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[ Corrigé du baccalauréat STI Polynésie juin 2010 \ Génie mécanique, énergétique, civil

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Durée : 4 heures

[ Corrigé du baccalauréat STI Polynésie juin 2010 \ Génie mécanique, énergétique, civil

EXERCICE1 5 points

1. ∆=16−4×8=16−32= −16=(4i)2.

Il y a donc deux racines complexes conjuguées : z1=4+4i

2 =2+2i etz2=2−2i.

2. a. On aa=z1=2+2i, donc|a|2=4+4=8=¡ 2p

2

, ce qui implique que|a| =2p 2.

En factorisant ce module on peut écrire : a=2p

2 Ãp

2 2 +i

p2 2

! .

De même|b|2=1+3=4=22, d’où|b| =2 et en factorisant ce module : b=2

Ã1 2+i

p3 2

! . b. On aa+c

2 =2+2i+2−2i

2 =2=k.

De même : b+d

2 =1+ip

3+3−ip 3

2 =2=k, ce qui montre que K est le milieu des seg- ments [AC] et [BD].

c. Les points A et C sont symétriques autour de (Ox). K est donc le point d’intersection de (Ox) et de la droite (AC).

Le point B appartient au cercle de centre O et de rayon 2 et il a pour abscisse 1.

Il suffit donc de tracer la perpendiculaire à (Ox) contenant le point (1 ; 0) : elle coupe le cercle précédent au point d’ordonnée positive B. Il suffit ensuite de construire le symé- trique de B autour de K : D.

3. a. On calcule AC= |ca| = |2−2i)−2−2i| = | −4i| =4 et BD= |db| = |3−ip

3−1−i| =

|2−2ip 3| =p

4+12=p 16=4.

On a donc KA = KC = KB = KD = 2 : les points A, B, C et D appartiennent au cercle de centre K et de rayon 2.

b. On a démontré que le point K est le milieu de [AC] et de [BD] : le quadrilatère ABCD est donc un parallélogramme dont les diagonales ont la même longueur : c’est un rectangle.

(2)

STI génie mécanique, énergétique, civil A. P. M. E. P.

Figure :

1 2 3 4

−1

−2

−1

−2

−3 1 2 3

bbb

b b

A

C B

D K

u

v O

EXERCICE2 4 points

1. p1=0, 15,p2=0, 25,p3=0, 15, p4=0, 35 etp5=0, 10.

2. p(A)=p1+p2+p3=0, 55.

p(B)=p2+p4=0, 6.

p(AB)=0, 25.

p(AB)=p(A)+p(B)p(A∩B)=0, 55+0, 60−0, 25=0, 9.

3. a. On a le tableau suivant :

numéro 1 2 3 4 5

X 5 −6 5 −6 5

pi 0,15 0,25 0,15 0,35 0,10

b. E(X)=5(0, 15+0, 15+0, 2)−6(0, 25+0, 45)= −1, 60 (().

c. Il suffit de remplaçer dans le calcul précédent 5 par la valeura−6. D’où : E(X)=(6−a)×(0, 15+0, 15+0, 2)−6(0, 25+0, 45)=0, 4a−6.

Le jeu est équitable si l’espérance de gain (et de perte) est nulle.

Donc E(X)=0 ⇐⇒0, 4a−6=0 ⇐⇒a=15.

PROBLÈME 11 points

Partie A : Étude d’une fonction auxiliaire

1. gsomme de fonctions dérivables sur ]0 ;+∞[ est dérivable sur cet intervalle et : g(x)= −1

x−2x<0 comme somme de deux termes négatifs. La fonctiongest donc décrois- sante sur ]0 ;+∞[.

Polynésie 2 juin 2010

(3)

STI génie mécanique, énergétique, civil A. P. M. E. P.

2. a. g(1)=1−ln 1−12=1−1=0.

b. gétant strictement décroissante sur ]0 ;+∞[ et s’annulant en 1, on en déduit que :

g(x)>0 si 0<x<1 ;

g(1)=0 ;

g(x)<0 si 1<x.

Partie B : Étude de la fonctionf 1. a. On sait que lim

x0lnx= −∞, donc lim

x0

2lnx

x = −∞, donc finalement : lim

x0f(x)= −∞.

Graphiquement : l’axe des ordonnées est asymptote au graphe de la fonction au voisinage de zéro.

b. On sait que lim

x→+∞

lnx

x =0 et lim

x→+∞−2x= −∞, donc finalement lim

x→+∞f(x)= −∞.

2. a. Soitdla fonction définie sur ]0 ;+∞[ pard(x)=f(x)−(−2x+4)=2lnx x . On a vu que lim

x→+∞

lnx

x =0, donc lim

x→+∞d(x)=0.

Ceci montre que la droiteDd’équationy= −2x+4 est asymptote à la courbeC au voisi- nage de+∞.

b. Plus précisèment comme lnx>0 etx>0 au voisinage de plus l’infini on a donc2lnx x >0, ce qui signifie que la fonctiondest positive, ou encore que la courbeC est au dessus de la droiteDau voisinage de+∞.

3. a. Le premier terme est un quotient de fonctions dérivables sur ]0 ;+∞[ le dénominateur ne s’annulant pas sur cet intervalle ;f est donc dérivable et sur cet intervalle :

f(x)=

2

x×x−2lnx

x2 −2=2−2lnx

x2 −2=2−2lnx−2x2 x2 =2¡

1−lnxx2¢

x2 =2g(x) x2 . b. Comme 2>0 etx2>0 sur ]0 ;+∞[, le signe def(x) est celui deg(x) vu à la partie A.

On a donc

f(x)>0 si 0<x<1 ;f est croissante

f(1)=0 ;f a un maximum ;

f(x)<0 si 1<x;f est décroissante.

c.

x 0 1 +∞

f(x)

−∞

2

−∞

4. La droiteDa un coefficient directeur égal à−2. Une tangente àC au point d’abscissexest parallèle àDsi son coefficient directeurf(x) est égal à−2, soit :

f(x)= −2 ⇐⇒ 2¡

1−lnxx2¢

x2 = −2 ⇐⇒ 2−2lnx−2x2= −2x2 ⇐⇒ 2−2lnx=0 ⇐⇒

1−lnx=0 ⇐⇒1=x ⇐⇒ln e=lnx ⇐⇒e=x(d’après la croissance de la fonction ln.

Vérification :f(e)=2¡

1−ln e−e2¢ e2 = −2.

5. Voir à la fin.

Partie C : Calcul d’une aire

Polynésie 3 juin 2010

(4)

STI génie mécanique, énergétique, civil A. P. M. E. P.

1. f(2)=2ln 2

2 −2×2+4=ln 2.

Sur [1 ; 2] la fonctionf est décroissante de 2 à ln 2, donc sur [1 ; 2],f(x)>0.

2. a. La fonctionFest la somme de fonctions dérivables sur ]0 ;+∞[ ; elle est donc dérivable sur cet intervalle et :

F(x)=2lnx×1

x−2x+4=2lnx

x −2x+4=f(x).

Fest donc une primitive def sur ]0 ;+∞[.

b. On a vu que sur [1 ; 2],f(x)>0, donc l’aireA est égale en unités d’aire à l’intégrale : A=

Z2 1

f(x) dx=[F(x)]21=F(2)−F(1)=(ln 2)2−22+4×2−£

(ln 1)2−12+4×1¤

=(ln 2)2− 4+8+1−4=1+(ln 2)2. D’oùA≈1,48045 (u. a.)

Comme l’unité d’aire vaut 2×2=4 cm2, on aA≈5,921≈5, 92 (cm2) au mm2près. Ce que l’on vérifie approximativement sur la figure.

1 2 3 4

−1 1 2 3

D T

e O

Polynésie 4 juin 2010

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