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Jeudi 25 Mai 1893.

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. .ν ·- ·.

Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent le j o u r n a l .

Septième Année. — N

0

42.

P r i x d u n u m é r o 10 c e n t i m e s .

Jeudi 25 Mai 1893.

B u r e a u x : R u e d e la S e r r e , 27.

A B O N N E M E N T S

Un JiI] : Six mois

Suisse . . . . Fr. 62— Fr. 3 Union postale » 12»— ;» 6î—

On s'abonne à tous les bureaux de poste

Paraissait Is Jeadi et Io Dfir.aneâà a la Chaiur-ds-Fonds

A N N O N C E S

Provenant de la Suisse 20 et. la ligne de l'étranger 25 » Minimum d'une annonce 50 cent.

Les annonces se paient d'avance Organe de la Société intercantonale des Industries du Jura, dos Chambres de commerce, des Bureaux de contrôle

et des Syndicats professionnels.

Solidarité

On lit dans l'Ouvrier horloger:

Nous devons reconnaître que, depuis trente ans. il s'est réalisé un progrès im- mense dans le domaine des institutions de solidarité. Et, malgré cela, quelles grandes étapes n'avons-nous pas encore à franchir pour asseoirla pratique de la so- lidarité humaine sur des bases générales?

Ce sera l'œuvre heureuse de la société contemporaine de faire une profonde trouée dans la solution de ces importants problèmes, malgré les clameurs de l'école économique dite libérale qui, à force de vouloir défendre son idole la liberté ab- solue du laisser-faire et du laisser-passer, n'est plus, en réalité, qu'un instrument liberticide. Les sophismes de cette école tombent devant la réalité des faits ; le monde contemporain perçoit toujours plus nettement que, sans de sérieuses ga- ranties sociales en faveur de l'existence économique de chacun et de tous, la li-

berté individuelle n'est plus qu'une fic- tion.

Mais rentrons dans le cadre plus mo- deste de notre étude. Jetons un coup d'ceil d'ensemble sur ce vaste réseau, qui s'é- tend dans tout le monde civilisé, d'assu- rances mutuelles en cas de maladie et de décès, institutions de crédits mutuels, en- treprises coopératives de consommation, syndicats professionnels de défense des intérêts du travail et des travailleurs ; toutes ces institutions de prévoyance mu- tuelle nous apparaissent comme une vaste application du principe de solidarité. Et, cependant, l'action de ces associations est limitée; elle se meut dans un cercle res- treint d'adhérents qui ont contracté des obligations, stipulées dans des statuts, et qui constituent une loi, librement acceptée, pour les uns et les autres. C'est de la prévoyance organisée, prévue, mathéma-

tique, qui s'exerce en faveur et au sein de certains groupes déterminés.

Or, en dehors de ces combinaisons pré- voyantes arrêtées entre les intéressés, il se produit, dans la lutte contemporaine du prolétariat et du socialisme militant, d'autres faits qui échappent à la régle- mentation et aux dispositions des statuts.

La raison dit excellemment à l'ouvrier:

Epargne régulièremeui quelques centi- mes, fais-toi recevoir d'une société de secours mutuels, de ton syndicat pro- fessionnel, respecte les engagements con- tractés et acquitte-toi de tes cotisations;

au jour du malheur, alors que la maladie t'atteindra que tu subiras du chômage, que tu auras à résister à des baisses de salaire, la Société, en échange des ser- vices qu'elle a reçus de toi, t'allouera des indemnités réglementaires qui te permet- tront de faire face au plus nécessaire pour toi et les tiens. Tous cela est très bien ; c'est de la mutualité, de la réciprocité, de la solidarité réalisée.

Mais scrutons plus à fond dans notre société et nous retrouverons des catégo- ries d'existences qui sont brutalement éloignées des heureuses combinaisons mentionnées plus haut. Nous trouvons, sur le champ social que nous labourons, de nombreuses victimes de nos conditions actuelles, des crises sociales et économi- ques, des perturbations dans les exis- tences individuelles, des conflits entre le capital et le travail et enfin de nos luttes socialistes. Ce sont des déclassés, des parias et proscrits publics ou occultes, victimes des tracasseries gouvernemen- tales, policières ou patronales, ou de cir- constances fatales qui les ont plongés dans la misère; c'est une espèce de bo- hème prolétarienne et socialiste dont l'existence est tombée en dessous des exigences de la prévo.vance, de la solida- rité organisée et réglementée. Que font ces vaincus pour vivre? Ils se rappellent

les noms des amis qu'ils possédaient aux jours triomphants, alors que l'avenir sou- riait aux lutteurs ; dis, l'ami, veut-tu m'aider à chercher du travail? Hélas! le travail fait défaut, mais il y a Phospita- lité fraternelle. On partage le pain quoti- dien, mais un jour la misère aussi a fait son apparition sous le toit hospitalier.

La famille du prolétaire, qui partageait gaiement son pain avec l'ami étranger, regarde maintenant avec les gros yeux envieux de la faim la distribution du pauvre repas. Tout cela est bien amer;

il faut partir. Ces vaincus s'en vont ainsi sur le monde, errant, miséreux, malheu- reux, sollicitant l'assistance piiblique et privée, rencontrant rarement une âme sympathique qui leur rappelle la pratique de cette solidarité pour laquelle ils avaient lutté jadis. Les misères s'ajoutent aux mi- sères ; le dénuement, le trimard, usent promptement le modeste habit de !"ou- vrier. Il faut se cacher; on n'ose plus se présenter au patron pour demander du travail; l'ami d'autrefois vous regarde d'un œil méfiant ou mal à l'aise; vous êtes un suspect dans la famille.

Comprenez-vous, hommes d'intelligence et de cœur, le désespoir et lés chutes?

Ne sentez-vous pas, amis ouvriers, que nous avons encore une noble œuvre à réaliser ? C'est de songer à soulager, à guérir, si possible, les misères de ceux qui sont victimes, sous une forme ou l'autre, de leur dévouement à notre cause.

A côté de la grande œuvre d'assurance

générale contre tous les risques, à la-

quelle nous travaillons par l'initiative in-

dividuelle et collective, avec le concours

de la puissance sociale de l'Etat, nous

devons faire une œuvre plus intime, plus

modeste, plus effacée; c'est d'organiser

une solidarité effective en faveur des fai-

bles, des vaincus, des déclassés, des bo-

hèmes, des parias tombés sur le champ

de bataille socialiste. Ils ont été nos

(2)

176

.. . LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE

frères dans la lutte, ils doivent rester nos frères dans la défaite. La raison nous in- dique l'assurance générale organisée ; le sentiment, le cœur, doivent nous suggérer l'élan spontané de la fraternité pratique envers les malheureux.

Que faire pour résoudre ce problème ? Constituer dans chaque centre ouvrier et socialiste un groupe de solidarité intime;

grouper les amis les plus militants et dé- voués, en vue de modestes cotisations vo- lontaires pour constituer .un fond de se- cours, organiser un service de renseigne- ments confidentiels sur la valeur morale des citoyens qui peuvent faire appel à l'intervention du groupe; recherches de condition de travail et démarches en vue du placement des citoyens recommandés au groupe; organisation confidentielle du service de secours; relations et échange de renseignements entre les groupes qui se constitueraient.

Cette organisation, absolument simple et spontanée, procurerait les avantages suivants: le service de renseignements confidentiels permettrait de se prémunir contre les trucs des agents provocateurs, chevaliers d'industrie, éléments louches, etc.; on obtiendrait une plus grande som- me de renseignements concernant la pos- sibilité de procurer du travail aux solli- citeurs; les secours pourraient être plus avantageusement distribués et contrôlés;

ces actes de solidarité cesseraient de re- tomber exclusivement à la charge des amis les plus en vue dans les différents centres, ce qui actuellement est une in- justice et, souvent, une cause de sérieux désagréments; d'autre part, on assurerait ainsi pratiquement le fonctionnement ré- gulier d'une institution qui nous parait une nécessité dans le mouvement ouvrier et socialiste.

Nous pourrions encore ajouter nombre d'arguments en faveur de notre projet;

nous voulons conclure en faisant appel aux hommes de cœur du parti socialiste, et les prier d'examiner nos propositions;

elle nous paraissent dictées par de sé- rieuses circonstances, que nous aurions tort de négliger, si nous voulons accom- plir toute notre mission; réservées, par la force des choses, au champ plus ou moins clos d'une modeste et sainte fraternité, leur application aurait certes pour con- séquence une union morale plus intime des socialistes militants.

Les fabriques

dans le canton de Neuchâtel

(Extrait du Support du Départ, de l'Intérieur) Au 31 décembre 1891, 135 établissements in- dustriels de notre canton étaient placés sous le régime de la loi fédérale sur le travail dans les fabriques.

Au 31 décembre 1892, il y en a 241, soit 106 de plus, qui se répartissent p a r district comme s u i t :

Neuchâtel . . 37. Aagmcntatioo 9 avec 1680 ouv.

Boudry . . . 12 > 2 » 345 » Val-de-Trav. 36 > 15 » 1145 >

Val-de-Ruz . δ Comme en 1S!)I — avec 580 ouv.

Locle . . . . 49 Augmentation 4 » 1295 •»

Ch-de-Fonds 102 " » 76 » 2955 » Total . . 241 » 106 avec 8000 ouv.

Ces 241 établissements occupeut environ 8000 ouvriers, dont 5800 hommes, 1600 femmes et 600 personnes au-dessous de 18 ans.

Nous avons délivré, en 1892,30 autorisations de prolonger temporairement la durée de la journée de travail aux établissements suivants:

3 fabrique de chapeaux de paille.

4 •» des télégraphes.

3 » de machines à tricoter.

6 pour charpentier-menuisier.

4 » ateliers de confections pour dames.

4 » ateliers de graveurs et décorateurs.

3 s> pour fabricants d'aiguilles de mon- tres.

2 » ateliers de polissage et finissage de boites.

1 •» imprimerie.

~3Ô"

Quatre préfectures sont, en outre, délivré, dans la mesure de leur compétence, des auto- risations de cette, nature, s a v o i r :

Chaux-de-Fonds. — A o patrons fabricants d'aiguilles, graveurs et monteurs de boites.

Val-de-Travers. — 5 autorisations à la mai- son Edouard Dubied, fabrique de machines à tricoter, à Couvet.

Locle. — 2, dont 1 à un mécanicien et 1 à un fabricant d'horlogerie.

Cernier. — 1 à la fabrique de tuiles de Lan- deyeux.

Nous avons délivré en outre à la Société technique, à Neuchâtel, une autorisation cxcep- tiornelle de faire travailler le dimanche les mineurs occupés dans les tunnels de la Combe- Garot, a u x conditions prescrites par l'autorité fédérale.

Nous avons vu s'élever un conflit entre le Comité de l'Association des chefs'd'ateliers monteurs de boîtes de L a Chaux-de-Fonds et le Syndicat des ouvriers, relativement à cer- taines dispositions du nouveau règlement, dont la sanction nous était demandée. Après avoir entendu les explications des parties, nous avons statué sur la question d'interpré- tation et d'application de la loi sur le travail dans les fabriques que soulevait ce conflit.

Il nous a été dénoncé, en 1892,359 accidents qui se répartissent par district comme suit :

Neuchâtel 121 Boudry 31 Val-de-Travers 76

Val-de-Ruz : 30

Locle 16 Chaux-de-Fonds . . . . 85

Total . . . 359 Ces accidents, dont 3 suivis de mort, ont oc- casionné aux victimes des incapacités de t r a - vail réprésentant plus de 6000 journées pour lesquelles, y compris les cas de mort, il a été payé des indemnités pour une somme d'envi- ron 56,000 francs.

A la date du 3 juin 1891, le Conseil fédéral a pris l'arrêté suivant, concernant l'exécution de l'article 1e r de l a l o i sur le travail dans les fabriques :

Vu la décision du Conseil national du 5 juin 1889 (motion Comtesse) ;

Sur la proposition de son département de l'Industrie et de l'Agriculture,

arrête :

1. Sont considérées comme fabriques, dans le sens de l'article 1e r de la loi fédérale con- cernant le travail d a n s les fabriques, du 27 m a r s 1877, et placées sous le régime de la même loi, sous la réserve qu'elles correspon- dent a u x conditions générales mentionnées à l'article précité :

a. les exploitations qui travaillent avec plus de 5 ouvriers et emploient des moteurs méca-

niques ou occupent des personnes âgées de moins de 18 ans, ou présentent des dangers particuliers pour la santé et la vie de ouvriers;

b. les exploitations occupant plus de 10 ou- vriers et ne présentant aucune des conditions mentionnées à la lettre a ;

c. les exploitations occupant moins de 6 ou- vriers et présentant des dangers exceptionnels pour la santé et la vie des ouvriers ou celles occupant moins de 11 ouvriers et présentant le type évident des fabriques.

2. L'arrêté du Conseil fédéral du 25 juin 1878 est rapporté en tant qu'il concerne les ateliers de l'industrie horlogère.

3. Le présent arrêté entre en vigueur immé- diatement et sera inséré dans le recueil officiel des lois et ordonnances de la Confédération.

Cet arrêté qui a étendu la notion de fabrique et qui permet de classer parmi les établisse- ments industriels soumis à la loi ceux qui t r a - vaillent avec des moteurs mécaniques et occu- pent plus de 5 ouvriers, ainsi que ceux qui, sans travailler avec des moteurs mécaniques, occupent plus de 10 ouvriers a eu pour effet d'augmenter dans une notable mesure le nom- bre desétablisssements placés sous notre con- trôle et d'augmenter aussi dans une notable proportion la correspondance et les travaux du Département.

Il a évidemment mis fin à un grand nombre d'inégalités qui se présentaient dans la pra- tique ; il était absolument anormal et il était choquant de voir la loi intervenir, suivant que l'atelier contient ou ne contient pas un certain nombre d'ouvriers, pour protéger ceux qui y travaillent ou se désintéresser au contraire complètement des abus qui pouvaient s'y pro- duire. Le chef d'atelier qui travaillait avec 6 ouvriers et une force motrice quelconque, cette dernière ne fût-elle que d'un quart de force de cheval, se voyait soumis à la loi, tandis que son voisin, son concurrent, exploitant une in- dustrie similaire avec 24 ouvriers, mais s a n s moteur, échappait à loi.

(A suivre.)

Une corvée moderne La Revue Economique de Leipzig cal- culait, il y a quelque temps, en s'appuyant sur une moyenne de huit années, que le tarif protecteur sur le blé transfère tous les ans 260 millions de marks des poches du peuple dans celles des propriétaires terriens. Elle arrivait à ce chiffre en te- nant compte du renchérissement actuel, et en déduisant, du total de la production, ce qui est payé en droits au gouverne- ment et ce qui est consommé par les agri- culteurs eux-mêmes. Le surplus équivaut à cette somme de260 millions de marks, représentant 170 millions de jours de tra- vail à 1 Va mark, soit une charge plus lourde que l'antique corvée sous laquelle gémissaient autrefois les laboureurs, et dont ils ne furent libérés que par les ré- formes qui suivirent la défaite de 1807.

Quant à la protection industrielle, une

partie seulement continue à profiter aux

industriels parce que la concurrence a-

baisse, presque toujours, en dépit des

cartels ou conspirations pour maintenir

artificiellement les prix,les profits extra-

ordinaires et les ramener aux environs

du taux normal. Mais, pour les proprié-

taires terriens, il en est tout autrement,

car on ne peut pas construire de nou-

velles terres à côté des anciennes, ainsi

qu'on peut le faire pour les usines et les

(3)

LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSE * - 1 7 7 fabriques. Ils peuvent donc continuer à

recevoir un prix de monopole aux dépens de leurs concitoyens. Le produit de cette corvée moderne leur arrive même d'une façon plus commode que l'ancienne. Ils n'ont besoin d'aucun bailli, ni d'aucun fouet; c'est l'Etat, avec son armée de douaniers, qui leur apporte cette rede- vance. Pour la France, on arriverait pro- bablement, en calculant les effets des droits de même nature, à constater l'exis- tence d'un fardeau presque double de celui imposé en Allemagne.

Incidents à Chicago

On télégraphie de Chicago à la Gazette de Francfort qu'un des agents de l'Exposition, nommé Nemitz, ayant vendu une broche intro- duite a u x Etats-Unis grâce a u x laveurs doua- nières accordées a u x exposants, a été mis en arrestation. Le commissaire suisse, s'appuyant s u r le principe de l'exterritorialité, a protesté contre cette arrestation, et a fait fermer lundi le pavillon suisse dans la halle de l'industrie.

Il a convoqué en outre pour mardi tous les commissaires étrangers aiin de concerter une d é m a r c h e commune.

M. Nemitz est le représentant commercial des exposants genevois.

— A la suite du conflit avec la Commission nationale, la direction de l'Exposition de Chi- cago a décidé de suspendre l'exécution de la décision prise récemment au sujet de l'ouver- ture de l'Exposition le dimanche.

Nouvelles diverses

N é g o c i a t i o n s . — Le Conseil fédéral a a u - torisé M. le conseiller fédéral Lachenal à en- tamer des négociation avec M. Christophersen, envo3'é extraordinaire de Suède et de Norvège, dans le but de conclure un traité de commerce avec cet Etat.

A s s e m b l é e f é d é r a l e . — Voici les t r a c a n - das nouveaux pour la prochaine session de l'Assemblée' fédérale :

Election du bureau — Nomination des com- missions du budget, de gestion et des comptes d'Etat de l'exercice 1892 — Représentation de la Suisse à l'étranger — Convention interna- tionale sur les mesures à prendre contre le choléra — Office fédéral de salubrité — Con- vention avec l'Autriche pour la correction du Rhin — Réduction des taxes téléphoniques

— Message sur les rapports avec la zone de la Savoie et du pays de Gex.

La trempe des aciers sans recuit

Nous avons pensé que les personnes s'occu- pant de métallurgie nous sauraient gré de leur indiquer une nouvelle méthode concernant la trempe des aciers fondus.

P a r un procédé tout personnel et un produit spécial, M. N. . . . a trouvé le moyen d'obtenir des trempes de dureté variable suivant le de- gré de chaleur donné.

Après avoir chauffé des éprouvettes d'acier fondu à différentes températures et les avoir plongées dans son produit, M. N. . . . nous fait constater qu'il obtient des trempes différentes sans faire de recuit. Nous remarquons, de plus, que les éprouvettes ne sont p a s gauchies, com- me cela a généralement lieu. Nous voyons tremper successivement sans recuit des frai-

ses, des tarauds, des forets à hélice, sans qu'au- cune dent ne se casse.

Un mot sur son produit. L a composition dans laquelle on plonge les pièces a l'appa- rence d'un corps g r a s et la synthèse en a été reconnue impossible p a r plusieurs sommités scientifiques.

Continuant ses expériences, M. N. . . . nous démontre qu'il peut régénérer de l'acier qui a été brûlé ou, en terme technique, décarburé.

Il suffit pour cela de plonger la partie brûlée dans son produit spécial, et il rend ainsi utili- sable un outil qui était destiné à être rebuté.

Nous examinons, en effet, le grain des diverses éprouvettes et nous constatons la parfaite res- semblance entre l'éprouvette du métal initial et celle de l'acier régénéré. Vouloir expliquer le phénomène qui se produit, comparable, peut- être, a celui de la trempe, nous parait bien ardu et surtout bien discutable. Bornons-nous à constater les effets sans en rechercher les causes.

Ce qu'il y a de certain, c'est qu'une ère nou- velle nous parait ouverte p a r cette méthode de tremper les aciers s a n s recuit. Un four muni d'un pyromètre et chauffé à des températures variant suivant les besoins, nous parait, à priori, plus pratique pour arriver à une trempe déterminée que de chauffer une pièce à une chaleur variant suivant les soins ou le coup d'œil d'un praticien ; le point de départ serait au moins mathématique.

Nous n'insisterons pas sur la suppression du recuit, qui fait réaliser une économie très appréciable.

(Moniteur de la bijouterie et de l'horlogerie).

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du 24 Mai 1893

Argent fin en grenailles . . IV. 142»20 le kilo.

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Extrait d u , , J o u r n a l s u i s s e d ' H o r l o g e r i e " , revue h o r l o g è r e uni- verselle, n u m é r o d'avril 1892, publiée sous les auspices de l a Classe d'industrie et de commerce (Société des Arts de Genève) :

« L e mouvement est fixé dans un cercle fileté à l'extérieur (fig.2) qui l'entoure s u r toute s a hauteur, et qui une fois vissé dans la boite, vient s'appuyer au fond de celle-ci, constituant ainsi un garde-pous- sière dont l'efficacité va même jusqu'à l a plus complète imperméa- bilité.

«Il ressort de l'innovation de M. F . Borgel un avantage qu'il est bon de constater, c'est l a solidité acquise p a r une boite légère due au fait que le cercle appuie au fond de la boite, tendant ainsi et le fond et la carrure. Ce fait, joint à la simplicité de l a construction de l a boite et à la suppression de l a cuvette, justifie la mention d'écono-

mique dont nous avons qualifié cotte nouvelle boite. 1789-7 L'emboi'tage du mouvement dans ce cercle est fait de manière que

lorsque le vissage est opéré à fond, le midi se trouve à s a place vis- à-vis du pendant. Un petit ressort d'arrêt en assure du reste la stabi- lité.»

NB. Les mouvements étant fermés hermétiquement, il en résultera une économie de nettoyage pour le particulier. — Il est également fa- cile de sortir son mouvement pour en retoucher le réglage, et pour l'acheteur en reconnaître la qualité; une application très heureuse a été jointe pour les personnes qui désirent supprimer la vis a u pendant.

Il suffit de tirer l a couronne disposée à ressort pour en dégager la tige du mouvement, qui maintenue ainsi a u dehors par un retien à l'in- térieur du pendant, permet de dévisser et de remettre le mouvement avec facilité. L a couronne n e peut s'échapper de s,on pendant.

L'économie de matière est en moyenne de 30 à 40 pour cent.

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c h a t o n s , g a l e r i e , b r i s u r e s , p a m p i l l e s , etc. 2085-23 P a t i n s m é c a n i q u e s p a t e n t é s (H. 1364 Q. )

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