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(1)

Alphée Roche-Noël Droit public

Conférence de M. Terry Olson

La loi est-elle toujours souveraine ?

Introduction

La souveraineté de la loi découle d’une conception légicentriste de la norme juridique

I. La souveraineté de la loi est partiellement remise en cause par le mécanisme du contrôle de constitutionnalité

A. La loi a conservé les caractères de la souveraineté jusqu’en 1958, malgré les tentatives d’instauration d’un contrôle de constitutionnalité

B. Depuis 1958, la supériorité de la Constitution sur la loi organique et la loi ordinaire est assurée par le Conseil constitutionnel

1. Le contrôle de la loi a d’abord été limité dans son objet et dans sa portée

2. La jurisprudence du Conseil constitutionnel et la réforme de sa saisine ont été les instruments de la soumission de la loi

II. La loi demeure souveraine, soit à cause de l’imperfection du contrôle de constitutionnalité, soit à cause de la procédure ayant présidé à son adoption

A. La loi dont le Conseil constitutionnel n’a pas été saisi avant sa promulgation conserve les effets de la souveraineté

1. La rémanence de souveraineté de la loi ordinaire s’explique par la spécificité du contrôle de constitutionnalité français

2. La tendance est à l’institution d’une exception d’inconstitutionnalité

B. Loi constitutionnelle et loi référendaire modifiant la constitution sont toujours l’expression ultime de la volonté générale

Conclusion

La loi est concurrencée de toutes parts

(2)

Références :

Art. VI, Déclaration des droits de l’homme & du citoyen de 1789.

Cons. const., décision n° 85-197 du 23 août 1985, sur la loi relative à l’évolution de la Nouvelle-Calédonie.

Art. 61 & 62 de la Constitution du 4 octobre 1958.

Cons. const., décision n° 71-44, du 16 juillet 1971, « Liberté d’association ».

Loi constitutionnelle n° 74-904 du 29 octobre 1974, portant révision de l’art. 61 de la Constitution.

Cons. const., décision n° 85-187 du 25 janvier 1985, sur la loi relative à l’état d’urgence en Nouvelle-Calédonie.

Proposition n° 74 du rapport du Comité de réflexion et de proposition sur la modernisation et le rééquilibrage des institutions de la Ve République

Art. 11 & 89 de la Constitution du 4 octobre 1958.

Bibliographie indicative :

Louis FAVOREU, Patrick GAÏA, Richard GHEVONTIAN, Les Grandes décisions du Conseil constitutionnel, Dalloz, 14e édition, 2007.

Michel HUMBERT, Institutions politiques et sociales de l’Antiquité, Dalloz, 9e édition, 2007.

Fiches techniques du Sénat, www.senat.fr

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