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il en r´esulte que Jα(R) tend vers une limite finie si et seulement si α >1

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

MT242 Corrig´e de l’examen du 7 Septembre 2000 Exercice I

On d´esigne parDR ={(x, y) :x2+y2≤R2}le disque ferm´e de rayonRdansR2. D´eterminer pour quelles valeurs du param`etre r´eelα l’int´egrale double

Jα(R) = Z Z

DR

1

(1 +x2+y2)αdxdy

tend vers une limite finie lorsque R→+∞. Calculer cette limite quand elle existe.

En passant en coordonn´ees polaires on obtient Jα(R) = 2π

Z R

0

1

(1 +r2)αr dr qui se ram`ene par le changement de variable u=r2 `a

Jα(R) =π Z R2

0

(1 +u)αdu= π

1−α (1 + R2)1α−1

pour α 6= 1, et J1(R) =πln(1 + R2) quand α= 1 ; il en r´esulte que Jα(R) tend vers une limite finie si et seulement si α >1. La limite est alors

J = π α−1. Exercice II Soit f la fonction r´eelle d´efinie surR3 par

∀(x, y, z)∈R3, f(x, y, z) = (x−y+z)(1−x2−y2−z2).

On d´esigne parDla boule unit´e ferm´ee{(x, y, z) :x2+y2+z2≤1} de R3. Montrer qu’il existe un point (x0, y0, z0)∈Dtel que

f(x0, y0, z0) = max{f(x, y, z) : (x, y, z)∈D}. D´eterminer ce point(x0, y0, z0) ainsi que la valeur f(x0, y0, z0).

La boule D est ferm´ee et born´ee, donc compacte, et elle est non vide ; par cons´equent, la fonction continue f atteint un maximum sur D. Posons

M = max{f(x, y, z) : (x, y, z)∈D}.

On note quef(t,0,0) =t(1−t2)>0 lorsque 0< t <1, ce qui donne des points de D o`uf >0. Il en r´esulte que la valeur maximale M def sur D est>0. Les points o`uf atteint son maximum sur D ne peuvent donc pas se trouver sur la sph`ere unit´e, o`u on a f = 0. Ils sont donc dans la boule unit´e ouverte, et commef est clairement de classe C1 les d´eriv´ees partielles doivent s’annuler en ces points. En annulant les trois d´eriv´ees partielles de f on obtient les ´equations suivantes pour tout pointv = (x, y, z)∈D tel quef(v) = M :

(1−x2−y2−z2)−2(x−y+z)x= 0

−(1−x2−y2−z2)−2(x−y+z)y= 0 (1−x2−y2−z2)−2(x−y+z)z= 0.

1

(2)

On a dit que a = 1−x2−y2−z2 > 0 pour tout point v = (x, y, z) ∈ D tel que f(v) = M.

On remarque alors en posant b = (x−y+z) que 2b v =a(1,−1,1), ce qui entraˆıne que b6= 0 et v = (a/2b)(1,−1,1). Les points v cherch´es sont donc de la forme (t,−t, t) et on obtient en rempla¸cant dans la premi`ere ´equation ci-dessus

(1−3t2)−6t2= 0,

ce qui donne la condition 1 = 9t2, qui implique t=±1/3 ; la solution t=−1/3 ne convient pas (en fait elle correspond au minimumde f sur D) et le point solution (unique) est

(x0, y0, z0) = (1/3,−1/3,1/3) avec f(x0, y0, z0) = 2/3.

Exercice III

On d´esigne paraun param`etre r´eel, et on d´efinit une fonction r´eellef surR2par la formule f(x, y) = xsin2x+a xy2

x2+ 2y2+ 3y4 si (x, y)6= (0,0) et f(0,0) = 0.

Calculer les d´eriv´ees partielles de la fonctionf au point(0,0). La fonctionf est-elle diff´erentiable au point (0,0)? On discutera selon la valeur du param`etre a.

Pour la premi`ere d´eriv´ee partielle on doit calculer la d´eriv´ee pour t= 0 de la fonctiong1 d´efinie par

g1(t) =f(t,0) = sin2t

t si t6= 0 et g1(0) = 0.

On examine (g1(t)−g1(0))/t= sin2(t)/t2, qui tend vers 12= 1 lorsquet→0. Par cons´equent A = ∂f

∂x(0,0) = 1

existe. L’autre d´eriv´ee partielle est tr`es simple `a d´eterminer puisque g2(t) =f(0, t) = 0

pour toutt, ce qui donne

B = ∂f

∂y(0,0) = 0.

Pour que f soit diff´erentiable au point (0,0) il faut et il suffit que f(x, y)−f(0,0)−Ax−By =f(x, y)−x

soit n´egligeable devant r = (x2+y2)1/2 lorsque r → 0, ce qu’on peut ´ecrire f(x, y)−x =o(r) quand r→0. On a

f(x, y)−x= xsin2x−x3+ (a−2)xy2−3xy4 x2+ 2y2+ 3y4 .

On voit que f(t, t)−t∼(a−2)t/3, qui n’est pas o(r) si a6= 2. Il est donc n´ecessaire que a= 2 pour quef soit diff´erentiable au point (0,0). Dans le cas o`u a= 2,

f(x, y)−x= xsin2x−x3−3xy4 x2+ 2y2+ 3y4 .

Dans le num´erateur,xsin2x−x3est O(x5), donc O(r5) et 3xy4est ´egalement O(r5), le d´enomi- nateur est ≥r2 doncf(x, y)−x est O(r3) qui est bien en particulier o(r). En conclusion,f est diff´erentiable au point (0,0) si et seulement sia= 2.

2

(3)

Exercice IV

Soit A = (ai,j)3i,j=1 une matrice sym´etrique r´eelle de taille 3 ×3 poss´edant des valeurs propres λ1, λ2, λ3; pour tout vecteur v = (x1, x2, x3) ∈R3 on pose Q(v) = P3

i,j=1ai,jxixj. Un plan vectoriel est un sous-espace vectoriel de dimension 2de R3.

1. Dans cette question on suppose que λ1 < 0 < λ2 < λ3. Montrer qu’il existe un plan vectoriel F0 tel que Q(v) > 0 pour tout vecteur v non nul de F0. Montrer que pour tout plan vectoriel E, il existe un vecteurv∈E tel queQ(v)>0.

Soient v1, v2 etv3 des vecteurs propres de norme un de la matrice A, tels que Avjjvj pour j = 1,2,3. On sait que ces vecteurs sont deux `a deux orthogonaux (matrice r´eelle sym´etrique).

On note que

Q(v) =

3

X

i=1

xi

X3

j=1

ai,jxj

=v .Av.

Siv=P3

j=1cjvj, on a en utilisant l’orthogonalit´e des (vj) Q(v) =v .Av =

X3

i=1

civi

.

X3

j=1

λjcjvj

=

3

X

j=1

λjc2j.

Si F0= Vect(v2, v3) on a bien Q(v) =λ2c223c23>0 pour tout vecteur non nul v=c2v2+c3v3

de F0, puisque λ2, λ3>0 etc22+c23>0.

Si E est un plan vectoriel quelconque, il intersecte F0 suivant une droite. On peut donc trouver un vecteur non nul v qui est dans E et aussi dans F0, donc Q(v)>0.

2.Dans cette question on suppose seulement que λ1 < λ2 < λ3. On munit R3 du produit scalaire et de la norme euclidienne usuels. Pour tout vecteurv de norme un on d´esigne parv le plan vectoriel orthogonal au vecteurvet on posef(v) = max{Q(w) :w∈v,kwk= 1}. Montrer que λ2 est le minimum de la fonctionf sur la sph`ere unit´e S ={v= (x, y, z) :x2+y2+z2= 1} (on pourra appliquer la question1 aux matrices A−λIpour λconvenable).

Choisissons λtel que λ1 < λ < λ2. La matrice Aλ = A−λI est r´eelle sym´etrique, et elle a des valeurs propres µ11−λ < 0< µ22−λ < µ33−λ. Pour la forme quadratique Qλ

associ´ee `a la matrice Aλ on a si w= (x1, x2, x3) et kwk= 1

Qλ(w) =

3

X

i,j=1

(ai,j−λδi,j)xixj = Q(w)−λ

3

X

j=1

x2j = Q(w)−λ.

D’apr`es la question pr´ec´edente appliqu´ee `a Aλ, il existe pour tout plan vectoriel v un vecteur w∈v, qu’on peut choisir de norme un, tel que Qλ(w)>0, donc Q(w) = Qλ(w) +λ > λ. Ceci montre que f(v)≥Q(w)> λ, pour tout v. Il en r´esulte que

m= inf{f(v) :v∈S} ≥λ.

Comme ceci est vrai pour tout λ < λ2 on en d´eduit que m≥λ2.

Inversement consid´erons le vecteurv =v3 et le plan vectoriel v = Vect(v1, v2). Pour tout vecteur w=c1v1+c2v2∈v de norme un on a

Q(w) =λ1c212c22≤λ2(c21+c22) =λ2kwk22

ce qui montre quef(v3)≤λ2et minvSf(v) =m≤f(v3)≤λ2.

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