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Submitted on 1 Jan 1954
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Spectre Raman et structure moléculaire. Etude
d’ensemble des chlorobromures. chloroiodures,
bromoiodures de silicium, de germanium IV et d’étain
IV
M. L. Delwaulle, F. François, M. Delhaye-Butsset
To cite this version:
206.
SPECTRE RAMAN
ETSTRUCTURE
MOLÉCULAIRE. ÉTUDE
D’ENSEMBLE DES
CHLOROBROMURES.
CHLOROIODURES,
BROMOIODURES
DESILICIUM,
DE GERMANIUM IV ETD’ÉTAIN
IVPar Mlle M. L.
DELWAULLE,
M. F.FRANÇOIS
et Mme et M. DELHAYE-BUTSSET.Faculté des Sciences de Lille
(France).
LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM. TOME
15,
MARS1954
Les
tétrahalogénures
des éléments de la famille ducarbone sont des molécules
tétraédriques.
Nous nous sommes actuellement limités à l’étude descomposés
contenant un ou deux des trois
halogènes
chlore,
brome,
iode. Les diverstypes
de molécules sontdonc
AX4, AX3Y, AX2Y2.
La théoriepermet
deprévoir
pour chacun de cestypes
le nombre defré-quences Raman à attendre ainsi que l’état de
dépola-risation de chacune d’elles.
Chlorobromures et chloroiodures de silicium.
-
Ces
halogénures
mixtes sont isolables à l’état depureté;
nous avons déterminé lesspectres
Raman des deux sériesSiCl4,
SiCI3X, S’Cl2X21 SiClX3, SiX4.
Ces
spectres
correspondent
bien autype
desymétrie
des moléculesenvisagées.
L’examen des tableaux 1 et II et celui du tableauIII,
relatif auxspectres
des chlorobromures de carbone, nouspermet
de conclureà l’existence d’un mode bien
caractéristique
d’évo-lution des
fréquences chaque
foisqu’on
considère une sérieAX4.. AY4.
On note enparticulier
lafréquence VI
raiefine,
forte etpratiquement
complè-tementpolarisée qui peut
premettre
derepérer chaque
composé.
Ceci nouspermettra
d’identifier deshalo-génures
mixtes dans le cas où ces molécules cesseront depouvoir
être isolées.TABLEAU l.
TABLEAU II.
TABLEU 1 II.
207
Bromoiodures de silicium. - Ces
composés
sont extrêmement difficiles à isoler. Nous avons pu
déterminer le
spectre complet
deSi Br3 I :
âl, 2
79;Ô ’ 3 120,5; 54,5:
127; vi:225,5; V4: 443;v2,3vers 487.cm-1.
’SiBr212
etSiBrI3
se caractérisent facilement par leurfréquence
v 1 : 205 pourSiBr2I2
et 186 pourSiBr 13"
Chlorobromures, chloroiodures,
bromoioduresde
germanium
IV et d’étain IV. - Ceshalogénures
mixtes
prennent
naissance parsimple mélange
desdeux
halogénures AX4
etA Y 4.
Il estimpossible
de TABLEAU IV.Fréquences en cm-1
Modes de vibration
(Entre
parenthéses: intensité relative pour chaque fréquence)TABLEAU V,
Modes de vibration
TABLEAU VI.
les isoler. La
figure
imontre,
encadrés par lesspectres
de
SnBr4
etSnCl4,
lesspectres
de toute une, gamme demélanges
de ces deuxhalogénures.
Lesfréquences v
1sont
particulièrement
nettes etpermettent
de dénom-brer les corps enprésence.
Les tableaux IV et V208
donnent
lesfréquences qui
ont pu être identifiéespour les chlorobromures de
germanium
et d’étain. Les tableaux VI et VII donnent lesfréquences
v 1des chlorobromures, chloroiodures et bromoiodures
de
germanium
et d’étain.Évolution
de certaines de ces réactions enfonc-tion du
temps. -
Lorsqu’on
mélange
deuxhalo-génures
d’étain,
l’équilibre
s’établit instantanément.Il n’en est pas de même pour le
germanium.
Onpeut
suivre leséchanges
d’halogènes
entreGeCl4
etGeBr4
en fonction dutemps.
Il suffit deprendre
desspectres
Raman successifs d’un même
mélange
et de .les com-parer entre eux. Lafigure
2comporte
lesenregistre-ments au
microphotomètre
desfréquences
vi deGeBr4
etGeCl4
purspuis
d’unmélange
riche enGeBr4.
Lepremier
spectre
de cemélange
montre que la réaction n’est pas commencée. On voit ensuite appa-raître les chlorobromures. Finalement il resterasur-tout
GeBr4, GeCIBr.
et des traces deGeCI2Br2.
Réaction
d’échanges
entreSnX4
etGe Y4.
-La
figure
3 montre lespositions respectives
desfréquences
v 1 descomposés Sn Br4,
... ,Sn C14
etGeBr4l
...,GeC’4;
ces raies sont fines etprati-quement complètement polarisées.
On a fait aussifigu-rer les autres
fréquences
de valeurs de ces molécules. On voit que lesfréquences
v 1 deSn ClBr3
et deGeBr4
coïncident. On pourra identifier tous les autres chlo-robromures. Les
échanges
d’halogènes
finissenttou-jours
par seproduire.
Ici encore les réactions évoluentavec le
temps,
maisbeaucoup plus
lentement que lors dé la réaction entreGeBr4
etGeC’4.
Réaction entre
Ge C14
etSn Br4. -
Dans lafigure
4, le cliché 1 estpris
aussitôtaprès
lemélange.
On a
repéré
lesfréquences ’11
deSnBr4 (FF)
deGECI, (F)
deSnCIBr3 ( f ).
Le cliché 2pris
au bout de 3 ans donneSnE,r4(F),
SnClBr3(F),
GeCI4(j).
Onvoit,
en outre, Sn
C12Br2
(t),
GeClaBr ( f ),
une étude de lapola-risation des raies démontre l’existence de Ge
C12Br2.
Réactions entre
Ge Br4
etSn C14.
- Dans lafigure
5,
le cliché 1pris
aussitôtaprès
lemélangc
montre que la
réaction
n’est pas commencée : on nerepère
que lesfréquences
v 1 deGeBr4
etSn C14.
Une série dephotos prises
au cours de la.première
semaine avait fait conclure[1]
àl’impossibilité d’échange
d’halogènes
dans ce cas. Le cliché 2pris
au boutde 3 ans montre que des
échanges
se sontproduits.
On