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oiseaux :

2 hypothèses…

II- DES OISEAUX PLUS RECENTS :

2 PETITS DINOSAURES CHINOIS : SINOSAUROPTERYX ET CAUDIPTERYX ET DE VRAIS OISEAUX CHINOIS ET MONGOLS…

Ils sont des centaines à avoir été théropodes (celle du velociraptor) comme Sinosauropteryx et Caudipteryx et d’autres sont des oiseaux comme Confuciusornis sanctus, Liaoningornis et Chaoyangia.

* Sinosauropteryx. Extrêmement bien conservés, il porte comme un « duvet ». Ce

« duvet » court sur la tête et le cou et tout au long de la colonne vertébrale (de l’arrière du

crâne au bout de la queue)… Il semble en fait que ce « duvet recouvrait tout le corps. Il pouvait contribuer à l’isolation thermique de l’animal mais n’aurait pu en aucun cas jouer un rôle pour s’élever du sol. L’un des 3 exemplaires de fossiles renferme des œufs prêts à pondre et un autre des restes de son dernier repas : un lézard gobé d’une seule bouchée.

Sinosauroptéryx ne se trouve pas sur la lignée des oiseaux. Il s’agit en fait d’un théropode. La présence du « duvet » indique simplement que ce caractère devait être assez répandu.

* Caudipterix zoui bien qu’inapte au vol, était muni de courtes plumes sur l’ensemble du corps, de longues rémiges (= grandes plumes des ailes) et, comme son nom l’indique, de plumes allongées localisées sur la queue : les rectrices. Nous sommes ici en en présence d’un dinosaure terrestre coureur et emplumé.

* Confuciusornis, maintenant connu à plusieurs centaines d’exemplaires, était un oiseau primitif de la taille d’une pie. Son crâne de 5 cm de long est percé de grandes orbites. La mâchoire semble être dépourvue de dents mais est creusée de nombreuses petites cavités et pores qui paraissent indiquer la présence d’un bec corné. Si c’est bien le cas, Confuciusornis serait le plus ancien oiseau pourvu d’un bec.

La main, à 3 doigts, est pourvue de fortes griffes courbes et les os du métacarpe ne sont pas soudés (contrairement aux oiseaux actuels). Le squelette du membre postérieur ressemble beaucoup à celui d’Archéoptéryx et il se termine par un pied de bon coureur à 3 doigts dirigés vers l’avant et pourvus de griffes. La queue était plus courte que celle de l’archéoptéryx. Des traces de plumes sont visibles au voisinage du membre postérieur.

Les spécialistes considèrent que Confuciusornis représenterait un stade intermédiaire entre l’Archaeopteryx et les oiseaux du crétacé inférieur tel Sinornis (Chine) et Iberomesornis (Espagne).

* Liaoningornis, de la taille d’un moineau, est le plus ancien oiseau connu à posséder un bréchet (= crête médiane du sternum présente chez les « carinates » = oiseaux bons voiliers) sur lequel pouvaient s’insérer de puissants muscles servant à mouvoir les ailes. Extrait du gisement chinois.

* Chaoyangia est un autre oiseau chinois présentant des caractères modernes.

* Mononykus et Shuvuuia sont des oiseaux de la famille des Alvarezsauridés du crétacé du désert de Gobi à longue queue, à pattes postérieures adaptées à la course sur le sol, à pattes antérieures réduites porteuses d’un seul doigt très court mais extrêmement puissant. Aptères, ils ne volaient pas. Mononykus était pourtant pourvu d’un bréchet et Shuvuuia possédait un crâne de type avien.

Reconstitution du sinosauroptéryx…

M.W. Spernick. Nature.

D) LES OISEAUX DE LAS HOYAS : Ils ont été découverts à partir de 1984, dans la province de Cuenca au centre de l’Espagne, au sein des couches de calcaire lithographique de Las Hoyas (datées du Crétacé inférieur, environ 115 millions d’années).

Ces animaux réunissent des caractères d’oiseaux primitifs (bassin et pattes postérieures) et ceux d’oiseaux plus modernes.

Caractères d’un oiseau moderne :

* Existence d’une fourchette qui se prolonge en hypocléide.

* La ceinture scapulaire se rattache à un sternum ossifié.

* Une queue de 10 à 15 vertèbres s’agençant déjà en un pygostyle, donc plus courte que celle de l’archéoptéryx (23 vertèbres) mais plus longue que celle des oiseaux actuels (4 à 10 vertèbres fusionnées).

Citons : Iberomesornis, Concornis et Eoalulavis hoyasi.

Les traces de plumage bien conservées chez Eoalulavis hoyasi montrent que cet oiseau possédait une alule c’est-à-dire une plume insérée sur le premier doigt de l’aile.

Chez les oiseaux actuels, cette plume améliore la stabilité et en facilite les manœuvres durant le vol.

Les oiseaux de Las Hoyas sont intermédiaires entre l’archéoptéryx et les oiseaux modernes.

C) ICHTHYORNIS ET HESPERORNIS : Pendant plus d’un siècle, les seuls oiseaux d’âge crétacé bien connus furent Ichthyornis et Hesperornis, découverts dans des dépôts marins du Crétacé supérieur aux États-Unis. Ils possédaient à la fois un bréchet (caractère d’oiseau moderne) et des dents.

Ils vivaient à la même époque que certains reptiles volants ptérosaures : les Ptéranodons et les Quetzalcoatlus (qui eux aussi habitaient l’Amérique du Nord).

Ichthyornis : 20 cm. Capable de voler, il ressemblait à une mouette. Bec long et mince et présence de dents.

Possédait un bréchet. Longues ailes effilées.

Hesperornis : 1, 50 m était un oiseau plongeur géant sans doute capable de nager sous l’eau. Bec long et mince, dents. Ailes vestigiales par perte secondaire.

Oiseau de Las Hoyas daté du crétacé inférieur.

Photographie de Gerardo Kurz.

Document extrait du « Guide de la vie à l’époque préhistorique » par David

Lambert. Editions Larousse.

Des dinosaures âgés de 210 à 220 millions d‘années sont connus depuis longtemps.

* Au début des années 1960 avait été décrit un dinosaure sauripelvien carnivore bipède d’Amérique du Sud. Cet animal d’un

mètre de haut, à membres préhensiles, fut dénommé Herrerasaurus (= "dinosaure d’Herrera"). Il fut daté du carnien : étage du trias se

situant entre 235 et 223 millions d’années.

* François Gauffre pense qu’Azenhsaurus, trouvé au Maroc en 1972, et daté du début du carnien, dinosaure de Pisano") : un petit dinosaure avipelvien dans des terrains du trias âgés de 225 à 235 millions Eoraptor : "le voleur de

l’aube" car il semblait agile et rapide et possédait des mains à 5 doigts griffues et préhensiles.

Il est considéré comme l’un des plus anciens dinosaures.

Bipède agile et rapide, pas de doute… c’est bien

moi…

Des premiers