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Exercice 1. Formulation variationnelle

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

S´eance n o 3

Formulations variationnelles Corrig´e

16 Novembre 2004

Exercice 1. Formulation variationnelle

1.1 - Soit v H1(Ω), on pose vi = v|i et l’on multiplie la premi`ere ´equation par vi ce qui donne apr`es int´egration sur Ωi,

Z

i

divki∇ui vi+ Z

i

uivi = Z

i

fivi

avec fi =f|i. Nous obtenons par application alors la formule de Green Z

i

ki∇ui· ∇vi+ Z

i

uivi Z

∂Ωi

kiniuivi = Z

i

fivi

En sommant sur i et en posant k = X2

i

kiχi, on obtient, compte tenue de la condition aux limite sur Γ,

Z

¡k∇u· ∇v+u v¢

Z

Σ

¡k1n1u1v1+k2n2u2v2

¢= Z

f v+ Z

Γ

k g v

Or v ∈H1(Ω), et l’on sait qu’elle est alors continue `a l’interface Σ, de plusn1 =−n2, ainsi en vertue de la relation de continuit´e reliant les d´eriv´ees normales `a l’interface, l’int´egrale sur Σ est nulle. On aboutit ainsi `a la formulation variationnelle suivante : trouveru∈H1(Ω) tel que

(2)

1.2 - On introduit la forme bilin´eaire

a(., .) :H1(Ω)×H1(Ω) R

(u, v) 7→ a(u, v) = Z

¡k∇u· ∇v+u v¢

et la forme lin´eaire

` :H1(Ω) R v 7→ `(v) =

Z

f v+ Z

Γ

k g v

L’´equation (1) est bien de la forme : Trouver u∈H1(Ω) tel que

(2) a(u, v) =`(v) ∀v H1(Ω)

avec H1(Ω) un espace de Hilbert. Pour pouvoir appliquer le th´eor`eme de Lax-Milgram il faut v´erifier :

1 - Continuit´e de a : par l’in´egalit´e de Cauchy Schwartz

|a(u, v)| ≤ max(k1, k2)k∇ukL2(Ω)k∇vkL2(Ω)+kukL2(Ω)kvkL2(Ω)

max(k1, k2)kukH1(Ω)kvkH1(Ω)+kukH1(Ω)kvkH1(Ω)

= Cak∇ukH1(Ω)k∇vkH1(Ω) avec Ca = max(k1, k2) + 1.

2 - Continuit´e de ` : par l’in´egalit´e de Cauchy Schwartz

|`(v)| ≤ kfkL2(Ω)kvkL2(Ω)+ max(k1, k2)kgkL2(Γ)kvkL2(Γ)

Par la continuit´e de l’application trace deH1(Ω) dansL2(Γ), il existe une constanteC >0 tq

kvkL2(Γ) ≤CkvkH1(Ω) ∀v H1(Ω).

Ainsi,

|`(v)| ≤ ¡

kfkL2(Ω)+Cmax(k1, k2)kgkL2(Γ)¢

kvkH1(Ω) 3 - Coercivit´e de a :

|a(u, u)| = R

k|∇u|2dx+R

|u|2dx

min(k1, k2)R

|∇u|2dx+R

|u|2dx

αkuk2H1(Ω)

avec α= min(k1, k2,1).

(3)

1.3 - En prenantv =ϕ∈ D(Ωi), dans la formulation (1) on d´eduit Z

i

ki∇u∇ϕ dx+ Z

i

uϕ dx= Z

i

f ϕ dx qui s’´ecrit aussi en notant ui =u|Ωi etfi =f|Ωi

hki∇ui,∇ϕi+hui, ϕi=hfi, ϕi

pour tout ϕ∈ D(Ωi). Soit, en utilisant la d´efinition de la d´erivation au sens des distribu- tions,

−hdivki∇ui, ϕi+hui, ϕi=hfi, ϕi pour tout ϕ∈ D(Ωi), ce qui s’interpr`ete par

(3) divki∇ui+ui =fi dans D0(Ωi).

La relation de continuit´e u1 = u2 `a l’interface Σ provient du fait que la solution u H1(Ω). Pour retrouver la condition des sauts sur les d´eriv´ees normales nous reprenons la formulation (1) et utilisons la formule de Green dans chaque domaine Ωi (en supposant que lesui sont suffisamment r´eguli`eres pour pouvoir appliquer cette formule). Il vient apr`es la simplification due aux ´equations (3),

Z

Γ

k∂nu v dγ+ Z

Σ

¡k1nu1−k2nu2)v dσ= Z

Γ

k g v dγ

Par densit´e des traces des fonctionsH1(Ω) dans L2Γ) on d´eduit que nu=g sur Γ et k1nu1−k2nu2 = 0 sur Σ.

Exercice 2. Convection-diffusion

2.1 - On multiplie l’´equation parψ ∈H01(Ω), on int`egre sur Ω , puis on utilise la formule de Green. Ainsi on chercheϕ∈H01(Ω) tel que

(4)

Z

∇ϕ· ∇ψ dx+ Z

∇ϕ·uψ dx= Z

f ψ dx, ∀ψ ∈H01(Ω) 2.2 - On introduit la forme bilin´eaire

a:H01(Ω)×H01(Ω) R

(ϕ, ψ) 7→ a(ϕ, ψ) = Z

∇ϕ· ∇ψ+∇ϕ·uψ dx ainsi que la forme lin´eaire

(4)

Ainsi on recherche ϕ∈H01(Ω) telle que

a(ϕ, ψ) = `(ψ), ∀ψ ∈H01(Ω) On poss`ede les estimations de continuit´e suivantes,

|`(ψ)| Cauchy−Schwartz

kfkL2(Ω)kψkL2(Ω)

kfkL2(Ω)kψkH1(Ω)

|a(ϕ, ψ)| Cauchy−Schwartz

k∇ϕkL2(Ω)k∇ψkL2(Ω)+kukLk∇ϕkL2(Ω)kψkL2(Ω)

(1 +kukL)kϕkH1(Ω)kψkH1(Ω)

Pour conclure grˆace au th´eor`eme de Lax-Milgram, on prouve la coercivit´e de a(., .),

|a(ϕ, ϕ)| ≥ k∇ϕk2L2(Ω)− kukLk∇ϕkL2(Ω)kϕkL2(Ω)

(1−CkukL)k∇ϕk2L2(Ω)

(1−CkukL)k∇ϕk2L2(Ω)

o`u on a utilis´e l’in´egalit´e de Poincar´e : il existe une constante C >0 tq.

(5) kϕkL2(Ω) ≤Ck∇ϕkL2(Ω) ∀ϕ∈H01(Ω).

Cette in´egalit´e implique aussi que

kϕk2H1(Ω) (1 +C2)k∇ϕk2L2(Ω) ∀ϕ∈H01(Ω) ce qui nous pert de conclure

|a(ϕ, ϕ)| ≥ 1−CkukL

1 +C2 kϕk2H1(Ω)

Ainsi pour

kuk(L)2 < 1 C,

la constante de coercivit´e est strictement positive, ce qui permet d’appliquer le th´eor`eme.

(5)

Exercice 3. Syst` eme de l’´ elasticit´ e

3.1 - On rechercheu(H01(Ω))3. On multiplie l’´equation parv(H01(Ω))3, et on int`egre sur Ω,

Z

−∂jσi,j(u)vidx= Z

f ·udx Green

Z

σi,j(u)jvidx Z

Γ

i,j(u)nj) |{z}vi

=0

d Γ = Z

f ·udx Z

λ(divu)δi,jjvi+ 2µ²i,j(u)jvidx= Z

f ·udx Z

λ(divu) (divv) + 2µ

·1

2²i,jjvi+1

2²j,iivj

¸ dx=

Z

f ·udx

²i,j =²j,i λ Z

(divu) (divv)dx+ 2µ Z

²(u)· ·²(v)dx= Z

f ·udx On d´efinit alors la forme bilin´eaire suivante,

a: (H01(Ω))3×(H01(Ω))3 R

(u,v) 7→ a(u,v) = λ Z

(divu) (divv)dx+ 2µ Z

²(u)· ·²(v)dx et la forme lin´eaire

`: (H01(Ω))3 R v 7→ `(v) =

Z

f ·udx Ainsi on recherche u(H01(Ω))3 tel que

(6) a(u,v) =`(v), v(H01(Ω))3 3.2 - On consid`ereu(D(Ω))3,

k²(u)k2(L2(Ω))3×3 = Z

²i,j(u)²i,j(u)dx

= 1

4 Z

X3

i,j=1

|∂jui|2+|∂iuj|2+1 2

Z

juiiujdx

= 1

2 Z

|Du|2 1 2

Z

ui i,juj

| {z }

j,iuj

dx 1Z

2 1Z

2

(6)

Cette in´egalit´e reste valide pour u(H01(Ω))3 par densit´e de (D(Ω))3 dans (H01(Ω))3. 3.3 - On v´erifie facilement la continuit´e de a(., .) et de `(.). La coercivit´e de a(., .) est fournie par l’in´egalit´e suivante,

|a(u,u)| = λkdivukL22(Ω)+ 2µk²(u)k2(L2(Ω))3×3 λ,µ≥0

µkDuk2(L2(Ω))3×3 Poincare

µ

1 +C2 kuk2(H1(Ω))3

o`u la constante C est celle qui intervient dans l’in´egalit´e de Poincar´e (5).

Exercice 4. Minimisation dans un Hilbert

4.1 - Posons

J = inf

v∈Ukf−vk On consid`ere une suite {vm}m≥0 d’´el´ements de U telle que

J = lim

m→+∞kf −vmk Montrons que vm est de Cauchy.

kvp −vqk2 = kvp−fk2+kvq−fk2+ 2 (vp−f, vq−f)

2(a,b)=12ka+bk212ka−bk2

= kvp−fk2+kvq−fk2+ 1

2kvp−vqk2 1

2k2f (vp+vq)k2 Ainsi

1

2kvp−vqk2 =kvp−fk2+kvq−fk22kf vp+vq 2 k2 Or f vp+v2 q ∈ U, du fait que U est convexe, ainsi par d´efinition

J ≤ kf− vp+vq

2 k

ce qui permet de conclure que 1

2kvp−vqk2 ≤ kvp−fk2 +kvq−fk22J2

et ainsi que vm est de Cauchy. OrU est ferm´e, ainsi il existe un ´el´ement u∈ U tel que J =kf−uk

(7)

L’unicit´e de u se prouve en consid´erant deux solutionsu1 6=u2. On a alors kf −u1 +u2

2 k2 = kf −u1

2 +f −u2

2 k2

= 1

2J2+1

2(f −u1, f−u2) Or, du fait que u1 6=u2, on a

(f −u1, f−u2)<kf−u1kkf −u2k=J2 ce qui permet de conclure que

kf− u1+u2 2 k<J qui est en contradiction avec la d´efinition de J.

4.2 - Soit u ∈ U une solution et v ∈ U, comme U est un ensemble convexe, alors pour 0≤t≤1 l’´el´ement u+t(v−u)∈ U et ainsi par d´efinition de l’optimalit´e de u , on a

kf−uk2 ≤ kf (u+t(v−u))k2

≤ kf −uk2 +t2kv−uk22t(f−u, v−u) ce qui permet de conclure facilement que

(f−u, v−u)≤0,∀v ∈ U

4.3 - Les propri´et´es dea(., .) permettent de construire un produit scalaire dansV tel que [., .] =a(., .) et le th´eor`eme de repr´esentation de Riesz nous donne l’existence d’un ´el´ement f ∈V tel que

`(v) = [f, v], v ∈V On note k.kV la norme associ´ee. Ainsi

J(v) = 1

2a(f−v, f −v)−1

2a(f, f) et sa minimisation est ´equivalente `a celle de kf −vkV.

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