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b. Soit f un morphisme de groupe de U n dans lui même. On sait que (les notations de l'énoncé),

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Academic year: 2022

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(1)

MPSI B Année 2012-2013 Corrigé DM 9 (le 17/01/13) 29 juin 2019

Pb 1.

1. a. C'est une question de cours. On vérie immédiatement que le produit de deux racines n -ièmes de 1 est encore une racine n -ième de 1 . De même pour l'inverse (qui est aussi le complexe conjugué).

b. Soit f un morphisme de groupe de U n dans lui même. On sait que (les notations de l'énoncé),

U n =

1, u, u 2 , · · · , u n−1 avec u = e

2iπn

Analyse. Supposons qu'il existe un entier m entre 0 et n−1 tel que f (v) = v m pour tous les v ∈ U n . En particulier pour v = u , on obtient f (u) = u m . Cela prouve l'unicité d'un tel m car si m 0 est un autre entier vériant les mêmes conditions

f (u) = u m = u m

0

⇒ m − m 0 ∈ Z n ⇒ m = m 0 car ils sont tous les deux entre 0 et n − 1 .

Synthèse. Comme f (u) ∈ U n , il existe un m entre 0 et n − 1 tel que f (u) = u m . Alors, pour tout v ∈ U n , f (v) = v m . En eet, il existe un entier k tel que v = u k . Comme f est un morphisme de groupes :

f (v) = f (u k ) = f (u) k = (u m ) k = u km = u k m

= v m

2. a. Comme f est un morphisme, il est immédiat que

∀(t, t 0 ) ∈ R 2 : g(t + t 0 ) = g(t)g(t 0 )

Soit t un réel xé et h un réel non nul. Considérons le taux d'accroissement complexe et exploitons le fait que f est un morphisme

g(t + h) − g(t)

h = g(h) − g(0) h g(t)

Comme g est dérivable en 0 , on en déduit en prenant la limite pour h en 0 que g est dérivable en t avec g 0 (t) = g 0 (0)g(t) .

b. D'après la question précédente, la fonction à valeurs complexes g est solution d'une équation diérentielle linéaire à coecients constants. Il existe alors λ ∈ C tel que g(t) = λe g

0

(0)t pour tous les réels t . Comme g(0) = 1 on a λ = 1 . Comme g(2π) aussi est égal à 1 , on a e 2g

0

(0)π = 1 . Il existe donc un m entier tel que g 0 (0) = im donc g(t) = e imt . On peut alors écrire :

∀v ∈ U , ∃t ∈ R tel que v = e it ⇒ f(v) = g(t) = e imt = v m

Pb 2.

1. L'application u + est linéaire comme combinaison de composées d'applications linéaires.

Considérons u ◦ h pour un h quelconque dans G : u + ◦ h = 1

m X

g∈G

g −1 ◦ u ◦ g ◦ h = 1

m h ◦ X

g∈G

(g ◦ h) −1 u ◦ (g ◦ h).

Pour h xé, g 0 = g ◦ h décrit le groupe G lorsque g décrit G donc u + ◦ h = 1

m h ◦ X

g

0

∈G

g 0−1 ◦ u ◦ g 0 = h ◦ u + .

2. Comme u + commute avec tout élément g de G , u ++ = 1

m X

g∈G

g −1 ◦ u + ◦ g = 1 m

X

g∈G

g −1 ◦ g ◦ u + = u + .

3. a. L'application p est un projecteur sur F qui est stable par les éléments de G donc :

∀x ∈ F, p + (x) = 1 m

X

g∈G

g −1 ◦ p(g(x)

|{z}

∈F

) = 1 m

X

g∈G

g −1 ◦ g(x) = x

donc F est inclus dans l'image de p + .

D'autre part, pour tout x de E , p(g(x)) ∈ F donc g −1 ◦ p ◦ g(x) ∈ F par stabilité puis p + (x) ∈ F par linéarité. On en déduit que F est l'image de p + .

b. Soit g et h quelconques dans G et y quelconque dans E . Alors p(y) ∈ F ⇒ g ◦ h −1 ◦ p(y) ∈ F (stabilité de F )

⇒ p◦ g ◦ h −1 ◦ p(y) = g ◦ h −1 ◦ p(y) ⇒ p ◦ g ◦ h −1 ◦ p = g ◦ h −1 ◦ p (à cause du ∀y)

⇒ g −1 ◦ p ◦ g ◦ h −1 ◦ p ◦ h = g −1 ◦ g ◦ h −1 ◦ p ◦ h = h −1 ◦ p ◦ h.

c. Pour montrer que p + est un projecteur, on forme p + ◦ p + . p + ◦ p + = 1

m 2 X

(g,h)∈G

2

g −1 ◦ p ◦ g ◦ h −1 ◦ p ◦ h

= 1 m 2

X

(g,h)∈G

2

h −1 ◦ p ◦ h = 1 m

X

g∈G

p + = p + .

d. Pour tout x ∈ ker p + , p + ◦ g(x) = g ◦ p + (x) = 0 donc g(x) ∈ ker p + . D'où ker p + est stable par G .

Cette création est mise à disposition selon le Contrat

Paternité-Partage des Conditions Initiales à l'Identique 2.0 France disponible en ligne http://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0/fr/

1

Rémy Nicolai M1209C

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