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Exercice 1. (Equation de Laplace avec condition de Neumann) Soit Ω ⊂ R

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Mathématiques Générales première année

Introduction aux équations aux dérivées partielles Année 2010-2011

Examen du 30 mai 2011. Durée : 3 heures Les exercices sont indépendants.

Exercice 1. (Equation de Laplace avec condition de Neumann) Soit Ω ⊂ R

n

un ouvert de classe C

1

, borné et connexe. En tout point x ∈ ∂ Ω, on note ~ n(x) la normale extérieure unitaire. Soit f ∈ L

2

(Ω).

On considère le problème suivant (1)

( −∆u = f dans Ω

∂u

∂n = 0 sur ∂Ω , où ∂u

∂n (x) = ∇u(x) · ~ n(x) est la dérivée normale en x ∈ ∂ Ω.

On admet provisoirement le fait suivant :

(2) u ∈ H

1

(Ω), ∇u = 0 = ⇒ u = cste p. p.

On définit l’espace V =

u ∈ H

1

(Ω);

Z

u = 0

.

a) Le but de cette question est de montrer l’inégalité de Poincaré- Wirtinger :

(3) il existe C > 0 tel que pour tout u ∈ V, kuk

L2(Ω)

≤ Ck∇uk

L2(Ω)

. On raisonne par l’absurde. Supposons que (3) n’est pas vérifiée.

i) Montrer qu’il existe une suite (u

j

)

j∈N

de V telle que pour tout j ∈ N

, ku

j

k

L2(Ω)

= 1 et k∇u

j

k

L2(Ω)

≤ 1

j .

ii) Aboutir à une contradiction (on pourra utiliser le théorème de Rellich-Kondratchov).

b) On dit que u ∈ H

1

(Ω) est solution faible de (1) si pour tout v ∈ H

1

(Ω),

Z

∇u · ∇vdx = Z

f vdx.

i) Montrer que si (1) admet une solution faible u, alors Z

f dx = 0.

1

(2)

ii) Montrer que V est un sous-espace fermé de H

1

(Ω).

iii) Montrer qu’il existe un unique u ∈ V tel que pour tout v ∈ V ,

Z

∇u · ∇vdx = Z

f vdx.

iv) On suppose dans la suite que Z

f dx = 0. Montrer que pour tout v ∈ H

1

(Ω),

Z

∇u · ∇vdx = Z

f vdx.

v) Montrer que les solutions faibles de (1) sont les fonctions u + c, c ∈ R .

c) (Question plus difficile) On montre (2).

i) Montrer u sous l’hypothèse supplémentaire u ∈ C

(Ω).

ii) Sans cette hypothèse : calculer ∆u et conclure.

Exercice 2. (Méthode des caractéristiques )

a) En utilisant la méthode des caractéristiques, montrer que les so- lutions de classe C

1

de l’équation

x

u(x, y) − xy∂

y

u(x, y) = 0, ∀ (x, y) ∈ R

2

sont de la forme u(x, y) = f(ye

x2/2

), où f est une fonction de classe C

1

sur R .

b) Résoudre le problème de Cauchy

( ∂

x

u(x, y) − xy∂

y

u(x, y) = 0, ∀ (x, y) ∈ R

2

u(0, y) = y

2

, ∀ y ∈ R

. c) Est-il possible de résoudre le problème de Cauchy

( ∂

x

u(x, y) − xy∂

y

u(x, y) = 0, ∀ (x, y) ∈ R

2

u(x, 0) = x

2

∀ x ∈ R

?

Exercice 3. (Equation de la chaleur semi-linéaire) On considère le problème suivant

(4)

( ∂

t

u − ∆

x

u = G(u) dans R

n

× R

+

u(x, 0) = 0 ,

2

(3)

avec G : R → R . Rappels. Soit

X = {f : R

n

→ R ; f continue et bornée}

Muni de la norme k k

L(Rn)

, X est un espace de Banach .

1

On pose P (x) = 1

(4π)

n/2

e

−|x|2/4

et

S(0)f (x) = f (x), S(t)f(x) = P

t

∗ f(x), t > 0, x ∈ R

n

. Si f ∈ X, alors S(t)f ∈ X et l’application

[0, +∞) 3 t 7→ S(t)f ∈ X est continue.

Moyennant des hypothèses sur F (x, t), "la" solution du problème (5)

( ∂

t

u − ∆

x

u = F dans R

n

× R

+

u(x, 0) = 0 ,

est donnée par la formule de Duhamel (6) u(x, t) =

Z

t

0

S(t − s)F (·, s)(x) ds, t > 0, x ∈ R

n

.

Afin de faciliter la compréhension de ce qui suit, nous allons écrire autrement cette formule : on pose v(t) = u(·, t) et H(t) = F (·, t).

2

Alors la formule de Duhamel peut se récrire

v(t) = Z

t

0

S(t − s)H(s) ds.

Formulation du problème. La formule (6) suggère la définition sui- vante : u est solution faible de (4) si

(7) u(x, t) = Z

t

0

S(t − s)G(u(·, s))(x) ds, t > 0, x ∈ R

n

.

La suite du problème est consacrée à la preuve du résultat suivant : si G est Lipschitzienne, alors (7) a une solution dans un espace convenable.

a) Soit K la constante de Lipschitz de G. Soit M > K. Soit

Y = {v ∈ C([0, +∞), X ); v(0) = 0, ∃ C t. q. kv(t)k

L(Rn)

≤ Ce

M t

, ∀ t ≥ 0}, muni de la norme

kvk = inf{C > 0; kv(t)k

L(Rn)

≤ Ce

M t

, ∀ t ≥ 0} = sup

t≥0

e

−M t

kv(t)k

L(Rn)

.

1. X est communément noté Cb(Rn).

2. Donc, àt fixé,vet H sont des fonctions dex.

3

(4)

Montrer que Y est un espace de Banach.

b) (Question difficile)

i) Si f ∈ X, montrer que S(t)f ∈ X, ∀ t.

ii) Si v ∈ C([0, +∞); X), montrer que Z

t

0

S(t − s)v(s) ds ∈ X,

∀ t, et que

[0, +∞) 3 t 7→

Z

t

0

S(t − s)v (s) ds

est dans C([0, +∞); X).

c) Soit

T v(t) = Z

t

0

S(t − s)G(v(s)) ds, v ∈ Y.

Montrer que T : Y → Y .

d) En utilisant le théorème du point fixe de Picard, montrer que (7) admet une solution dans Y .

4

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