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Academic year: 2022

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L’autisme au premier cycle.

Travail présenté au professeur Lorraine Doucet

ASS2067 groupe 21

Élèves à risque, en situation de handicap, en difficulté d'adaptation ou d'apprentissage

Par

Baccalauréat en éducation préscolaire et en enseignement primaire

Mélissa Gaudry-Pettigrew, GAUM306294

Élysane Lauzon, LAUE175295008 Laurie Mailhot-Gervais, MAIL20559503

Université du Québec à Montréal

26 février 2016

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2 TABLE DES MATIÈRES

1. Planification d’enseignement d’un objet d’apprentissage pour le groupe classe…..….3

2. Collecte et analyse des informations sur l’élève………..………4

3. Planification des interventions……….…………8

4. Planification de la rencontre d’animation du plan d’intervention avec les parents...11

5. Conclusion individuelle 5.1 Conclusion de Mélissa………13

5.2 Conclusion d’Élysane………..14

5.3 Conclusion de Laurie……….. 15

6. Liste des documents consultés……….17

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3 1.

La matière vue en classe sera les mathématiques plus précisément la notion sur les dizaines et les unités. Avant l’activité, l’enseignant présentera les concepts importants sur cette matière et expliquera l’activité. Lors de cette étape, les élèves seront assis chacun à leur bureau pour être plus attentifs. Au début, l’enseignement sera magistral, mais ils feront un apprentissage coopératif par la suite. Lors de l’activité, les élèves seront placés en équipe de deux pour commencer. Ils colleront deux bureaux ensemble pour avoir un plus grand espace de travail. Chaque équipe recevra des cubes-unités et des bâtonnets équivalant à dix unités. L’enseignant va leur distribuer cinq nombres qu’ils vont devoir représenter. Lorsqu’ils pensent avoir réussi, ils lèveront la main pour que l’enseignant vienne vérifier leurs réponses. S’ils ont obtenu la bonne réponse, l’enseignant leur donne un nouveau nombre à représenter.

Les élèves seront amenés à échanger leur propos en donnant leur opinion et en partageant leurs connaissances. Les encouragements, les compliments, la politesse et la régulation des émotions sont les habiletés sociales que nous voulons développer dans cette activité pour Abigaël. Pour les autres élèves, ce sont plutôt les habiletés en mathématique. Plusieurs stratégies ont été envisagées pour favoriser l’apprentissage d’Abigaël. Le travail est effectué en équipe de deux pour aider l’élève à communiquer et partager avec son collègue. Si l’activité se déroule bien, on peut ajouter une autre personne dans leur équipe lors de la prochaine séance. Le domaine des mathématiques est favorisé puisqu’Abigaël est douée dans cette matière. Il sera donc plus facile pour elle de se concentrer sur les interactions. Si cela est nécessaire, elle pourra même aider son coéquipier puisqu’elle est très bonne dans cette matière. Finalement, il est important que l’enseignant fasse du renforcement positif pour que l’élève en difficulté soit motivé dans ses apprentissages.

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4 2.

Notre élève se nomme Abigaël et elle a 7 ans. Elle est atteinte d’un trouble du spectre autistique. Sa situation est plutôt rare puisque ¾ des personnes touchées sont des garçons. Cette jeune fille a été diagnostiquée à l’âge de 3 ans par des spécialistes, mais dès l’âge de 1 an, ses parents ont remarqué des comportements un peu particuliers.

Toute petite Abi était très éveillée et attachante, très calme et étonnamment zen. Elle regardait tout le monde dans les yeux et charmait tous ceux qui la côtoyaient. Toutefois, elle aimait peu les contacts avec les autres. Ses parents se sont inquiétés du fait qu’elle a commencé à parler très tard et qu’elle ne faisait que pointer les objets pour exprimer ce qu’elle voulait. Aussi, lorsqu’elle était contente Abi avait le réflexe de battre des mains de manière répétitive.

Pour décrire brièvement son environnement familial, Abigaël vit à Candiac avec son père David, sa mère Élyse, sa petite sœur Morgane et son chat Rubis. Sur le coup, lorsqu’ils ont reçu la triste nouvelle du diagnostic, ils étaient très ébranlés. Cela les a secoués et leur a procuré un grand niveau de stress. Le fait de savoir que leur enfant aura des difficultés toute sa vie est très lourd à porter pour un parent. C’est une épreuve très difficile, mais heureusement, Abi a eu la chance de tomber sur une très bonne famille qui l’adore, qui est compréhensive et qui tente du mieux possible de s’adapter à la situation.

Ils tentent de lui offrir un environnement structuré, organisé et prévisible. Ses parents ont des métiers stables. En effet, son père est ingénieur et sa mère travaille comme secrétaire dans un poste de police. Abigaël a une très bonne relation avec ses parents. Étant une enfant très anxieuse, elle se réveillait en panique dès qu’elle sentait qu’elle était seule dans sa chambre. Une présence à ses côtés était donc requise pour qu’elle puisse bien dormir. Ainsi, pour remédier à la situation, ses parents ont décidé d’avoir qu’une seule chambre à coucher pour les deux sœurs. La présence de sa sœur Morgane est vraiment rassurante pour elle, malgré le fait que cela n’a pas toujours été le cas. En effet, à la naissance de sa petite sœur, Abigaël a eu de la misère à s’adapter, car sa routine a été chamboulée. Cet événement, qui a provoqué beaucoup de changements, a créé une détresse chez Abi et ne sachant comment réagir, elle faisait souvent des crises.

Heureusement, la situation s’est améliorée et aujourd’hui elle considère sa petite sœur comme sa meilleure amie.

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5 Comme elle est très jeune, Abigaël n’a pas un parcours académique très long. Elle a fréquenté une garderie familiale et par la suite, elle est entrée en maternelle à l’école St-Marc à Candiac. Elle est maintenant rendue en première année. Son plus grand défi à l’école est son isolement. Elle n’a pas beaucoup d’interactions avec les autres, car elle a des difficultés de communication. Effectivement, Abigaël fait preuve de pauvreté au niveau des expressions émotionnelles. Par exemple, elle a de la misère à décoder les messages non verbaux et les expressions à double sens. C’est pourquoi elle n’a pas beaucoup d’amis et ne s’en fait pas facilement. Cependant, elle a une bonne amie dans sa classe qui est sa voisine depuis de nombreuses années. Elle a donc développé plusieurs affinités avec elle.

Abigaël possède plusieurs intérêts dans la vie. Elle adore bouger et faire du sport.

Toutefois, elle préfère faire un sport individuel ou une activité qu’elle peut pratiquer à la maison, car elle n’aime pas se faire observer. Par exemple, elle aime faire de la corde à danser, courir et sauter sur son trampoline. Côté nourriture, c’est assez problématique.

Elle est très difficile et elle n’aime pas goûter de nouveaux aliments. Elle a une hypersensibilité au goût et une intolérance aux textures. Son met favoris est le spaghetti, si elle le pouvait elle mangerait ce repas le matin, le midi et le soir et ce, à tous les jours de la semaine. Par contre, ses parents tentent de varier quelque peu son alimentation malgré ses crises et ses refus. Dans ses temps libres, elle adore écouter des films et des émissions. L’un de ses films préférés est Alice au pays des merveilles. Elle enchaîne ce film du début à la fin sans s’occuper de ce qui se passe autour. Pendant le visionnement, elle est complètement captivée et elle semble partie dans un autre monde. Elle est capable de regarder ce film plusieurs fois d’affilée sans se tanner.

Pour ce qui est de la musique, elle adore la chanson Last ketchup. Son père lui a fait entendre lorsqu’elle avait trois ans et depuis ce temps, elle adore cette chanson rythmée et elle l’écoute pratiquement tous les jours. Ensuite, elle a un intérêt obsessif pour les figurines Shopkins. Ces jouets sont très utiles dans sa vie, car chaque figurine représente un objet de la vie quotidienne. Elles sont mignonnes, colorées et chaque personnage à un visage souriant. Par exemple, on retrouve des figurines qui ont la forme d’un aliment, qui représente un moyen de transport, une personne, etc. Elle utilise cette collection pour l’aider à s’exprimer et dire ce qu’elle veut. Abigaël ne joue pas avec les figurines comme les autres enfants. Elle n’est pas en mesure de s’inventer un monde

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6 imaginaire et de créer des histoires avec ses jouets. Lorsqu’elle joue avec ses Shopkins, elle s’amuse plutôt à les classer en ordre de préférence et personne ne doit toucher ou déplacer ses figurines.

Le style d’apprentissage visuel est celui préconisé pour faciliter l’éducation d’Abigaël. L’objectif est de rendre l’abstrait plus concret. La perception du monde de cette petite fille est remplie de confusion, c’est pourquoi elle a besoin désespérément de points d’appui et de repères pour l’aider à dissiper ses incertitudes. Des supports visuels bien définis l’aident grandement à comprendre le monde qui l’entoure, à accepter le changement et à devenir plus indépendante. Ces supports lui permettent également de concrétiser certains concepts abstraits tels que le temps, les intentions de quelqu’un ou la perspective d’une autre personne. La présentation visuelle des messages permet à Abi d’être plus attentive au message et de le garder plus facilement en mémoire.

Effectivement, les supports visuels lui demandent un moins grand effort de mémorisation que les instructions verbales. De plus, Abigaël préfère les travaux individuels. À cause de ses lacunes au point de vue de ses habiletés sociales, elle n’est pas très à l’aise au moment de faire des travaux en équipe.

Finalement, on peut la décrire comme une enfant qui apporte une résistance importante face au changement, elle répète les mêmes comportements jour après jour (voir même parfois les mêmes paroles lors de situations similaires). En résumé, les routines sont vraiment ancrées dans son horaire et tous changements amènent une forte opposition.

SCHÉMA PPH

Facteurs de risque (causes) : La génétique et l’hérédité

FACTEURS PERSONNELS SYSTÈME ORGANIQUE :

- Intégrité : Pas d’altération - Déficience :

Pas d’altération, elle ne possède aucune déficience connue.

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7 APTITUDES :

Capacités :

- L’élève est capable d’organiser son espace de travail.

- L’élève a de la facilité en mathématique.

- L’élève est capable de demander de l’aide.

- L’élève est en mesure de rester concentré.

- Tous ses sens fonctionnent très bien.

Incapacités :

- L’élève a de la difficulté à gérer ses émotions.

- L’élève a de la difficulté à décrire ce qu’elle ressent.

- L’élève n’est pas à l’aise dans un groupe.

- L’élève ne possède pas beaucoup d’habiletés sociales.

- Elle est un peu renfermée sur elle-même.

- L’élève n’aime pas les changements, elle a besoin de sa routine.

- Difficulté à rentrer en relation avec les autres et à se faire de nouveaux amis.

FACTEURS DE L’ENVIRONNEMENT

Obstacles :

- Les groupes (exemple : une classe de 20 élèves) - Les travaux d’équipe

- L’effet de surprise - La rentrée scolaire

- L’arrivée d’un nouvel enseignant

Facilitateurs :

- Faire jouer de la musique pour calmer les élèves - Mettre les élèves en équipe

- Délimiter plusieurs endroits précis dans la classe (exemple : un coin de lecture ou un coin repos)

- Inscrire les règles de la classe bien définies sur une affiche

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8 INTERACTIONS :

Habitudes de vie :

- Elle aime faire de la course et sauter sur son trampoline.

- Elle aime dessiner.

- Dans ses temps libres, elle joue avec ses shopkins (des figurines).

- Le seul repas qu’elle adore manger est le spaghetti.

Situation de handicap :

- À cause de son anxiété, on ne la met pas en équipe.

- Lorsqu’il y a une activité ou il y a du mouvement (exemple : travaux d’équipe), on l’envoie à la bibliothèque.

- Lui faire faire uniquement les matières qu’elle aime.

- La placer uniquement avec son amie sans qu’elle apprenne à collaborer avec les autres.

Participations sociales :

- Des livres audio pour l’aider à gérer ses émotions - Un espace où elle peut se calmer

- La mettre en équipe avec une amie

- Lui faire découvrir son environnement à l’avance - L’aviser des changements

- Lui fournir de l’aide avec une TES

3.

Plan d’intervention :

Capacités :

- L’élève est capable d’organiser son espace de travail.

- L’élève a de la facilité en mathématique.

- L’élève est capable de demander de l’aide.

- L’élève est en mesure de rester concentré.

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9 Besoin :

- L’élève améliora ses habiletés sociales avec ses pairs.

Objectifs :

1) L'élève développera la capacité à réagir de façon appropriée aux compliments et aux encouragements de l'adulte ainsi qu’aux mots d'amitié́ des autres élèves lors d’une période ou un travail d’équipe.

Moyen 1.1 :

- Utilisation de jeux de rôles pour illustrer les comportements adéquats par rapport à ceux qui ne le sont pas pour favoriser une meilleure compréhension des relations interpersonnelles.

Outil :

Visionnement de bandes vidéo (socioguide) servant à analyser des situations sociales, en alternant l'observation d'un interlocuteur à l'autre et ainsi, faire réaliser à l'élève la perspective de part et d'autre.

Moyen 1.2 :

- Proposition faite à l’élève des stratégies suivantes pour l'aider à interagir de façon positive avec ses pairs : attendre son tour pour parler, démontrer de l'intérêt envers ce que l'autre personne lui dit, garder un contact visuel avec la personne qui parle, encourager l'utilisation d'un langage positif avec son entourage, utiliser des formules de politesse.

Outil : Fournir à l’élève un livre audio (accompagné d’images) qui explique les normes sociales et en mettant l'accent sur les attitudes à adopter dans le contexte donné. Par exemple, une conversation avec le directeur, l’enseignante, la TES, les camarades de classe, bref tous les gens qu’elle croise dans son entourage.

Outil : Au départ, favoriser les rencontres à deux et agrandir le nombre de personnes dans l’équipe lorsque l’élève se sent prêt. Il est toujours possible de revenir en arrière si jamais l’élève ne se sent plus confortable.

Moyen 1.3 :

- On utilise le renforcement positif. Féliciter verbalement Abigaël lorsqu’elle réagit de façon appropriée aux mots gentils des adultes ou de ses camarades.

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10 2) L'élève développera la capacité́ à réguler ses émotions quand elle est en interaction avec les autres lors des périodes d’apprentissage coopératif.

Moyen 2.1:

- Enseigner à l’élève des méthodes de relaxation pour l’aider à retrouver son calme.

Outil : La placer avec une amie calme et aidante.

Outil : Fournir à l’élève un cahier avec plusieurs mandalas pour qu’elle puisse relaxer et se recentrer sur elle-même.

Outil : Lui fournir une balle antistress qu’elle gardera à l’intérieur de son pupitre.

Moyen 2.2 :

- Lorsqu’elle ressent de l’anxiété ou qu’elle n’arrive pas à contrôler ses émotions, elle ira dans le coin repos de la classe afin qu’elle puisse s’isoler et se calmer.

Outil : Un paravent sera placé pour délimiter le coin repos. En cas de besoin, elle pourra y aller pour s’isoler et se détendre. Le coin est accessible aux élèves de la classe si nécessaire. Pour rendre ce coin le plus calme et le plus apaisant possible, les élèves seront encouragés à amener un objet qui est réconfortant pour eux (exemple : un toutou). Ils pourront laisser cet objet en tout temps au coin repos.

Moyens 2.3 :

- Enseigner à l’élève à reconnaître ses émotions et les signes qui peuvent mener à une crise.

Outil : Des pictogrammes illustrant différentes émotions.

Outil : Un thermomètre des émotions allant de 1 (vert) à 5 (rouge).

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11 4.

Lors de la rencontre d’animation du plan d’intervention, il est crucial de déterminer la place qu’auront les parents de l’enfant. D’abord, nous allons bien accueillir les parents, car il est important pour nous qu’ils sentent que nous apprécions leur présence et leur participation. Ainsi, à leur arrivée, nous les remercierons d’avoir pris le temps de se déplacer, car selon nous leur implication est indispensable pour la réussite scolaire de leur enfant. Ensuite, pour être accueillants, nous allons leur proposer une boisson : eau, thé café, etc. Nous leur présenterons chaque membre du personnel présent et expliquerons leur rôle. Dès le départ, nous mettrons à l’avant notre empathie et notre compassion, car il n’est pas facile pour un parent d’accepter que leur enfant puisse avoir certaines difficultés. Certains parents peuvent même avoir des réactions émotionnelles face à l’annonce ou à la confirmation de ces difficultés. En effet, plusieurs peuvent ressentir de la tristesse ou un sentiment de culpabilité. Nous laisserons donc une boîte de mouchoir à proximité. Bien sûr, le personnel fera en tout temps preuve de tact et de délicatesse.

Nous avons décidé que la rencontre se ferait en groupe et qu’elle serait planifiée selon les disponibilités de tous. Il est important de choisir une journée qui convient aux parents, pour qu’ils soient entièrement présents tant au niveau physique que psychologique. La rencontre se fera directement dans la classe, car c’est un endroit confortable et nous pensons que c’est une bonne idée de se retrouver dans l’environnement de l’enfant. Cela nous aidera au moment de trouver des moyens concrets pour atteindre les objectifs du plan d’intervention. Pendant la rencontre, nous fermerons la porte pour s’assurer de ne pas être interrompus. De plus, nous placerons les pupitres des élèves en forme de rond, afin de faciliter les échanges. De cette façon, tout le monde pourra bien voir l’autre et entendre les propos de tous. On croit que cela créera une ambiance plus familière et chaleureuse, ce qui favorisera la discussion et la collaboration.

Tout le monde sera assis sur les mêmes chaises, car nous voulons éviter de créer une situation d’autorité en mettant par exemple les parents sur des chaises d’enfants et le directeur sur une chaise d’adulte.

Les parents seront libres de poser des questions et de donner leur avis tout au long de la rencontre. On encouragera leur participation en posant des questions ouvertes qui laissent plusieurs possibilités de réponses et qui les incitent à s’exprimer. Nous ferons preuve d’une grande écoute et nous prendrons toujours en compte leur opinion tout au long de la rédaction du plan d’intervention. On veut qu’ils aient un rôle actif dans la prise

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12 de décision et qu’ils se sentent impliqués dans toutes les étapes du processus. On s’assurera d’utiliser un vocabulaire compréhensible et d’éviter les termes très compliqués.

De plus, lorsque nécessaires, nous reformulerons les propos des parents pour être certains d’avoir bien compris le message. Nous ferons aussi de petites synthèses, de temps en temps, pour résumer les points principaux et nous assurer d’une compréhension mutuelle.

Il est primordial pour nous de mettre aussi l’emphase sur les forces de l’enfant, car il serait inexact et injuste de ne mentionner que ces faiblesses. Nous voulons aussi nous assurer de ne pas créer une relation fondée sur le blâme et le négatif. Pour nous, il est important de mentionner aux parents qu’ils ne sont pas la source du problème, mais bien que nous les voyons comme des partenaires et des ressources importantes pour nous aider à soutenir leur enfant. Nous avons le même objectif qu’eux, soit le succès de leur enfant. Il faut réunir nos énergies, travailler ensemble et non à contre sens. Les parents sont des outils essentiels puisqu’ils ont pu observer les difficultés de l’élève depuis sa tendre enfance, et ils peuvent témoigner des moyens efficaces qui ont pu aider leur enfant dans le passé. Ils sont sans aucun doute les personnes qui la connaissent le mieux.

Finalement, pour favoriser l’engagement parental nous nous engageons à avoir une communication étroite avec les parents en les mettant toujours au courant de l’évolution de leur enfant à travers des courriels, des messages dans l’agenda, des commentaires dans le bulletin, etc. On leur fera part de tous problèmes ou améliorations.

Nous croyons que des parents bien informés auront plus confiance et seront donc plus enclins à collaborer.

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13 5.1 Conclusion de Mélissa :

Ce travail a un impact sur ma future vie professionnelle puisqu’il m’a permis d’en découvrir davantage sur l’autisme. J’ai pris connaissance de moyens pour aider les élèves dans leur apprentissage. J’ai aussi découvert de nombreux outils mis à leur disposition qui vont m’être utiles lorsque j’enseignerais. Ce travail m’a permis également de prendre connaissance du plan d’intervention et d’être capable de l’utiliser efficacement. Ce travail a un impact sur ma vie personnelle puisque j’ai réalisé qu’il y a de plus en plus d’enfants avec des troubles d’apprentissage et d’adaptation dans les écoles du Québec. J’aurai donc à utiliser mes connaissances sur les troubles d’adaptation et d’apprentissage tout au long de ma carrière.

Avant de suivre ce cours, je ne connaissais pas tous les types de difficultés d’adaptation et d’apprentissage. J’avais peur de ne pas pouvoir être capable d’aider les enfants avec un trouble et gérer leurs réactions. Je me sentais mal à l’aise quand j’en parlais avec mes collègues. Je connaissais uniquement les troubles de mon frère qui a un trouble d’attention et une dysorthographie. Par contre, grâce au cours ASS2067, j’en connais un peu plus sur les troubles relevant de la psychopathologie (santé mentale), les troubles du spectre de l’autisme, les troubles d’apprentissage, les difficultés d’adaptation ou de comportement, les déficiences somato-sensorielles, la déficience langagière et la déficience intellectuelle. En effet, je n’ai jamais été en contact avec une personne ayant un de ces troubles, mais je pense que je serais maintenant apte à les aider dans leurs multiples apprentissages. De plus, les multiples conférences m’ont permis de concrétiser la matière vue en classe. La conférence d’Hubert était ma préférée. Elle m’a permis d’en apprendre plus sur la trisomie 21. Je ne connaissais absolument rien à ce sujet. J’ai été étonnée des capacités d’Hubert. Je pensais que les personnes atteintes d’une trisomie 21 avaient toutes une déficience intellectuelle grave et qu’ils ne pouvaient pas être autonomes.

Finalement, j’ai vraiment apprécié ce cours. J’ai appris beaucoup de nouvelles choses. Je pense que je suis maintenant apte à assurer la réussite de l’apprentissage dans ma classe pour tous les élèves en restant informée sur les troubles d’adaptation et d’apprentissage ainsi que les nouvelles technologies.

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14 CONCLUSION : Élysane Lauzon

Comme il y a de plus en plus d’élèves qui ont des défis particuliers à relever, il est essentiel d’être en mesure de leur venir en aide. Il est évident qu’au courant de ma vie professionnelle j’aurai des élèves en difficulté et il sera de mon devoir de les épauler et de les faire progresser au meilleur de leurs capacités. Je crois donc que ce travail aura un impact positif sur mon avenir. Le fait de bâtir un plan d’intervention nous aide à comprendre la complexité du processus. Il ne faut rien négliger et l’on doit s’assurer que le dossier de l’élève est détaillé au maximum. En faisant ce travail, j’ai été surprise de la précision que cela exigeait ainsi que du nombre d’informations nécessaires. Les objectifs doivent être clairs, précis et ils doivent permettre à l’élève d’atteindre un but. En faisant des recherches pour le travail de session, j’ai aussi compris à quel point la collaboration de tous les intervenants est essentielle à la réussite du plan. Il faut que les parents, l’enseignant, les orthopédagogues et l’élève travaillent en continuité et que tous contribuent à la réalisation en donnant leurs idées. Oui, ces élèves ont des limites, mais ils ont aussi d’incroyables capacités et c’est là-dessus que l’on doit miser ! Pour ce qui est du plan personnel, avec ce projet, j’ai constaté que j’avais tendance à trop vouloir protéger les élèves en difficulté et les prendre en pitié, ce qui n’est vraiment pas la bonne attitude à avoir. Bien sûr, il faut adapter nos situations d’enseignement, mais ils sont avant tout des élèves comme les autres. Je vais devoir apprendre à les épauler en laissant mes sentiments de côté.

En conclusion, votre cours est celui qui m’aura été le plus utile jusqu’à présent. Il était complet, clair et il m’a permis d’apprendre plusieurs nouvelles connaissances. Comme plusieurs étudiants, j’avais déjà entendu parler des élèves avec des difficultés d’apprentissages ou de comportements, mais je n’en avais jamais vraiment côtoyé et je n’avais surtout jamais pris le temps de faire des recherches à ce sujet. J’ai beaucoup apprécié les conférences et ma préférée a été celle d’Hubert. C’est un petit garçon inspirant et sa mère l’est tout autant ! Au-delà de la matière théorique et du manuel à lire qui était fort intéressant, c’est votre expérience personnelle et tous vos exemples qui m’ont grandement enrichie. Vous êtes une femme expirante, très empathique, avec une grande ouverture d’esprit qui désire laisser sa marque dans le monde de l’éducation. Pour ma future carrière, vous êtes une source d’inspiration et je vais tenter d’être aussi passionnée que vous l’êtes. Ce que je retiens essentiellement de votre cours est qu’un minime détail peut faire une énorme différence et que la valorisation est toujours un élément gagnant !

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15 Conclusion : Laurie Mailhot-Gervais

Ce travail fut énormément pertinent pour ma vie personnelle, car il se pourrait qu’un jour j’aille un enfant atteint du trouble autistique. Ainsi en connaissant mieux ce trouble, je sais maintenant mieux comment réagir à ce diagnostic et comment agir en conséquence. Ce fut également très enrichissant pour ma future vie professionnelle, car il est indéniable qu’un jour je risque d’être confronté à ce type de difficulté dans ma classe durant ma carrière. De plus, avec les coupures du gouvernement, les chances sont très grandes que je me retrouve avec ces élèves sans aide ni soutien. Ce travail m’a alors permis de mieux me préparer à surmonter ces obstacles, à établir de bons moyens et à réfléchir aux meilleurs outils pour venir en aide à ces élèves. De plus, en tant qu'enseignant, il est certain que nous serons confrontés à faire des plans d’intervention.

Toutefois, il n’est pas nécessairement facile et évident de réussir à démêler tout ça lorsque c’est un concept nouveau. Ce projet a donc été très utile, car il nous a permis de voir concrètement à quoi pourraient ressembler les diverses étapes menant à la réalisation d’un plan d’intervention. Cela nous a aussi fait réfléchir à la place qu’on veut donner au parent pendant ce processus.

Avant d’avoir ce cours, mes connaissances antérieures se résumaient au trouble d’apprentissage avec ou sans hyperactivité. Ayant moi-même ce trouble, il m’était donc très familier. En plus, au cégep j’ai eu la chance d’effectuer une recherche sur ce sujet.

Toutefois, tous les autres types de difficultés étaient des notions nouvelles pour moi. Bien sûr, j’en avais déjà une certaine compréhension, mais ne connaissant personne dans mon entourage ayant de telles difficultés et n’en ayant jamais côtoyé ; celle-ci était très de base.

Ce cours m’a donc permis d’acquérir beaucoup de nouvelles connaissances et de changer ma vision face à ces jeunes enfants. J’ai compris l’importance de ne pas voir seulement la maladie ou bien les difficultés de l’élève. En effet, il ne faut surtout pas oublier qu’ils sont avant tout des enfants comme tous les autres. Sa maladie ou ses difficultés ne les définissent pas. Il faut donc absolument éviter de les surprotéger ou de les prendre en pitié. Finalement, j’ai adoré les conférences. Plus particulièrement, celui avec le jeune Hubert que j’ai trouvé très attachant. J’ai aussi beaucoup aimé la conférence portant sur

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16 l’office des personnes handicapées du Québec qui est à mon avis une ressource indispensable pour notre futur métier. Du point de vue personnel, ce fut également très intéressant d’apprendre que cette ressource existait et de voir à quel point elle est très accessible si nécessaire. De plus, j’ai beaucoup apprécié le fait que dans le cours nous n’avons pas seulement vu de la théorie, mais qu’on aille aussi vu le côté pratique. Bien sûr, il est important d’avoir certaines connaissances sur le sujet, mais dans le concret, je pense qu’il est encore plus important de savoir comment réagir et de savoir quelles actions nous devons poser pour soutenir ces élèves. En ce sens, je crois que ce cours a grandement atteint cet objectif, car chaque fois, nous avons vu des idées de stratégies et d’adaptations pour répondre le mieux possible aux besoins de l’enfant. Bref, je me sens maintenant beaucoup plus apte à effectuer ma future profession et à venir en aide à n’importe quel élève en difficulté ou en situation de handicap pour lui permettre d’atteindre sa réussite scolaire. Je sens que j’ai maintenant plein de ressources et d’outils pour y parvenir et me guider.

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17 BIBLIOGRAPHIE ET MÉDIAGRAPHIE

• Commission Scolaire des Samares. Moyens d’intervention en fonction des objectifs : plan d’intervention. Consulté le 18 février.

<http://recit.cssamares.qc.ca/gestion_classe_samares/images/stories/documents /PI-Domaine_social.pdf >

• Goupil, G. (2014). Les élèves en difficulté d’adaptation et d’apprentissage (4e éd.). Montréal : Gaëtan Morin Éditeur, 360 pages.

• Notes de cours ASS2067

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2014–2017 Doctorante Contractuelle en Économie, à l’École Normale Supérieure de Lyon (France), doctorante associée au Centre des Sciences Sociales et Humaines (Inde)..