aider les attacheurs, les dockers, et les tacherons dans l’accomplissement de leurs tâches différentes.

-Manutentionnaires : Les manutentionnaires au PAC permettent l’emmagasinage. Ils permettent de déplacer de manière mécanique ou manuelle les marchandises comprenant le chargement et le déchargement.

-Pointeurs : Ils assurent le dénombrement du nombre de colis, marque par marque dans les navires comme dans les magasins.

-Sécurités : Ils assurent la sécurité et le contrôle des marchandises pour les clients.

-Stagiaires : Les stagiaires au Port Autonome de Cotonou sont des étudiants en fin de formation envoyés sur le terrain afin d’approfondir leurs connaissances de manière pratique.

-Tâcherons : Leur travail consiste à charger les marchandises telles que les sacs de riz, les sacs de blés et bien d’autres dans les camions au PAC.

-Techniciens : Ce technicien est chargé de réparer toutes sortes d’appareils en panne au niveau des magasins tels le climatiseur rongé par les rats, les fils électriques, les contre-plaqués.

-Transporteurs : Ils sont chargés d’amener les bagages au niveau des véhicules pour permettre aux tacherons de les charger.

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Rédigé par Nadine GUIDIDJAGO GEn/EPAC/UAC 2018 Page 13

-Magasiniers SONAM : Les magasiniers SONAM au port assurent la gestion des stocks de sa société dans les magasins.

3.3 Traitement des données

Les données collectées sont celles recueillies auprès des enquêtés du port autonome de Cotonou. Pour analyser les données, nous avons utilisés des tableaux et des graphiques en cercle. Les données ont été traitées avec le logiciel Excel (Microsoft Excel 2007) et discutées à l’aide de diverses informations.

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CHAPITRE 4 : RESULTATS ET DISCUSSION

La présentation, l’analyse et la discussion des résultats font objet de ce chapitre.

4.1 Résultats

4.1.1 Identification des rongeurs à partir des observations faites par les acteurs portuaires

L’analyse des résultats découlant des observations faites par les acteurs de la plateforme portuaire a permis d’aboutir à la distinction de 5 types de rongeurs.

La description de ces rongeurs par ces derniers (gris, noirs et robustes, parfois de petite taille, un peu rouge, vieux parfois sans poils, trop gros parfois comme un chat, des rats ayant des odeurs bizarres, bouche pointu, testicules larges), permet de reconnaitre les rongeurs du port qui sont entre autre décrits ci- après :

o Des espèces de petits mammifères ayant des odeurs bizarres, nauséabondes, de pelage roux avec un museau très long : avec cette description nous pouvons affirmer qu’il s’agit du Crocidura olivieri c'est- à-dire la musaraigne.

o D’autre espèces de rongeurs ayant une couleur grise, voir noire possédant un museau pointu qui lui permet de ronger les nourritures dans les magasins et autres endroits du port. Ils ont de très larges oreilles et parfois sans poils et une queue très longue. Cette description correspond à celle des Rattus rattus.

o Des espèces de rongeurs très gros à l’âge adulte ressemblant même à des chats selon les enquêtés et sont souvent sans poils. Ils ont de petites oreilles, de petits yeux, un museau arrondi et ils sont de pelage gris. Selon les enquêtés, ils ne dégagent pas d’odeur : avec ces caractéristiques, nous affirmons qu’il s’agit du Rattus norvegicus.

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o Enfin certaines espèces de rongeurs de petites tailles sortant généralement la nuit et cohabitant plus l’homme, de couleur grise, ayant une queue nue, à peu près aussi longue que la longueur du corps.

On l’a retrouve souvent dans les maisons aussi mais la couleur diffère légèrement de celle rencontrées dans le port selon les enquêtés. Avec ces caractéristiques, nous pouvons affirmer qu’il s’agit de Mus musculus.

4.1.2 Fréquence d’observations des rongeurs par les acteurs portuaires 4.1.2.1 Présentation de la population concernée

L’analyse du graphe 1 montre qu’au total 142 personnes ont été interrogées dans le port autonome de Cotonou sur les rongeurs. Parmi ces dernières, nous avons pu enquêter en fonction de la disponibilité et de leur calendrier de travail respectivement 1 (agent d’entretien, chef d’équipe, coursier, manutentionnaire et transporteur) ; 2 (chefs de quai, magasiniers SONAM, stagiaires et techniciens) ; 3 (contrôleurs) ; 4 (attacheurs et manœuvres) ; 6 (agents de sécurités) ; 8 (pointeurs) ; 31 (tacherons) ; 36 (chauffeurs et les dockers).

Figure 1 : Nombre de personnes interrogées en fonction des différents métiers du port autonome de Cotonou.

1 4

1 2

36

3 1

36

1 2 4

1

8 6

2 31

2 1

Nombres de personnes interrogées

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4.1.2.2 Périodes de travail des personnes interrogées :

Du tableau I, il ressort que 89 ,7 % des acteurs portuaires travaillent de jour comme de nuit, ce qui permet donc de pouvoir expliquer la fréquente observation de ces rongeurs sur la plateforme portuaire par les acteurs tandis que seulement 10,3%

travaillent uniquement la nuit ou le jour.

Tableau I : Proportion des périodes de travail Métiers dans le port Période de travail (%)

Jour et Nuit Jour ou Nuit

Agent d’entretien 0 100

Attacheur 100 0

Chef d’équipes 100 0

Chef de quai 100 0

Chauffeurs 94,8 5,2

Contrôleurs 100 0

Coursiers 0 100

Dockers 98 2

Expert oméga marin 100 0

Magasiniers SONAM 0 100

Manœuvres 100 0

Manutentionnaire 100 0

Pointeurs 90 10

Sécurité 100 0

Stagiaires 0 100

Tacherons 88 12

Techniciens 100 0

Transporteur Pas de précision /

Total 89,7 10,3

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4.1.2.3 Proportions des personnes interrogées

L’analyse de la figure 2 montre que les acteurs ayant le plus vus de rongeurs dans le port autonome de Cotonou sont les dockers et les chauffeurs à l’ordre de 25%

puis les tacherons à l’ordre de 22%

Figure 2 : Proportions des personnes ayant vus des rongeurs

4.1.3 Description de la mobilité des rongeurs par les observations des acteurs portuaires

4.1.3.1 Dégâts causés par les rongeurs

Les rongeurs ont causé d’énormes dégâts dans les magasins du port autonome de Cotonou. Au nombre de ces magasins, nous avons les MAD : Magasin Aire de Dédouanement, les magasins de la SONAM, les magasins de la SOBEMAP et autres…Néanmoins nos enquêtes sont portées sur les magasins de la

Agent d’entretien 1%

Attacheur 3%

Chef d’équipes 1%

Chef de quai 1%

Chauffeurs 25%

Contrôleurs 2%

Coursiers 1%

Dockers 25%

Expert oméga marin 1%

Magasiniers SONAM 1%

Manœuvres 3%

Manutentionnaire 1%

Pointeurs 6%

Sécurité 4%

Stagiaires 1%

Tacherons 22%

Techniciens 1%

Transporteur

1% Agent d’entretien

Attacheur Chef d’équipes Chef de quai Chauffeurs Contrôleurs Coursiers Dockers

Expert oméga marin Magasiniers SONAM Manœuvres Manutentionnaire Pointeurs Sécurité Stagiaires Tacherons Techniciens Transporteur

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SOBEMAP situés dans la zone 1 du port autonome de Cotonou, consistant à questionner les magasiniers sur ce qu’ils savent sur les dégâts causés par ces derniers dans leurs magasins respectifs. Au total, 4 de ces magasins ont été visités. De ce tableau il ressort qu’en passant du magasin 1 au magasin 4, les dégâts occasionnés par les rongeurs sur les infrastructures et les stockages des denrées alimentaires se révèlent être pratiquement les mêmes. Les résultats sont consignés dans le tableau suivant :

Tableau II : Dégâts causés par les rongeurs dans les magasins du port autonome de Cotonou

Différents Magasins Dégâts causés par les populations de rongeurs

Magasin 1 Les rats déchirent les sacs de riz surtout les petits sacs, ils ont des dents plus tranchantes. Beaucoup de sacs de riz, de farine de blé et de semoule sont déchirés si les marchandises durent en stock dans les magasins.

Magasin 2 Selon ce magasinier, les rats rongent les contreplaqués, les sacs, les documents et les sacs de riz etc.

Beaucoup d’odeur proviennent des rats et surtout leurs urines qui dégagent des odeurs nauséabondes. On doute même que si l’urine de ses rats ne rend pas nos consommateurs indisposés.

Magasin 3 Les rats détruisent les fils électriques, les badges, empêchent aux gens de retirer leurs badges à temps. Parfois, ces rongeurs détruisent les climatiseurs en bouffant les rejets d’eau des climatiseurs. Les rats ici sont nombreux et se présentent sous nombreuses formes (gros, gris, rouge et noir ayant de très grosse taille et peuvent toutefois atteindre la taille d’un lapin). Ils mangent nos provisions, peuvent laisser des virus dans les sacs de riz après avoir percer et manger. Les rats creusent même des trous dans le magasin et rongent aussi les fils électriques.

Magasin 4 Ils causent beaucoup de dégâts et rongent tous sur leurs passages à savoir les paquets, les sacs de riz et les semoules etc. Ils sont surtout

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les rongeurs des produits vivriers. Ils mettent toujours les clients en déficit.

Exemple : Si un client commande 1000 sacs de produits vivriers, ils rongent au moins 40 sacs, soit un taux de 4%. On devra donc trouver de solution adéquate.

4.2 Discussion

L’accroissement de l’économie nationale et la facilité des échanges commerciaux des pays sont des rôles primordiaux joués par les ports dont la quasi-totalité emprunte la voie maritime (Kaada, 2005). Ce sont ces échanges entre les pays qui occasionnent des phénomènes des invasions biologiques.

Ainsi, la présente étude nous permet d’aborder la perception des acteurs portuaires au Port Autonome de Cotonou, Bénin sur les invasions biologiques.

A cet effet, nos résultats démontrent que 89,7% des acteurs portuaires ont vu de jours comme de nuits des rongeurs sur la plateforme portuaire de Cotonou et 10, 3% ont vus ces derniers le jour ou la nuit. Ce qui nous permet d’affirmer la prédominance des rongeurs dans le port autonome de Cotonou. Nos résultats confirment ceux de Conroy et al., 2011 et Kalémé et al., 2011 qui respectivement dans les ports de San Francisco et de la RDC ont montré la présence et la prédominance des petits mammifères sur ces plates-formes portuaires.

Notre travail bien qu’il s’appuie sur une méthode indirecte (enquêtes auprès des acteurs portuaires) nous permet de montrer qu’il existe 5 types de petits mammifères sur la plateforme portuaire à savoir : Mastomys natalensis, Mus musculus, Rattus rattus, Rattus norvegicus, Crocidura Olivieri à travers les témoignages des acteurs portuaires. Cela rejoint (Dossou, 2015) qui avec une méthode directe de capture a observé qu’ils 5 types de petits mammifères avec des proportions différentes dont : Mastomys natalensis (0,94%), Mus musculus

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(2,82%), Rattus rattus (10,80%), Rattus norvegicus (51,64%) et Crocidura Olivieri (33,80%). Notons que notre enquête est faite surtout dans la zone 1 du port autonome de Cotonou. Nous avons pu noter à travers les témoignages des acteurs portuaires que l’espèce de rongeur la plus présente et plus dominante dans cette zone est Rattus norvegicus. Dans le port de Douala, Rattus norvegicus représente 93% des petits mammifères capturés (Voelckel, 2011), ce qui corrobore avec nos résultats obtenus au niveau de la plateforme de Cotonou.

Ce travail traite aussi des dégâts que causent les rongeurs sur la plateforme portuaire de Cotonou. Parmi ces dégâts, les plus accrus sont ceux observés au niveau des magasins, des infrastructures portuaires et sur les marchandises qui sont consommés plus tard par l’homme. Ce qui confirme les travaux de (Cleavealand et al., 2001) qui montrent que les rongeurs contribuent à d’énormes dégâts économiques, environnementaux et sanitaires. Ils justifient en disant que ces rongeurs se déplacent avec des maux qui peuvent être vite transmis aux populations autochtones et ceux-ci peuvent proliférer avec grande vitesse grâce aux conditions favorables du milieu. La prolifération des maladies représente une menace majeure pour le bétail, pour la santé humaine, les activités récréatives et la conservation de la biodiversité (Glowka et al., 1994).

Nos enquêtes nous en disent plus en nous permettant d’affirmer qu’il existe des rongeurs de jours comme de nuit et en plein temps au port autonome de Cotonou à cause de la vétusté des infrastructures du port, à savoir les magasins de stockage, les fers rouillés, les bacs de tas d’ordures contribuant à la prolifération des rats. Notons aussi que la saleté du port affirmée par quelques travailleurs contribue également à la prolifération des rongeurs. Du coup, d’après cette enquête, des activités menées dans le port sont susceptibles de favoriser la prolifération des rongeurs allochtones avec pour corolaire des dégâts qui leur sont associés. Ce que justifie Lack et al., 2013 qui montre que la concentration des entrepôts de toutes sortes, les industries de navigation et la proximité des

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bateaux sont sources de dominance des rongeurs. Les invasions biologiques entrainent la disparition des espèces natives (Glowka, et al., 1994) et peuvent donc exterminer les populations existantes. Néanmoins, la question qu’on se pose est de savoir si les nombreux rongeurs qui arrivent au port parviennent-ils à survivre étant donné que les conditions climatiques n’étant pas les même ? Selon Sax & Brown, (2000) et Facon et al. (2006), le succès d’invasion d’une espèce exotique est conditionné par la capacité de cette espèce à atteindre l’aire nouvelle, y survivre, s’y reproduire, et enfin y proliférer. Comment, au sein d’une nouvelle zone potentiellement différente de son lieu d’origine, une espèce a priori non adaptée aux conditions locales peut-elle se développer, voire y remplacer des espèces natives qui ont normalement co-évolué dans cet environnement ?Des recherches sur les traits génotypiques et physiologiques des rats envahissants du port seraient une continuation de la recherche abordée sur l’invasion des rats dans le port autonome de Cotonou.

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CONCLUSION ET SUGGESSION

La présente étude nous a permis d’aborder de façon plus claire les risques des invasions biologiques au port autonome de Cotonou selon la perception des acteurs portuaires. Elle nous a permis de savoir que les rongeurs sont très nombreux sur la plateforme portuaire de Cotonou et reste visible à tout moment de la journée de jour comme de nuit et à plein temps. Ils sont associés à plusieurs dégâts surtout les dégâts créés aux stocks de marchandises dans les magasins, aux infrastructures du port favorisant la prolifération des espèces exotiques.

Ainsi, il est important au vu des résultats de l’étude menée, de trouver des approches solutions pour une meilleure gestion des invasions biologiques des rongeurs dans les ports : Il s’agit :

 Mettre en place une équipe de surveillance pour instaurer le respect des normes qui régissent le transport maritime au Bénin de façon à permettre une réduction du taux des invasions biologiques enregistrés ;

 Recruter et former des agents d’entretien pour nettoyer et suivre la propreté du port autonome de Cotonou de façon régulière ;

 Empêcher la prolifération des rongeurs par réparation des infrastructures et l’amélioration des conditions de stockage dans les magasins.

 Sensibiliser et/ou faire des colloques avec les entreprises et/ou pays convoyeur de marchandises vers le port autonome de Cotonou pour les amener à prendre conscience des dégâts qu’occasionnent les invasions biologiques.

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Groupe de recherches « génétique, reproduction, populations » - université catholique de louvain - croix du sud 2 bte 14 - 1348 louvain-la- neuve – belgique 2 laboratoire d’écologie végétale et de biogéochimie - université libre de bruxelles - boulevard du triomphe - 1050 bruxelles – belgique 3 laboratoire d’écologie - gembloux agro-bio tech - université de liège - passage des déportés 2 – 5030 gembloux – belgique .

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ANNEXE

Invasions biologiques de rongeurs dans le port autonome de Cotonou Sexe du répondant

Caractérisation du répondant 1- Quel âge avez–vous ?

2- Quel est votre métier ? En quoi consiste-t-il ?

3- Depuis combien d’années travaillez–vous dans le port ? A quel poste ? 4- A quel moment de la journée travaillez-vous ? Le jour ou la nuit ? Les rongeurs dans le port

5- Avez- vous déjà vu un rat dans le port le port ? 6- En voyez–vous souvent ? Où dans le port ?

7- Quand et où avez-vous un rongeur dans le port pour la dernière fois ? 8- Comment sont–ils (taille, couleur, etc.) ?

9- Etes-vous rentré dans un bateau ? Si oui, y avez-vous des rongeurs ? Ou dans le bateau ?

10- Avez-vous vu des rongeurs circuler le long des cordages des bateaux ? Expliquer ?

11- Voyez-vous desrongeurs lorsque l’on décharge ou que l’on décharge les bateaux ? Expliquer ?

12- Avez-vous vu des rongeurs dans les camions ?

13- Les avez-vous déjà vus monter ou descendre des camions ?

14- Avec quelles marchandises les rongeurs sont le plus souvent observés ? 15- Savez- vous d’où viennent les rongeurs que l’on observe au port ? Savez-

vous s’ils voyagent ?

16- Avez-vous d’autres choses à nous dire ? 17- Avez-vous des questions à me poser ?

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TABLE DES MATIERES

CERTIFICATION ... ii

DEDICACE ... iii

REMERCIEMENTS ... iv

SOMMAIRE ... vi

LISTE DES SIGLES ET ABREVIATION ... vii

LISTE DES TABLEAUX ... vii

LISTE DES FIGURES ... vii

LISTE DES PHOTOS ... vii

LISTE DES ANNEXES ... viii

RESUME ... ix

INTRODUCTION ... 1

CHAPITRE 1 : SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE ... 3

1.1 Invasion biologique et réglementation portuaire ... 3

1.1.1 Notion d’invasion biologique ... 3

1.1.2 Impacts des invasions biologiques ... 3

1.1.3 Réglementation portuaire ... 4

1.2 Communautés de petits mammifères rencontrées dans le port ... 5

CHAPITRE 2 : MILIEU D’ETUDE ... 7

2.1. Situation géographique de la ville de Cotonou ... 7

2.1.1. Relief ... 7

2.1.2. Climat ... 7

2.1.3. Température ... 8

2.2. Historique du Port Autonome de Cotonou (PAC) ... 8

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CHAPITRE 3 : MATERIEL ET METHODES ... 10

3.1. Matériel ... 10

3.2. Méthodes d’étude ... 10

3.2.1 Collecte des données sur le terrain ... 10

3.2.2 Entretien direct ... 10

3.2.3 Recherches documentaires ... 10

3.2.4 Enquêtes ... 11

3.2.5 Personnes cibles ... 11

3.3 Traitement des données ... 13

CHAPITRE 4 : RESULTATS ET DISCUSSION ... 14

4.1 Résultats ... 14

4.1.1 Identification des rongeurs à partir des observations faites par les acteurs portuaires ... 14

4.1.2 Fréquence d’observations des rongeurs par les acteurs portuaires ... 15

4.1.2.1 Présentation de la population concernée ... 15

4.1.2.2 Périodes de travail des personnes interrogées : ... 16

4.1.2.3 Proportions des personnes interrogées... 17

4.1.3 Description de la mobilité des rongeurs par les observations des acteurs portuaires ... 17

4.1.3.1 Dégâts causés par les rongeurs ... 17

4.2 Discussion ... 19

CONCLUSION ET SUGGESSION ... 22

TABLE DES MATIERES ... 29

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