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Spectre Raman et structure moléculaire. Etude d'ensemble des chlorobromures. chloroiodures, bromoiodures de silicium, de germanium IV et d'étain IV

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Spectre Raman et structure moléculaire. Etude

d’ensemble des chlorobromures. chloroiodures,

bromoiodures de silicium, de germanium IV et d’étain

IV

M. L. Delwaulle, F. François, M. Delhaye-Butsset

To cite this version:

(2)

206.

SPECTRE RAMAN

ET

STRUCTURE

MOLÉCULAIRE. ÉTUDE

D’ENSEMBLE DES

CHLOROBROMURES.

CHLOROIODURES,

BROMOIODURES

DE

SILICIUM,

DE GERMANIUM IV ET

D’ÉTAIN

IV

Par Mlle M. L.

DELWAULLE,

M. F.

FRANÇOIS

et Mme et M. DELHAYE-BUTSSET.

Faculté des Sciences de Lille

(France).

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM. TOME

15,

MARS

1954

Les

tétrahalogénures

des éléments de la famille du

carbone sont des molécules

tétraédriques.

Nous nous sommes actuellement limités à l’étude des

composés

contenant un ou deux des trois

halogènes

chlore,

brome,

iode. Les divers

types

de molécules sont

donc

AX4, AX3Y, AX2Y2.

La théorie

permet

de

prévoir

pour chacun de ces

types

le nombre de

fré-quences Raman à attendre ainsi que l’état de

dépola-risation de chacune d’elles.

Chlorobromures et chloroiodures de silicium.

-

Ces

halogénures

mixtes sont isolables à l’état de

pureté;

nous avons déterminé les

spectres

Raman des deux séries

SiCl4,

SiCI3X, S’Cl2X21 SiClX3, SiX4.

Ces

spectres

correspondent

bien au

type

de

symétrie

des molécules

envisagées.

L’examen des tableaux 1 et II et celui du tableau

III,

relatif aux

spectres

des chlorobromures de carbone, nous

permet

de conclure

à l’existence d’un mode bien

caractéristique

d’évo-lution des

fréquences chaque

fois

qu’on

considère une série

AX4.. AY4.

On note en

particulier

la

fréquence VI

raie

fine,

forte et

pratiquement

complè-tement

polarisée qui peut

premettre

de

repérer chaque

composé.

Ceci nous

permettra

d’identifier des

halo-génures

mixtes dans le cas où ces molécules cesseront de

pouvoir

être isolées.

TABLEAU l.

TABLEAU II.

TABLEU 1 II.

(3)

207

Bromoiodures de silicium. - Ces

composés

sont extrêmement difficiles à isoler. Nous avons pu

déterminer le

spectre complet

de

Si Br3 I :

âl, 2

79;

Ô ’ 3 120,5; 54,5:

127; vi:

225,5; V4: 443;v2,3vers 487.cm-1.

SiBr212

et

SiBrI3

se caractérisent facilement par leur

fréquence

v 1 : 205 pour

SiBr2I2

et 186 pour

SiBr 13"

Chlorobromures, chloroiodures,

bromoiodures

de

germanium

IV et d’étain IV. - Ces

halogénures

mixtes

prennent

naissance par

simple mélange

des

deux

halogénures AX4

et

A Y 4.

Il est

impossible

de TABLEAU IV.

Fréquences en cm-1

Modes de vibration

(Entre

parenthéses: intensité relative pour chaque fréquence)

TABLEAU V,

Modes de vibration

TABLEAU VI.

les isoler. La

figure

i

montre,

encadrés par les

spectres

de

SnBr4

et

SnCl4,

les

spectres

de toute une, gamme de

mélanges

de ces deux

halogénures.

Les

fréquences v

1

sont

particulièrement

nettes et

permettent

de dénom-brer les corps en

présence.

Les tableaux IV et V

(4)

208

donnent

les

fréquences qui

ont pu être identifiées

pour les chlorobromures de

germanium

et d’étain. Les tableaux VI et VII donnent les

fréquences

v 1

des chlorobromures, chloroiodures et bromoiodures

de

germanium

et d’étain.

Évolution

de certaines de ces réactions en

fonc-tion du

temps. -

Lorsqu’on

mélange

deux

halo-génures

d’étain,

l’équilibre

s’établit instantanément.

Il n’en est pas de même pour le

germanium.

On

peut

suivre les

échanges

d’halogènes

entre

GeCl4

et

GeBr4

en fonction du

temps.

Il suffit de

prendre

des

spectres

Raman successifs d’un même

mélange

et de .les com-parer entre eux. La

figure

2

comporte

les

enregistre-ments au

microphotomètre

des

fréquences

vi de

GeBr4

et

GeCl4

purs

puis

d’un

mélange

riche en

GeBr4.

Le

premier

spectre

de ce

mélange

montre que la réaction n’est pas commencée. On voit ensuite appa-raître les chlorobromures. Finalement il restera

sur-tout

GeBr4, GeCIBr.

et des traces de

GeCI2Br2.

Réaction

d’échanges

entre

SnX4

et

Ge Y4.

-La

figure

3 montre les

positions respectives

des

fréquences

v 1 des

composés Sn Br4,

... ,

Sn C14

et

GeBr4l

...,

GeC’4;

ces raies sont fines et

prati-quement complètement polarisées.

On a fait aussi

figu-rer les autres

fréquences

de valeurs de ces molécules. On voit que les

fréquences

v 1 de

Sn ClBr3

et de

GeBr4

coïncident. On pourra identifier tous les autres chlo-robromures. Les

échanges

d’halogènes

finissent

tou-jours

par se

produire.

Ici encore les réactions évoluent

avec le

temps,

mais

beaucoup plus

lentement que lors dé la réaction entre

GeBr4

et

GeC’4.

Réaction entre

Ge C14

et

Sn Br4. -

Dans la

figure

4, le cliché 1 est

pris

aussitôt

après

le

mélange.

On a

repéré

les

fréquences ’11

de

SnBr4 (FF)

de

GECI, (F)

de

SnCIBr3 ( f ).

Le cliché 2

pris

au bout de 3 ans donne

SnE,r4(F),

SnClBr3(F),

GeCI4(j).

On

voit,

en outre, Sn

C12Br2

(t),

Ge

ClaBr ( f ),

une étude de la

pola-risation des raies démontre l’existence de Ge

C12Br2.

Réactions entre

Ge Br4

et

Sn C14.

- Dans la

figure

5,

le cliché 1

pris

aussitôt

après

le

mélangc

montre que la

réaction

n’est pas commencée : on ne

repère

que les

fréquences

v 1 de

GeBr4

et

Sn C14.

Une série de

photos prises

au cours de la.

première

semaine avait fait conclure

[1]

à

l’impossibilité d’échange

d’halogènes

dans ce cas. Le cliché 2

pris

au bout

de 3 ans montre que des

échanges

se sont

produits.

On

repère l’apparition

de

SnCI,Br,,

SnCI,Br

et

GeCl4.

[1]

DELWAULLE M. L. 2014 C. R.

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