Chapitre V - Second chances.
La plage, ce même jour.
Je ne lui avais pas dit un mot depuis qu’elle a frappée à ma porte, je ne sais pas quoi lui dire. C’est elle qui me doit des explications. La plage est l’endroit de notre premier baiser sans un mot je me dirige vers cet endroit comme nous faisions avant, lorsque nous étions encore amoureux. Elle me suit.
Nous nous installons sur le sable chaud, face à face. Elle débute la conversation.
- « Je sais que tu va trouver ça bizarre, moi-même je ne sais pas comment je peux être ici. Mais cette nuit, j’ai rêvé de toi. Tu te trouvais sur cette plage avec moi dans tes bras. Pour moi c’était un signe. Car depuis notre pause, ce rêve je le fais chaque nuit, et chaque nuit je me réveille en sursaut et je pleure. J’ai été bête de t’avoir quitté comme ça, c’est lâche. Mais les sentiments ne trompent pas envers toi. Je ne suis rien sans toi, sans ta présence. Tout le monde a droit à sa seconde chance. Alors cette seconde chance je te la demande. » Je me remémore ces souvenirs avec elle, ces heures à écouter des chansons dans ma chambre. Ces moments de joie et de pleurs. Mais pourtant, j’ai toujours en bouche le gout amer de sa trahison.
Rien ne pouvait me faire effacer ça. J’étais devant la femme que j’aime. J’étais tétanisé.
Je m’allonge sur le sable, je prends mon ipod et écoute cette fameuse chanson « To Build A Home ».
Les écouteurs dans mes oreilles j’appuie sur PLAY.
Je ferme les yeux ; et je me laisse entrainer par cette douce mélodie. Et j’imagine une multitude de choses.
Claire s’allonge sur le sable tout près de moi, je sens ses yeux sur moi. Elle me prend un écouteur et le place dans son oreille. Et j’ouvre les yeux et je vois ces multitudes d’étoiles, qui n’étaient pas là auparavant. Est-ce un signe ?
Le réveil sonne, il est déjà sept heures.
Je me lève comme a mon habitude, je vais pour sortir de ma chambre que j’entends mon prénom derrière moi.
Je me retourne brutalement et j’aperçois Claire dans mon lit. Et je me demande ce que j’ai bien pu faire après qu’on soit allé à la plage… TROUNOIR.
- « Mais qu’est ce que tu fais là ? lui demandais-je - Bah, je dormais. Me répond t-elle normalement.
J’ai dû sauter un épisode car je me souviens plus de ce qui s’est passé le veille. Pour me rafraichir les idées je vais me doucher.
A travers la porte de la salle de bain j’entends Haley qui me dit :
- Qu’est ce qu’elle fou ici, celle là ?
- Elle dormait. Lui répondis-je. C’est tout ce que je peux dire pour ma défense.
Après ma douche, je demande à Claire qui est toujours dans mon lit de bien vouloir partir et de ne plus revenir. Celle-ci me répond :
- Je t’aime encore Mike, je veux une seconde chance.
- Je ne sais pas, je ne sais plus. Je dois réfléchir à ce qui s’est passé. Va t-en maintenant. » Sur ces mots elle prend ses affaires, s’habille et part. Où ? Le plus loin serez le meilleur endroit.
Je descends les escaliers pour rejoindre la cuisine, je prépare le petit déjeuner et je remarque qu’Haley n’est plus dans la maison. Elle commence déjà à cette heure là ?
Je continue comme ci, rien ne s’était passé et je file vers la boite aux lettres. RIEN. Tant mieux, commencer la journée par une facture n’est guère plaisant.
Je m’installe sur ma chaise et je me rends compte que j’ai oublié d’appeler Anthony pour son rendez vous galant avec Alexandra. Je l’appellerais au cinéma, car aujourd’hui je dois y aller tôt ; pour la programmation des nouveaux films. En étant le nouveau patron, je dois m’occuper de tout. Ça promet d’être difficile.
Bureau d’Haley Evans,
Le temps me parait si long, les taches se multiplient, je suis déjà a bout de souffle. DAY THREE et j’ai déjà des envies de meurtres. Cette Stefany me gave et j’ai bien envie d’empoissonner son café. Je puisse mon réconfort dans les dix minutes de pause à la cafétéria où je retrouve TOM. On discute et au fur et à mesure un lien d’amitié se créer. Pourquoi pas, il est tellement charmant, il ne fait oublier tout mes soucis. La pause est finie, en attendant celle de midi ; en compagnie de Tom.
Cinéclub,
J’arrive au cinéma a midi et demi, juste le temps de prendre mon pain au chocolat à ma boulangerie et nous voila dans le bureau du nouveau directeur a mi temps : MOI !
C’est plaisant de pouvoir tout contrôler, cette sensation de pouvoir. Je comprends mieux les rois dans l’ancien temps. Difficile de ne pas y succomber.
Il m’a fallut une heure a peine pour finir la programmation de cette semaine. Ça m’aurait paru plus long. Ayant fini avant, je redescends vers les guichets et j’aperçois Floriane pleurant devant son guichet.
- « Floriane, qu’est ce qui se passe ?
- Rien, tout va bien. Me dit –elle en continuant de pleurer.
- Mais non, rien ne va tu pleures, raconte moi.
- Je ne peux pas, c’est trop difficile.
- Floriane, dis moi tout, je suis là.
- Je suis enceinte.
Floriane s’effondre dans mes bras.
