HAL Id: jpa-00236960
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Submitted on 1 Jan 1874
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PISATI. - Sulla dilatazione del solfo fuso (Sur la
dilatation du soufre en fusion); Gazetta chimica italiana, t. IV; 1874
J. Lissajous
To cite this version:
J. Lissajous. PISATI. - Sulla dilatazione del solfo fuso (Sur la dilatation du soufre en fusion);
Gazetta chimica italiana, t. IV; 1874. J. Phys. Theor. Appl., 1874, 3 (1), pp.257-261.
�10.1051/jphystap:018740030025702�. �jpa-00236960�
257
exactes. Il cst Brai que les
décharges
quej’ai employées
auraient pu êtreplus énergiques
et que les moyens de concentration de la lu- mière dans la fente duspectroscope
laissaient à délirer. Un arri- veraitprobablement
à de meilleurs résultats enperfectionnant
leprocédé.
En
résumé,
cette méthode llcparait
surtoutapplicable
a la lu-mière.
solairc ;
ellerend visible,
aBec unegrande netteté,
lespectre
de H à N sansqu’il
soit nécessaired’opérer
dans une t’halubre com-plétement obscure ;
ellepermet
deprendre
facilement desangulaires.
Sansdoute,
elle est moins délicate que la méthodepho- tographique,
mais elle estbeaucoup plus prompte.
Je croisqu’on pourrait
utilementl’employer
al certainesdéterminations,
parexemple
à la mesure de l’indice de réfraction de diverses substances pour les rayonstrès-réfrangibles
et àl’absorption
de ces radiationspar différents milieux.
SUR LA
RÉPULSION
D’UNE FLAMME PARL’ÉLECTRICITÉ ;
PAR M. NEYRENEUF.
Si,
dansl’expérience
du refoulement d’une ilamme par unepointe positive (1),
on intercale entre lapointe
et le bec une lamc nlétal-lique
en communication avec lesol,
on constate que le refoulementest encore très-net.
Il résulte de là : 10 que la modification que subit la flamme dans les circonstances ordinaires
provient
d’un double eilbt d’attraction propre du becnégatif
et derépulsion
de lapointe positive;
20 que l’induction se propage enligne
courbe.PISATI. 2014 Sulla dilatazione del solfo fuso (Sur la dilatation du soufre en fusion);
Gazetta chimica italiana, t. IV; I874.
M. G. Pisati a
puhlié
récemment un tra’ ail très-consciencieuxsur la dilatation du soufre
fondu ;
il acherché,
comme scsprcdc-
(1) Journal de Physique, t. II. p. 180
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018740030025702
cesseurs, à reconnaitre si le
soufre, qui
secomporte
d’unefacon
anormale sous 1 Influence de la
chaleur,
nepréscnte
pas dans sa di- latationquelque point singulicr.
L’auteur a
opéré
par deux méthodes : le tlicrmomètre ordinaircet le thermomètre à
poids ;
il s’est servi du soufre de Sicile en beaux eristauxoctaédriques,
et en a déterminé la densite ct lepoint
defusion.
Il a trouvé., pour la dens te à
zéro,
les résultats suivants :Il a déterminé le
point
de fusion enplacane
dans unpetit
tube àparois minces,
du soufre sec ctpulvérisé,
et, introduisant ce tube dans un bain deparaffine préalablcment
chaune à 112dcgrés ct
fortement
agità ,
le soufre ne fondait pas. A 113dcgrés,
lc soufrcfondait
quelquefois aprcs cinq
ou sixsecondes ;
à113°, 5,
il fondaitcn
quelques
secondes.Quand,
aucontrairc,
onplaçait
le soufredans un
tube,
etqu’on
élevaitprogressi vement
latempérature,
lafusion
pouvait
n’avoir licuqu’à
dcstempératurcs
allantjusqu’a
121
1 degrés.
Il a obtenu le mème nombres en déterminant la
température
desolidification.
La détermination dcs dilatations a été faite en maintenant
l’ap- pareil qui
renfermait le soufrc dans un bain d’huileagité
mécani-qucmcnt
ct cliauflé au gaz; laicii-ipérature
était donncc par un thermomètre u niereure,comparé préalablement
à un thermomètres a air.Le
remplissage
desapparcils
dcstiné à mesurer la dilatation sefaisait avcc le soufre
préalableineiit
fondu ct maintenupendant
cinq
à six heures entrc 115 l’t 120degrés,.
L’introduction se faisait dansl’apparcil déjà plongée
dans le bain. Pour éviterqu’il
ne restat259
de 1 air
cmprisouue
dans le tube. nn faisait le vide sur le souirc li-quidc
à 1 acide d’une bonne machinependant
une demi-heure ; 3 on vovait d’abord sedégager
desbulle,
ct l’onjugeait qu’il
n y avaitplus Ll’air, lorsque, malgré
l’action de lamachine,
le niveau nevariait
plus.
Les lectures aux diverses
températures
se faisaient ensuite, eton ne les
acceptait
coninic bonnes quequand
dcux lectures faites Ù dix minutes d’intervalle donnaient le mème résultat, Après chaqueserie,
on laissait revenir lentementl’appareil
a latempérature
t)1’-dinaire l’t UIl le
pesait.
On calculait ensuite le volumespécifique
pour
chaque temperature.
Lcsexpériences
concordantes faites pal’les dcux méthodes ont donné lcs rcsultats suivants :
Si l’on
prend
pour abscisscs lcstempératures
ct pour ordonnées les volumespécifiques,
un trouve que de 110 150degrés
lucourbe est sensiblement
rectiligne;
alpartir
de150,
ellerapidement
vcrs l’axe desabscisses, présente, un point
d’inflexionentre 160 ct i7o,
puis
se relèverapidement d’abord,
l’t lentementensuite cil touruaut sa convexite vers 1 aBc drs abscisses.
’f. (j. Pisati a
imaginé
tie construire la eourbe des variations des volumesspécifiques,
et il a trouvé (pie cette courbe s’abaissaitrapi-
dement vers l’axc des abscisse de i 10 à 160
degrés,
o i ellepré-
sentait un minimum et se retevait
ensuite,
comme si cIle’ tt’ll-dait vers une
asymptote horizontale,
s tuec a une moindre hauteur quc l’ordonnée dedépart.
Divers autcurs s’étaiciit
occupés
antérieurement de la memequestion.
Desprctz,
en1838,
avait trouvé les résultats suivants : De 116 à I3o° dilatation moyenne par I o0,000622
De 110 à 150 »
0,000581
De 110 à 200 »
0,000454
De 110 à 200 »
0,000454
De i io à 25o »
0,000428
et avait conclu à unc dimiiiutioii
progressive
licu coefficient de dila- tation.llermann
Kopp
avait cru la dilatatioll tlu soufre uniforme t lui avait attribu entre 126 et 152dégrés
l.l valeur moycnnc0,000458.
Plub tal’tl. M.
Berthelot,
dans ses recherches sur le sotifre. a con-staté que la formation du soufrc insoluble
commençait
vers 1,-, 1 de-grés
et arrivalirapidement
à une forteproportion
verts 170degrés,
pour ne varier ensuite que
très-lentement,
àpartir
de cepoint.
Latempératurc
cic 170degrés
constituait donc unpoint singulicr
dansla transformation du soufrc sous l’influence de la chaleur.
NI.
Berthelot,
eninterprétant les
résultats deDespretz,
a trouvepour le coefficient de dilatation du
soufre,
De 110 à 130
0,000622
De 130 à 150
0,000540
De 15o à 200
o , 000352
De 200 à 25o
o,ooo381
et a montre par là
qu’entrc
150 et 200degrés
le coefficicnt du soufrcéprouvait
une diminution considérable etpassait
par un nii- nimumtres-remarquable.
Lcs études sur la dilatations du soufre et sur la formation conco-
mitante du soufrc insoluble ont été
rcprises
par M.Moitessier, qui
a
exposé
les résultats de scs travaux dans une thèsepasséc
en1864
devant la Faculté des Sciences de
Ilrontpellier.
Lcs recherches faites avec dcs soufres de diverses provenances ont donné dcs résultats concordants. 31. Moitesier s’en est servi pour construirc la courbc des dilatations. Cette courbe est
analogues
pour la formc à la courbe des volumesspécifiques
donnée dans le Mémoire de M.Pisati, sauf que
l’inflexion y est moins accusée. Les dilata- tions calculées de io en iodegrés prcsentent
un minimum cntrc160 et 180
degrés.
Il y a donc sur ce
point important
concordance entre les ré- sultats de M. Pisati et lcs déterminations anter eures de IfI. 3Ioi-tessier;
sculcmcnt lepremier
fixe le minimum un peu au-dessus de 160dcgres,
le second un peu au-dessous de 170.Les nombrcs de 1B1. Pisati et ceux de 31. Moitessier dilférent
tres-peu (leur
différence estpeut-ètre
due à cc que lepremier
n’apas
rapportée
lesteinpératures
au thermomètre àair);
il n’en estpas de même de ces nombres et de ccux de
Despretz qui
sont no-tablement
plus forts,
comme le prouve lc tableau suivant :Pisat. Despretz.
Dc 110 à 130
03B4 = 0,000512 03B4 = 0,000622
De 110 à 150
0,000498 0,000581
De 110 à 200
0,000358 0,000454
De 110 à 250
o,ooo352 0,000428
Quei qu’il
en soit, lesexpériences
de ’I. Moitessier. confirmées par celles de M. Pisati, établissent d’unefaçon
iincontestable l’exis-tence
d’unpoint singulier
dans la dilatation dusoufre,correspomdant
à unc
température comprise
(’Il tre i 60 et 1:- odégrés ;
cepoint sin- gulier
avait étédEyà signalc
par lI.Berthelot,
en ccCliu
concerne l aformation du soufre insoluble.
31.
Pisati,
cn choisissant commein iction,
non pai la dilatation moyenne àpartir
del’origine
dc l’échelle, ni la dilatadol P"l1 r lesdiversesparties
del’échelle,
mais la variation du volumespecifiques.
a donné au tracé
représentatif de
cephénomène une
forme qui de Il’11-tllc très-nettement le minimum de dilatation.
Le choix de cettc variable cst en eiÌct éminemment propre à
mettre Cll relief les allures
caractéristiques
queprchcntc
la dilata-tion dcs corps.
J. LISSAJOUS.
LEHNEBACH. 2014 Bestimmung des Emissions vermögens schwauzer Ivon pur l’mitte lst der
eiscalorimetrischen Methode (Détermination du pouvoir émissif des corps noips par la méthode du calorimètre de glace); Annales de Poggendorff, t. CLI, p. 96, I874.
Pour mesure le
pouvoir
émissif llcs corpsJl0irs,
M. Lehnebach souffle à l’extrémité d’un tube de verre unes boule d’un diamètre L 1’(’ de2 à
4
centimètres : le tubeporte
unc division enmillimètres ;
la boulc estensuite remplie
d’catl (luc l’on faitcongeler.
Cctapparcil
constitue le
caloriinétrc,
les vai-iations dc volumes dumélange
(1’cauet de
glace indicluant
lesquantités
de clialcur recues parl’appareil.
Ce
calorilnètre,
doiit la surfaccpcut
êtrel1oircie,
traverse un hou-clion en caoutcliouc
qui
ferme un ballon d’assezgrande
dimensionle même bouchon laissc passer aussi l’ule dcs branches d’un mano-
mètre,
et un tubequi
111Cl le Lallon en communication ai ce unemachine
pneumatique.
Un vide convenable étant fait dans le ballon, ou le porte dans une étuve à ioo
degrés, puis
on )1ot(’ les volumes occupes par lemélange
de 10 en 10degrés;
la quantité de chaleur calculer d’après les variations de volumes t’.St ramenée à l’unité (I(- temps (’t de sur- face(1).
Les nombres ainsi obtenus sont sensiblementindépendants
(1) Les unités adoptées sont le gramme, la seconde, le centimètre et le ti
grade.