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Jeudi 13 Avril 1893.

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Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent le journal.

Septième Année. — N

0

30.

P r i x d u n u m é r o 10 c e n t i m e s

Jeudi 13 Avril 1893.

B u r e a u x : R u e d e l a S e r r e , 27.

ABONNEMENTS

UD un: Six mois

Suisse . . . . Fr. 6»— Fr. 3î—

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On s'abonne à tous les bureaux de poste

Paraissant le Jeudi et le Dimanche à la Cbsux-de-Fonds I

Provenant de la Suisse 20 et. la ligne

» de l'étranger 25 s> » » Minimum d'une annonce 50 cent.

Les annonces se paient d'avance O r g a n e d e la S o c i é t é i n t e r c a n t o n a l e d e s I n d u s t r i e s ' d u J u r a , jjdes C h a m b r e s d e c o m m e r c e , d e s Bureaux d e contrôle

e t d e s Syndicats professionnels.

La coopération en France

Le Monde économique publie sur ce sujet, un intéressant article duquel nous extrayons les passages suivants :

C'est depuis quelques années seule- ment que le mouvement coopératif prend, en France, une certaine importance, grâce aux efforts persévérants d'écono- mistes et de philanthropes qui ont su apprécier les avantages qui pouvaient en résulter pour les classes ouvrières:

MM. Rostand, Ch. Robert, Fougerousse, CIavel, Ch. Gide, de Boyve, le Père L.

de Besse, et d'autres encore, sans oublier le regretté M. Maze, que la commission sénatoriale avait choisi comme rappor- teur du projet de loi sur les sociétés coopératives. ' On pourrait en conclure que l'idée de coopération est toute ré- cente chez nous, qu'elle n'a été connue qu'après avoir constaté les heureux ré- sultats obtenus à l'étranger. Pourtant, il y a plus d'un demi-siècleque des sociétés coopératives ont été fondées en France;

on en trouve, en 1848, une à Lille, une autre à Hargicourt (Aisne); d'autres en 1851, et dans les années suivantes. Mais la plupart, mal installées, mal adminis- trées, liquidaient rapidement; puis l'Em- pire, opposé a toute idée d'association, était loin de les favoriser, et ce n'est qu'en 1864 que d'autres sociétés arrivent à s'installer; elles dépassaient la cen- taine en 1869, mais c'est avec la Répu- blique seulement que le mouvement coo- pératif a pris une réelle extension. Les sociétés coopératives peuvent se diviser en trois catégories: les sociétés de con- sommation, les sociétés de production, les sociétés de crédit '). Nous parlerons, aujourd'hui des deux premières.

,

') On rattache souvent la participation a u x bénéfices à la coopération, mais le sujet est assez important pour motiver une étude spé- ciale.

Les sociétés de consommation sont, de beaucoup, les plus nombreuses. Ce sont aussi celles qui sont le plus faciles à établir, dont les résultats sont, en quel- que sorte, tangibles, dont les conséquen- ces heureuses sont les plus faciles à dé- montrer. D'après VAlmanach de la coo- pération française, le nombre de ces so- ciétés est de 942, inégalement réparties entre les divers départements; mais dans ce relevé figurent des boulangeries et des boucheries qui pourraient dans une certaine mesure, prendre place parmi les sociétés de production. Il est à re- marquer que c'est la Charente-Inférieure qui compte le plus grand nombre de so- ciétés de consommation (113); il est bon de dire toutefois que beaucoup de ces sociétés, sur la liste publiée par VAlma- nach de la coopération française, por- tent le titre de boulangerie ou indiquent comme objet la panification ; la Seine et le Rhône viennent ensuite, tous deux avec 84 sociétés.

Certaines de ces deux sociétés, sans arriver encore à l'importance des coo- pératives anglaises, obtiennent déjà de brillants résultats; le chiffre des socié- taires suffit à le démontrer. La Société coopérative des mineurs d'Anzin en compte 3296; la Société coopérative des forges et aciéries de Trith Saint-Léger 1041; la Société coopérative de consom- mation de Roubaix 1893; la Coopérative des mines de Rruay 930; la Coopérative de Bully Grenay 965 ; la Société coopé- rative des forges de la Chaussade 1490;

la Coopérative des mineurs de Bézenet 1581; la Coopérative des forgerons de Commentry 1229; l'Union Fraternelle de consommation de Voiron 1000; la So- ciété de consommation de Saint-Cha- mon 989; et on pourait en citer encore bien d'autres dont le chiffre d'adhérents

se rapproche de ceux qui viennent d'être indiques

l

).

En 1887, après vingt années d'exis- tence, la Société coopérative de Bruay avait distribué à ses sociétaires 320,006 francs, le total des ventes s'étant élevé à 4,745,650 francs, il y avait eu, eu outre, des amortissements pour 88,912 francs et une réserve constituée pour 149,979 francs; à l'heure présente les résultats sont plus favorables encore. La Société de consommation de Roubaix, qui four- nit annuellement plus de 2 millions'de kilogrammes de pain, arrivait à un bé- néfice réel de 20,348 % en 1891, soit 150,000 francs environ sur un chiffre d'affaires de 736,000 francs. La Coopé- pérative des forges de Commentry, en vingt ans, a « non seulement payé aux

« consommateurs actionnaires un bel in-

« térèt d'argent, mais encore, à chaque

« exercice de douze mois, elle leur a

« remboursé 8 à 9

#

% sur leur consom-

« mation, et, finalement les a mis en pos-

« session, au moyen des réserves accu-

« mulées, de 400 francs liquides, par ti-

« tre de 100 francs, tout en laissant à

« chacun d'eux une action de puissance,

« gagée sur un capital très réel et de-

« meurant aussi productive que par le

« passé »

2

).

Les sociétés, trop peu nombreuses malheureusement, dont les comptes sont rendus publics, fournissent des données non moins encourageantes.

Un progrès réalisé dans ces dernières années, a contribué à la prospérité d'un bon nombre de sociétés; la fédération ou union de ces sociétés entre elles, en vue d'acheter en plus grandes quantités ce

') Ces chiffres sont extraits de VAlmanach des Sociétés coopératives (1892), publié par M. L.

Delaruelle, de Trith Saint-Léger. Nous avons laissé de côté les sociétés parisiennes dont plusieurs sont beaucoup plus importantes.

2) Nouveau Dictionnaire d'économie politi- que, article « Coopération >.

(2)

• '

126 LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSE

qui leur est nécessaire, et, par suite, de profiter de conditions sensiblement plus favorables que celles qui leur étaient faites jusqu'alors.

A côté des sociétés coopératives de consommation, il convient de placer les syndicats agricoles. Ce sont plutôt, si on veut, des sociétés de distribution, mais elles procèdent absolument du même principe et constituent une heureuse ap- plication de l'idée de coopération

2

).

Fournissant à leurs membres les semen- ces, les engrais, etc., dont ils ont besoin, ces syndicats arrivent à des chiffres d'af- faires relativement élevés, et tout en fai- sant profiter les adhérents de sérieux avantages constituent quand même des fonds de réserve, que quelques syndicats ont commencé à utiliser pour des sortes de caisses} rurales. Et on peut espérer qu'après avoir apprécié la valeur de la coopération quant aux choses qui leur sont nécessaires pour leurs cultures, les agriculteurs comprendront qu'ils pour- raient trouver les mêmes avantages en achetant de façon analogue ce qu'ils ont à consommer, c'est-à-dire en formant en- tre eux des coopératives de consomma-

tion.

* *

Les sociétés de production sont beau- coup moins nombreuses, et ce fait n'a rien qui doive surprendre. On pourrait, évidemment, comprendre dans les socié- tés de production les nombreuses bou- langeries coopératives qui existent; mais non sans raison, VAlmanach de la coo- pération française, dont les rédacteurs sont pour la plupart ceux qui dirigent le mouvement coopératif, ont placé ces as- sociations dans les sociétés de consom- mation. Mais on compte, en France, de nombreuses fruiteries ou laiteries, fon- dées sur le principe coopératif, et qui constituent de véritables sociétés de pro- duction, en ce sens qu'elles vendent leurs produits à d'autres que leurs adhérents.

C'est, en effet, ainsi que VAlmanach déjà cité opère sa classification, et les 81 so- ciétés dont il relève les noms et rési- dences rentrent absolument dans une telle catégorie.

De ces sociétés de production, la moi- tié (40) se trouvent à Paris. Elles com- prennent de nombreux métiers : charpen- tiers, menuisiers, ébénistes, peintres, sculpteurs, mouleurs, tapissiers, bijou- tiers, ferblantiers, terrassiers, etc. L'une d'elles est même composée d'ouvriers et d'ouvrières : la Société coopérative des ouvriers et ouvrières en sacs en pa- piers. Les sociétés ayant leur siège en province sont composées à peu près de même; dans le nombre figure la Société du Familistère de Guise, très prospère et qui constitue une heureuse application

s) Dans l'article « Coopération » déjà cité, M. E. Brelay, estimait à 700 le nombre des syndicats agricoles. Ce chiffre est maintenant largement dépassé.

du socialisme pratique, et la Compagnie stéphauoise de la mine aux mineurs, qui parait ne devoir aboutir qu'à un reten- tissant échec.

Les chiffres manquent pour donner une idée de la puissance de ces asso- ciations, mais le fait qu'un certain nom- bre d'entre elles subsiste depuis plusieurs années permet tout au moins de suppo- ser que les résultats ne sont pas défavo- rables.

L'œuvre des protectionnistes en France

Du Radical \

Nous avons fait connaître hier, d'après un document officiel, le rendement des impôts pendant le mois de m a r s dernier.

Ce tableau confirme ce que, tant de fois déjà, nous avons eu à constater au sujet de l'in- fluence fâcheuse que les nouveaux tarifs ont exercée sur les recettes des douanes.

Les moins-values de ce chef, par rapport aux évaluations budgétaires, s'élèvent à 5 millions 301,000 francs. Ce déficit mensuel d'environ 5 millions est, depuis longtemps, à peu près invariable dans les tableaux de douanes.

Au bout de l'année, cela fait naturellement une somme très importante. Un peu plus de 60 millions!

Voilà le plus clair du résultat produit par la politique économique de M. Mëline. Nous espérons que les électeurs, éclairés par la fu- neste expérience dont ils font les frais depuis un an, manifesteront, a u x prochaines élec- tions, leur intention formelle d'en finir avec les pratiques protectionnistes, et que la pro- chaine Chambre a u r a pour mandat d'anéantir l'œuvre économique accomplie par celle-ci.

La tentative a u r a coûté assez cher au pays.

Les syndicats obligatoires

O p i n i o n d ' u n p a t r o n

Au congrès ouvrier de Bienne, M. H. T h a l - maiin a prononcé le discours suivant:

« Honorés M. le président et messieurs!

«Permet te/.-moi, non d'ajouter quelque chose à ce que vient de dire l'honorable conseiller national Favon. Ses paroles éloquentes doi- vent vous avoir suffisamment édifiés sur la question.

« P o u r mon compte personnel, je suis une fois de plus convaincu, car ce n'est pas la pre- mière fois que j ' a i l'avantage d'entendre l'élo- quent orateur développer et soutenir sa thèse sur la nécessité de l'organisation des syndi- cats obligatoires.

« Depuis plus de 10 ans, j ' a i toujours été à la tète du mouvement lorsqu'il s'est agi de syndicats libres, croyant qu'ils suffiraient à sauvegarder les intérêts de notre industrie horlogère. Malheureusement je me suis trom- pé, et j ' a i pu constater en maintes occasions que libres, les syndicats étaient impuissants à atteindre le but proposé.

« Au point de vue général, les idées n'ont j a m a i s pu s'harmoniser. Elles se sont heurtées contre de fortes minorités, si ce n'est majorités d'indifférence, ce qui a paralysé les efforts des citoyens qui étaient à la brèche.

« Après ces expériences, j'en ai encore une palpable.

« C'est celle du syndicat libre des fabricants d'horlogerie des cantons de Berne et de So- leure, que j'ai l'honneur de présider depuis plusieurs années.

« Ce syndicat, qui dans nos régions devrait atteindre le chiffre d'environ 1000 membres,

arrive à peine à 100 et quelques! Toujours par défaut de contrainte à l'association.

« Je connais les efforts qui se sont faits dans tous les domaines de la branche horlo- gère, pour arriver à un résultat quelque peu pratique et pourtant à l'intérêt de tous en gé- néral. Malgré cela, cette majorité d'indiffé- rents a fait la sourde oreille à toutes les avan- ces qui lui ont été faites dans leur propre intérêt.

« P o u r bien des uns, les efforts de notre syn- dicat, exécutés sous l'inspiration des meilleures volontés, n'ont pas trouvé appui devant leurs critiques écœurantes.

«J'en conclus, comme M. Ie conseiller natio- nal vient de le prouver: que les syndicats libres sont impuissants à améliorer, même à maintenir notre organisation industrielle, et, c'est pour cela que m'associant à l'honorable orateur, je m'é- crie avec lui!

« L e s syndicats obligatoires en a v a n t ! »

Trafic avec la Grèce

P a r une communication faite dans le n° 45 de notre feuille du 27 février écoulé, nous avons eu l'occasion d'attirer l'attention du commerce suisse sur ce que différentes mai- sons importantes de P a t r a s et d'Athènes avaient suspendu leurs payements. Nous ajou- tions qu'il y avait lieu d'être prudent en nouant de nouvelles relations d'affaires avec la Grèce.

Ainsi qu'on nous l'écrit, les maisons sui- vantes établies à Syra, ont aussi suspendu leurs payements : Fratelli Mustaki avec un passif de 40,000 d r a c h m e s ; Alcib. Margaritis avec un passif de 9000 d r a c h m e s ; Lappas &

Laskaris avec un passif de 6000 drachmes. Kn outre des journaux annoncent que les IiIs Isidore Andrulis ont déposé leur bilan avec un passif de 50,000 drachmes. A Syra, d'autres faillites sont encore à craindre, alors qu'en ce qui concerne P a t r a s et Athènes aucune nou- velle faillite sérieuse ne semble devoir être dé- clarée pour le moment.

Notre correspondant conclut en disant que l'on peut espérer des conditions financières meilleures et remarque qu'un emprunt du gouvernement grec ayant enfin grandes c h a n - ces de réussite, cette circonstance a pour effet d'améliorer considérablement le cours.

Feuille officielle suisse du commerce.

Nouvelles diverses

S y n d i c a t s o b l i g a t o i r e s . — Dans son r a p - port de gestion, le Département fédéral de l'industrie et de l'agiculture annonce qu'il a été nanti d'une requête de l'assemblée des d é - légués des fédérations horlogéres suisses de- mandant l'introduction de syndicats obligatoires.

Le Département, après préavis au Conseil fé- déral, a répondu que ce conseil présenterait en première ligne aux Chambres un projet d'arrêté fédéral conférant à la Confédération, par le moyen d'une revision de la Constitu- tion, le droit de légiférer en matière d'arts et métiers, et qu'il pensait réserver à la législa- tion proprement dite la question de savoir s'il y a lieu d'introduire des syndicats obliga- toires.

C h e z l e s b r o d e u r s . — L'an dernier, la Confédération a consenti à venir en aide à l'industrie des broderies, actuellement en souf- france par suite des conflits douaniers, et d'accord avec les cantons intéressés de la Suisse orientale, elle a acquis, de compte à demi avec eux, la nouvelle machine à broder à vapeur inventée par les frères Saurer à A r - bon, et la patente y relative. On craignait que les Américains n'en fissent l'achat au détri- ment des brodeurs suisses. Mais l'esprit in-

(3)

LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSE 127

ventif des mécaniciens du Nord-Est n'a pas de repos et MM. Martini & Cie ont inventé un métier à broder à vapeur apte à bien fonc- tionner, avec une économie complète sous tous les rapports. Les brodeurs, déjà si éprou- vés, poussent de nouveau un cri de détresse,

•et s'écrient que d a n s leur industrie, comme en plusieurs autres, la grande fabrication, a p - puyée de capitaux, va supplanter la petite, en particulier écraser les ouvriers isolés travail- lant à leur propre machine, ou à un engin pris en location.

E x p o s i t i o n d e C h i c a g o . — Voici la liste des délégués suisses à l'Exposition de Chi- cago, nommés par le Conseil fédéral les 7 et 11 avril :

MM. Blom, directeur du musée industriel à Berne; Boos-Jegher â Zurich; Burger, litho- g r a p h e à Zurich ; Genoud, directeur du musée

industriel a Fribourg; Grobet, fabricant à Vallorbes; Hoffer, horloger à Genève; Hou- riet, ingénieur à Couvet;' Lepori, ingénieur à L u g a n o ; Meyer-Baeschlin à Schaffhouse;

Mcyer-ZschoUke à A a r a u ; Moos à S u r s e e ; Vaïlaz, professeur à L a u s a n n e ; Schmidlin à vVinterthour; Sehweizer à W à n g i ; Thury, ingénieur à Genève; Wuilleumier-Schetty à

BaIe.

Brevets d'invention

Horlogerie et Bijouterie

L I S T E DIiS DESSINS E T M O D È L E S E n r e g i s t r e m e n t s

N° 543. 14 m a r s 1893, 5 h. p. — Ouvert. — 1 modèle. - - Calibre remontoir en vue 10 li- gnes. — Momtier φ Frey, Bienne (Suisse)'.

Mandataire : Furrer, Gottfried, Bienne.

N0 544, 14 mars 1893, δ h. p. — Ouvert. — 1 mo­

dèle. — Calibre 10 lignes. — Monnier §• Frey, Bienne (Suisse). Mandataire : Furrer, Gott- fried, Bienne.

N" 545. 16 m a r s 1893, 6 V2 h. p. — Cacheté. — 7 modèles. — Calibres de montres. — Jean- not. Paul et Perret, Paul, Chaux-de-Fonds (Suisse). Mandataire : Imcr-Schneider, E., Genève.

ND 552. 15 m a r s 1893, 113/4 h. a. — Ouvert. — 1 modèle. — Encliquetage pour montres dites « Boston ». — Buè'che <.$· Éoillat, Recon-

villiér (Suisse).

R a d i a t i o n s

Cl. 64, n° 223. Système de remontoir.

Cl. 64, n° 335. Unruheklobenpartie an T a - schenuhren mit neuer Spiralzeiger-Anord- nung.

Cl. 64, n° 4542. Mécanisme de quantièmes per- fectionné..

Cl. 64, n° 4598. Boites de montres en alumi- nium, soudées à la soudure d'aluminium.

Cl. 65, n° 4352. Aiguilles jumelles pour l'hor- logerie.

La femme s u i s s e e t le , , F i g a r o "

On lit dans le Journal de Genève:

Nous serions d'une noire ingratitude si nous négligions de remercier le Figaro du gracieux article que sous ce titre « Nos voisines » et ce sous-titre « La femme suisse », il vient de con- sacrer à nos mères, à nos femmes, à nos s œ u r s et à nos filles.

Lc portrait qu'il en donne n'a rien d'un pastel. On y voit « la Vaudoise quelque peu épaisse, à la parole grasse», « l a Neuchàteloisc intelligente et prétentieuse», etc. Mais c'est pour « la Genevoise aux g r a n d s pieds, herbe filandreuse montée tout au long à l'ombre des anciens bastions de Genève», que l'auteur,M.

Louis Dumur, réserve ses traits les plus déli- cats. Il faut qu'il y ait là-dessous quelque cui- sant souvenir personnel, car il y revient à plusieurs reprises; il déclare la Genevoise

« médisante, bigote, née pour être bonne à tout faire; elle parle du nez, son gosier grince, ses dents sifflent, sa bouche, pourtant assez g r a n - de, ne s'ouvre pas pour prononcer les sons, mais se tire par les coins vers les oreilles, de sorte que les belles voyelles sonores, les a, les oi deviennent d'affreux ai, ouai, crispants com- me des bruits de vaiselle fêlée ». Du reste in- capable de tenir un salon ou de parler d'au- tre chose que du garde-manger et du pot-au- feu.

L'aimable portrait que voilà et combien ressemblant! Nous avions cru jusqu'ici que c'était en Normandie qu'on disait « visaige » et « françouais ». Quelles Genevoises M. Du- mur a-t-il donc vues et dans quel salon est-il entré? Le nom qu'il porte est connu en Suisse : serait-ce un de ces gentils oiseaux voyageurs qui paient leur bienvenue dans la volière étrangère où ils sont si fiers d'être admis, en salissant le nid maternel ? •

Mais nous ne jugons pas, nous citons. Il eût été regrettable que ce petit chef-d'œuvre de galanterie internationale, inséré dans le plus- galant des journaux de France, fût ignoré de ceux ou de celles auxquels il est particulière- ment destiné. Insulter tout un peuple dans ce qu'il a de plus cher et de plus sacré, c'est-à- dire dans ses femmes, c'est un genre assez neuf. Il mérite d'être cultivé.

Cote de l'argent

du 11 Avril 1893

Argent fin en grenailles . . fr. 141»50 le kilo.

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Le soussigné à l'honneur de prévenir MM. les fabricants de cadrans et emailleurs, qu'il a chargé M. G e o r g e s L e u b a , avocat, de poursuivre à teneur de la loi quiconque contrefera ou imitera ses produits qui font l'objet du Brevet fédéral n° 502.

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2066-8 J. WYSS, filS.

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Extrait du , , J o u r n a l s u i s s e d ' H o r l o g e r i e " , revue h o r l o g è r e u n i - verselle, n u m é r o d'avril 1892, publiée sous les auspices de Ia Classe d'industrie et de commerce (Société des Arts de Genève):

« Le mouvement est fixé dans un cercle fileté à l'extérieur fflg.2) qui l'entoure s u r toute sa hauteur, et qui une fois vissé dans la boite, vient s'appuyer au tond do celle-ci, constituant ainsi un g a r d e - p o u s - sière dont l'efficacité va môme jusqu'à la plus complète i m p e r m é a - bilité.

«Il ressort de l'innovation de M. F. Borgel un avantage qu'il est bon de constater, c'est la solidité acquise p a r une boite légère due au fait que le cercle appuie au fond de la boite, tendant ainsi et le fond et la carrure. Ce fait, joint à la simplicité de la construction de l a boite et à la suppression de. la cuvette, justifie la mention d'écono-

mique dont nous avons qualifié cette nouvelle boite. 1789-12 L'emboîtage du mouvement dans ce cercle est fait de manière que

lorsque le vissage est opéré à fond, le midi se trouve à s a place vis- à-vis du pendant. Un petit ressort d'arrêt en assure, du reste la s t a b i - lité. »

NB. Les mouvements étant fermés hermétiquement, il en résultera une économie de nettoyage pour le particulier. — U est également fa- cile de sortir son mouvement pour en retoucher le réglage, et pour l'acheteur en reconnaître la qualité; une application très heureuse a été jointe pour les personnes qui désirent supprimer la vis a u pendant.

Il suffit de tirer la couronne disposée à ressort pour en dégager la tige du mouvement, qui maintenue ainsi au dehors p a r un retien à l'in- térieur du pendant, permet de dévisser et de remettre le mouvement avec facilité. La couronne ne peut s'échapper de son pendant.

L'économie de matière est on moyenne de 30 à 40 pour cent.

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