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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Chapitre III – I know you.

J’entends le réveil sonner, mes yeux ont du mal à s’ouvrir compte tenu de ma courte nuit de sommeil. Aujourd’hui c’est samedi et c’est la journée entre potes, rien que penser à cette journée, je me lève sans difficultés. J’ouvre les volets de ma chambre laissant la chaleur du soleil pénétrer la pièce ; ça va être une bonne journée.

Comme a mon habitude, je descends les marches de l’escalier en trainant les pieds. Je pars vers la boite aux lettres, deux lettres pour aujourd’hui. Je retourne à la maison, pour y préparer le petit déjeuné. En posant les lettres sur le bar, je remarque qu’il y en a une qui n’est pas timbrée, alors je m’empresse de l’ouvrir :

« Je te connais et je sais ce que tu as fait » est écrit sur un petit carton.

Je m’assois pour ne pas tomber par terre, qui a écrit ça ? Qu’est ce que j’ai fait ? Je relativise dans la seconde qui suit, c’est peut être une plaisanterie. Oui, c’est une plaisanterie.

C’est au tour d’Haley de s’installer autour de la table, elle est toute souriante, pleine d’énergie ; étrange, cette nuit lui a porté conseil ?

- « Coucou Haley, tu m’as l’air en forme à ce que je vois.

- Oui très, c’est aujourd’hui que je travaille en compagnie de ma patronne.

- Ah cool. Te voilà avec ton premier job : l’assistante d’une directrice d’une grande chaine nationale. Moi je dis BRAVO.

- Oh, c’est juste de l’assistance, mais je sens que je vais m’y plaire. Me dit-elle avec un énorme sourire.

Après avoir fini il y a deux semaines ses études en journalisme, elle trouva grâce a un coup de pouce, une chaine nationale qui recrute des jeunes sans expérience. C’est la chance pour Haley de percer dans le journalisme. Même si ça commencer par être assistante, elle va gravir les échelons.

Après avoir fini de manger, je lui parle de cette mystérieuse lettre :

- Hey Hales, j’ai reçu ça aujourd’hui, il n’y avait pas de destinataire. Lui dis-je en lui passant la lettre.

- Je te connais, je sais ce que tu as fait ? Oh merde ; tu sais qui s’est ?

- Non, il n’y a pas d’expéditeur, ce genre de choses c’est toujours anonyme. Tu crois que je devrais porter plainte ?

- NON ! (reprenant son calme) Il n’y a pas de menaces, tu ne dois rien faire.

Haley n’arrive pas à décrocher ses yeux de la lettre, je la trouve très bizarre.

- Haley, est ce que ça va ? tu connais la personne ?

(2)

- Oui ça va, enfin, ça me fait juste peur. Ça fait très pervers ce genre de lettre. c’est peut être une plaisanterie, rien de plus.

- Oui, c’était ma première intuition. Laissons ça se côté.

- Bon Mike, je vais me doucher et je vais partir, je t’appelle quand je suis rentrée. » Je lui souris et je m’assois sur le canapé du salon. Qu’il y a-t-il à la télévision ?

Haley Vs Stefany.

C’est pour moi le grand jour, je vais enfin pouvoir travailler avec des professionnels. J’ai toujours rêvé ça, de pouvoir faire des reportages dans le monde entier. Etre présentatrice d’un journal télévisé.

Que de rêve qui vont devenir réalité. Après m’être garé au parking, je me dirige vers l’immense immeuble, il a la taille d’un building. Je commence à sentir le stresse monté, je respire un bon coup avant d’appuyer sur l’interphone.

Une voix féminine sort de l’appareil, une voix qui me donne exactement l’apparence qu’a la personne au bout de l’interphone : Blonde, sans cervelle, qui a dû coucher pour en être arrivé ici.

- « Bonjour, qui est-ce ?

- Euh.. bonjour. Je suis Haley Evans et c’est mon premier jour ici.

- Vous n’avez pas votre badge ?

- Non, sinon j’aurais déjà ouvert la porte. Dis-je en rigolant.

- Je vais contacter ma supérieur, attendez.

Après quelques minutes d’attente sous la chaleur, la fille neuneu, m’ouvre la porte.

- Merci.

Je n’ai jamais vu de bâtiment aussi beau et aussi illuminé. Il y a que du vitrage, c’est magnifique. Ne sachant pas où aller, je décide d’aller à l’accueil.

- Bonjour madame, je m’appelle Haley Evans et j’ai rendez vous avec madame Halles.

- Veuillez patienter, je vais la contacter.

Elle saisit son téléphone, appuie sur un bouton et entame la conversation avec madame Halles.

- Sixième étage, troisième porte à gauche.

- Merci beaucoup. »

(3)

Michael.

J’ai rendez vous avec Paul et Anthony a quatorze heures, histoire de sortir entre potes et pour aussi pouvoir discuter de notre semaine. Je connais Paul par l’intermédiaire d’Haley, ils se sont connus vers la fin du lycée. Depuis ce temps c’est le grand amour. Anthony est le garçon le plus timide du groupe, sous ses airs de beau mec, il est très réserver. Mais c’est un garçon avec un énorme cœur, je le considère comme un frère.

Après quelques minutes de marche, je retrouve mes deux amis sur la terrasse d’un café.

- « Hey, Mike, ça fait du bien de te revoir. Me dit Anthony en me serrant la main.

- oh, ça me fait du bien à moi aussi. Paul, ta jambe va mieux ?

- Oui, ça va. Même si j’ai quelques lancements tout va bien. Me dit-il en souriant.

- Tant mieux alors. Alors, vous n’avez pas encore commandé.

- Non, on t’attend. Me dit Anthony.

- Bon, bah on va commander.

Anthony nous parle de son coup de foudre pour une fille qui l’a aperçu au « this is somewhere ».

Mais étant trop timide, il nous demande des conseils pour essayer de vaincre sa timidité. Je lui propose de l’inviter au cinéma. Je connais Guillaume, il pourra nous aider. Je n’avais jamais vu Anthony dans cet état, il est amoureux ça ce comprends.

Paul lui nous raconte qu’il va préparer une fête en pour ses trois ans de couple avec ma sœur. Ce qui est plutôt chouette, tant que ce n’il y a pas une demande de mariage a la fin. Lui dis-je en

plaisantant.

C’est à mon tour de me confier, parler de ma petite amie ou parler de cette lettre que j’ai reçu ce matin. Quel dilemme.

- Ce matin j’ai reçu quelque chose dans ma boite aux lettres, une sorte de carton avec écrit : Je te connais et je sais ce que tu as fait. Ce qui est bizarre, c’est que je n’ai rien à me reprocher.

Je ne me drogue pas, je n’ai jamais volé. Enfin vous me connaissait.

- Porte plainte au commissariat. Me dit Anthony.

- Haley, m’a dit que c’était une mauvaise idée.

- Ce n’est peut être pas pour toi cette lettre… Me dit Paul en sirotant sa bière.

- … C’est peut être pour Haley. Repris Paul.

- Haley ? »

Haley Vs Stefany Round Two.

(4)

Je suis devant la porte du bureau de madame Halles, j’ai les mains qui tremblent.

Je prends une grande respiration et je frappe à la porte. Une voix s’écrit « entrer ». Je rentre.

M. Halles est une femme avec une beauté sans nom, une belle brune, les cheveux mi longs. Les lunettes noires très classe. C’est la beauté à l’état pure.

- Je vous en prie assoyez-vous. Me dit-elle-en me montrant la chaise du doigt.

- Merci. Lui dis-je avec un large sourire. Ce n’est pas pour autant que je suis déstressée.

- Alors, c’est vous mademoiselle Evans. Moi c’est madame Halles, Stefani Halles. Vous serez mon assistante jusqu’en septembre et peut être décroché un contrat indéfini.

- Je suis très ravie et très honoré de travailler pour vous.

- Vous êtes dans un bâtiment sécurisé, pour entrer il vous faudra un badge, il vous sera fournit demain à l’adresse postale que vous nous aviez donné.

- Merci beaucoup, cela m’enchante.

Ce que je lui disais n’était guère important à ces yeux, car elle continue de parler.

- Vous commencé aujourd’hui, jusqu'à vingt deux heures. Et cela sera comme ça du lundi au vendredi. Je vous appelle dès que j’ai besoin de vous, a n’importe qu’elle heure de la journée. Vous devez être là quand je vous le demande, vous êtes à mon entière disposition.

- Votre bureau sera au troisième étage, votre nom est inscrit sur la porte, cherchez, vous trouverez. » Reprit-elle.

… Je ne sais plus quoi dire. J’ai le diable en personne devant moi.

Il est vingt trois heures et Haley n’est toujours pas rentrée, elle m’a appelé en disant qu’elle rentrerait a vingt deux heures. Ce n’est pas ma nature de m’inquiéter mais là, c’est très bizarre.

Je prends mon portable et compose son numéro : - « Haley ?

- Oui, je ne peux pas te répondre, je suis encore au travail, je suis assistante d’une salope. Je suis déjà à mon premier jour que j’en bave. Je reviens dès que je peux. Je t’aime Frérot.

Elle raccroche.

Ce n’est pas notre journée aujourd’hui.

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