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I. Fonctions continues par morceaux

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Intégration

¦ Introduction.On rencontre en physique, en sciences industrielles, des transformations qui s’écrivent à l’aide d’intégrales :

Lf(p)= Z +∞

0

f(t)e−ptdt la transformée de Laplace def Ff(x)=

Z +∞

−∞

f(t)e−2ixtdt la transformée de Fourier def

Ces expressions sont des fonctions définies à l’aide d’intégrales. On verra plus tard dans l’année des résultats permettant d’étudier de telles fonctions mais la première question à se poser est l’existencede ces intégrales. Le principe pour cela estle même que pour les séries: se ramener à une intégrale « finie » puis prendre une limite. Quelques exemples :

• L’intégrale Z +∞

0

etdtprésente un problème sur la borne+∞, on considère : Z x

0

etdt=£

−et¤x

0= −ex+1−−−−−→

x→+∞ 1 donc l’intégrale

Z +∞

0

etdtexiste et vaut 1.

• L’intégrale Z 1

0

1

tdtprésente un problème sur la borne 0, on considère : Z 1

x

1

tdt=[ln(t)]1x=ln(1)−ln(x)−−−→

x→0 +∞

donc l’intégrale Z 1

0

1

t dtn’existe pas.

• L’intégrale Z +∞

0

sint

t dtprésente des problèmes en 0 et+∞, on considère séparément Z 1

0

sint

t dt et Z +∞

1

sint t dt et il faut étudier l’existence de ces deux intégrales.

(2)

¦ On noteK=RouC. On noteI un intervalle deR, non vide et non réduit à un point.

Une écriture de la forme−∞ <a<bÉ +∞signifie quea est un réel et quebest soit un réel strictement supérieur àa, soitb= +∞. L’intervalleIs’écrit donc sous l’une des formes suivantes :

I=[a,b] avec−∞ <a<b< +∞;

I=[a,b[ avec−∞ <a<bÉ +∞;

I=]a,bavec−∞ Éa<b< +∞;

I=]a,b[ avec−∞ Éa<bÉ +∞. Dans le premier cas,I =[a,b],Rb

a f(t) dt a déjà été défini lorsque f ∈C([a,b]). On étend cette définition aux autres types d’intervalles et aux fonctions continues par morceaux. Les fonctions considérées sont à valeurs dansRouC.

I. Fonctions continues par morceaux

Définition 1 – Subdivision d’un segment

On appelle subdivision d’un segment[a,b]toute famille finieσ=(a0, . . . ,an)de réels telle que a=a0<a1< · · · <an=b.

Définition 2 – Fonctions continues par morceaux

• Une application f : [a,b]→Kest dite continue par morceaux lorsqu’il existe une subdivision σ:a =a0<a1< · · · <an =b du segment[a,b]telle que pour tout i ∈ ‚1,nƒ, f est continue sur]ai−1,ai[et admet une limite finie à droite en ai−1et à gauche en ai.

• Une fonction f :I →Rest dite continue par morceaux sur I lorsque pour tout segment[a,b]I , la restriction f|[a,b]est continue par morceaux sur[a,b].

On noteCm(I,K)l’ensemble des fonctions continues par morceaux sur I et à valeurs dans K.

¦ L’ensemble Cm(I,K) est unKespace vectoriel et il est stable par produit. On admettra que pourf ∈Cm([a,b]), on peut définirRb

a f(t) dtde la même manière que ce qui a été fait pour les fonctions continues sur un segment en première année. Les propriétés usuelles sont conservées (linéarité, relation de Chasles, positivité, croissance).

Théorème 3 – Rappel – Fonctions continues, positives et d’intégrale nulle

Soit f : [a,b]→R. Si f est continue sur[a,b], positive sur[a,b]etRb

a f(t) dt=0, alors :

x∈[a,b], f(x)=0

"Remarque. Le résultat est faux dès que l’une des hypothèses (continue / positive /

intégrale nulle) n’est pas satisfaite.

2

(3)

II. Intégrales généralisées

Théorème 4 – Rappel – Intégrale dépendant de la borne supérieure

Soient f ∈Cm(I)et aI , on définit

F : I → K

x 7→

Z x a

f(t) dt On a les résultats suivants :

(1) Si f est continue sur I , alors F est de classeC1sur I et F est la primitive de f sur I qui s’annule en a et en particulier :

xI, F0(x)=f(x) (2) Si f est positive sur I , alors F est croissante sur I .

II. Intégrales généralisées

Définition 5 – Intégrale généralisée (ou impropre)

Soit f ∈Cm(I). On distingue trois cas suivant la forme de l’intervalle I :

• Si I =[a,b[,−∞ <a<bÉ +∞, on dit que l’intégrale Z b

a

f(t) dt converge lorsque : Z x

a

f(t) dt admet une limite finie`lorsque xb (aÉx<b)

et si c’est le cas, on note Z b

a

f(t) dt=`=lim

xbf(t) dt ;

• Si I =]a,b],−∞ Éa<b< +∞, on dit que l’intégrale Z b

a

f(t) dt converge lorsque : Z b

x

f(t) dt admet une limite finie`lorsque xa (a<xÉb)

et si c’est le cas, on note Z b

a

f(t) dt=`=lim

x→a

Z b x

f(t) dt ;

• Si I =]a,b[,−∞ Éa<bÉ +∞, on dit que l’intégrale Z b

a

f(t) dt converge lorsque :

les deux intégrales Z c

a

f(t) dt et Z b

c

f(t) dt convergent pour un c∈]a,b[fixé (dont la valeur n’importe pas). Si c’est le cas, on note :

Z b a

f(t) dt= Z c

a

f(t) dt+ Z b

c

f(t) dt

(4)

Remarques.

• Lorsque Z b

a

f(t) dtne converge pas, on dit qu’elle diverge.

• Lorsque I=]a,b[, la convergence de l’intégrale (et sa valeur) est indépendante du choix dec.

• LorsqueI est un segment,I=[a,b], etf ∈Cm([a,b],K), on considère que Z b

a

f(t) dt

est toujours convergente.

Proposition 6 – Condition nécessaire et suffisante pour une fonction positive sur[a,b[

Si f ∈Cm([a,b[)et f est à valeurs positives, alors on a équivalence entre : (i) L’intégrale

Z b

a

f(t) dt converge ; (ii) La fonction F:x∈[a,b[7→

Z x

a

f(t)d t est majorée sur[a,b[.

Proposition 7 – Exemples fondamentaux/Intégrales de référence Soitα∈R. On a les résultats suivants :

(1) Intégrales de Riemann sur]0, 1]: Z +∞

1

dt

tα converge ssiα>1; (2) Intégrales de Riemann sur[1,+∞[:

Z 1

0

dt

tα converge ssiα<1; (3) Exponentielle :

Z +∞

0

e−αtdt converge ssiα>0; (4) Logarithme népérien :

Z 1

0

lntdt converge.

III. Intégrales absolument convergentes

Remarque.On donne les résultats suivants pour des intégrales sur ]a,b[ mais il s’appliquent

aussi pour les intervalles [a,b[, ]a,b] (ou même [a,b]).

Définition 8 – Intégrale absolument convergente, fonction intégrable

Soit f ∈Cm(]a,b[,K).

• On dit que Z b

a

f(t) dt est absolument convergente lorsque Z b

a

¯

¯f(t)¯

¯dt converge.

• On dit que f est intégrable sur I lorsque l’intégrale Z b

a

¯

¯f(t)¯

¯dt converge.

On note alors Z

I

f(t) dt= Z b

a

f(t) dt (ou même Z

I

f ).

4

(5)

IV. Comparaisons

Théorème 9 – Convergence absolue implique convergence

Si f ∈Cm(]a,b[)et Z b

a

f(t) dt est absolument convergente, alors elle est convergente et lorsque c’est le cas :

¯

¯

¯

¯ Z b

a

f(t) dt

¯

¯

¯

¯É Z b

a

¯

¯f(t)¯

¯dt La réciproque est fausse.

Proposition 10 – Fonctions continues, intégrables, d’intégrale nulle

Soit f ∈Cm(I). On a les résultats suivants : (1) Si f est continue sur I , intégrable sur I et

Z

I

¯

¯f(t)¯

¯dt=0alors f est nulle sur I . (2) Si f est continue et positive sur I , intégrable sur I et

Z

I

f(t) dt=0alors :

∀x∈I, f(x)=0

"Remarque. Le résultat est faux dès que l’une des hypothèses (continue / positive /

intégrale nulle) n’est pas satisfaite.

IV. Comparaisons

Théorème 11 – Comparaison Si f,g∈Cm([a,b[), alors :

(1) Sif(t)Ég(t)au voisinage de b etRb

a g(t) dt converge, alorsRb

a f(t) dt converge ; (2) Si f(t)=O

b(g(t)), g(t)Ê0au voisinage de b etRb

a g(t) dt converge, alorsRb

a f(t) dt converge absolument donc converge ;

(3) si f(t)∼

bg(t)et g(t)Ê0au voisinage de b, alorsRb

a g(t) dt converge si, et seulement si,Rb

a f(t) dt converge.

Remarques.

• On peut adapter ces résultats au cas d’un intervalle ]a,b].

• Dans le cas d’un intervalle ]a,b[, il faut systématiquement considérer séparément les

intervalle ]a,c] et [c,b[.

V. Opérations

Remarque.On donne les résultats suivants pour des intégrales sur ]a,b[ mais il s’appliquent

aussi pour les intervalles [a,b[, ]a,b] (ou même [a,b]).

(6)

Proposition 12 – Linéarité

Soient f,g∈Cm(]a,b[)etλ∈K. On a les résultats suivants : (1) Si

Z b a

f(t) dt converge et Z b

a

g(t) dt converge, alors Z b

a

(λf(t)+g(t)) dt converge et : Z b

a (λf(t)+g(t)) dt=λ Z b

a

f(t) dt+ Z b

a

g(t) dt

(2) Si Z b

a

f(t) dt diverge Z b

a

g(t) dt converge, alors Z b

a

(f(t)+g(t)) dt diverge.

"Remarque. Si

Z b a

(f(t)+g(t)) dtconverge, rien ne permet en général d’écrire

Z b

a

(f(t)+g(t)) dt= Z b

a

f(t) dt+ Z b

a

g(t) dt

(sauf si l’on sait qu’au moins l’une des deux intégrales est convergente).

Proposition 13 – Positivité et croissance

Soient f,g∈Cm(]a,b[).

(1) Si f est positive sur I et Z b

a

f(t) dt converge, alors Z b

a

f(t) dtÊ0; (2) Si :t∈]a,b[, f(t)Ég(t)et

Z b

a

f(t) dt et Z b

a

g(t) dt convergent, alors Z b

a

f(t) dtÉ Z b

a

g(t) dt Proposition 14 – Relation de Chasles

Soient f ∈Cm(]a,b[)et c∈]a,b[. Si les intégralesRc

a f(t) dt etRb

c f(t) dt sont convergentes, alors l’intégraleRb

a f(t) dt est convergente et : Z b

a

f(t) dt= Z c

a

f(t) dt+ Z b

c

f(t) dt

6

(7)

V. Opérations Théorème 15 – Changement de variable

Si f ∈Cm(]a,b[)etϕ: ]α,β[→]a,b[est une bijection de classeC1alors les intégrales Z b

a

f(t) dt et Z β

α f(ϕ(x))ϕ0(x) dx

sont de même nature. En cas de convergence, lorsqueϕest strictement croissante : Z β

α f(ϕ(x))ϕ0(x) dx= Z b

a

f(t) dt et lorsqueϕest strictement décroissante :

Z β

α f(ϕ(x))ϕ0(x) dx= Z a

b

f(t) dt

Plus généralement : Z β

α f(ϕ(x))ϕ0(x) dx=

Z limβϕ

limαϕ f(t) dt . Théorème 16 – Intégration par parties

Soient f,g ∈C1(]a,b[). Si f g admet une limite finie en a et en b, alors les intégrales Rb

a f0(t)g(t) dt etRb

a f(t)g0(t) dt sont de même nature et en cas de convergence : Z b

a

f0(t)g(t) dt=lim

b f g−lim

a f g− Z b

a

f(t)g0(t) dt

noté également : Z b

a

f0(t)g(t) dt=£

f(t)g(t)¤b a

Z b a

f(t)g0(t) dt . Proposition 17 – Fonctions à valeurs complexes

Si f ∈Cm(]a,b[,C), alors : Z b

a

f(t) dt converge ≺===Â µZ b

a

Re(f(t)) dt et Z b

a

Im(f(t)) dt convergent

et, lorsqu’il y a convergence : Z b

a

f(t) dt= Z b

a

Re(f(t)) dt+i Z b

a

Im(f(t)) dt ou, de manière équivalente :

Z b a

Re(f(t)) dt=Re µZ b

a

f(t) dt

et

Z b a

Im(f(t)) dt=Im µZ b

a

f(t) dt

(8)

VI. Opérations sur les fonctions intégrables

Notation : SiI est un intervalle, on note L1(I,K) l’ensemble des fonctions qui sont définies surI, à valeurs dansK, continues par morceaux surIet intégrables surI (ce qui signifie que R

I|f(t)|dtconverge).

Proposition 18 – Structure

L’ensembleL1(I,K)est unK-espace vectoriel. En particulier :

• Si f et g sont intégrables sur I , alors f +g est intégrable sur I ;

• Si f est intégrable sur I etλ∈K, alorsλf est intégrable sur I .

"Remarque. Dans le cas général,f etg intégrables surIn’implique pas que le produit

f g est intégrable surI.

Définition 19 – Fonction de carré intégrable

Une fonction f ∈Cm(I,C)est dite de carré intégrable sur I lorsque la fonction|f|2est intégrable sur I .

Notation : SiI est un intervalle, on note L2(I,K) l’ensemble des fonctions qui sont définies surI, à valeurs dansK, continues par morceaux surIet de carré intégrable surI.

Proposition 20 – Structure

L’ensembleL2(I,K)est unK-espace vectoriel. En particulier :

• Si f et g sont de carré intégrable sur I , alors f +g est de carré intégrable sur I ;

• Si f est de carré intégrable sur I etλ∈K, alorsλf est de carré intégrable sur I . On a également le résultat suivant :

• Si f et g sont de carré intégrable sur I , alors f ×g est intégrable sur I . Théorème 21 – Inégalité de Cauchy-Schwarz

Si f et g sont des fonctions de carré intégrable sur I , alors :

¯

¯

¯

¯ Z

I

f(t)g(t) dt

¯

¯

¯

¯É µZ

I

¯

¯f(t)¯

¯2dt

1/2µZ

I

¯

¯g(t)¯

¯2dt

1/2

(9)

Les résultats à connaitre

• Définition d’une intégrale convergente, absolument convergente.

• La convergence absolue implique la convergence.

• Intégrales de référence : Z 1

0

1 tαdt,

Z +∞

1

1 tαdt,

Z +∞

0

e−αtdt, Z 1

0

lntdt,

Z +∞

1

lntdt

(savoir traiter des intégrales du type Z 1

0

1

(1−t)αdtou Z 1

0

ln(1−t) dtpar changement de variable affine).

• Comparaison pour les fonctions positives.

• Intégration par parties.

• Changement de variable.

• Définition d’une fonction intégrable, d’une fonction de carré intégrable.

• Somme de deux fonctions intégrables, somme de deux fonctions de carré intégrable, produit de deux fonctions de carré intégrable.

Quelques objectifs du chapitre

• Maitriser le vocabulaire : intégrale convergente, fonction intégrable, intégrale absolu- ment convergente.

• Savoir établir la convergence et la divergence d’une intégrale.

• Connaitre les propriétés dex7→

Z x

a

f(t) dt.

En pratique

Ï

Comment étudier la nature de Z

b

a

f (t ) dt ?

Tout d’abord :

• Étudier la continuité (par morceaux) def ;

• Déterminer les points où l’intégrale est impropre ;

• Éventuellement : découper l’intervalle de manière à se ramener à des intervalles où une seule borne pose problème.

On se ramène alors à des intégrales de la formeR

[a,b[f(t) dt ouR

]a,b]f(t) dt. Pour étudier R

[a,b[f(t) dton peut appliquer l’une des méthodes suivantes :

• Si f est de signe constant au voisinage deb, établir un équivalent de f enb et/ou comparer avec une fonction de référence ;

• Sif n’est pas de signe constant, établir la convergence absolue en considérant|f|qui est positive ;

• Étudier la limite quandxbdeRx

a f(t) dt (éventuellement avec une intégration par parties, ou un changement de variable) ;

(10)

• Utiliser une série (typiquement quand la fonctionf présente une partie périodique ou des alternances de signes).

Ï

Comment calculer la valeur de Z

b

a

f (t ) dt ?

Quelques techniques classiques :

• Primitives classiques ;

• Intégration par parties ;

• Changement de variable ;

• Écrire f(t) comme somme d’une série (plus intéressant quand on saura échanger facilement intégrale et somme).

Ï

Se ramener à une intégrale de référence par ch. de var. affine

Quelques exemples typiques :

• L’intégraleR2

0 ln(2−t) dtest de même nature queR2

0 ln(u) dtpar changement de va- riable affineu=2−t;

• L’intégraleR2

1 1

(1t)αdtest de même nature queR1

0 1

uαdupar changement de variable affineu=2−t.

Ï

Quelles sont les propriétés de x 7→

Z

x

a

f (t ) dt ?

• Si f ∈C(I) etaI, alorsF :xI7→Rx

a f(t) dtest de classe C1surI, c’est la primitive de f surI qui s’annule enaet en particulier :∀xI,F0(x)=f(x) ;

• Sif ∈Cm(I),f est positive surI etaI, alorsF :xI7→Rx

a f(t) dtest croissante surI;

• Sif ∈Cm([a,b[) etf est positive sur [a,b[, alorsRb

a f(t) dtconverge si, et seulement si, la fonctionF :x∈[a,b[7→Rb

a f(t) dtest majorée surI. Ï***

À retenir...

• Le fait que l’intégrale Z +∞

0

sint

t dtconverge (intégration par parties).

• Le fait que l’intégrale Z +∞

0

|sint|

t dtdiverge (utilisation de séries).

• La valeur de l’intégrale de Gauss : Z +∞

−∞

e−x2dx=p π.

(11)

Illustrations du cours

Exercice 1Définition d’une intégrale convergente ou divergente. En revenant à la définition, étudier la nature des intégrales impropres :

Z +∞

0

cos(t) dt,

Z +∞

0

e−tdt et

Z π/2

0

tan(t) dt

Exercice 2Relations de comparaison. Étudier, suivant les valeurs deα∈R, la nature de l’intégrale :

Z +∞

2

1 tα(lnt)2dt

Exercice 3Intégration par parties. Démontrer la convergence de l’intégrale Z +∞

0

sint t dt

Exercice 4Intégration par parties. Pourn∈N, convergence et calcul de l’intégrale Z +∞

0

tnetdt

Exercice 5Changement de variable affine. Étudier la nature des intégrale : Z 1

0

ln(1−t) dt,

Z +∞

2

1 (t−1)2dt,

Z 1

0

1 (t−1)2dt Exercice 6Changement de variable. Convergence et calcul de l’intégrale

Z 1

0

sin(lnx) dx

Exercice 7Fonction intégrables.

(a) Démontrer que si f ∈L1(R), alorsg :t7→cos(t)f(t) appartient à L1(R).

(b) Démontrer que si f ∈L2([1,+∞[), alorsh:t7→1

t f(t) appartient à L1([1,+∞[).

Exercice.À faire vous-même pour voir si vous avez compris. Étudier la nature de l’inté- grale :

Z +∞

0

sin(t)−1 pt dt

(12)

Vrai/Faux

Dans la suite,αest un paramètre réel.

(1) L’intégrale Z +∞

0

ln(1+t)

t3 , dtconverge.

(2) L’intégrale Z +∞

0

p 1

t(1+t)dtconverge.

(3) L’intégrale Z +∞

1

sin(t)

t dtconverge.

(4) L’intégrale Z +∞

0

sin(t)

t dtconverge.

(5) L’intégrale Z +∞

1

sin(t)

t2 dtconverge.

(6) L’intégrale Z +∞

0

sin(t)

t2 dtconverge.

(7) L’intégrale Z +∞

1

cos(t)

t dtconverge.

(8) L’intégrale Z +∞

0

cos(t)

t dtconverge.

(9) L’intégrale Z +∞

1

cos(t)−1

t2 dtconverge.

(10) L’intégrale Z +∞

0

cos(t)−1

t2 dtconverge.

(11) L’intégrale Z +∞

0

e−αt

1+t2dtconverge si, et seulement si,α>0.

On considère une fonction continue f : ]0, 1]→Rcontinue.

(12) Sif possède une limite finie en 0, alors Z 1

0

f(t) dtconverge.

(13) Sif possède une limite infinie en 0, alors Z 1

0

f(t) dtdiverge.

(14) Sif possède une limite non nulle en 0, alors Z 1

0

f(t) dtdiverge.

(15) Sif possède une limite finie et non nulle en 0, alors Z 1

0

f(t) dtconverge.

(16) Si Z 1

0

f(t) dtconverge, alors f tend vers 0 en 0.

(17) Si Z 1

0

f(t) dtconverge, alors f admet une limite finie en 0.

(18) Si Z 1

0

f(t) dtconverge, alors f ne tend pas vers+∞ou−∞en 0.

(19) Si Z 1

0

f(t) dtdiverge etf admet une limite en 0, alors cette limite est non nulle.

(20) Si Z 1

0

f(t) dtdiverge etf admet une limite en 0, alors cette limite est infinie.

(21) Si1 t = o

t0(f(t)), alors Z 1

0

¯

¯f(t)¯

¯dtdiverge.

On considère une fonction continue f : [1,+∞[→R.

(13)

VI. Opérations sur les fonctions intégrables (22) Sif possède une limite finie en+∞, alors

Z +∞

1

f(t) dtconverge.

(23) Sif possède une limite infinie en+∞, alors Z +∞

1

f(t) dtdiverge.

(24) Sif possède une limite non nulle en+∞, alors Z +∞

1

f(t) dtdiverge.

(25) Si Z +∞

1

f(t) dtconverge, alors f tend vers 0 en+∞.

(26) Si Z +∞

1

f(t) dtconverge, alors f admet une limite finie en+∞. (27) Si

Z +∞

1

f(t) dtconverge, alors f ne tend pas vers+∞ou−∞en+∞.

(28) Si Z +∞

1

f(t) dtdiverge etf admet une limite en+∞, alors cette limite est non nulle.

(29) Si Z +∞

1

f(t) dtdiverge etf admet une limite en+∞, alors cette limite est infinie.

(30) Sif(t) ∼

+∞et, alors Z +∞

1

f(t)

tα dtconverge pour toutα∈R. (31) Sif(t)= o

+∞

µ1 t

¶ , alors

Z +∞

1

f(t)

tα dtconverge si, et seulement si,α>0.

On considère deux fonctions continuesf : [a,b[→Retg : [a,b[→R. (32) Sif(t)= o

t→b(g(t)) et Z b

a

¯¯g(t)¯

¯dtconverge, alors Z b

a

f(t) dtconverge.

(33) Si Z b

a

f(t) dtconverge et Z b

a

(f(t)−g(t)) dt converge alors Z b

a

g(t) dtconverge.

(34) Si Z b

a

f(t) dtconverge et Z b

a

¯

¯f(t)−g(t)¯

¯dt converge alors Z b

a

g(t) dtconverge.

(35) Si Z b

a

f(t) dtdiverge et Z b

a

(f(t)−g(t)) dtconverge alors Z b

a

g(t) dt diverge.

(36) Si Z b

a

f(t) dtdiverge et Z b

a

(f(t)−g(t)) dtdiverge alors Z b

a

g(t) dtconverge.

(37) Si Z b

a

¯

¯f(t)¯

¯dtconverge, alors Z b

a

f(t) dt converge.

(38) Si Z b

a

¯

¯f(t)¯

¯dtdiverge, alors Z b

a

f(t) dtdiverge.

(39) Si Z b

a

f(t) dtdiverge, alors Z b

a

¯

¯f(t)¯

¯dtdiverge.

(40) Si Z b

a

f(t) dtconverge, alors Z b

a

¯

¯f(t)¯

¯dt converge.

1F2V3V4 V5 V6 F7V 8F9 V1 0V11F1 2V13F1 4F15V16 F17F 18F19 V20V

21V22F 23V 24V25 F26F 27V28F2 9F30 V3 1F32 V3 3V34V 35V36 F37V38 F39V40 F

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