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Jeudi 23 Mars 1893.

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-

. .- . - U

* Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent le journal.

Septième Année. — N

0

24.

P r i x d u n u m é r o 10 c e n t i m e s .

Jeudi 23 Mars 1893.

B u r e a u x : R u e d e l a S e r r e , 27.

ABONNEMENTS

Un an : Six mois Suisse . . . . Pr. 6s— Fr. 3»—

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On s'abonne à tous les bureaux de poste

Paraissant le Jeudi et le Dimanche a la Chaux-de-Fonds

A N N O N C E S

Provenant de la Suisse 20 et. la ligne

» de l'étranger 25 » » » Minimum d'une annonce 60 cent.

Les annonces se paient d'avance O r g a n e d e la S o c i é t é i n t e r c a n t o n a l e d e s I n d u s t r i e s du J u r a , d e s C h a m b r e s d e c o m m e r c e , d e s Bureaux d e contrôle

e t d e s Syndicats professionnels.

Les syndicats obligatoires devant le Conseil national

A la fin de la séance du Conseil na- tional du 20 mars, M. Decurtins, a déve- loppé sa motion sur les syndicats obli- gatoires. L'orateur a invité le Conseil fédéral à présenter après étude un rap- port sur la question de savoir s'il ne serait pas possible d'arriver à une révi- sion de l'article 31 de la Constitution fédérale en vue d'y insérer la compé- tence d'élaborer par voie législative une loi sur les syndicats professionnels et la manière d'y procéder. Il estime que la revision proposée en faveur d'une légis- lation sur les arts et métiers ne peut suffire.

Appuyée par M. Favon, la motion en faveur des syndicats obligatoires a été combattue par M. le conseiller fédéral Deucher, qui dit que la loi sur les arts et métiers se fera et que la question des syndicats, obligatoires ou non, sera alors discutée. Il invite M. Decurtins à retirer sa motion, ce à quoi celui-ci consent im- médiatement, au milieu des rires des pères de la Patrie. Et c'est ainsi que s'est maigrement terminé un débat que l'on croyait devoir prendre une certaine ampleur.

On dit d'autre part que la droite ca- tholique, réunie le 15 mars, a discuté l'attitude qu'elle compte prendre à l'égard de la législation fédérale sur les arts et métiers. Elle s'est prononcée à l'unani- mité pour les syndicats obligatoires et se propose de faire savoir prochainement comment elle en entrevoit la constitution.

La OstachweL· dit que la droite est, ici encore, à l'avànt-garde de la réforme so- ciale et félicite chaleureusement les dé- putés catholiques de leur décision.

Tout cela est bien singulier.

Brevets d'invention

Le Tribunal supérieur! de notre clin- ton vient de rendre, dan'e une affaire de brevet d'invention, un jugement, qui fera jurisprudence à l'avenir | t sur lequel, en raison de ce fait, nous qipyons utile d'at- tirer l'attention de nos lebteurs<

Un fabricant de cadrans de notre ville a formé uûe demande à p u de ses col- lègues concluant a ce "qifit plaise au Tribunal de prononcer :

1. Que celui-ci ayant contrefait son ca- dran breveté et mis en vente de ces ca- drans contrefaits, a ainsi contrevenu aux dispositions de la Loi fédérale sur les brevets d'invention.

2. Que par ce fait il lui a causé un dommage qu'il doit être tenu â réparer.

Le collègue actionné a répondu en concluant au mal fondé des conclusions prises contre lui, parce que l'invention pour laquelle le demandeur a obtenu un brevet le 23 février 1893 ^n

0

502) n'au- rait pas été nouvelle et en priant le Tri- bunal de déclarer ce brevet nul et de nul effet.

C'est ce procès qui vient d'être jugé par le Tribunal cantonal qui a donné gain de cause au demandeur et condam- né le défendeur à tous les frais et à des dommages et intérêts.

La question délicate qui devait être tranchée était celle-ci : comment et par qui la preuve qu'une invention n'aurait pas été nouvelle lors de l'obtention d'un brevet doit-elle être faite?

De la délibération du Tribunal nous avons retenu ce qui suit:

En principe, pour les brevets d'inven- tion> comme pour les marques de fabri- que, il existe en faveur du porteur une présomption : que l'invention pour la- quelle il a été délivré est nouvelle, et c'est à celui qui conteste le droit qui en découle à Vaincre cette présomption. Or,

dans l'espèce, la preuve n'a pas été ap- portée: qu'antérieurement à la date à la- quelle le brevet a été délivré au deman- deur, le procédé de fabrication qui en fait l'objet aurait été connu et pratiqué par les gens du métier.

Pour établir qu'une invention n'est pas nouvelle, dans le sens de l'art. 2 de la Loi fédérale Sur les brevets d'invention, il ne suffit pas de prouver que des es- sais auraient été tentés afin de chercher à parvenir à fabriquer des produits abso- lument similaire à ceux protégés par le brevet; il faut encore prouver, d'une part, que ces essais ont réussi, que le but poursuivi a été atteint, et, d'autre part, que le procédé employé était suffisam- ment connu pour pouvoir être exécuté par un homme du métier.

Enfin il ne suffit pas d'établir que le procédé avait été découvert, mais il faut encore prouver qu'il a été pratiqué, si- non toute tentative pourrait être oppo- sée à l'obtention d'un brevet, ce qui n'est pas l'esprit de la loi; il faut donc que l'ihventeur ait trouvé une solution in- dustrielle et commerciale à l'exploitation de son invention.

Exposition de Chicago

!.es c a d r a n s

Notre industrie horlogère a, depuis une Ving-

taine d'années; subi de grandes transforma-

tions; les mouvements et les boîtes de mon-

tres se font par des procédés mécaniques, IeS

cadrans se photographient, la montre est de-

venue meilleure tout en coûtant mois cher, la

montre 12 et 13 lig. est remplacée par de plus

petits calibres variant de 7 a 10 lig. Gés mon-

tres provoquent de la part des fabricants' des

prodiges de conceptions et de recherches. Il

faut des décorations de fonds de boites nou-

velles, ,complétant les formes multiples des

boites fantaisies; il faut des cadrans assortis-

sant également aux décorations des fonds de

boites comme dessins ou couleurs dos émaux,

si les boites sont émaillëes. C'est des ca-

drans que nous voulons parler aujourd'hui;

(2)

t

100 LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE

cette partie détachée de la montre a peut-être, plus que toute autre branche de notre industrie, fait des progrès considérables.

Il y a 10 ans à peine que nous ne connais- sions que le cadran émail blanc, exception- nellement le cadran émail noir, heures or, ou le cadran fantaisie avec zones en couleurs et petits décors au centre, généralement as- sez mal exécuté. Le cadran paillonné sous fondant, tant goûté aujourd'hui, a rompu avec . la monotonie des anciens produits, cette cou-

che de fondant qui recouvre la peinture et les paillettes or ou argent, donne aux cadrans un aspect velouté à teinte d'albâtre; les couleurs paraissent plus vives et plus fines, mais exi- gent de la part du peintre en cadrans plus de savoir faire et un complément d'étude dans cette spécialité. Mais où nous avons pu cons- tater un réel progrès, pour ne pas dire une transformation complète dans ce domaine, c'est en examinant les produits qui seront ex- posés par M. J. Wyss fils, à l'exposition de Chi- cago. Plusieurs centaines de produits plus variés les uns que les autres recouvrent ses vitrines. Nous y remarquons des cadrans gran- deurs de 5 à 26 lignes à effets chatoyants, de couleurs rouge, bleu, vert, violet, turquoise, .gris, acier, opale,

1

nacré, vieil-or, etc., etc. et

dans ces nuances tous les tons intermédiaires, émaillés sur des plaques en or, platine, argent, cuivre, qui toutes sont guillochées, gravées ou frappées. Les'heures sont, ou peintes dans des cartouches émaillées en blanc, ou en appli- ques or, argent ou platine, romaines et arabes, généralement en relief; le pourtour des minu- tes encadré par des guirlandes du môme mé- tal d'un effet riche. Nous remarquons égale- ment des fonds de boîtes s'harmonisant comme teintes et décorations avec ces cadrans, des groupes de fleurs, jetées pompadour, guirlan- des, petits oiseaux et papillons, semis de tous . genres, tout cela en appliques or de diverses nuances, platine ou argent. Des fonds de boi- tes qui paraissent être de dernière nouveauté attirent spécialement nos regards; ce sont des émaux transparents à double teinte, nuances tendres, telles que héliotrope claire, rose ten- dre ou jaune paille, au centre un petit médail- lon de teinte nacrée, représentant de petits paysages. Quelquefois ces médaillons sont placés dans le haut des fonds et le guilloché de la plaque part depuis le bas sous forme d'éventail. Les effets produits par ces diverses combinaisons sont remarquables, souvent le médaillon est encadré par une légère jetée de paillons, petites branches à feuilles et fila- ments. D'autres fonds représentent des bijoux de divers ordres, surmontés de couronnes royales ou des monogrammes à grand effet, parsemés de pierreries ou plutôt imitation de pierreries; ce sont des petites paillettes en creux or ou platine que l'on rempli d'un émail de couleur transparente. La grande attraction est sans conteste une belle collection de 12 mon- tres bijoux, 9 lignes à 2 rangées de perles, ca- drans et fonds de même nuance, chaque mon- tre de teinte différente et décorée d'après la description citée plus haut. Nous y trouvons également tout uue collection d'émaux divers, destinés pour broches, boutons de manchettes, parures pour cheveux, etc., etc., faits par le môme procédé et également de nuances iri- sées et chatoyantes. Tous les produits que nous venons de citer sont brevetés et les nuances et modèles déposés.

Nous terminons en mentionnant un cadran remarquable par sa combinaison et la quan- tité énorme d'inscriptions; plus de 3000 lettres ont trouvé leur place sans confusion aucune.

Nous aurons plus tard l'occasion de donner la description de ce remarquable travail.

Nous ne serions pas complets, si nous ne signalions la collection de cadrans véritable genre Louis XV vieil or, pour pendules à so- cles en marbre ou en albâtre. Comme pour les autres genres, les nuances et les modèles

sont variés à l'infini et ce serait vraiment dommage de ne pouvoir les utiliser chez nous.

C'est que nous ne fabriquons pas la pendule;

pas encore du moins. Or, puisque tout le monde dit son avis sur les nouvelles indus- tries qui pourraient être introduites, qu'on nous permette d'exprimer le nôtre.

Nous avons tout ce qu'il faut pour monter une fabrique de pendules genre Paris, et même nous pouvons avoir ce que les parisiens n'ont pas et n'auraient jamais... les merveilles de cadrans dont nous parlons, qui donneraient à Ia « pendule neuchâteloise » un cachet artis- tique et une distinction rares

Mais, dira-t-on, du cadran à la pendule il y a loin. Nous n'en disconvenons pas; et pour- tant nous y allons quand même d'une idée qui, comme tant d'autres, fera son chemin, si nous le voulons fortement.

Introduire une industre nouvelle, à cause d'un nouveau genre de cadrans, ce serait vrai- ment original. Et pourquoi pas, après tout!

I n e r t i e

Sous ce titre, le Progrès, du Doubs pu- blie un article dans lequel il constate que la reprise attendue des affaires hor- logères ne s'est pas produite et que, sous le rapport de la crise, l'année 1893 n'aura rien à envier à l'année 1892.

Parlant des causes du malaise dont souffre l'industrie horlogère française, le journal précité dit ce qui suit:

« Certes, il faut bien reconnaître maintenant le tort fait à l'horlogerie bisontine par la rup- ture des relations commerciales franco-suisses.

Une partie- de notre fabrication, celle de la petite montre, est pour ainsi dire immobilisée, puisque son principal débouché est maintenant fermé.

« Mais la vraie cause de la crise horlogère dont nous continuons à souffrir contre toute prévision n'est pas nouvelle ; il y a longtemps qu'on l'a signalée, sans avoir provoqué dans notre fabrique autre chose qu'un haussement d'épaules.

« Le marché français est devenu totalement insuffisant pour l'horlogerie bisontine. S'il y a encore des fabricants qui comptent voir reve- nir le beau temps où, en vendant peu de mon- tres on gagnait beaucoup d'argent, parce que, sur chacune, on réalisait un énorme bénéfice, ceux-là n'ont rien appris depuis quinze ans.

« Depuis la transformation de la fabrication, la France n'est plus un pays neuf pour l'hor- logerie, mais, au contraire, un pays perdu.

Le seul avantage qu'on puisse y trouver, c'est le crédit relativement important des négo- ciants en gros et des détaillants.

«Le seul remède à l'état de choses actuel, c'est, on le sait, l'exportation. Pour dire la vérité, voilà longtemps qu'on en parle à Be- sançon. Mais, depuis 10 ans, on n'a pas fait un seul pas en avant. Tout s'est borné aux vains discours, aux savantes critiques dont quelques-uns ont la spécialité.»

Les formalités de douane à remplir pour les objets destinés à des expo- sitions.

Renouvelant les publications précédentes, nous rappelons au public les conditions aux- quelles les envois destinés à des expositions jouissent de l'exemption des droits d'entrée en

Suisse.

Pour jouir de la rentrée en Suisse en fran- chise des droits, les envois destinés à une exposition à l'étranger doivent à leur sortie être soumis à l'expédition avec passavant. A

cet effet la lettre de voiture et la déclaration doivent contenir là démande formelle d'un passavant, ainsi que la désignation exacte des objets dont se compose l'envoi; l'expéditeur peut aussi charger un intermédiaire à la fron- tière de demander l'expédition avec passavant et de faire les indications nécessaires.

En cas d'inobservation de cette prescription, qui a pour but de constater officiellement par un contrôle exercé tant à la sortie qu'à la rentrée l'identité des objets exportés avec ceux qui rentrent, l'envoi est soumis aux droits lors de la réimportation.

Lé droit d'entrée est de même perçu si, lors de la réimportation, le passavant n'est pas représenté avec l'envoi au bureau de douanes qui en a constaté la sortie.

Pour les objets venant de l'étranger et des- tinés à une exposition en Suisse, l'on doit de même demander l'expédition avec passavant afin d'obtenir l'entrée en franchise des droits.

La réexportation doit dans ce cas s'effectuer dans le délai indiqué dans le passavant, sinon le droit d'entrée doit être payé ; le délai pourra d'ailleurs être prorogé sur demande présentée avant l'échéance du passavant

Si, par suite .de l'inobservation de ces pres- criptions, le droit d'entrée a été perçu, il reste acquis, et aucune réclamation ou demande de remboursement du droit ne sera prise en con- sidération. . .

Berne, le 16 mars 1899.

Direction générale des douanes.

Ecole d'horlogerie de Giashiltte

(année scolaire 1891-92)

Le l°

r

mai 1891, à l'ouverture des cours, l'école de Glashiitte comptait trente-cinq élè- ves, dont cinq externes, dix-sept réguliers et treize apprentis; pendant le courant de l'an- née, il est entré cinq nouveaux élèves, en sorte que lé nombre total de ceux qui ont suivi l'en- seignement est de quarante, sur lesquels qua- torze élèves réguliers, et huit apprentis sont restés pendant toute l'année. Enfin, onze audi- teurs ont suivi les cours théoriques. L'âge moyen des élèves a été de dix-neuf ans.

Les examens ont eu lieu le 29 avril. Pour répondre à un vœu exprimé l'année précé^

dente, plusieurs questions tirées du domaine de la pratique ont été posées; d'autre part, pour no pas trop prolonger la durée des exa- mens, on a dû laisser de côté un certain nom- bre de questions se rapportant à la théorie.

Les réponses ont en général été satisfaisantes, surtout dans les classes supérieures. Les des- sins exposés en grand nombre ont permis de constater un sensible progrès sur l'année pré- cédente. L'exécution des travaux pratiques démontre une grande habileté, surtout dans la classe d'électro-technique.

Pendant l'année 1892-93, il sera donné suite aux vœux exprimés que l'étude des langues française et anglaise soit de nouveau intro- duite dans le programme.

Journal suisse d'horlogerie.

Septième concours

ouvert p a r le J o u r n a l suisse d ' h o r l o g e r i e Mars 1893

Le Comité-directeur du Journal suisse d'Hor-

logerie a choisi comme sujet de son septième

concours annuel

« Le barillet et son ressort-moteur >

Les mémoires présentés devront être inédits,

écrits à un point de vue essentiellement pra-

tique, aussi simplement que possible. Les con-

currents peuvent se borner à traiter un point

spécial, s'ils désirent ne pas aborder l'ensem-

ble de la question; mais ils sont invités à en-

trer dans tous les détails intéressants qu'ils

connaissent, en les accompagnant au besoin

de croquis rndimentairès.

(3)

LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE 101

Les travaux peuvent être écrits en français,

«n allemand ou en anglais. Ils devront être remis ou expédiés au Comité-directeur du

•Journal suisse d'Horlogerie, à Genève, jusqu'au 30 novembre 1893, délai qui; en aucun cas, ne s e r a prolongé. S •

Une somme de 250 fr. sera appliquée, s'il y a lieu, à un ou plusieurs prix. Elle p o u r r a être augmentée si le nombre et la valeur des mémoires présentés l'exigent. Un diplôme spécial s e r a remis a u x concurrents qui auront obtenu un prix ou une mention.

Chaque mémoire devra porter une devise ou un chiffre, qui sera répété sur un pli ca- cheté renfermant le nom et l'adresse de l'au- teur.

Le Journal suisse d'Horlogerie se réserve le droit, s'il le juge convenable, de publier tout ou partie des travaux récompensés; ceux qui n e l'auront pas été pourront être réclamés par leurs auteurs après'l'annonce du résultat du concours.

Des prospectus détaillés sont à la disposi- tion des personnes qui en feront la demande à l'Administration du journal, 2, rue N.ecker, â Genève.

. Exposition d'Anvers ·. -,

Suivant l'information que nous en avons donnée dans notre numéro du 24 janvier écoulé, une exposition universelle s'ouvrira à Anvers le δ mai 1894; elle a u r a une durée de six mois a u moins. L'exposition comprendra tous les produits industriels, scientifiques et artistiques, ainsi que toutes marchandises donnant lieu à des transactions commerciales; elle e m b r a s - sera, en un mot, toutes les branches de l'acti- vité humaine. Le p r o g r a m m e comporte soi- xante-six groupes, classés comme suit : Beaux-

arts, enseignement, arts libéraux, industries d'art, industries minéralurgiques, grande cons- truction mécanique, petite construction méca- nique, électricité, industries textiles, industrie du vêtement, industrie du bâtiment, locomo- tion, industries chimiques, industries alimen- taires, génie civil, marine, commerce, a r t mili- taire, agriculture, sylviculture, pèche et pisci- culture, horticulture. P e n d a n t la durée de l'Exposition universelle, la société royale d'en- couragement des beaux-arts organisera une' exposition de peinture, de sculpture, d'archi- tecture et de gravure, à laquelle elle conviera les artistes de tous les pays. L'attention des exposants est spécialement attirée s u r ce point que le prix de location comprendra la- décoration générale et les frais de manuten- tion; les intéressés pourront ainsi apprécier exactement et d'avance les charges qui leur incomberont. Le gouvernement belge prendra les mesures nécessaires pour protéger effica- cement les inventions susceptibles d'être bre- vetées, les dessins et modèles industriels ainsi que les m a r q u e s de fabrique ou de commerce qui figureront à l'exposition.

Feuille officielle suisse du commerce.

Nouvelles diverses

T e c h n i c u m d e I a S u i s s e r o m a n d e . — Le rapport pour 1892 vient de paraître. Nous y voyons qu'à la fin de l'année écoulée le nombre des élèves était de 315, soit en a u g - mentation de 96 depuis le printemps 1891. Les écoliers se répartissent comme suit dans les différentes divisions : Ecole d'horlogerie 32, d'éleetro-technique 37, de petite mécanique 55, des a r t s industriels 38, d'architecture 33, de chemins de fer 103. Il y a 17 auditeurs. L e corps enseignant comprend 18 maîtres, 6 maî-

tres auxiliaires et 1 assistant. On voit par ces chiffres que l'établissement est en bonne voie de prospérité. L'école des chemins de fer sur- tout . paraît jouir d'une faveur tout spéciale.

M l'inspecteur fédéral dit à son sujet à la fin de son rapport de l'année dernière : « Je suis persuadé qu'un bel avenir attend cette école.

Le corps enseignant travaille avec zèle et adresse, et aucun doute n'est permis sur la réussite complète de l'institution. »

M a r q u e s d e f a b r i q u e . — P a r note du 1er de ce mois, le consulat général des P a y s - B a s en Suisse, a informé le Conseil fédéral de l'ad- hésion de cet état au protocole 2 et 3 de la conférence de Madrid de l'Union internatio- nale pour la protection de l a propriété indus- trielle, savoir : a) A r r a n g e m e n t concernant l'enregistrement international des marques de fabrique ou de commerce, du 14 avril 1891 ; b) protocole concernant la dotation du bureau international, du 15 avril 1891, Les Etats fai- sant partie de cette union sont aujourd'hui la Belgique, le Brésil, l'Espagne, les Etats-Unis d'Amérique, l a France, la Grande-Bretagne, le Guatemala, l'Italie, la Norvège, les P a y s - Bas, le Portugal, Saint-Domingue (Républi- que dominicaine), la Serbie, la Suède, la Suisse et la Tunisie.

E x p o r t a t i o n d ' h o r l o g e r i e . — L'Officiel français publie un décret statuant que l'im- portation des articles d'horlogerie de petit vo- lume ne pourra avoir lieu que par les b u r e a u x suivants : Alger, Bellegarde, Besançon, Bor- deaux, Chambéry, Délie, le Havre, Lyon, Marseille, Morteau, Nancy, Nice, P a r i s P o n - tarlier et Toulouse.

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du 22 Mars 1393

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(4)

102 LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE

AVIS

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Fabricants de Cadrans et Emailleurs

Le soussigné à l'honneur de prévenir MM. les fabricants de cadrans et emailleurs, qu'il a chargé M. G e o r g e s L e n b a , avocat, de poursuivre à teneur de la loi quiconque contrefera ou imitera ses produits qui font l'objet du Brevet fédéral n<> 502.

La Chaux-de-Fonds, mars 1893.

2066 14 J. WYSS, fils.

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