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Jeudi 31 Août 1893.

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(1)

Les Consulats suisses à l

?

étranger reçoivent le j o u r n a l .

Septième Année. — N

0

70, P r i x d u n u m é r o 10 c e n t i m e s

Jeudi 31 Août 1893.

B u r e a u x : R u e d e l a S e r r e , 27.

J O N N E M E N T S

UD an : Six mois

Suisse . . . . Fr. 6»— Fr. 3»—

Union postale » 12»— » 6»—

On s'abonne à tous les bureaux de poste Paraissant Is Jeudi et le Dimanche à la Chaux-de-Fonds

ANNONCES

Provenant de la Suisse 20 et. la ligne

» de l'étranger 25 » » » Minimum d'une annonce 50 cent.

Les anno - es se paient d'avance Organe de la Société intercantonale des Industries du Jura, des Chambres de commerce, des Bureaux de contrôle

et des Syndicats professionnels.

Le parti socialiste suisse et la papauté.

Le Journal de Genève publie dans son numéro de dimanche dernier, l'intéressant article suivant de son correspondant de Berne :

La lettre de Léon XIII à M. Decurtins.

M. Decurtins poursuit l'entreprise à laquelle il consacre toutes ses pensées et tous ses efforts. 11 a reçu, le 6 août, de Léon XIlI un encouragement qui aura été bien sensible à son cœur d'ardent catholique.

On se souvient que le jeune homme d'Etat des Grisons a donné aux ouvriers un premier gage de son attachement en contribuant à faire aboutir le projet d'un secrétariat fédéral, formulé par le Gri'itli.

Le 10 avril 1887, après une discussion assez vive, la Fédération ouvrière, lors île sa séance constitutive, admit dans son sein les sociétés ouvrières catholiques, cela grâce à l'éloquence déployée par M. Decurtins Depuis lors, ces sociétés, quoique lentement et péniblement, n'ont cessé de se développer.

Au congrès de la Fédération de cette année, l'honorable conseiller national a l'ait un pas de plus et remporté un nou- veau succès. Il a réussi à faire adopter par le congrès de Bienne, où les catho- liques pratiquants .étaient une petite mi- norité, la résolution suivante :

Lc congrès exprime le vœu que Ie prochain congrès ouvrier international à Zurich s'oc- cupe de la question de la législation interna- tionale sur la protection des ouvriers. On compte également que les sociétés catholiques ouvrières défendront avec énergie les postu- lats concernant la protection ouvrière, énoncés dans l'encyclique de Léon XIlI.

C'est peu de chose et c'est beaucoup.

Peu de chose, parce que les congres prennent très facilement des résolutions ne compromettent et n'engageant guère;

peu de chose aussi, parce que le con- grès se borne à engager, non pas tous les ouvriers, mais les sociétés catholiques ouvrières, à poursuivre le programme de Léon XIlI en mtière de législation inter- nationale pour la protection des ouvriers.

Mais beaucoup, parce qu'un congrès so- cialiste suisse, représentant officiellement tous les ouvriers, reconnaîtl'influence so- ciale du pape et même la sollicite.

Léon XlII, qui n'e& pas blasé sur ce genre de succès a estimé que c'était beaucoup, et la lettre publique qu'il a adressée à M. Decurtins témoigne de sa joie.

Xous avons appris avec satisfaction, cher fils — lisons nous dans ce document - qu'au récent congrès de Bienne, en Suisse, des délé- gués représentant des milliers d'ouvriers et venant de divers pays, séparés par leurs opi- nions et leurs croyances, ont approuvé et acclamé nos lettres encycliques; ilsontreconnu d'eux-mêmes qu'elles renferment les éléments les plus précieux pour la défense de leurs droits légitimes et pour la préparation tant dé- sirée des fondements solides ou puisse s'élever un ordre de choses qui assurera la paix clans la société humaine en détruisant l'antique dé- fiance entre patrons et ouvriers.

« Approuvé et acclamé nos lettres en- cycliques»,il va là un peu d'emphase et d'exagération. L'allure de la résolution de Bienne est plus modérée.

Xous avons appris également avec satis- faction, lisons-nous plus loin, que le congrès de Bienne a avisé aux moyens de réunir bien- tôt un nouveau congrès d'ouvriers plus im- portant encore; son but est d'attirer l'attention des autorités civiles sur la nécessité de faire partout des lois égales, protectrices de la fai- blesse des enfants et des femmes contre les excès du travail, et d'appliquer les conseils que nous avons donnés dans notre encyclique.

Le congrès de Zurich s'est peu oc- cupé des encycliques, si nous ne faisons erreur. Il ne s'y est pas trouvé un De- curtins pour opérer une conciliation nouvelle du socialisme et de l'Eglise ca- tholique.

11 semble, d'une manière générale, que les théories socialisantes du catholicisme ont eu jusqu'ici peu de prise sur les masses ouvrières. Cela ne provient-il peut-être pas de ce que le langage parlé par lui n'est pas assez moderne? Je suis - très disposé à admirer de confiance la Somme, sur les récits de ceux qui ont eu le courage de la lire et de l'étudier.

« La Somme, de saint Thomas d'Aquin, dit Renan, résumé de la scolastique an- térieure, est comme un immense casier qui, si le catholicisme est éternel, ser- vira à tous les siècles, les décisions des.

conciles et des papes à venir y ayant leur place en quelque sorte étiquetée d'avance.» C'est peut-être vrai pour l'E- glise romaine, qui plonge ses racines dans un lointain passé, qui en conserve les traditions et un arôme de vieux parchemins. Mais cette classe ouvrière sur laquelle il faut agir, elle n'a pas ce passé, ces traditions, cette continuelle éducation scolastique des gens d'église.

Elle ne connaît pas la Somme et ne serait pas capable de la comprendre. Elle parle un langage essentiellement nouveau qui ne ressemble en rien à celui des encycliques.

Saint Thomas d'Aquin sera-t-il de force à endiguer le courant socialiste? Léon XIII le croit, M. Decurtins en est con- vaincu, d'autres, dont nous sommes, en doutent.

Quoi que l'avenir nous apporte, la ten- tative est intéressante. S'il est vrai que le rôle civilisateur des XVI

e

et XVII

e

siècles a porté sur la question religieuse,

celui du XVIII

e

sur la questions politique,

et que la question sociale soit réservée au

XIX

e

, l'histoire mesurera la grandeur des

hommes de notre temps à leur influence

ou à leurs idées sur le terrain social. Elle

réservera dans ses annales une place à

Léon XIlI, sinon à cause des résultats

qu'il aura obtenus, en raison du moins de

ce qu'il aurait voulu obtenir.

(2)

300 LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE

Exposition universelle d'Anvers en 1894 Dans le courant du mois de juin der- nier, le secrétariat soussigné a reçu du consul de Belgique à Genève, une lettre par laquelle il avisait officiellement la Chambre cantonale qu'une exposition universelle aura lieu à Anvers et sera ouverte le 5 mai 1894, pour durer 6 mois au moins. Il ajoutait que le gouverne- ment belge verrait avec une grande sa- tisfaction les producteurs de notre can- ton y prendre part en grand nombre.

Dans le but de connaître l'opinion des groupes intéressés, une consultation fut faite parmi les membres de la Chambre cantonale. Les avis exprimés n'ont pas été absolument concordants, mais la ma- jorité s'est prononcée en faveur du prin- cipe de la partieipatio,n de nos industries, particulièrement de l'industrie horlogère.

Comme le temps presse, et qu'une ré- ponse doit être donnée au consulat de Belgique à Genève, de même qu'au Vorort de l'Union suisse du commerce et de l'industrie, appelé à formuler un préavis aux autorités fédérales, nous venons prier les industriels du canton de Neu- chàtel disposés à prendre part à l'expo- sition d'Anvers, de bien vouloir s'annon- cer au bureau du secrétariat, rue de la Serre, 27, à la Chaux-de-Fonds, d'ici au 15 septembre prochain.

Il demeure entendu que les adhésions qui nous parviendront ne seront qu'éven- tuelles, n'engageront pas ceux qui les auront données, et qu'elles n'ont d'autre valeur que celle d'une consultation des groupes industriels du canton.

Des exemplaires du programme géné- ral de l'exposition seront expédiés aux personnes qui nous en feront la demande

La Chaux-de-Fonds, le 29 août 1893.

Lo secrétaire général dp la Chambre cantonale «lit commerce, de l'industrie et du travail :

F. H U G U E N I N .

La question de l'argent

Un meeting des partisans de la frappe libre a eu lieu à New-York; M. W a r n e r , président de la ligue bimétalliste américaine, y assis- tait. Il a été adopté une résolution ainsi con- çue:

« C'est un devoir sacré pour le peuple de ce pays que de résister à la malfaisante tenta- tive ayant pour but d'augmenter Ia valeur de l'or, et, par suite, le fardeau de toutes les det- tes et taxes, et de déprécier les produits ainsi que les salaires du travailleur, ce qui tend à détruire le système industriel et social sur le- quel repose notre civilisation moderne. »

— Les députés, sans attendre l'organisation de la Chambre, ont combiné un plan de tra- vail un peu lent, mais qui n'en doit pas moins aboutir à un résultat certain. Rien n'égale le respect que la majorité professe toujours, aux Etats-Unis, pour les vues des minorités. Les adversaires de la frappe libre, ont donc décidé que la discussion durerait quinze jours. Pen- dant les douze premières séances, chaque orateur pourra parler une heure, le temps étant également réparti entre les deux opi- nions. Pendant les trois dernières séances, le temps du discours sera limité à cinq minutes seulement. Les débats ainsi terminés libre-

ment, on passera au vote en commençant par les amendements les plus favorables à l'ar- gent: la frappe libre, dans la proportion de 16 g r a m m e s d'argent pour 1 g r a m m e d'or;

puis, la frappe au rapport 18, au rapport 20, au rapport 24. Ces votes épuisés, on votera sur la grande proposition: le rappel de l'ar- ticle de la loi du 14 juillet 1890 qui oblige le gouvernement à acheter les barres d'argent contre l'émission de notes.

— Après avoir repoussé deux amendements, la Chambre des représentants a adopté en troisième lecture le projet de loi sur l'argent, proposé par M. Wilson, ce qui entraine l'a- brogation de la loi Sherman.

— L a proclamation du vote abrogeant la loi Sherman a été saluée d'applaudissements prolongés par les anti-argentistes, qui ont déclaré que le projet Wilson serait bientôt voté par le Sénat. Les partisans de l'argent ne paraissent pas ébranlés. Cependant les sé- nateurs argentistes semblent avoir moins de confiance que la semaine dernière, à cause de la grande majorité avec laquelle le projet a été adopté à la Chambre. L'opinion géné- rale est que le projet sera adopté par le Sénat sans amendement.

— Les hôtels des Monnaies de Philadelphie et de San Francisco ont été avisés de se tenir

prêts pour le monnayage de l'or.

Postes.

L'administration des postes autrichiennes informe que les bureaux d'échange autrichiens d'Izkany et delvrakau reçoiventencore souvent descolis en provenance de Suisse à destination de la Roumanie qui pour cause d'emballage insuffisant, se trouvent en mauvais état et ne peuvent, par conséquent, être livrés à l'admi- nistration des postes roumaines qu'après avoir été réemballés par les susdits offices de poste.

Afin de remédier à cet inconvénient signalé à réitérées fois déjà, les admininistrations postales respectives exigent que les colis pos- taux originaires de Suisse à destination de la Roumanie soient, suivant leur contenu, em- ballés dans de la toile cirée ou écrite. Il est, en outre, nécessaire que ces envois soient bien ficelés et munis d'un nombre suffisant de ca- chets solides.

— A partir du 1«· septembre prochain, l'ad- ministration des postes d'Italie admettera à la circulation dans son service, les colis pos- taux jusqu'au poids de 5 kg. Dès la même date, les colis postaux à destination de l'Italie et des pays en transit par l'Italie pourront, en con- séquence, être admis à l'expédition, aux taxes actuelles, jusqu'au poids de 5 kg. Font cepen- dant exception les colis postaux à destination de Malte, de la Grèce et de l'Argentine, attendu que dans c e s ' p a y s le maximum de poids est limité à 3 kg.

Nous attirons spécialement l'attention sur le fait que les colis encombrants sont exclus du transport à destination de l'Italie et des pays en transit par l'Italie et que les dimensions d'un colis postal pour ces mêmes pays ne doivent pas dépasser GO cm dans un sens quelcon- que.

Une idée humanitaire

Un lecteur de l'Horloger-Bijoutier lui adresse les réflexions suivantes:

« Des hommes, des femmes, des enfants manquent de travail.

« L a France est distancée par l'Allemagne dans les prix de revient pour beaucoup de pro- duits industriels.

« Les ouvriers français vivraient trop mal avec la solde que les fabricants allemands donnent à leurs ouvriers, mais les gens sans pain pourraient en gagner dans des ateliers

philanthropiques dont le but serait d'employer le trop plein des mains inoccupées.

« Des philanthropes ayant du temps à con- sacrer pour le bien des affamés,remploieraicnt utilement en récoltant des secours qui ser- viraient à m o n t e r d e s ateliers.dans lesquels on ne produirait que des marchandises que les usines ou ateliers français ne pourraient pas établir par les procédés régulièrement e m - ployés en France,

« Là les ouvriers seraient libres d'employer une heure ou deux par jour à la recherche d'un ouvrage plus lucratif et pendant ce temps, ils mangeraient un peu de pain à défaut de pas du tout. »

«Nepourrait-on également fonder une œuvre philanthropique dont Ie but serait d'acheter a très bas prix les œuvres des artistes industriels s a n s pain. Ft pour que cette œuvre ne fasse concurrence à personne, tous les travaux achetés formeraient les lots d'une tombola au profit de l'œuvre.

« Je demande qu'on donne avec parcimonie à chacun pour qu'on puisse secourir beau- coup de monde. »

L'Horloger-Bijoutier fait suivre cette corres- pondance des réflexions suivantes:

Les sentiments qui animent notre confrère et ami sont profondément humains. C'est la contre-partie raisonnée du travail dans les prisons.La société qui nourrit les voleurs doit- elle laisser mourir d'inanition des travailleurs d a n s l'infortune? Cette question mérite d'être étudiée, car sous prétexte de philanthropie, on pourrait faire le jeu des exploiteurs et des pa- resseux. Voilà un beau sujet d'étude pour Constant Deville, le sympathique membre de la Commission Supérieure du travail.

Affaire Nemitz

La Tribune de Genève publie un long récit de Nemitz, qui ne nous apprend rien de nou- veau sur ses agissements. Du reste, le conflit entre cet agent commercial et M. .1. Perrenoud, commissaire suisse à Chicago, a été réglé comme le prouve la pièce suivante signée par les parties.

« Ceci pour faire savoir (pie les différends

«existant entre F.-Jàmes Perrenoud, commis-

« saire suisse et H - B . Nemitz, représentant

« certains exposants suisses à l'exposition

« universelle à Chicago ont été a r r a n g é s amia-

« blement et d'une manière satisfaisante entre

«eux et qu'aucune des parties n'a aucune ré-

« clamation à faire à l'autre.

« Ont signé MM. Bertrand Nemitz, J a m e s

«Perrenoud, llolinger, consul s u i s s e ;

Espérons qu'on n'en parlera plus et que c'est la fin de cette malheureuse affaire.

Presse.

(Jn nousannonce l'apparition prochaine d'un nouveau confrère: La Suisse occidentale, guide des voyageurs et organe de l'Office des étran- gers, qui se publiera a Ncuchâtel, siè^e de 'l'Office dont il est l'organe.

L'office dont il est question se. propose de combler une lacune et de mettre, au point de vue de l'industrie des étrangers, le canton de Neuchàtel sur le même pied que certains can- tons allemands et romands.

Outre son journal, l'office publiera annue lement un guide complet du canton de Neu- chàtel où chaque district a sa place m a r q u é e : ce guide contiendra des renseignements qui seront fournis par les intéressés eux-mêmes sur les ressources de leur localité tant r-n point de vue nature qu'à celui du commerce et de l'industrie.

Tous les renseignements fournis par l'office sont gratuits, cette gratuité s'étend au journal et au guide.

(3)

LA FÉDÉRATION HORLOGERE SUISSE 301

Comme pour les offices similaires qui fonc- tionnent et prospèrent à Bâle, Zurich, Lucerne, Berne, Genève, etc., ce sont les subventions des intéresses et les annonces qui constituent les ressources de l'institution destinée à faire va- loir celles du canton. (Communiqué.)

Variétés

T e m p s q u ' i l a f a l l u p o u r l a f o r m a t i o n

<le l a h o u i l l e . — Dans uneconférence fort in- téressante qu'a faite à Johnstown M. J. Fulton, il a traité la question de savoir quelle durée il avait fallu pour la formation des chouches de c h a r b o n . Deux méthodes ont été employées pour a r r i v e r a résoudre approximativement ce problème.

On a d'abord évalué le temps mécessaire à la production des matières végétales constituant une couche de charbon.

P r e n a n t pour base une végétation vigoureuse

•et luxuriante au temps actuel, s u r un hectare en foin ou en bois, on a u r a p a r année environ 2.500kilogrammes, soit 250.000kilogrammes en cent a n s ; cette quantité de matières végétales pressée à la gravité spécifique du charbon qui est 1/4, répandue également s u r un hectare, et dégagée d'une partie d e s g a z et de l'eau qu'elle contient, produirait une épaisseur d'environ un centimètre de charbon p a r siècle.

A Johnstown, les diverses couches de char- bon représentent une épaisseur de 5 mètres 25 centimètres: admettant donc qu'il faille 100 a n s par centimètre pour constituer cette épais- seur, il a fallu 52.500 ans.

On peut croire qu'à l'époque d e l à formation du charbon, la végétation était beaucoup plus rapide et luxuriante qu'aujourd'hui; mais, si

cela est vrai, il faut encore tenir compte de la déperdition dans l'atmosphère sous la forme d'acide carbonique et d'hydrogène, de près de 1

a moitié de la quantité, l'évaluation du temps est donc plutôt au-dessous de la réalité.

Les couches de charbon à Johnstown sont intercalées dans des dépôts de sable, de roches de schistes, de g r è s , interstratifiées avec le charbon, qui n'en représente qu'environ la tren- tième partie, il y aurait donc lieu de multiplier les 52.500 a n s p a r 30, ce qui donnerait un e s - pace de temps de 1.576.000 a n s .

L a seconde méthode consiste à mesurer le temps par accumulation des sédiments au delta du Mississipi, ce calcul arrive à des résultats à peu près semblables.

Ces deux méthodes sont basées s u r des pro- babilités qui n'ont pas encore été vérifiées

mais l a durée du temps indiqué n'a rien de dé- raisonnable. Journal des Mines.

Procédés industriels

D o r u r e s a l ' é p r e u v e d e s m o u c h e s . — Faites bouillir trois ou quatre oignons dans un demi-litre d'eau; alors, au moyen d'une brosse douce, étendez cette préparation s u r les cadres dorés, pendules, etc., ce qui ne les altérera en rien, et vous pouvez être sûrs que les mou- ches auront soin de s'en tenir éloignées.

A V I S

Nous prions ceux de nos abonnés qui posséderaient encore des n

os

2 et 1 7 de l'année 1893 de la Fédé- ration horlogère, de bien vouloir nous les envoyer.

L'administration.

Cote de l'argent

du 29 Août 1893 fr. 129»-

Argent fin en grenailles kilo.

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