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Sur la charge de la lame isolante d'un condensateur

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00237092

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237092

Submitted on 1 Jan 1875

HAL

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Sur la charge de la lame isolante d’un condensateur

Neyreneuf

To cite this version:

Neyreneuf. Sur la charge de la lame isolante d’un condensateur. J. Phys. Theor. Appl., 1875, 4 (1),

pp.307-311. �10.1051/jphystap:018750040030701�. �jpa-00237092�

(2)

307 suivante montre tlue la vesse natatoire

joue

un rôle

important :

elle permet au

poisson

de

s’adapter

à toutes les

hauteurs,

non pas par

une action

mécanique

exercée sur sa vessie natatoire au moyen de ses

muscles,

mais en

changeant

la

quantité

d’air contenue dans

l’organe.

Troisiè,ne

expéj°ience.

- J’ai enfermé dans de

grands paniers

des

poissons,

et

je

les ai

suspendus

à une

bouée, qui

montrait et des-

cendait avec la marée. Le

poisson

était ainsi maintenue à une hau-

teur constante dans la mer, avec le

panier chargé

de

poids, qui

fai-

sait tendre la corde. Le

poisson

ainsi maintenu

pendant

un nombre

d’heures suffisant

possédait

exactement la

quantité

de gaz néces-

saire pour lui maintenir le volulnc

qu’il

avait

primitivement

à une

autre

pression;

et il

reprenait

ainsi la densité de l’eau

qui

eût été

perdue

par la variation de la

pression.

Gràce aux

expériences précédentes,

on

comprend

comment les

pêcheurs

peuvent

prendre

certaines

espèces

munis de vessie nata-

toire à des

profondeurs

très-variables. Elles se sont, en

eflet,

ac-

cOJnnl0dées à ces

profondeurs

en

faisant varier,

dans le

sens

et la pro-

portion convenables,

la

quantité

de gaz contenue dans leur vessie natatoire. On

comprend

aussi le fait

fréquemment

constaté de l’énorme dilatation que subit le

poisson

amené

rapidement

à la sur-

face. Je me suis assuré directement

qu’un poisson qui

vient a la sur-

face

reprend

par

absorption, lorsqu’il

ne peut le

chasserpar

un canal

spécial ~ l’cYCès

de gaz

qu’il possède;

mais cette

réabsorption

de l’air

de la vessie natatoire

exige

un tcmps

qui

lui manque

quand

il est

ramené par la

ligne

ou le filet du

pécheur (1 ).

SUR LA CHARGE DE LA LAME ISOLANTE D’UN CONDENSATEUR;

PAR M. NEYRENEUF.

La

pénétration

de l’électricité dans les corps mauvais conduc-

teurs est mise eu évidence par un

grand

nombre

d’expériences,

et

la

polarisation

des

diélectriques

ne saurait

plus

être contestée. Il

règne cependant

une

grande

confusion relativement ii des

phéno-

mènes ibndamcntaux sur le iiiode d’actioii de

l’électricité,

et sans

( 1) ~"b~, pour _ce détail, Comptes rendus de ~’~c~/c/ync des Sciences, t. LXXV,

p. 1263; i8-’l.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018750040030701

(3)

308

avoir la

prétention

d’éclaircir

complétement

la

question, je

crois

qu’il

est bon de la

préciser.

Ainsi rien n’est

plus

net que

l’expé-

rience de

Faraday,

f’aite avec des fils de soie flottant dans l’essence de térébenthine; rien ne

parait plus probant

que les

expériences

de Matteucci sur l’électrisation instantanée des substances isolantes

(Annales

de Chimie et de

Ply~si~ue,

t.

L~’II ~ .

Il

parait

néan-

moins bien difficile de faire concorder les idées

théoriques qui

en

résultent avec celles résultant des

expériences

sur la conductibilité des corps mauvais conducteurs. Précisons notre

pensée

par un

exemple.

Soient 1~13

(fig. i)

la lame isolante d’un condensateur; c~ et b les

épaisseurs pénétrées

de

chaque

côté par les fluides au bout d’un cer-

Fig. 1 .

tain temps. En vertu de la

polarisation, l’espace

intermédiaire c aura ses

particules négatives

du côté de

A, positives

du côté de B.

Si l’on suppose que AB est formé par la

superposition

d’un certain nombre de

lames,

comme dans

l’cxpérience

des feuilles de

mica,

de

~latteucci,

celles

comprises

dans les

régions a

et b devront être

positives

et

négatives

sur leurs deux

faces,

et les autres devront

être

négatives

du côté de

A, positives

du côté de B. Si l’on

charge pendant

un temps assez

long,

la zone c doit

disparaître. L’expé-

rience est loin de réaliser ces

conditions;

l’orientation est pour la

zone c inverse de celle que nous venons de

prévoir

et l’on a peut-

être

pris

trop à la

lettre,

pour le cas

l’épaisseur

de la zone

c se réduit à

zéro,

une assertion bien indirecte de Matteucci

(voir Lonytes

neoc~ecs, t.

XXIII,

c~t l~~t~zceles de Chi1Jzie et de

Phy- Sir¡llP,

3e

série,

t.

XXVII) ( 1 ).

Il peut sembler que la face

A, qui reçoit

l’armure

positive

du

condensateur, de, rait être

négative

et la face B

positive, l’énergie

de

l’incluctioll amenant une

décomposition

croissante de fluide neutre,

(’ ) Il suflit, pour avoir une idée de la confusion qui règne actuellement sur cette

expérience des feuilles de mica, d’en lire l’exposé dans les différents Traités de Phy- sique.

(4)

309

jusqu’à

une certaine limite en rapport avec la limite de

charge,.

1_VI.

Gaugain

a considéré le condensateur à ce

point

de vue

(Annales

de ~’7zinzie et de

Plz~-sif~ue,

4e

série,

t.

II;,

dans ses recherches sur la conductibilité

électrique

et la

capacité inductiv e,

en se

plaçant

dans des conditions

spéciales

de

charge.

Si l’on

prend,

en eilct,

comme source un

électroscope

à feuilles

d’or,

dont la

charge

est

maimtenuc constante, on obtient une distribution

analogue

à celle

que nous venons

d’indiquer;

mais les choses mc se passent pas de la même

façon

dans

l’emploi

d’une source ordinaire.

J’ai été amené à

reprendre quelques expériences

de Mattcucci.

Je donnerai tous les détails

d’expériences et j’indiquerai

d’abord la

méthode

employée qui

me

parait parfaitement

exacte.

La lame du

condensateur, simple

ou

composée

de

plusieurs

au-

tres, est

placée

entre deux

disques métalliques

liorizontaux : l’in- férieur

communique

à volonté av ec le

sol

-., l’électricité d’une ma- chine de Ramsden arrive par le

plateau supérieur.

On

enlève, après

la

charge,

d’abord la communication du

plateau

inférieur avec le

sol, puis

au moyen d’un manche isolant l’armurc. On n’a pas besoin ainsi de

décharger

le

condensateur,

et l’on évite toute

complication (voir

ce

Recueil,

t.

1,

p.

ô2~ .

La lame isolante est

enlevée à son tour et

approcliée successiv ement,

par ses deux

faces,

du bouton d’un

électroscope

à feuilles d’or

primitivement chargée.

On constate la nature des

électricités,

mais

l’épreuve

n’est pas suf-

fisante ;

on

charge

ensuite

l’électroscope

par

l’approche

de l’une des

. faces de la

lame, puis

on la retourne de manière à

présenter

l’autre

face.

On constate

ainsi,

avec des lames de verre et de

caoutchouc, quels

que soit le temps de

charge,

les résultats suivants :

1 ° Avec une lame

unique,

l’électrisation est inverse sur les deux

faces, positive

du côté de l’armure

positive, négative

de l’autre.

20 Avec une lame

composée,

l’électrisation est la

mêmes ,

pour les deux lames

extrêmes,

que dans le cas d’une lame

unique.

L’élec-

trisation

persistante

des laulcs intermédiaires est aussi la nlê111C ~

mais,

au momcnt de leur

séparation

ct par

simple approche

de

l’électroscope primitivement chargé,

les lames peuvent sembler

positiv es

et

négatives

sur leurs deux faces. Cet effet

temporaires disparait rapidement,

en tenant la lame sur

laquelle

on

expéri-

mente

quelque

temps dans l’air.

(5)

310

3° La

position

des

lames, temporairement positives

ou

négatives,

n’est nullement en rapport avec leur

voisinage

de telle ou telle

armure.

Relativement à ces effets

temporaires,

il ne sera pas inutile d’in-

diquer des

causes d’erreur

considérables,

inhérentes à des

particula-

rités

paraissant insignifiantes.

Soit ~I3CD

(fig. 2)

le

condensateur;

ri~. o.

chargeons-le, puis

enlevons le

plateau A,

sans avoir

supprimé

la

communication de B a, ec le

sol;

on trouve la lame

temporairclnent positive

sur ses deux faces. Enlevons au

contraire, après

la

charge,

la communication de B avec le

sol, puis

touchons A avec le

doigt

avant de

l’enlever,

nous aurons une électrisation

temporaire

inverse. Dans ces deux cas, la face en communication avec le

sol, agissant

cmnme le

plateau

d’un

électrophore (voir

ce

Recueil,

loc.

cit.) éprouve

une neutralisation

temporaire, qui

permet au fluide de l’autre face d’avoir un effet

prédonlinant. 1B1 atteucci

a

fait avec une lame de

spcrmacéti

une

expérience qui rappelle

tout à

fait celles que

je

viens

d’indiquer

et,

quoique

ayant reconnu

qu’au

bout de

quelque

temps l’orientation des fluides

changeait,

il n’en a

pas moins conclu que la lame était tout

entière,

par une

longue charge, imprégnée

d’un seul fluide.

Il m’a paru intéressant de

répéter l’expérience

des feuilles de mica. J’ai

opéré

par un temps très-sec sur quatre feuilles carrées de 10 centimètres de

côté,

et

d’épaisseur

moyenne de

omm, 054.

Les feuilles étaient

comprimées

par une masse de

plomb

entre

deux

disques

de métal de 5 centimètres de diamètre. La roue de la machine tournait

très-lentement,

afin d’éviter les

décharges

spon- tanées. Dès que la

charge

a

acquis

une certaine

intensité,

on en-

tend de nombreux

pétillements, accompagnés

de

petites

étincelles

grêles

et peu

lumineuses,

s’arrêtant à une

petite

distance du bord des

plateaux.

Ces

pétillelents persistent

durant toute la

charge, que j’ai

pu

prolonger pendant

deux

heures,

et

correspondent

cer-

taincmc’nt à un écoulement considérable d’électricité.

Quand

on

enlève la lame isolante

composée,

on reconnaît que les feuilles de

(6)

311 mica adhèrent fortement les unes contre les autres, de sorte

qu’il

faut pour les

séparer opérer

comme un

cliv age.

Les effets

persistants

d’électrisation des faces de

chaque

lame sont

les mêmes que ceux que l’on constate avec le verre et le caoutchouc.

Les effets

temporaires

se

produisent

a~ ec une

remarquable

inten-

sité,

sans doute à cause de la faible

épaisseur

des laines. Ainsi rien d’essentiel n’est

changé

pour des

charges

de durées très-variables

(de

deux à trente

rninutes) ;

3 mais les

particularités

ne manquent pas;

je

vais

signaler

en terminant les

principales :

i ° Certaines lames ne se

changent

pas d’une manière

appréciable quand

la

charge agit pendant longtemps,

alors

qu’elles

donnent des effets très-nets pour des durées de

charge

moindrc.

Quand

l’efl’et

persistant

est obtcnu pour une lame tenue dans

l’air,

si onla pose par sa face

négative

sur une surface

plane

isolante

ou non, elle y

adhère,

et en la retirant elle

présente

une électrisa-

tion

temporaire négative.

Si l’on

répète l’expérience

avec la face

positive,

l’électrisation

temporaire

est

positive.

Ce fait est pour

n1.oi

inexplicable, je

l’ai étudié de

très-près

et un

grand

nombre

de

fois,

et c’est afin de l’éclaircir que

j’ai

eu l’idée d’une

expé-

rience mettant en évidence la dernièrc

particularité.

3° Les lames restant très-fortement

cliargécs, grâce

aux bonnes

conditions

atmosphériques, j’ai projeté

sur leurs faces le

mélange

de minium et de fleur de soufre des

figures

de

Liclitenbcrg.

Lais-

sant de côté les apparences

présentées

par les

bords,

que l’on pou- vait

prévoir, je signalerai

seulement ce

qui

se

produit

dans les

parties comprises

entre les

plateaux

conducteurs. On constate que les deux électricités existent simultanément sur

chaque face;

les

régions jaunes,

assez

larges

et

irrégulières

sur les faces

positives,

sont

séparées

des

régions

rouges voisines par une zone

qui

reste transparente, comme si elle était à l’état neutre. Je n’ai

remarqué,

du reste, aucune relation entre l a

disposition

de ces zones et

régions

avec la forme

cristallographique.

Les apparences sont

plus régu-

lières sur les faces

négatives

on trouve une vaste

région

rouge cir-

culaire,

maïs au centre un

petit

cercle

jaune indiquant

la

présence

d’électricité

positive.

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