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Définition et classification des reptiles Définition et classification des reptiles Définition et classification des reptiles

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et échelles géologiques. Bibliographie… pages 8 8 85 8 5 5 5 à 9 à 9 à 9 à 98 8 8 8

Certains étaient plutôt petits comme le Psittacosaurus dont la taille variait entre 23 cm et 1,50 m et le poids entre 200 grammes et 20 kg. Il vivait en Mongolie.

Dessin de Win Stout 1981

(2)
(3)

Londres, British Museum

B

(4)

Londres, British Museum

C

(5)

Les reptiles appartiennent à l’embranchement des vertébrés (animaux possédant un axe squelettique dorsal appelé « colonne vertébrale »). Ils sont généralement munis de 4 membres de type marcheur (on les range en conséquence dans la super classe des « tétrapodes »). Ces membres peuvent avoir disparu au cours de l’évolution (pensons aux serpents).

D’abord, il faut savoir que le mot REPTILE vient du latin « REPERE » = RAMPER… mais que tous les reptiles ne rampent pas (ou ne rampaient pas)… et que beaucoup d’animaux qui rampent ne sont pas de reptiles… mais oui… ainsi les tritons rampent et sont, eux, des vertébrés de la classe des BATRACIENS (= AMPHIBIENS).

1) Les reptiles ont le corps couvert d’épaisses écailles cornées nommées cornéoscutes…

néanmoins, les reptiles volants ou PTEROSAURES de l’ère secondaire portaient, eux, des poils.

2) Dans la peau (et plus précisément le derme) de nombreuses espèces de reptiles (lézards en général, tortues, crocodiles et un grand nombre de formes fossiles) existent des plaques osseuses : les ostéoscutes.

3) Le plus souvent, les reptiles pondent des œufs. La ponte a toujours lieu sur le sol (alors que dans la classe des batraciens, elle s’effectue dans l’eau). L’œuf est protégé par une coquille pouvant avoir la consistance du cuir (serpents, la plupart des lézards) ou être incrustée de sels calcaires comme chez les oiseaux (c’est en particulier le cas des crocodiles, de certains lézards et tortues).

Un nombre non négligeable de reptiles sont OVOVIVIPARES : les embryons se développent dans le corps de la femelle à l’intérieur des enveloppes de l’œuf qui se rompent juste avant ou aussitôt près l’expulsion. Les œufs de ces espèces, extirpés des voies génitales de la femelle, sont susceptibles de terminer leur développement… On pourrait dire qu’il s’agit d’une forme de nidification particulière.

Quelques espèces sont VIVIPARES : des relations alimentaires s’établissent alors avec la mère qu’il existe un placenta (scinque, vipère péliade) ou non (lézard vivipare).

Remarque : les ICHTHYOSAURES, reptiles marins du secondaire rappelant par leur forme des poissons, ne pondaient pas d’œufs. Une femelle a été fossilisée au cours de sa parturition.

4) Le jeune, à sa naissance, ne diffère que par la taille de ses parents. Le stade larve aquatique et les métamorphoses observables chez les amphibiens n’existent pas chez les reptiles.

Comment définir un

reptile ?

… Voici une excellente question…

Certains reptiles ont été à l’origine des oiseaux alors que d’autres : les reptiles mammaliens ou thérapsides donnaient naissance aux mammifères.

(6)

Nous sommes des reptiles…

mais pas des dinosaures…

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(7)

Le schéma représenté ci-dessus correspond à une coupe transversale pratiquée dans la tête d’un tétrapode (le terme de tétrapode = 4 pattes regroupe les amphibiens ou batraciens, les reptiles, les oiseaux et les mammifères).

Chacun sait que le cerveau (ou mieux l’encéphale) est protégé par des os dont l’ensemble constitue le crâne… mais qui est informé du fait que le crâne correspond lui-même à 2 boîtes encastrées ?

* La boîte la plus interne ou endocrâne est constituée d’os dits « enchondraux » enveloppant l’encéphale ventralement et latéralement. Cette boîte a tendance à régresser au cours de l’évolution.

* La boîte la plus externe ou « toit dermique » est formé d’os dits « dermiques » disposés dorsalement et latéralement par rapport à l’endocrâne.

Chez les amphibiens du primaire et les premiers reptiles ou COTYLOSAURIENS de la fin de l’ère primaire, le toit dermique n’était pas perforé (sauf au niveau des narines externes et des orifices visuels).

Ce type dit ANASPIDE se retrouve encore chez les tortues (fossiles et actuelles).

A partir de cette disposition primitive sont apparues des ouvertures dans le toit dermique.

Ces fenêtres ou FOSSES TEMPORALES se sont formées par écartement des os. Elles ne mettent pas « à nu » l’encéphale puisque l’endocrâne est présent.

Une

classification des reptiles fondée sur la

structure du crâne …

Type ANAPSIDE

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Le rôle précis de ces fosses temporales n’est pas clair. Leur existence permet d’alléger le crâne. Les muscles masticateurs temporaux qui s’inséraient initialement sous le toit dermique (voir le schéma du haut de la page précédente) se fixent maintenant au bord des fosses ou sur les membranes qui les ferment.

1. Le type EURYAPSIDE : Il existe une fosse temporale en position haute de chaque côté.

Cette disposition se rencontre uniquement chez des reptiles marins de l’ère secondaire.

Les notosaures qui vivaient dans les lagunes littorales et se nourrissaient de poissons.

Les plésiosaures (descen-

dants des notosaures) qui mangeaient également des poissons mais aussi des céphalopodes.

Mieux adaptés à la nage, ils utilisaient leurs nageoires de la même façon que les membres antérieurs des tortues marines (leurs extrémités décrivaient un 8… c’est-à-dire que ces nageoires ne fonctionnaient pas comme une rame mais comme une aile).

Les placodontes à énormes dents postérieures broyeuses en forme de pavés qui se nourrissaient de mollusques pour l’essentiel.

Les ichthyosaures, reptiles marins carnivores se nourrissant également de poissons et de céphalopodes. La locomotion était assurée par la musculature du tronc et de la queue, les membres servant de stabilisateurs.

Ils étaient, avant 1968, placés dans le type parapside aujourd’hui supprimé de la classification, car il correspondait à une mauvaise interprétation des os du crâne.

Rappelons que l’ère secondaire a débuté il y a 225 millions d’années et s’est terminée il y a 65 millions d’années, soit une durée de 160 millions d’années. On la divise en Trias (- 225 à - 195

M.A.), Jurassique ( - 195 à - 136 M.A.) et Crétacé ( - 136 à - 65 M.A.)

Dessins et textes modifiés extraits du « Guide des dinosaures Hachette par David Norman et B. Hersey et du

« Petit guide : Fossiles » Hachette par F. Rhodes, H. Zim et R. Shaffer.

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2. Le type SYNAPSIDE :

Il existe une fosse temporale de chaque côté en position basse.

Le type synapside caractérise les rep- tiles mammaliens (tous quadrupèdes) et

leurs descendants, les mammifères.

- Les premiers reptiles mammaliens correspondaient aux pélycosauriens (=

"lézards à pelvis élargi") de l’ère primaire qui vivaient en bordure des marécages. Certains étaient porteurs d’une « voile » qui a peut-être servi d’organe thermorégulateur.

* Edaphosaurus (longueur : 3 à 3,5 m environ) était un pélycosaure végétarien du carbonifère supérieur et du permien inférieur d’Europe et du texas. Présence d’une voile au niveau du dos.

* Dimetrodon (longueur : 2,5 à 3 m) était un pélycosaure carnivore, à longues dents effilées, du permien inférieur du Texas et de l’Oklahoma. Portait aussi une voile.

* Varanosaurus (longueur : 1m) était un pélycosaure du permien inférieur du Texas.

- Les pelycosauriens furent suivis par d’autres reptiles mammaliens : les thérapsides dont certains étaient carnivores et d’autres herbivores.

On observe chez ce groupe une différenciation progressive des dents en incisives, canines puis molaires alors que les dents sont toutes identiques chez les amphibiens et la plupart des reptiles (bien que quel- ques familles de dinosaures fassent exception).

* Moschops (longueur 2,50 m). Espèce végétarienne qui vivait au permien en Afrique Australe. Crâne court, épais, en forme de dôme. Corps trapu et lourd. Dos descendant vers l’arrière selon un angle prononcé. La lignée est 1 cul de sac évolutif.

* Cynognathus (longueur 1 à 2 mètres) était une espèce carnivore (ou charo- gnarde ?) du trias vivant en Afrique. Il res- semblait à un gros chien avec ses membres nettement implantés en dessous du corps.

* Dicynodon (environ 1mètre). Vivait au trias en Afrique du Sud au bord des lacs. Pas de dents à l’exception des canines supé- rieures en crocs. Disposait d’un bec corné lui permettant de s’attaquer à la végétation.

Evolution des reptiles mammaliens

d’après Colbert.

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* Thrinaxodon (longueur 0,80 mètre) était une espèce carnivore du trias vivant en Afrique du Sud. Il mimait encore plus un chien que l’espèce précédente.

- Les 1ers mammifères apparais- sent à la fin du trias. Ce sont des animaux de petites tailles surtout connus par des dents et des crânes.

Comment définir un mammifère ? C’est un animal de l’embranchement des vertébrés, homéotherme (= à température constante) comme les oiseaux mais qui possède un corps couvert de poils. Les mammifères sont dotés d’un cœur divisé en 4 parties et d’un muscle appelé diaphragme qui facilite la respiration et qui sépare le tronc en 2 cavités : la cavité thoracique et la cavité abdominale. La plupart mettent leurs petits au monde vivants au lieu de pondre des œufs et ils allaitent leur descendance à l’aide de glandes spécialisées localisées dans les mamelles.

La mâchoire d’un mammifère (vivant ou fossile) est formée d’un seul os : le dentaire qui s’articule sur un os du crâne : le squamosal.

La mâchoire d’un reptile (vivant ou fossile) comporte 7 à 8 os (prin-

cipalement : dentaire, angulaire, pré-articulaire et un os postérieur : l’articulaire). L’articulation mâchoire inférieure/crâne s’effectuant entre le dentaire et un os du crâne : le "carré". Le squamosal est présent dans le crâne mais ne participe pas à l’articulation de la mâchoire.

Chez les mammifères, certains os (marteau, enclume et étrier) se retrouvent dans l’oreille interne et ont changé de fonction : ils conduisent et amplifient les ondes sonores du tympan jusqu’à la fenêtre ovale qui ferme l’oreille interne (elle-même contenant l’organe acoustique ou cochlée).

Le marteau de l’oreille interne des mammifères correspond à l’articulaire du reptile, l’enclume correspond à l’os carré et l’étrier à la columelle (os qui chez les reptiles assure la conduction des sons jusqu’à l’oreille interne).

Chez les reptiles mammaliens, le transfert des "os de la mâchoire" en "os de l’oreille interne" est en cours de réalisation…

* Megazostrodon (longueur du corps : 6 à 10 cm) était l’un des véritables 1ers mammifères. Il vivait en Afrique du Sud. Couvert de poils. A sang chaud.

Oreilles mobiles. Il ressemblait à une musaraigne. Se

nourrissait d’insectes et de larves, peut-être d’œufs. Donnait naissance à des jeunes vivants (viviparité).

Remarque : Les pélycosauriens + les thérapsides + les mammifères = lignée des Théropsides.

Dessin extrait du « Guide des dinosaures Hachette par David Norman et B. Hersey

Diminution du nombre d’os de la mâchoire infé- rieure des pélycosauriens aux thérapsides. Chez les

mammifères, il n’en reste plus qu’un : le dentaire.

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3. Le type DIASIDE :

Il comporte typiquement une paire de fosses temporales de chaque côté.

Le type diapside caractérise les éosuchiens (groupe souche à

l’origine des suivants), les rhynchocéphales (dont il existe encore une espèce : le sphénodon), les crocodiliens, les reptiles volants ou ptérosaures et les thécodontes

(qui ont été à l’origine des dinosaures et peut-être des crocodiliens et des ptérosaures).

- Les éosuchiens

(= « pré- crocodiles ») constituent un ordre primitif dérivant des cotylo-sauriens (ou « reptiles souches »). Ces éosuchiens sont apparemment à la source de tous les diapsides. C’était

des reptiles de petite taille qui avaient une allure générale rappelant celle des lézards.

Ils sont apparus il y a 290 millions d’années (donc au primaire) et ont disparu il y a 50 millions d’années (donc au tertiaire)

-

Icarosaurus était un reptile éosuchien planeur du trias Nord-américain. Il déployait ses côtes lorsqu’il sautait d’un arbre étendant alors une membrane qui lui permettait de planer jusqu’au sol.

- Les rhynchocéphales (= « têtes à bec »)

constituent un groupe remontant à la fin du primaire. Ils étaient largement répandus pendant toute la durée du secondaire.

L’hatteria (ou hattérie ou tuatera des Maoris ou sphénodon) est le dernier représentant de cet ordre… un véritable « fossile vivant ». Taille : 60 à 75 cm. De mœurs nocturnes, de régime en général insectivore, il vit actuellement dans quelques îlots du littoral de la Nouvelle-Zélande. Il ressemble extérieurement à un iguane mais a gardé toutes les caractéristiques de ses ancêtres. Il possède un « œil pinéal ». Ce 3ème œil, situé sur le dessus de la tête, est recouvert par une écaille transparente chez le jeune mais qui s’opacifie chez l’adulte.

Type diapside :

2 fosses temporales superposées de chaque côté.

S = squamosal, P.O. = post-orbitaire, Q.J. = quadratojugal.

Squamosal et post-orbitaire forment la barre temporale supérieure.

Quadratojugal et jugal constitue la barre temporale inférieure.

Le couple post-orbitaire/jugal définit la barre orbitaire.

Corps dodu (90 kg) en forme de tonneau de 1,80 m de longueur. Court sur pattes. Animal végétarien à dents coupantes, à fortes mâchoires se prolongeant en bec

crochu cueilleur. Vivait au Brésil durant le trias.

Dessin : David Lambert

Il existe un foramen (= trou) pariétal au niveau du dessus du crâne qui permet à

la lumière d’atteindre l’œil pinéal.

Dessin : Beaumont et Cassier

Dessin :David Lambert

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- Les crocodiliens,

apparus au trias supérieur se sont peu modifiés depuis. Ils persistent encore aujourd’hui avec 3 familles (13 espèces de crocodiles + 2 d’alligators et 5 de caïmans + le gavial du Gange) soit 21 espèces toutes carnivores. Ils nagent grâce à des ondulations latérales du corps et de la queue aplatie en godille, les pattes plaquées le long des flancs. Les pattes postérieures sont palmées et utilisées lors de la nage lente. Les narines s’ouvrent à l’extrémité du museau et un sphincter les ferme en plongée. Un palais secondaire constitue le plafond de la cavité buccale et ainsi l’animal peut s’alimenter tout en continuant à respirer (cette disposition se retrouve chez certains dinosaures et chez les mammifères). Le cœur est à 4 cavités comme chez les mammifères et il existe aussi un diaphragme (mais qui n’a pas la même origine que chez les mammifères).

Protosuchus (le plus ancien) : 1 mètre.

Fin du trias et début du jurassique en Amérique du Nord. Dents aiguës. Se nourrissait d’amphibiens et de repti- les. Il ne possédait pas encore de palais secondaire. Les membres allongés évoquent ceux des mammifères. Peut- être vivait-il principalement sur terre.

Teleosaurus : 4 mètres. Fin du jurassique en Europe et en Afrique.

Vivait au voisinage des estuaires. Pattes plus courtes. Pas de nageoire caudale.

Mangeait des poissons. Le palais secondaire existe. Le corps était proté- gé par une armure de plaques osseuses absentes chez l’espèce suivante.

Metriorhynchus : 3 à 4 mètres. Fin du jurassique en Angleterre et en Amérique du Sud. Animal marin dont les membres s’étaient modifiés en ailerons. Une nageoire caudale mise en évidence sur des empreintes de peau.

Très longues mâchoires portant des dents aiguës. Se nourrissait de poissons.

Les Métriorhynchidés proviennent probablement des Téléosauridés.

Bernissartia (= crocodile de Bernissart) : 60 cm. Première partie du crétacé en Belgique et Angleterre. On a trouvé ses restes associés à des squelettes d’iguanodons. Ses dents émoussées on conduit à penser qu’il se nourrissait de coquillages.

Deinosuchus : 15 mètres !… Le plus gigantesque crocodile de tous les temps.

Vivait, à la fin du crétacé, en Amérique du Nord. Tête dépassant 2 m de long.

Crocodile d’estuaire, il se nourrissait probablement de dino-saures.

Dessins extraits du « Guide des dinosaures » par David Norman, illustrations B. Hersey. Editions Hachette 1981.

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- Les reptiles volants du secondaire ou ptérosaures (= « lézards ailés ») :

Apparus au début du secondaire, ils ont disparu il y a 65 millions d’années.

Le zoologiste russe Sharov a découvert au Kazakhstan un ptérosaure de la taille d’un pigeon (Sordes pilosus) qui était couvert d’un pelage « long, dense et relativement épais » sur tout le corps à l’exception de la queue.

C’est le 4ème doigt des membres antérieurs qui constitue le principal soutien de l’aile (alors que c’est le 2ème chez les oiseaux). Il pouvait se replier vers le haut durant la marche, relevant ainsi l’aile.

Quetzalcoatlus northropi du Texas avaient une envergure de 12 m et pesait 85 kg.

Les ptérosaures possédaient des os creux (adaptation au vol). Certains portaient sur le crâne une crête osseuse médiane qui se prolongeait vers l’arrière. Des spécimens de ptéranodons en sont dépourvus (attribut sexuel ?).

Les moulages de l’intérieur du crâne dénotent une remarquable coordination musculaire (cervelet important), une vue excellente (centres visuels développés) et un odorat faible (centres olfactifs réduits).

Certains étaient dépourvus de dents comme le pteranodon. D’autres comme dorygnathus avaient une denture très développée et pointue. Pteranodon et dorygnathus devaient manger des poissons (on en a retrouvé fossilisés dans leurs cages thoraciques). Quelques-uns possédaient des dents fines disposées comme les fanons de baleine et devaient se nourrir de plancton (Cf. pterodaustro). Les dents pointues du minuscule d’anurognathus suggèrent un régime insectivore.

On a trouvé des ptérosaures partout sauf en Antarctique. 85 espèces réparties en 2 sous-ordres.

Sous-ordre des ramphorhynchoïdes

(apparu au Trias).

Sous-ordre des ptérodactyloïdes

(apparu au Jurassique soit 50 millions d’années + tard).

Museau et cou assez courts. Queue longue. Museau et cou allongés. Queue réduite ou absente.

Patte postérieure à 5 doigts. Patte postérieure à 4 doigts (orteil rudimentaire).

40 cm à 2, 20 m d’envergure. Jusqu’à 12 mètres d’envergure.

* Dimorphodon : 40 cm, envergure 1,5 m. Angleterre.

Jurassique (début). Grosse tête. Queue sans empennage.

* Rhamphorhynchus : 30 cm. Sud de l’Allemagne.

Jurassique (fin). Dents larges, espacées et pointant vers l’avant. Queue avec empennage (Cf. ci-dessous).

* Sorde : fin du Jurassique au Kazakhstan.

* Pterodactylus : 20 cm. Allemagne. Fin du Jurassique et début du crétacé. Semble s’être nourri d’insectes.

* Pteranodon : 1 mètre, 12 à 25 kg, envergure de 4,5 à 7 mètres. Amérique du Nord, Russie et Japon. Fin du crétacé.

Emmagasinait les poissons attrapés dans un jabot.

* Quetzalcoatlus : 85 kg, 12 m d’envergure.Amérique du Nord à la fin du crétacé.

Pterodactylus elegans (de la taille d’un moineau) conservé dans un calcaire à grains très fins (= calcaire

lithographique) de Solnhofen en Allemagne.

Photo extraite d’un article de Wann Langston : « Les ptérosaures »

(14)

-

Les thécodontes

(qui descendent des éosuchiens) ont été les ancêtres des dinosaures et peut-être des crocodiliens et des ptérosaures. Ils ont disparu il y a 190 millions d’années.

Thécodontes

(issus des éosuchiens)

Pseudosuchiens Phytosaures

(terme impropre lié au fait qu’on avait d’abord considéré ces reptiles comme étant végétariens). Vivaient au trias.

Exemple : Euparkeria : 60 à 80 cm. Afrique du Sud au début du trias. Petit et agile, aspect de dinosaure bipède (marchait sur 4 pattes mais pouvait courir sur deux). Se nourrissait

d’insectes et de cadavres d’animaux. Des rangées de plaques cuirassées sur son dos.

C’est un bon prétendant au titre d’ancêtre de dinosaures.

Ex : Rutiodon : 3 à 5 m. Amérique du Nord, Afrique et Europe à la fin du trias. Aspect de crocodile (longues dents, corps allongé, pattes fortes et courtes, queue puissante, peau couverte

d’écailles). Narines placées, comme chez les phytosaures, au sommet du crâne entre les yeux (alors qu’elles sont à l’extrémité du museau chez

les crocodiles actuels). Vivait dans les mares et rivières.

Rutiodon :

-

Les dinosaures

peuvent donc être définis comme des reptiles de l’ère secondaire pourvus de 2 fosses temporales de chaque côté de la tête. Il nous faudra préciser ultérieurement ce qui les différencie des autres diapsides cités jusqu’ici. Nous verrons que l’on distingue 2 grands groupes :

Les dinosaures à bassin de reptiles ou sauripelviens ou saurischiens.

Les dinosaures à bassin d’oiseaux ou avipelviens ou ornithischiens.

- Les squamates

(lézards… 3000 espèces actuelles + serpents…

2700 espèces actuelles) présents dès le trias supérieur d’une part et

les oiseaux

(ces derniers semblant dériver d’un groupe de dinosaures) apparus au début du crétacé d’autre part sont aussi du type diapside mais modifié.

* Chez les lézards (ou lacertiliens), il y a rupture de la barre temporale inférieure ce qui entraîne une ouverture de la fosse temporale inférieure vers le bas.

* Chez les serpents (ou ophidiens), la disparition des 2 barres temporale supérieure et inférieure ouvre ventralement les 2 fosses temporales.

* Dans la classe des oiseaux, sont éliminées : la barre temporale supérieure et la barre orbitaire.

(15)

VUE D’ENSEMBLE DES DIAPSIDES :

Le terme « lépidosauriens » rassemble éosuchiens, rhynchocéphales et squamates.

Le terme « archosauriens » regroupe les crocodiliens, les ptérosaures, les thécodontes et les dinosaures (qui ont donné naissance aux oiseaux).

Document extrait de "Pour la Science" n° 42, avril 1981 : « Les ptérosaures » par Wann Langston.

(16)

Les 900 espèces de dinosaures connues ont été réunies en 27 familles elles-mêmes regroupées en 2 ordres :

* Les saurischiens ou SAURIPELVIENS ou « dinosaures à bassin de reptiles ».

* Les ornithischiens ou AVIPELVIENS ou « dinosaures à bassin d’oiseau ».

Le bassin, ou ceinture pelvienne, sur lequel s’insèrent les membres postérieurs, est formé :

* D’un ilion qui est fixé au niveau de 3 à 11 vertèbres. A noter que chez les thécodontes (ancêtres des dinosaures), le nombre de vertèbres concernées était de 2, rarement 3.

* D’un ischion tourné vers l’arrière

* D’un pubis. Le pubis est orienté vers l’avant chez les sauripelviens alors que, chez les avipelviens, il pivote vers l’arrière (devenant parallèle à l’ischion) et développe une

"apophyse prépubienne". Il fait alors penser à un bassin d’oiseau mais il s’agit d’une convergence superficielle

et non d’une identité.

A la jonction des 3 os, se situe une cavité cotyloïde ou acétabulum recevant la tête articulaire de l’os de la cuisse ou fémur. Cet acétabulum est perforé chez tous les dinosaures (mais ne l’était pas chez les thécodontes).

Le fémur prend une position verticale (on dit qu’il devient parasagittal)

alors qu’il conserve une position transversale chez les reptiles actuels pourvus de pattes.

Les 2 grands groupes de dinosaures :

et leurs bassins…

La ruée vers l’os

Bipède, carnassier. L = 10 m. Au jurassique en

Amérique du Nord.

Quadrupède, végétarien. L = 6 m. Au jurassique en Amérique

du Nord.

(17)

Les premiers dinosaures à bassins de reptiles remontent au trias. On les divise en 4 sous-ordres : Les coelurosaures et les carnosaures réunis sous le nom de THEROPODES (= "à pieds de bêtes") qui sont bipèdes et carnivores.

Les prosauropodes et les sauropodes très généralement quadrupèdes et végétariens parfois rassemblés sous le nom de sauropodomorphes (= "à pieds de reptiles").

I-

Les coelurosaures

( « reptiles à queue creuse ») :

Ce groupe de dinosaures, qui est probablement à l’origine des oiseaux, est apparu il y a 220 millions d’années et a disparu à la fin de l’ère secondaire il y a 65 millions d’années.

Il est constitué d’espèces de taille relativement petite (de celle d’un poulet à plus grand qu’une autruche), élancées, à os fins, légers et creux, sans doute rapides à la course.

Les membres antérieurs, relativement longs, étaient munis de griffes. Les mains, préhensiles, permettaient de porter les proies (insectes, lézards, bébés dinosaures, œufs, charognes) à la bouche.

La tête, petite et portée par un long cou, était pourvue de dents pointues mais, à la fin du secondaire, apparurent des formes édentées : les ornithomimines à aspect d’autruche et munies d’un bec osseux.

Procompsognathus :

Il vivait au trias au Sud de l ‘Allemagne.

Longueur du corps = 70 cm à 1,20 m.

Famille des coelophysidés. Main à 5 doigts dont 2 courts. Coureur rapide. Gros orteil tourné vers l’arrière. Se nourrissait d’amphibiens et de lézards.

Compsognathus ("à mâchoire élégante ou délicate") :

Il demeurait en Allemagne et en France à la fin du jurassique. LC = 60 cm (taille d’un poulet 3 à) pour 3,5 kg. Famille des compsognathidés. Sa morphologie évoque celle de l’archéoptéryx considéré comme l’ancêtre des oiseaux. Main à 2 doigts griffus. 64 dents acérées. On a retrouvé des os de lézard dans sa cage thoracique.

Coelophysis ("forme creuse") :

Etudié dès 1889. Etait présent durant le trias (dès 220 à 215 millions d’années) au S-O. et à l’E. des U.S.A. L.C. = 1,5 à 3 mètres pour une hauteur de 50 à 60 cm. 20 à 30 kg.

Famille des coelophysidés. Main à 3 doigts.

Par 2 fois, on a découvert un jeune dans la cage thoracique d’un Cœlophysis adulte :

mère et son fœtus ou plus probablement cannibalisme ? Se déplaçait en troupeaux (plusieurs centaines d’individus de différents âges trouvés en 1947 au Nouveau Mexique).

Les

dinosaures sauripelviens :

Tailles mises en comparaison avec celles d’un canard (60 cm de long) et d’un zèbre (2 à 2, 5 m de long).

Dessins extraits du « Guide des dinosaures » par David Norman, illustrations B. Hersey. Ed. Hachette.1981.

(18)

Coelurus

("à queue creuse") : Vivait à la fin du jurassique, en Allemagne (comme compsognathus et archéoptéryx) mais aussi aux U.S.A. L.C. = 2m. Longues pattes arrière et bassin conçu pour la course. La queue devait être plus soulevée du sol et plus raide que sur le dessin. Carnivore agile muni de petites dents et de longues pattes antérieures porteuses de mains à 3 doigts assez faibles mais préhensiles et munies de griffes acérées et recourbées.

Deinonychus

("aux griffes terribles") : Découvert en 1964. Installé aux Etats-Unis au milieu du crétacé il y a 110 millions d’années. L.C. = 2 m à 3 m de long. 100 kg. Famille des dromaesauridés.

Le pouce de ses pattes postérieures était tourné vers l’arrière et le 2ème orteil, relevé durant la marche, était muni d’une griffe mobile en forme de faucille de 12,7 cm de long. Corps porté par les 3ème et 4ème orteils. Queue maintenue rigide par 40 bâtonnets osseux situés autour des vertèbres. Petites dents pointues. Carnivore agile et rapide, on pense qu’il bondissait sur sa proie puis la tailladait.

Velociraptor

("pilleur rapide") :

Mongolie, en Chine et au Kazakhstan au crétacé. L.C. = 1,5 à 1,80 m. 75 kg. Famille des dromaesauridés.

On a trouvé les squelettes d’un velociraptor et un protoceratops unis dans la mort. Premier orteil court et tourné vers l’arrière. Les 3 doigts de la main étaient articulé sur l’unique os du poignet : le semi-lunaire.

Il courait sur 2 doigts : les 3ème et 4ème orteils. Griffe rétractile en forme de faucille au second orteil (comparativement plus petite que celle de Deinonychus). Queue rigide. Petites dents pointues. Se nourrissait de petits reptiles et de mammifères.

Dessins extraits du « Guide des dinosaures » par David Norman, illustrations B. Hersey. Ed. Hachette.1981.

(19)

Deinocheirus

("aux mains terribles") :

Mongolie à la fin du crétacé. L.C. inconnue. Famille des deinocheiridés

On n’a retrouvé que ses pattes antérieures, particulièrement grandes… 2,5 mètres et à 3 doigts porteurs de griffes courbes ! … Des armes redoutables.

Saurornithoïdes

("reptile aux allures d’oiseau") :

Mongolie à la fin du crétacé. L.C. = 2 à 3 m. Famille des saurornithoïdidés. Volume cérébral important (en proportion, 6 fois plus que les crocodiles actuels). Yeux de grande taille (vision nocturne ?). Queue rigide comme les autres espèces de cette famille. Mains préhensiles. Petites dents pointues. Une griffe sur le second orteil mais plus petite que celle des dromaesauridés. Se nourrissait sans doute de petits mammifères.

Ornithomimus

("aux allures d’oiseau") :

Amérique du Nord et Asie (Tibet) à la fin du crétacé. L.C. = 3 à 4 m. dont la moitié pour la queue.

Famille des ornithomimidés (= famille des "dinosaures-autruches").

Son aspect général évoquait une autruche. Petite tête, crâne fragile. Dépourvu de dents, il possédait un bec, ce qui est inhabituel chez un carnivore. Mains à 3 doigts fuselés préhensiles et porteurs de griffes. Pieds à 3 orteils.

Oviraptor

("voleur d’oeufs") :

Habitat : Sud de la Mongolie au crétacé, il y a 80 millions d’années (donc dans les mêmes contrées et à la même époque que velociraptor). L.C. = 1,80 m. Une crête nasale de taille variable. Yeux de grande taille. Pas de dents, bec court et fort à pouvoir écrasant très élevé, très différent de celui long et mince des "dinosaures – autruches". Mains à 3 doigts préhensiles porteurs de griffes courbes. Pieds à 3 orteils + 1 minuscule premier orteil. 2ème orteil dépourvus de la griffe en faucille des dromaesauridés et des saurornithoïdidés.

On l’a nommé "voleur d’oeufs"car 2 dents situées au niveau du palais (= dents palatales) lui permettaient d’ouvrir des œufs et car on a trouvé en 1923 l’un des spécimens le crâne fracassé, au voisinage de ce que l’on croyait être un nid de protoceratops. L’étude d’un embryon contenu dans l’un des œufs devait montrer, au début des années 1990, que le nid était celui d’un oviraptor…En 1995, une équipe, fouillant le désert de Gobi, y a trouvé un fossile d’oviraptor couvant ses œufs !

Oviraptor.

Dessin extrait du livre de David Lambert : « Guide complet des dinosaures ». Editions Larousse.

Il est impossible de retrouver la couleur originelle des dinosaures à

partir de leurs fossiles.

Les couleurs des pages précédentes sont donc

imaginaires.

Nous savons néanmoins qu’aujourd’hui les animaux

qui présentent la même couleur que leur environnement se trouvent

plus difficilement repérés par leurs proies ou par leurs

prédateurs.

Il en a probablement été de même au temps des

dinosaures

(20)

II- Les carnosaures ( « reptiles carnivores ») :

Les carnosaures sont apparus au trias supérieur. Il s’agit de formes plus grandes et plus lourdes que les coelurosaures. Leurs membres antérieurs se réduisent et leur crâne augmente de volume au jurassique et au crétacé.

Dilophosaurus

("reptile aux deux crêtes") :

C’est l’un des tout premiers carnosaures. Il vivait au début du jurassique inférieur, aux U.S.A.

L.C. = 6 m. Famille des Mégalosauridés. Pattes antérieures très courtes à 3 doigts griffus. Longues et puissantes pattes arrière. Deux crêtes osseuses d’aspect gaufré dont on ignore le rôle.

Megalosaurusus

("grand reptile") :

Installé au Sud de l’Angleterre mais aussi en Asie, en Amérique du Sud et en Afrique au jurassique. L.C. = 6 à 9 m. 750 kg à 1 tonne. Famille des Mégalosauridés.

Premier dinosaure nommé et décrit (1824). 3 doigts griffus au membre supérieur. 4 doigts armés de griffes au membre inférieur dont l’orteil n° 1 tourné vers l’arrière.

Allosaurus

("autre reptile") :

Amérique du Nord, Afrique, Australie au jurassique supérieur. L.C. = 10 à 11 m. 1 à 2 tonnes.

Famille des Allosauridés. Main à 3 doigts munis de grosses griffes. Pied à 3 orteils griffus vers l’avant et un petit vers l’arrière.

On a retrouvé dans le Wyoming (sur le site de Howe Ranch) un spécimen nommé "Big Al two"

qui renfermait les traces fossilisées de son dernier repas (poissons, petit dinosaure et fragments indéterminés). Son omoplate présentait une fracture qui s’était ressoudée de son vivant et des empreintes de peau étaient encore visibles sur la queue.

L’allosaure semble avoir chassé des sauropodes comme l’apatosaure (cf. les 2 pistes découvertes par Ronald Bird en 1944 au Texas). Ceci est confirmé par le fait qu’on a retrouvé un squelette d’apatosaure portant des marques de dents d’allosaure.

Dessins extraits du « Guide des dinosaures » par David Norman, illustrations B. Hersey. Ed. Hachette.1981.

(21)

Ceratosaurus

("reptile à corne ou reptile cornu") :

Amérique du Nord et Est de l’Afrique à la fin du jurassique. L.C. 4,5 à 6 mètres. Famille des cératosauridés. Présence d’une corne sur le nez… ce qui est peu courant chez un carnassier, cet attribut se rencontrant surtout chez les végétariens. Bourrelets osseux au-dessus des yeux. Une rangée de petites plaques osseuses médianes s’étageaient sur son dos. Membres supérieurs pourvus de 4 doigts griffus. Pieds à 3 orteils pourvus de griffes.

Spinosaurus

("reptile à épines dor- sales") :

Au Niger et en Egypte au crétacé. L.C. = 8 m. Poids entre 3 et 6 tonnes. Famille des spinosauridés. Les pointes osseuses de son dos correspondaient à des expansions des vertèbres. Mesurant 1, 80 m de long, elles supportaient une membrane cutanée que beaucoup d’auteurs considèrent comme un régulateur de température servant à emmagasiner de la chaleur le matin et à la dissiper ultérieurement.

Contrairement aux autres carnosaures, ses dents étaient droites et non pas courbes.

Attention : spinosaurus ne doit pas être confondu avec les reptiles mammaliens de la lignée des pélycosauriens dont la voile devait avoir la même fonction.

Tyrannosaurus

("reptile tyran") : Amérique du Nord et Asie (Tibet) à la fin du crétacé (de 80 millions d’années à 65 millions d’années).

L.C. = 10 à 12 m de long et 5 à 6 m de haut. 6 à 7 tonnes (autant qu’un éléphant africain). Famille des tyrannosauridés.

On connaît, fin 1999, 22 fossiles presque complets.

Tête atteignant 1,20 à 1,50 m de longueur. Les moulages endocrâniens indiquent une vue et un odorat développés. Dents aiguës d’une lon- gueur de 15 cm (maximum 18,4 cm) toutes identiques et logées dans des trous cylindriques.

En 1966, on a trouvé le squelette d’un jeune T. rex associé à celui d’un adulte.

Lors de l’extraction de "Sue", le fossile de T. rex le plus grand et le plus complet connu (celui qui a été reven-du 50 millions de Francs à New York en 1998) on a découvert un autre adulte, un jeune et un nouveau-né… les T. rex vivaient en famille.

Dessin extrait du « Guide des dinosaures » par David Norman, illustrations B. Hersey. Ed. Hachette.1981.

Dessins extraits du « Guide des dinosaures » par David Norman, illustrations B. Hersey. Ed. Hachette.1981.

(22)

Des marques de morsures cicatrisées montrent que les relations entre les membres du groupe n’étaient pas tendres. Ils pouvaient s’infliger des blessures graves et on a retrouvé une dent d’un adversaire fichée dans la mâchoire d’un autre T. rex.

Les blessures sont plus fréquentes chez les jeunes.

On sait que les T. rex se nourrissaient d’edmontosaurus = anatosaurus = trachodon (hadrosaures = "becs-de-canard"

mesurant 10 à 13 mètres et pesant plus de 3 tonnes) et de tricératops (en moyenne 9 mètres et 5,5 tonnes). Aucune trace de morsure n’a jamais été trouvée sur un ankylosaure, animal fort caparaçonné.

Apparemment, si on se réfère aux traces de morsure, le T.

rex employait plutôt les dents latérales que l’avant de la mâchoire. Les dents antérieures étaient utilisées dans les endroits étroits tels les espaces intervertébraux.

D’après un coprolithe (= matière fécale fossilisée) attribué avec une quasi-certitude à un T. rex (voir photographie) on sait qu’il arrachait des morceaux de chair avec des fragments d’os et, dans l’incapacité de mâcher, les avalait ainsi. (A noter que cette incapacité à mâcher concerne tous les reptiles carnassiers. Les mammifères se différencient des reptiles par leur capacité à mâcher avant de déglutir).

Certains paléontologues affirment que les tyrannosaures étaient trop gros pour chasser et se comportaient en charognards.

Pourtant on dispose d’un squelette d’edmontosaure présentant des fractures de vertèbres caudales ne pouvant être dues qu’à un T. rex et qui a cicatrisé ensuite. Ceci prouve d’une part que l’hadrosaure pouvait parfois en réchapper et que d’autre part, le T. rex se comportait - au moins pour partie – comme un prédateur.

Les coprolithes permettent d’ailleurs de s’apercevoir qu’il s’attaquait plutôt à des dinosaures jeunes. Cela n’aurait pas été le cas s’il était charognard.

Croc de tyrannosaure : taille réelle.

Document extrait du livre de David Lambert : « Guide complet des dinosaures.

Editions Larousse.

Matières fécales fossilisées = coprolithe. 7,1 kg pour 44 cm de longueur (le plus gros connu pour un

carnivore). Il contient des fragments d’os.

« D’après sa taille, son âge, son contenu et son origine géographique » son propriétaire est très probablement

un tyrannosaure.

(23)

Ces éléments ne sont néanmoins pas définitifs et beaucoup de chercheurs pensent qu’il était opportuniste se nourrissant selon les moments de proies capturées ou de cadavres…. Dans quelle mesure ? … On sait que les lions actuels sont plutôt prédateurs mais qu’ils ne dédaignent pas un cadavre et que les vautours bien qu’essentiellement charognard tuent parfois leur proie.

Lire « Pour la science » n° 265 de novembre 1999.

Les bras des T. rex étaient courts mais robustes (ils pouvaient soulever jusqu’à 180 kg) à 2 doigts seulement.

Pattes postérieures longues et puissantes.

La vitesse de course est très discutée entre spécialistes. Mac Neill prétend qu’un

homme aurait pu le distancer mais d’autres spécialistes affirment qu’il pouvait atteindre 47 km/h alors que l’homme atteint seulement 40 km/h en vitesse de pointe.

Attention : les tyrannosaures ne se sont jamais battus avec des stégosaures ou des diplodocus, espèces qui vivaient des dizaines de millions d’années auparavant.

Tarbosaurus

("reptile angoissant") :

Habitat : Mongolie à la fin du crétacé. L.C. = 10 à 14 m pour 4,5 à 6 m de haut. Famille des tyrannosauridés. C’est la version asiatique du tyrannosaure.

Carcarodontosaurus saharicus

Carcarodontosaurus saharicus a été redécouvert dans le Sud du Maroc par Paul Sereno de l’Université de Chicago. C’était en fait une espèce déjà connue depuis une cinquantaine d’année grâce à des fragments osseux extraits en Egypte.

Carcarodontosaurus doit son nom à ses dents ressemblant à celles d’un requin. La tête retrouvée mesure plus de 1,50 m ce qui doit correspondre à un animal de 14 mètres. Son cerveau est particulièrement réduit puisqu’il représente un volume de 100 cm3.

Il vivait au crétacé il y a 90 millions d’années donc avant le tyrannosaure.

Crâne (A) et cerveau (B) de tyrannosaure comparés à un crâne (C) et un cerveau humain (D).

Document extrait du livre de David Lambert : « Guide complet des dinosaures. Editions Larousse.

(24)

III- Les prosauropodes ( « précédant » les reptiles « à pieds de lézards ») :

Ce sont des dinosaures de grande taille mais à petite tête, à longue queue, quadrupèdes (mais certains pouvaient se dresser pour attraper des feuilles ou pour courir). 5 doigts aux membres antérieurs (dont 4 supportant le corps et le pouce portant une griffe courbe et aiguisée maintenue latéralement) et 5 orteils aux membres postérieurs. Ils vivaient au trias moyen, au trias supérieur et au jurassique inférieur.

Leurs dents triangulaires ne leurs permettaient pas de mastiquer mais ils avalaient de petites pierres ou gastrolithes qui servaient à broyer la nourriture dans leur estomac. Si la plupart étaient herbivores, certains ont été partiellement ou totalement carnivores.

On les nomme ainsi car on les considère comme étant à l’origine des sauropodes du jurassique et du crétacé infé- rieur.

On distingue 7 familles.

Melanosaurus

=

Euskelosaurus

("reptile bien membré") : C’est l’ancêtre direct des sauropodes géants. Il vivait en Afrique du Sud à la fin du trias.

L.C. = 10 à 12 m. Famille des platéosauridés. Végétarien.

Plateosaurus

("reptile plat") : Décrit dès 1862. Installé en

Allemagne, en France, en Suisse et en Angleterre au trias

supérieur. L.C. = 6 à 8 m.

Famille des platéosauridés.

Plateosaurus vivait en hardes. Il pouvait se dresser sur ses pattes postérieures mais se déplaçait essentiellement à 4 pattes.

La griffe portée par la dernière phalange du pouce était particulièrement développée atteignant 12 à 15 cm (moyen de

défense ?). Plateosaurus était végétarien.

Taille mise en comparaison avec une girafe.

Dessins extraits du « Guide des dinosaures » par David Norman, illustrations B. Hersey. Ed. Hachette.1981.

(25)

IV- Les sauropodes (« reptiles à pieds ») :

Il s’agit de quadrupèdes de grande taille à cou allongé et à très longue queue ayant vécu dès le trias supérieur (cf.

Isanosaurus attavipachi long de 6,5 m - mais ce n’était pas un adulte - trouvé au Nord-Est de la Thaïlande en 1998) au crétacé

supérieur. Ils ont eu leur apogée au jurassique supérieur.

Leurs membres antérieurs et postérieurs ressemblaient à ceux des éléphants mais le pouce était muni d’une griffe et les 3 premiers orteils des pattes arrière portaient eux aussi des griffes et non pas des sabots. Les empreintes révèlent qu’ils se déplaçaient en hordes, la queue levée… ce qui évitait à celle-ci d’être piétinée. Les jeunes marchaient au milieu du troupeau se trouvant ainsi protégés des prédateurs.

Leur cerveau était minuscule, pas plus gros que celui d’un chaton.

On a d’abord pensé qu’ils restaient dans l’eau en permanence, celle-ci les aidant à supporter leur propre poids. Cette hypothèse était étayée par la position des narines : elles étaient localisées sur le dessus de la tête.

Aujourd’hui, on considère qu’ils allaient dans l’eau « comme les éléphants actuels, que pour boire, se débarrasser de leurs parasites ou rafraîchir leur peau » (David Lambert » : « Les dinosaures ») et qu’ils étaient mieux adaptés à la terre ferme qu’aux milieux aquatiques.

Ils étaient tous herbivores mais leurs dents étaient faibles et peu nombreuses. On trouve à l’emplacement de l’estomac des sauro- podes, comme chez les prosauropodes, des

« pierres d’estomac » ou gastrolithes qui assuraient le broyage des végétaux ingérés.

La classification des sauropodes est discutée. On peut distinguer 2 grands groupes et au moins 6 familles :

* Groupe des atlantosauridés : sauropodes pourvus de dents fines et longues (exemples : diplodocus, apatosaurus… voir suite).

* Groupe des camarasauridés : sauropodes à dents larges et plates en forme de spatule Exemples : cétiosaurus (= "reptile baleine"

d’Afrique du Nord et de l’Europe de l’Ouest pendant le jurassique), camarasaurus (=

"reptile à chambres"- du fait de la présence

de cavités dans la colonne vertébrale - qui évoluait aux U.S.A durant le jurassique).

Gastrolithes = « pierres d’estomac » : tailles réelles 7 et 8 cm.

Extrait du livre de David Lambert : « Guide complet des dinosaures » aux éditions Larousse.

Sauropodes se nourrissant

Extrait du livre de David Lambert : « Guide complet des dinosaures » aux éditions Larousse.

2 méthodes (hypothèses) pour se défendre contre un carnosaure :

1. Employer sa queue comme un fouet.

2. Se redresser puis se laisser retomber sur l’adversaire en l’écrasant de tout son poids.

Extrait du livre de David Lambert : « Guide complet des dinosaures » aux éditions Larousse.

(26)

Un problème de cou…

Le cou des sauropodes se comportait non comme un col de cygne mais comme une pou- trelle ! La rigidité du cou des sauropodes était assurée par de puissants ligaments mais aussi par des baguettes qui naissaient à la face ventrale des vertèbres cervicales et se prolongeaient sur les 2 ou 3 vertèbres suivantes longeant le cou.

On pense que l’ascension du sang vers le cerveau s’effectuait grâce à des vaisseaux contractiles (du type de ceux que l’on rencontre dans la membrane

alaire des chauves-souris) localisés dans le cou car le cœur n’y aurait pas suffit.

Diplodocus ("reptile à double poutre") : Il vivait aux U.S.A. au jurassique supérieur. Pour une longueur de 12 à 27 m, il était léger et mince : 10 tonnes… seule- ment. Famille des diplodocidés.

Son cou n’avait pas forme du document ci-contre… il était beaucoup plus raide !!!

« Longtemps, on a dessiné le diplodocus avec une petite tête avenante et un long cou posé sur un torse en forme de baril.

Et surtout, on avait l'habitude de

flanquer le sauropode herbivore d'une peau lisse… calquée sur celle des lézards d'aujourd'hui.

Des empreintes de peau, retrou- vées sur des sédiments du Wyoming en 1991, ont apporté de précieuses informations sur la texture de son épiderme, à défaut de sa couleur (toujours inconnue).

D'après les fossiles, l'animal n'avait pas un dos lisse, mais était recouvert, de queue en cap, d'une longue crête, à la manière de l'iguane. Voilà qui encanaille quelque peu l'indolente bestiole ».

Taille mise en comparaison avec un camion de 15 mètres.

Dessins extraits du « Guide des dinosaures » par David Norman, illustrations B. Hersey. Ed. Hachette.1981.

Les reconstitutions qui montrent les sauropodes avec un cou souple et mobile (en rose ici) sont purement fantaisistes.

Cf. « Pour la Science » n° 220 février 1996, article de Valérie MARTIN-ROLLAND.

(27)

Les narines s’ouvraient par 1 seul orifice au sommet du crâne. Les dents étaient seulement situées aux extrémités antérieures des mâchoires. 80 vertèbres caudales.

Le diplodocus "Twin" trouvé dans le Wyoming (site de Howe Ranch) renfermait 60 pierres polies à la hauteur de son abdomen. On a découvert une épine fossile qui ornementait son dos… comme un iguane actuel ! Si ceci devait être confirmé sur d’autres individus, l’image de l’espèce s’en trouverait bouleversée.

Au muséum d’Histoire naturelle de Paris, dans la galerie de paléontologie, a été installé en 1908 le moulage d’un squelette de Diplodocus carnegiei (longueur : 23 m et 311 os). L’original de ce moulage est en fait constitué d’ossements empruntés au moins à 4 individus qui semblent ici bien correspondre à une seule espèce. Le danger est bien sûr de reconstruire un animal à partir d’ossements ayant appartenu à des espèces différentes…

Apatosaurus

("reptile trompeur") parfois appelé brontosaurus ("reptile du tonnerre») :

Ses restes ont été découverts aux U.S.A. et en Tanzanie dans des terrains du jurassique supérieur.

L.C. = 18 à 24 m. 30 tonnes. Famille des diplodocidés. Il était plus petit mais 3 fois plus lourd que le diplodocus.

Dans une reconstitution d’un apatosaurus trouvé en 1898, le paléontologue américain Marsch lui avait attribué un crâne de camasauridé alors qu’il s’agit d’un atlantosauridé. Ce « mélange d’os » ne correspond sans doute pas à un cas unique et donne une idée des difficultés rencontrées.

Brachiosaurus

("reptile large")

Famille des brachiosauridés.

Le fait que les narines soient localisées au dessus des yeux, au sommet de la tête sur une crête osseuse a conduit à penser qu’elles permettaient à l’animal de respirer quand il était totalement immergé. On estime actuellement que les poumons n’auraient pas pu fonctionner dans de telles conditions de pression.

Taille mise en comparaison avec un camion de 15 m.

Dessins extraits du « Guide des dinosaures » par David Norman, illustrations B. Hersey. Ed. Hachette.1981.

Crâne de Brachiosaurus

L.C. = 23 à 27 m. Le poids souvent avancé de 80 tonnes est discuté, certains auteurs estimant que brachiosaurus atteignait 102 tonnes et d’autres qu’il n’en pesait "que" 40 à 55. C’est donc l’un des plus gros animaux terrestres connus. Sa tête se trouvait à 12 mètres du sol, le cou mesurant 8 m. Les épaules étaient plus hautes que les hanches, les pattes de devant étant plus longues que les pattes de derrière. Les côtes s’incurvaient sur 3 m de long ! La queue comportait 53 vertèbres caudales.

Etats-Unis dans l’état du Wyoming (formation de Morrison), en Afrique du Nord (Algérie) et en Afrique de l’Est (Tanzanie). Ceci indique que ces aires géographiques aujourd’hui très éloignées étaient reliées par des terres émergées.

Deux voies de passage sont envisagées :

* Est des U.S.A. Portugal Afrique et

* Amérique du Nord Amérique Centrale Amérique du Sud Afrique

(28)

Titanosaurus

("reptile titanesque") Il doit son nom aux Titans : les enfants, d’une taille gigantesque, d’Uranus (dieu du ciel) et de Gaïa (déesse de la terre) de la mythologie grecque.

Famille des titanosauridés (la plus importante du groupe des sauropodes).

L.C. : 12 mètres. Membres antérieurs plus courts que les membres postérieurs. Dos cuirassé de plaques et de tubercules osseux, disposition qu’on ne connaît pas dans les autres familles de sauropodes.

Queue longue et fine.

Vivait au crétacé en Amérique du Sud, en Asie (Inde, Indochine) et en Europe. Une espèce proche : Ampelosaurus, a été trouvée dans le Sud de la France.

Titanosaurus

Image du site

http://perso.club.internet.frjflhomme/htlm

(29)

Les 1ers dinosaures à bassin d’oiseaux remontent au trias, comme ceux à bassin de reptiles.

On les divise également en 4 sous-ordres mais ceux-ci sont presque tous constitués de végétariens : les ornithopodes (qui incluent le plus ancien avipelvien connu : PISANOSAURUS

d’Amérique du Sud), les stégosauriens, les ankylosauriens et les cératopsiens.

II-

Les ornithopodes

( « à pieds d’oiseaux ») :

Ce sont des dinosaures herbivores bipèdes à pieds et à bassin d’oiseau, initialement petits puis qui se firent plus gros et perdirent leurs dents au cours de l’évolution.

Ils regroupent plusieurs familles toutes herbivores à l’exception de celle des troödontidés (cf. le troödon dans le chapitre reproduction des dinosaures) en particulier :

* la famille des fabrosauridés (voir le reptile du Lesotho ci-dessous),

* la famille des Hétérodontosauridés (voir ci-dessous hétérodontosaurus),

* la famille des camptosauridés avec camptosaurus (voir ci-dessous),

* la famille des hypsilophontidés (voir l’hypsilophodon ci-dessous et dans le chapitre sur la reproduction des dinosaures),

* la famille des Iguanodontidés (iguanodon, ouranosaurus),

* la famille des Hadrosauridés ou "Hadrosaures" ou "Dinosaures à bec de canard".

* On rapproche également des ornithopodes la famille des Pachycéphalosauridés ou "Dinosaures à crâne épais".

Les

dinosaures avipelviens :

Dessins extraits du « Guide des dinosaures » par David Norman, illustrations B. Hersey. Ed. Hachette.1981.

(30)

Lesothosaurus

= "reptile du Lesotho" :

Vivait en Afrique du Sud à la fin du trias. L.C. : 90 cm à 1 mètre. Petit et élancé, il courait rapidement sur de longues pattes arrière. Les os étaient creux. Les 5 doigts et les 4 orteils se terminaient par des griffes. Il était pourvu de petites dents antérieures et latérales lui permettant de prélever les feuilles et les pousses (mais pas de bec corné contrairement à des espèces de familles proches).

Heterodontosaurus

= "reptile aux dents différentes" :

Fréquentait la région du Cap en Afrique du Sud à la fin du trias. L.C. = 90 cm.

C’était également un coureur léger et rapide. Son nom vient du fait qu’il disposait (comme les autres espèces de la famille des Hétérodontosauridés) de différentes sortes de dents :

* à l’avant de la mâchoire supérieure : des dents pointues de carnivore,

* aux deux mâchoires : des dents latérales dont l’usure montre qu’il mastiquait latéralement (comme les vaches),

* chez ceux que l’on pense être des mâles, à chaque mâchoire, en arrière des dents antérieures (si elles existaient) et en avant des dents latérales, une paire de longs crocs aiguisés comme en ont les chevrotains.

Hypsilophodon

= "longue dent striée" : Ce « dinosaure gazelle » habitait en Angleterre, au Portugal et aux U.S.A. au crétacé inférieur.

L.C. = 1,40 m à 2,30 m. 2 rangées d’épines courtes sur le dos. Bras court avec mains à 5 doigts. Longues jambes de coureur rapide à 4 orteils.

Bec corné pourvu de dents antérieures à la mâchoire supérieure + dents latérales striées. Un espace entre les dents et les joues permettait à celles-ci de fonctionner comme des abajoues.

Camptosaurus

= "reptile courbe" :

Ouest de l’Europe (Angleterre) et Amérique du Nord au jurassique supérieur et au crétacé inférieur.

L.C. = 5 à 7 m. 500 kg. Possédait des ongles transformés en sabots aux 3 premiers doigts des mains (les doits 4 et 5 étaient atrophiés) et aux 4 orteils des pattes postérieures.

Des traces montrent qu’il pouvait se déplacer sur ses pattes arrières (pour courir) ou à 4 pattes (lorsqu’il broutait par exemple).

Bec édenté à l’avant et dents striées masticatrices plus en arrière. Il existait un palais secondaire (comme chez les mammifères et d’autres dinosaures) qui lui permettait de mâcher tout en respirant. Un sillon assez large, localisé au niveau de la mâchoire inférieure, indique qu’il possédait une longue langue mobile utilisable permettant d’attirer les branches à la bouche (comme chez les girafes).

Remanié, extrait du livre de David Lambert : « Guide

complet des dinosaures, éditions

Larousse.

Crâne et mâchoires d’hypsilophodon vues de côté (A) et de dessous (B)/

Remanié, extrait du livre de David Lambert : « Guide complet des dinosaures, éditions Larousse.

(31)

Les ornithopodes (suite), la famille des iguanodons (famille des iguanodontidés) :

Ils vivaient sur tous les continents durant le crétacé. Ils étaient même présents au Nord du cercle arctique dans les îles du Spitzberg. Certains atteignaient le poids d’un

éléphant. Quadrupèdes ils pouvaient néanmoins se redresser.

Iguanodon

( = "aux dents d’iguane") : Proliférait dans l’Ouest de l’Europe, en Roumanie, en Afrique du Nord et en Amérique du Nord ainsi qu’en Asie (Mongolie) plus particulièrement aux bords des marécages. C’était le plus gros et le plus répandu de tous les iguanodontidés.

Longueur : 9 mètres. Hauteur redressée : 5 m. Poids : 4, 5 tonnes.

Mains à 5 doigts portant des ongles en sabot dont celui du pouce était très pointu

formant un ergot qui avait été initialement interprété comme une corne… Pattes arrière puissantes. Pieds munis de 3 orteils portant des ongles en

forme de sabot.

Langue préhensile. Son bec était dépourvu de dents mais il existait de nombreuses dents latérales ressemblant à

celles des iguanes actuels. Herbivore, il vivait en hardes.

On considère que l’ongle du pouce était une arme de défense.

En 1878, dans la mine de charbon de Bernissart (près de Mons en Belgique) située à 322 mètres sous terre, une équipe de mineurs a découvert des squelettes d’iguanodons. 29 (ou 31 ?) ont pu être dégagés. L’interprétation initiale était qu’un troupeau avait chuté dans un gouffre. David Norman de l’Université d’Oxford a montré

que les dinosaures étaient en fait situés dans plusieurs couches du crétacé inférieur d’âges différents.

Ouranosaurus

(= "reptile courageux") : Fossiles découverts au Niger dans des terrains du crétacé.

L.C. = 6 à 7 m.

Voile de peau tendue dans l’axe du dos et supportée par des épines vertébrales. Elle faisant probablement office de régulateur de température captant la chaleur matinale et dissipant la chaleur excédentaire ensuite.

Large bec aplati.

Dessin extrait du « Guide des dinosaures » par David Norman, illustrations B. Hersey. Ed. Hachette.1981.

Dessin extrait du « Guide des dinosaures » par David Norman, illustrations B. Hersey. Ed. Hachette.1981.

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