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2.1. Situation géographique de la ville de Cotonou

Située sur le golf du Bénin entre 6o21’ de latitude Nord et 2o26’ de longitude Est, la ville de Cotonou est sur le cordon littoral qui s’étend entre le lac Nokoué et l’Océan Atlantique constituée de sables alluviaux d’environ 5m de hauteur maximale. Elle représente la seule commune du département du littoral et est limité au nord par la commune de Sô-Ava et le lac Nokoué, au Sud par l’océan Atlantique, à l’Est par la commune de Sèmè-Kpodji et à l’Ouest par celle d’Abomey-Calavi. Elle couvre une superficie de 79 km2 dont 70% sont situées à l’Est du chenal. Sur le plan territorial, la ville de Cotonou est subdivisée en 13 arrondissements.

2.1.1. Relief

Le relief de Cotonou a deux caractéristiques principales : dépressions longitudinales parallèles à la côte et bas-fonds érodés par l’écoulement des eaux fluviales qui communiquent avec le lac. Le site est coupé en deux par le chenal appelé « lagune de Cotonou », communication directe entre le lac et la mer, creusée par les Français en 1984. La liaison entre les deux parties de la ville est assurée par trois ponts. Le sol est en général sableux mais cette couche de sable se superpose à des couches argileuses plus moins molles. La nappe phréatique se trouve à proximité de la surface du sol dont la perméabilité élevée accélère l’infiltration des eaux fluviales et usées.

2.1.2. Climat

La ville jouit d’un climat subéquatorial du type guinéen avec une alternance de deux saisons pluvieuses et de deux saisons sèches. Pendant la grande saison des pluies, la ville est sujette à de graves inondations.

Rédigé par Nadine GUIDIDJAGO GEn/EPAC/UAC 2018 Page 8

2.1.3. Température

La moyenne mensuelle des températures minimales y est de 22,25 °C avec des maximas de 30 °C soit une amplitude de 10,75 °C. Le mois de Février constitue le mois le plus chaud et Août le mois le plus froid.

2.2. Historique du Port Autonome de Cotonou (PAC)

L’embarquement et le débarquement des marchandises s’effectuaient en deux points du littoral du Bénin (Grand-Popo à l’embouchure du Mono et Ouidah, ancien port de la traite des esclaves) par transbordement des pirogues qui assuraient la liaison entre les navires mouillants en rades foraines et le rivage avant la naissance du port autonome de Cotonou (Janin, 1964). Ainsi, la ville de Cotonou est dotée d’un wharf (passe raine métallique). La sécurité des marchandises et des personnes et la rapidité dans l’exécution des opérations a permis au site de Cotonou de supplanter celui de Grand-Popo et de Ouidah et de devenir le principal port du Dahomey. La réalisation donc d’un port moderne en eau profonde rend concrète la supériorité de Cotonou (Janin, 1964). Ce port est né pour faire face aux concurrences avec les ports du Sénégal et de la Cote d’Ivoire. Le port de Cotonou depuis ce temps est le véritable atout de développement économique car il représente 75% du trafic dahoméen (Janin, 1964).

Le port représente aujourd’hui 50% de la richesse nationale du pays et fait 90%

des échanges avec l’étranger d’où il est le véritable poumon de l’économie béninoise (INSAE, 2011).Il fait du commerce entre les autres pays du monde notamment l’Europe, l’Amérique Nord comme du Sud et l’Asie (PAC, 2013 et Messan, 2014). Ainsi le port de Cotonou est le port relai de la première puissance économique africaine qu’est le Nigéria et le port de transit du Niger (Messan, 2014) d’où la richesse nationale du Bénin (INSAE, 2011).

Rédigé par Nadine GUIDIDJAGO GEn/EPAC/UAC 2018 Page 9

2.2.1. Situation géographique du port autonome de Cotonou

Situé entre 6°11’22’’ Nord et 2°26’34’’ Sud, le Port de Cotonou est implanté sur une côte sablonneuse en bordure sud de la ville de Cotonou, capitale économique de la République du Bénin. Port en eau profonde à accumulation de sable, il a pour grand avantage de fournir aux navires un plan d’eau abrité, pouvant leur permettre d’effectuer des opérations commerciales et de ravitaillement dans d’excellentes conditions. Sa position géographique lui offre un travail indéniable. Cette disposition contribue à l’efficacité du Port et à la rapidité d’escale des navires. En effet, le Port Autonome de Cotonou est le débouché à la mer le plus proche, le couloir d’accès le plus rapide, le moins accidenté pour desservir l’Est des pays sans littoral tels que le Mali, le Burkina-Faso, le Niger et le Tchad.

Dans la sous- région, le Port de Cotonou est sensiblement à égale distance des ports de Lagos (Nigeria) 115Km et de Lomé (Togo) 135Km. Le port de Cotonou est le port relai et de transbordement le plus rapide vers le Nigéria.

Bref, la situation du PAC lui offre des conditions favorables à son développement. Pour ces quelques raisons, le gouvernement béninois s’est offert les services du port d’Anvers pour la gestion de la plateforme portuaire de Cotonou. L’idée qui sous-entend ce contrat est d’accompagner le Port Autonome de Cotonou avec l’expertise de celui d’Anvers, en vue de faire de ce dernier l’un des ports les plus performants de la sous–région ouest–africaine. Ce contrat intègre la modernisation des infrastructures du Port de Cotonou qui reçoit plus de 12 millions de tonnes de fret par an, l’amélioration de la qualité des services qui passe par une organisation de l’enceinte.

Rédigé par Nadine GUIDIDJAGO GEn/EPAC/UAC 2018 Page 10

CHAPITRE 3 : MATERIEL ET METHODES

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