HAL Id: jpa-00237638
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Submitted on 1 Jan 1880
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AUG. RIGHI. - Sulla dilatazione dei coibenti armati per effetto della carica (De la dilatation de la lame isolante
d’un condensateur par l’effet de la charge); in-4°, 18 p.
Bologna, 1879
E. Duter
To cite this version:
E. Duter. AUG. RIGHI. - Sulla dilatazione dei coibenti armati per effetto della carica (De la dilatation de la lame isolante d’un condensateur par l’effet de la charge); in-4°, 18 p. Bologna, 1879. J. Phys.
Theor. Appl., 1880, 9 (1), pp.203-205. �10.1051/jphystap:018800090020300�. �jpa-00237638�
203
AUG. RIGHI. 2014 Sulla dilatazione dei coibenti armati per effetto della carica (De la
dilatation de la lame isolante d’un condensateur par l’effet de la charge); in-4°,
I8 p. Bologna, I879.
Dans le courant de l’année
1878-1879, j’ai
exécuté desexpé-
riences
qui prouvent
que la lame isolante d’une bouteille deLeyde
se dilate par la
charge
et que l’accroissement de volumesobservé
est soumis aux deux lois suivantes :
10 La llilatation
électrique
estproportionnelle
au carré cie ladijJërence
depotentiel
des al’111atures.2° Elle est en raison inverse de
l’épaisseur
de la lcune isolante.Ce dernier
résultat,
nepouvant
se déduire des lois deCoulomb
tend à établir une
propriété
nouvelle de l’électricité.M.
Righi
revient sur l’étude duphénomène
quej’ai observé;
ileffectue d’abord à ce
sujet
de nouvelles mesures, et, retrouvant les loisque j’ai
moi-mêmeindicluées,
il recherche ensuite les causes de la dilatationélectrique, qu’il
divise en dilatation instantanée dis-paraissant
instantanément par ladécharge
et en dilatationpersis-
tante, cette dernière ne se
produisant
que si lacharge
a duré untemps
sensible.1.
Exprérience
de 1JleSllrc. 2013M.Righi emploie
des condensa- Fig. 1.Leurs formes par des tubes de verre
d’épaisseurs
variables et àarmatures solides ou
liquides;
il lescharge
au moyen d’une ma- chine de Holtz munie d’un micromètre à boules aveclequel
onArticle published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018800090020300
204
fait varier la différence de
potentiel
des armatures ; cette différenceest
appréciée
par un électromètre à réflexion.On
adapte
l’extrémi té dechaque
tube à unappareil
à réflexionreprésente
par lafigure
ci-contre. Le condensateur tubulaire T estfixé à une
pince
c serrant un ressort d’acier rnnp recourbé àangle droit;
une autrepince cl
horizontalepeut
se mouvoir verticale-ment au moyen d’une vis
micrométr ique v
donnant le cen tième de millimètre. Dans lapince
se trouve fixé un autre ressortd’acier qrs encore recourbé à
angle
droit etportant
unpetit
miroir. Les deux ressorts sont réunis solidement dans la
partie
ps.Une échelle verticale divisée en millimètres est à 3m du
miroir ;
son
image s’y
réfléchit et est observée dans une lunette.Il résulte de cette
disposition
que la moindre variation dans lalongueur
du tube se traduit par undéplacement apparent
trèsconsidérable de
l’échelle ;
lerapport
des deuxdéplacements
dansl’appareil
était de i ày5oo.
M.
Righi
constate que les condensateurs tubulairess’allongent
par la
charge
et se raccourcissent ensuite par ladécharge;
deplus,
les variations des
longueurs
des tubes au moment de ladécharge
donnent une confirmation des lois que
j’avais
établies antérieure-ment par une méthode toute différente. Ainsi les
allongements
destubes de verre sont
proportionnels
aux carrés de la différence depotentiel
desarmatures
et en raison inverse del’épaisseur
de cestubes.
2. Recherche des causes du
phénoniène.
- On sait que, dans un condensateurchargé,
l’électricitépénètre
à llnepetite
distance desarmatures dans la lame
isolante ;
on admet souvent, en outre, que les molécules dudiélectrique
sepolarisent
c’est-à-direqu’elles
sechargent
à leurs extrémitésopposées
d’électricités de noms con-traires et s’orientent en se réunissant par leurs
pôles
de nomscontraires,
defaçon
que surchaque plan parallèle
aux armaturesne se trouvent que des
pôles
de mêmes nolxis. Lediélectrique
estainsi assimilé à un
aimant,
et 31.Righi invoque
cettecomparaison
en faisant remarquer que, si des
aiguilles
aimantées sontplacées parallèlement
les unes aux autres avec leurspôles
de même nomen
regard,
elles serepousseront,
tandisqu’elles
s’attireront si onles met à la suite avec des
pôles
de noms contraires enregard;
dans205 cette manière de
voir,
un aimantcomposé
d’aimantsparticulaires
orientés suivant la
ligne
despôles
devrait se raccourcir et aug-menter de section par l’aimantation : or des
expériences
bien con-nues
prouvent
absolument le contraire.Mais il faut remarquer
qu’il
n’est paspermis
de considérer uncorps
solide,
un barreauaimanté,
comme formé seulement d’ai-mants élémentaires
juxtaposés.
Cette remarques’applique
néces-sairement à
l’hypothèse
de M.Righi, comparant
une lame de con- densateur à une série decorpuscules
électrisés et orientés commeles éléments d’un
aimant,
et admettant que cette lamedoit, après
la
charge, s’allonger
dans le sens desplans
de niveau ets’aplatir
dans le sens des
lignes
deforces ; l’expérience
où il montre que deuxparallélépipèdes
isolants etpolarisés
par l’électricitéstatique
s’attirent ou se
repoussent
suivant que l’on met enregard
despôles
de noms contraires ou de même nom ne prouve pasplus
que l’attraction ou la
répulsion
de deux aimants.D’ailleurs,
sil’on calcule
complètement
l’effet despressions
dues à lapolarisation
du
diélectrique,
on trouve que la dilatation de la lame isolante d’un condensateurchargé,
due à cettepolarisation,
est en raisoninverse du carré de
l’épaisseur
de cette lame et non en raison in-verse de cette
épaisseur,
comme l’ontprouvé
mesexpériences
etcomme le
prouvent
encore les mesures si délicates de M.Righi.
M.
Righi
termine son travail par l’étude de la dilatationpersis-
tante, et comme cette dilatation reste la même
quand
on commu-nique
au condensateur un nombre déterminé decharges,
soittoutes de même sens, soit de sens contraires dans un ordre
quel-
conque, il conclut
qu’elle
nepeut s’expliquer
par lapénétration
de l’électricité dans le
diélectrique
etqu’elle
est due à l’action dela chaleur. E. DUTER.
RITTER. - Untersuchungen über die Hôhe der Atmosphäre, etc. (Recherches sur la
hauteur de l’atmosphère, etc.); Ann. der Physik und Chemie, t. V, p. 405; I878.
Partant de ce