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Sur la décharge à étincelle dans un gaz raréfié et sur sa transformation en faisceau de rayons magnétiques

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Academic year: 2022

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(1)

HAL Id: jpa-00242523

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Submitted on 1 Jan 1912

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transformation en faisceau de rayons magnétiques

A. Righi

To cite this version:

A. Righi. Sur la décharge à étincelle dans un gaz raréfié et sur sa transformation en faisceau de

rayons magnétiques. Radium (Paris), 1912, 9 (1), pp.24-32. �10.1051/radium:019120090102401�. �jpa-

00242523�

(2)

de l’écorce terrestre et l’établissement du

gradient

de

température

actuel.

Si, pourtant, l’âge

de la Terre est

supérieur

à 500 nlillions

d’années,

le

gradient

de

température

a été maintenu par

quelque

autre

source de

chaleur,

et la radioactivité des roclles est

amplement

suffisante pour

expliquer

ce

phénomène,

si

même elle ne se manifeste

que jusqu’à

des

profondeurs

tout à fait modérées. Le

gradient

de

température

ac-

tuel se maintiendrait indéfiniment si le flux de chaleur de l’intérieur

provenait

de la radioactivité des roches.

Il suffirait de 6

X1012/0.06 =1014

gr. de radium terrestre pour contre-balancer la perte de chaleur par

conduction,

car une

épaisseur

de cronte terrestre de

14

km.,

si la densité est

3,

a une masse de

2, i

X

1025,

et donnerait

2,1x1025x10-13

= 6 X 1012 cal.

sec., en

supposant qu’il

y ait dans cette surface du radium et du thorium et, par

conséquent,

que cette émission soit celle des roches

superficielles.

Il y a très

probablement

au moins cette

quantité

d’éléments

radioactifs : d’autre

part,

on ne voit pas

pourquoi

le

gradient

de

température

de l’écorce a sa valeur ac-

tuelle, puisque l’àge

de la Terre

dépasse probablement

500 millions d’années. Si

l’âge

de la Terre excède de

beaucoup

cette

période,

le

gradient

de

température peut dépendre,

dans une

petite

mesure, du refroidis-

sement séculaire de la Terre à

partir

de l’état li-

quide.

Struttl a déterminé

l’àge

minimum de la thorianite

en évaluant le

rapport

de la

quantité

d’hélium con-

tenu actuellement dans le minéral au taux de

produc-

tion de l’hélium. On doit

apprécier

la délicatesse de 1. Proc. Roy. Soc.., 134 (1910) 379.

l’expérience quand

on considère que le taux de

produc-

tion d’hélium est seulement

de 4 x10-8cm3

par

gramme de thorianite et par an. Il a trouvé, comme cela a

déjà

été

dit,

280 millions d’années pour

l’âge

d’un

échantillon,

et 250 millions

pourl’âge

d’un autre.

Pour déduire de cette

111anlérel’âge

minimum pour

un

minéral,

on doit supposer :

1 °

Qu’il n’y

avait pas d’hélium dans le minéral

quand

il a été

formé;

Que

le minéral n’a pas

gagné

d’hélium à un n10-

ment

quelconque

autrement

qu’il

ne le fait actuelle-

ment ;

5-

Que

le taux actuel d’accumulation de l’hélium

est le même que dans le

passé,

vraisemblablement

il y

avait de fortes

pressions

et de hautes

tempéra-

tures.

Les bases

expérimentales

de ces

hypothèses

sont

les suivantes : 1 ° et 2° Si l’hélium était

présent

dans

le minéral

quand

il a été

formé,

ou

ajouté plus tard,

nous devrions nous attendre à trouver de l’hélium dans d’autres minéraux dans

lesquels

l’hélium ne s’accu-

mule pas

actuellement,

mais on ne connaît pas de

tels échantillons. L’hélium n’est seulement trouvé en

quantité appréciable qu’associé

avec le thorium et

l’uranium. Le mécanisme de

production

et de trans-

formation continuelles de ces éléments est connu en

grand

détaill.

5° Les transformations radioactives sont

indépen-

dantes de la

température

et de la

pression,

comme on

l’a montré et confirmé maintes fois.

[Manuscrit reçu le 20 janvier 1911.]

1. RUTHHRFORD, iyobel Lecture, 1908.

Sur la décharge à étincelle dans

un

gaz raréfié

et

sur sa

transformation

en

faisceau de rayons magnétiques

Par A. RIGHI

[Université de Bologne. 2014 Laboratoire de Physique.]

1.

Origine

de la recherche. - J’ai

puhlié,

il

y a

quelque temps,

une note t, ou sont décrits les

phénomènes

observes

lorsqu’un champ magnétique agit

sur la

décharge

annulaire sans électrodes de Thomson. L’effet

principal

est la formation d’un

faisceau lumineux

qui remplit

sensiblement le tube de force

magnétique passant

par

l’anneau,

et

qui

se

comporte

comme un faisceau de rayons

magnétiques.

Vraisemblablement il se

forme,

au moyen des élec-- trons et des ions

positifs

libérés dans

1’anneau,

ces

systèmes

neutres

analogues

à des étoiles

doubles,

que

.1. Le Radium, 8 (1911) 415.

le

champ

rend moins instables et pousse vers les

régions

de

plus

faible

intensité, qui,

selon

moi,

sont les

constituants

principaux

des rayons

magnétiques. Mais, naturellement,

pour ceux

qui professent

encore

l’opi- nion,

suivant

laquelle

ces rayons ne sont autre chose que des rayons

cathodiques

enroulés autour des

lignes

de

force,

ce faisceau serait formé

simplement

par des électrons

provenant

de la

décharge.

Quelle

que soit

l’interprétation

de ce

phénomène,

il ma paru très

probable qu’un phénomilne analogue

doive se

produire,

si à la

place

de la

décharge

à

anneau on

emploie

une étincelle ordinaire.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/radium:019120090102401

(3)

J’ai

longuement

hésité avant de tenter

l’expérience,

car il me semblait inadmissible que le

phénomène prévu

eut pu

échapper

à l’attention des

physiciens

très nombreux

qui

ont étudié les effets du

magnétisme

sur les

décharges.

En

effet,

il

n’y

a rien

qui y

res-

semble dans ce

qu’on

a observé

jusqu’à présent.

On

connait les

changements

de la forme des rayons

cathodiclucs produits

par le

champ;

on connaît la forme semblable à celle d’une

héliee,

quc

prend

la

colonne

positive

dans un tube à

décharge,

comme si

elle n’était

qu’un

conducteur flexible attacliç à

l’anode;

et, dans le cas des

étincelles,

on connaît le

déplace-

ment et la déformation de

l’auréule,

ou encore comme

dans une

expérience

de De-la-Uive bien connue, un

changement

de

place

de l’étincelle. Ces

déplacements

ont lieu

toujours

suivant des dircctions

perpendi-

culaires u la direction du

champ,

tandis que le nou-

veau

phénomène prévu

par moi devrait donner lieu à des

déplacements dirigés

sensiblement suivant les

lignes

de force.

Enfin,

ma

prévision

me semblait si bien

fondée,

que

,j’en entrepris

la

vérification, qui après

quelques

essais a réussi d’une manière satisfaisante.

2. Production de

décharges

en

forme d’étincelle dans des gaz raré- fiés. -

Puisque

l’on déduit de mes recher- ches

antérieures,

que les rayons

magné- tiques

ne se forment bien que dans un gaz convenablement

raréfié, j’ai

tout

d’abord trouver le moyen d’avoir des étin- celles dans l’air

raréfié,

bien que l’on sache que,

lorsqu’on

diminue la

pression

entre deux électrodes

communiquant

avec

une machine

électrique,

à un certain mo-

ment les étincelles

disparaissent,

et sont

substituées par la

décharge

ordinaire des tubes à

vide,

où l’on voit la colonne

posi- tive, l’espace

de

Faraday,

etc.

Mais

j’avais

obtenu autrefois de vraies étincelles dans l’air raréfié. Il suffit pour cela que les électrodes soient en commu-

nication avec une

capacité suffisante,

et

qu’on

insère une étincelle dans l’air libre entre une des armatures et l’électrode res-

pective.

Avec une telle

disposition

on n’a

la

décharge qu’aux

moments où la diffé-

rence de

potentiel

des armatures arrive à

la valeur nécessaire pour

qu il

se forme en

même

temps

l’étincelle extérieure et la dé-

charge

lumineuse à l’intérieur du tube. Celle-ci

peut

constituer une luminosité uniforme entre les élec-

trodes,

c’est-à-dire sans

interruptions

ou différences de couleur. Elle ne diffère alors d’une étincelle dans l’air libre que par sa moindre intensité

lumineuse,

sa

grosseur

plus grande

et ses contours

dégradés

et in-

certains. Si on

imagine

de la

plier

pour en former un

cercle, elle ne

présente

pas de diflérence essentielle

avec l’anneau de Thomson.

J’ai donc

employé

une machine

électrique

réunie

à des condensateurs comme source des

décharges.

5.

Appareils employés. -

Je ne trouve pas né- cessaire de décrire la machine,

qui

est une machine

de Holtz à 4

grands disques,

dont les deux mobile sont mis en rotation par un moteur

électrique.

Elle

fournit un courant

plus

fort que ceux que donnent d’ordinaire les machincs de cetle

espèce,

ii cause de la

grande

vitesse

angulaire.

Ce n’est pas une condition

indispensable

pour les

expériences actuelles,

mais

toujours

utile.

Le condensateur est celui que

j’ai

décrit

autrefois1,

formé de 108

grandes jnres,

réunies en 6 batteries

chacune de 18

jares.

La

disposition

de cet

appareil permet

de

placer

les 6 batteries en

cascade,

en em-

ployant

pour chacune de 1 à 18 bouteilles ou encore

Fig. 1.

de former 2 batteries en cascade de o4

jares,

ou enfin

une batterie

ullique.

La

capacité

du

système

varie

ainsi entre des limites très

éloignées,

et

précisément

entre environ 1000, et 680 000 U - E. S.

1. Rend. de l’Acad. Roy. des Lincei. i6 décembre 1888.

(4)

Les

décharges

ont lieu naturellement dans un réci-

pient communiquant

avec une machine

pneumatique (pompe

rotative à mercure de Gaede et pompe à en-

voloppes accouplées).

J’ai

employé

des

récipients

variés,

mais le

plus grand, représenté

par la

figure 1,

donne des effets

plus

saisissants.

Pour le

construire, j’ai employé

un de ces

grands

hallons de verre tubllles

qu’on

trouve dans le com-

merce. Son col

(qui

dans la

figure

est

tronqué

en

A)

a été fermé à l’aide de cire à cacheter par un

disque

de verrue traversé par un tube réuni à la pompe; et d’une manière semblable on a fixé dans les tubu- lures

13,

B’ les tubes

C, C’,

dans

lesquels s’adaptent

a

l’émeri les tubes

D,

D’

portant

les électrodes.

Ceux-ci sont deux fils

métalliques

arrondis aux

extrémités,

entourés par des tubes de verre. L’étin- celle se forme entre F et F’

près

du fond G du

ballon,

et, par

conséquent,

assez

hrus

du

pôle

de la

grande

bobine R destinée à créer le

champ magnétique.

C’est

précisément

pour que l’étincelle ne soit pas

trop éloignée

da

pùle

que les tubes CD et C’D’ ont été

placés

un peu

obliquement,

et que les fils

métalliques

ont élé

courbés;

mais on

peut

tout de même ôter de

place

les électrodes pour en

changer

la forme ou la

distance. La

figure

les montre tels

qu’elles

étaient dans

Fig. 2.

les

expériences qui

seront décrites

ici ;

et comme elle est

dessinée avec des

grandeurs proportionnelles,

il

suffira de

savoir,

par

exemple,

que la distance FF’

est d’environ 15 cnl, ou bien que le ballon a 27cm de

diamètre,

pour déduire de la

figure

la dimension

de toute autre

partie

de

l’appareil.

La bobina R est une des deux

qui

forment l’électro-

aimant Rulzmhorff bien connu. Mais elle n’a

plus

son

ancien enroulement. Avec l’enroulement actuel elle a

acquis

un diamétre

plus grand :

en outre, elle

peut supporter

sans

dommage pendant plusieurs

minutes

un courant de 16

ampères,

ou encore, pour un temps

plus

court, un courant

beaucoup plus

intense. Une

autre bobine semblable It’ est

placée

sous le ballon

obliquement,

et

s’emploie

seulement pour certaines

expériences.

La

figure

2 montre un

appareil beaucoup plus petit,

mais

qui

dans un certain cas est

préférable.

La

distance

explosive,

FF’ est ici de 5 cm., ce

qui

fera

comprcndrc

les autres dimensions. L’air est

aspiré

par le tube H.

D’autres

appareils,

destinés à dts usages

spéciaux,

seront décrits

plus

tard.

La

figure 5

est le schéma des

expériences.

On voit

en

A, B,

les conducteurs

principaux

de la

machine,

Fig.3.

C est le

condensateur, F,

F’ les électrodes dans l’air

raréfié,

R la

bobine,

D, E deux boules de laiton de 1 cm de diamètre pour l’étincelle extérieure.

4.

Décharge

à étincelle dans l’air raréfié.

- Si les deux boules

1),

E sont en contact, la dé-

charge

entre F et F’ a

l’aspect usuel, quelle

que soit la

capacité

du condensateur

C, qui

naturellement n’entre pas en action.

On voit donc

.la

lumière

négative

autour de la ca-

thode et la colonne de lumière rouge

partant

de l’a- node. En

éloignant

D de E l’effet de G se manifeste aussitôt. D’abord on voit seulement les luminosités devenir

plus

vives et

plus

évidemment

intermittentes,

puis,

pour une certaine valeur de la distance

explo-

sive

DE,

il se

produit

un

grand changement.

Et

pré-

cisément on voit alors entre les électrodes une lumi- nosité

uniforme, qui

se montre aux moments une

étincelle éclate en DE. C’est

l’étincelle, qui prend hrusquement

la

place

de la

décharge qui

existait au-

paravant,

de même que l’étincelle

prendrait

la

place

de la

décharge

i

aigrettes,

dans le cas les élec-

trodes

F, F’,

E’ étaient des

pointes métalliques

dans

l’air libre.

La

portion

de droite de la

figure 4

est la

reproduc-

tion

l’échelle d’environ 1 :

5)

de l’étincelle de 15 cm. de

longueur

obtenue dans

l’appareil

fi-

gure 1 1.

1. La figure 4, de même que les figures, 8. 9, 10, 11 et 12,

sont la reproduction à échelle réduite de quelques photogra- phies, choisies parmi celles très nombreuses obtenues dans le

cours de mes expériences. Pour les figures 10 etd2 il s’agissait

cl’un phénomène durable, ct l’on a ouvert pendant 20 secondes

l’objectif plntograploluc ; mais dans les cas des figures 4, 8, 9,11

(5)

Si l’on

augmente

la

capacité C,

une distance DE

plus petite

est suffisante pour avoir l’étincelle dans l’air raréfié.

Dans le cours de ces recherches

j’ai

eu occasion

çoit

une

impulsion

comme s’il recevait un souffle

dirigé

du bas en

haut,

et

prend

à tourner,

jusqu’à

ce

qu’il

soit arrêté par la torsion croissante du fil.

Bien que ce

phénomène

ait lieu même à des prcs-

Fig. 4.

de vérifier que, comme l’étincelle dans l’air à la pres- sion ordinaire, celle dans l’air raréfié

produit

elle

aussi cet effet

mécanique, espèce

de

brusque

expan-

sion, qui

fut considéré tour à tour ou comme un effèt

calorifique,

ou comme un effet de

répulsion

entre des

masses d’air électrisées.

J’ai fait

l’expérience

avec le tube de la

fi gure 5,

dans

lequel

les étincelles se forment entre les élec- trodes

F,

F’. Ce tube est formé de deux

parties

réu-

nies en

H K,

et contient un

petit

moulinet M sus-

pendu

à un fil de cocon et formé par

quatre

lamelles

inclinées. Le fil fait

quelques

tours sur le tube N

porté

par un

joint rodé,

de manière à

pouvoir dépla-

cer verticalement le moulinet même

quand

l’air du

tube a été raréfié. A

chaque

étincelle le moulinet re-

il fallait fixer l’image d’une décharge unique. Pour l’obtenir

assez intense. non seulement j’ai employé une très grande capa- cité, mais j’ai eu recours à des plaques très sensibles (plaques chromo-isorapid de la A. F. G. A). et j’ai imprimé les posi- tives, qui devaient servir pour les cliclés. sur papier à la cel-

loïdine de la variété dite Rembrandt. EnGn. j’ai évité les images

réfléchies par la paroi de l’appareil en la noircissant intérieure- ment en partie. J’ai employé pour cela une espèce de bouillie formée avec de l’eau, un peu de gomme et du noir de fumée.

précédemment lavé à l’alcool

sions relativement élevées par

rapport a

celles

qui

existent dans un radio- mètre, il me semble

qu’on

doive le considérer

comme dû à un bombar- dement de

particules

émises par l’étincelle. On

pourrait

songer aussi à des tayons de

décharge

découverts par E. Wiede- mann t, bien que l’on n’ait

jamais observé,

que

je sache,

aucun eflet mé-

canique produit

par eux, et, bien que J. J. Tlom-

son 1

préfère

avec raison

de les considérer comme

des

rayons X

dus aux va-

riations de vitesse des ions dans leurs chocs.

Fig.5.

On sait que ces rayons de

décharge

sont

pril1cipa-

1. Fortschr. d. Phys.. (1893 125, 716.

2= conduction of Electr. througlt Gases. 2e éd., p. 605.

(6)

lement caractérisés par la thermoluminescence

qu’ils produisent

sur certains corps. Suivant 11°iedomann l’aimant n’a pas d’action sur ces rayons : on verra

qu’une

action a lieu pour ceux dont

je m’occupe

ici.

Ce

phénomène mécanique produit

à distance par les étincelles me

parait digne

d’être étudié ; pour le moment

je

me limite à

indiquer quelques expériences

tendant à éclairer

quelque

pou sa nature.

En

premier lieu,,j’ai

constaté que l’enet

mécanique

se

produit

dans toutes les directions autour de l’étin-

celle,

même dans sa propre

direction,

et cela avec un

appareil

semblable à celui de la

figure

5, sauf que les électrodes ont une forme telle que l’étincelle

peut

devenir verticale.

Ayant repris depuis l’appareil figure 5

et

ayant

fait descendre le moulinet M

jus- qu’au-dessous de F F’, j’ai

observé encore sa

rotation,

ce

qui

montre que celle-ci n’est pas due a un courant d’air ascendant.

En second

lieu, j’ai

voulu savoir si les

particules

lancées par l’étincelle sont électrisées ou non.

Dans ce

but, après

avoir

disposé

horizontalement pour

plus

de commodité

l’appareil

de la

figure 5, j’ai

Fig. 6.

substitué au moulinet une ch(unbre de

Faraday,

c’est-à-dire une boîte

métallique

A B C D

(fig. 6)

soudée

à un

long

tube

E,

et dont la face tournée vers l’étin-

Fig. 7.

celle a une ouverture circulaire G D fermée par une toile

métallique.

La boîte est en communication avec

la terre, et contient un

disque

isolé S

porté

par une

longue tige

S T. Comme le tube E arrive

jusqu’à

un

galvanomètre

très sensible

(un

millimètre de l’échelle

vaut

7, 10-10 ampères)

et

communique

avec une des

extrémités de son

cnroulenlent,

et

qu’un

fil bien isolé

placé

au dedans du tube E

communique

avec l’autre

extrémité,

on n’a pas à craindre de

perturbations

sur

le

galvanomètre

à cause du

voisinage

des autres ap-

pareils

nécessaires aux

expériences.

En outre,

j’ai

reconnu

nécessaire,

pour éviter

quelques

causes

d’erreur,

de

disposer

les choses de manière

qu’il n’y

ait de

charges électriques

dans le

tube

qu’au

moment même où l’étincelle

éclate;

et, pour

cela,

il m’a suffi

d’adopter

la

disposition figure

7

au lieu de celle de la

figure

5.

Les électrodes

F,

F‘

communiquent

avec les arma-

tures extérieures de deux batteries

C,

C’

identiques,

dont les armatures intérieures

communiquent

avec

les conducteurs

principaux A, B,

de la

machine ;

en

outre, les électrodes

communiquent

entre eux au

moyen d’une courte et

large

colonne d’eau

Z,

dont le

milieu cst à terre. A

chaque

étincelle de

longueur

suffisante éclatant entre les boules

D, E,

une étin-

celle éclate aussi entre les électrodes.

De cette

manière, j’ai

obtenu à

chaque décharge

une déviation

galvanométrique

de sens tel

qu’elle indique

l’arrivée d’électricité

positive

au

disque

S

.

Il ne faut pas en conclure que l’étincelle n’émet que des ions

positifs,

ni que ceux-ci sont en

quantité plus grande

que celle d’ions

négatifs

ou d’électrons.

Il est naturel

d’admettre,

au

contraire,

que,

puisqu’il

y a émission de

particules,

celles-ci soient en nombre

égal

pour les deux

signes.

Si l’on

place

devant l’ou- verture CD

(fig. 6)

et à

petite

distance un

disque métallique

non

isolé,

de manière â

intercepter

les

ions

positifs

émanés par

l’étincelle,

on obtient une déviation de sens

opposé,

c’est-à-dire que le

disque

S

reçoit

des

charges négatives.

On verra

plus

bas l’effet

produit

par le

champ

ma-

gnétique

sur les

particules

émises par l’étincelle.

5.

Changements

de forme de l’étin- celle

produits

par le

champ magnéti-

que. - Une fois trouvée la méthode meilleure pour obtenir des

décharges

en forme d’étin- celle dans l’air

raréfié jusqu’à quelque

dixième

ou centième de

millimètre, j’ai

pu réaliser

l’expérience projetée.

Je vais la décrire avec

l’aide de

quelques photographies.

La

photographie reproduite

dans la

figure 4

fut obtenue avec

l’appareil

de la

figure

1. La

partie

droite est

l’image

de l’étincelle

produite

sans

champ magnétique ;

la

partie

à

gauche

montre

l’aspect

nouveau de la

décharge pendant qu’un

courant de 16

ampères

circulait dans la bobine R 1. On voit que l’étincelle est déformée et dilatée sui- vant les

lignes

de force et

particulièrement

dans le

1. Voici les conditions expérimentales avec lesquelles a été

obtenue la photographie (fig. 4). La capacité du condensateur était de 170000 unités environ, l’étincelle DE (fig. 5) était longue de 5 millimètres, et la pression de l’air dans le ballon 0.041 millimètre·. Pour les autres expériences que j’aurai à

décrire je ferai de même connaître les données analogues. On

ierra ainsi que le nouveau phénomène peut se produire dans

des conditions très variées.

(7)

sens suivant

lequel

l’intensité du

champ

décroit. Il y a heureusement une circonstance

qui

facilite l’ob-

servation : et c’est que la clarté de la

décharge

n’est

pas

uniforme,

comme

probablement

elle ne l’est pas

sur l’étincelle non encore transformée. Ainsi la dé-

charge

reste constituée par des bandes d’intensité différente, et toutes conformées sensiblement comme

des tubes de force

magnétique.

Elle ressemble beau- coup à certaines aurores

polaires ;

et cette ressem-

blance

apparait

aussi dans le cas de

l’expérience

citée

au commencement

(rayons magnétiques

tirés de la

décharge

annulaire sans

électrodes).

Si on

allonge

l’étincelle dans l’air libre au delà de

Fig.8.

la

longueur

à

peine

suffisante pour avoir l’étincelle dans l’air

raréfié,

les

inégalités

d’éclat finissent par

Fig.9,

disparaître, particulièrement lorsque

la raréfaction

est très

poussée.

On rend

plus

évident le fait que le faisceau

produit

sous l’action du

champ

suit sensiblement les

lignes

de force, en

employant l’appareil plus petit

de la

figure 2

et, par

conséquent,

une étincelle sur toute

la

longueur

de

laquelle

le

champ

peut avoir une intensité considérable.

Pour s’en convaincre, il suffit de comparer entre elles les

figures

8 et 9’. Dans le cas de la

figure 8,

on avait excité la bobine

H ;

dans le cas de la

figure 9,

la bobine R’

aussi, qui présentait

au

petit

ballon un

pole

de nom contraire à celui du

pôle

R. On

imagine

facilement la forme des

lignes

de force dans les deux cas, et on la reconnait facilement dans les bandes lumineuses

qui prennent

la

place

de

l’étincelle,

6. Transformation de la colonne

positive.

- Une fois constatée la transformation

prévue

de la

décharge

li

étincelle, j’ai

voulu naturellement exa-

miner si

quelque

effet

analogue

ne se

produisait

pas dans la f orme ordinaire de

décharge

dans les gaz raréfiés.

Comme

j’ai

observé

déjà, lorsque

l’étincelle DE n’existe pas

(fig. 5),

on voit

toujours, indépendam-

nient du condensateur C, la lumière

négative

et la

colonne

positive séparés

par

l’espace

obscur de Fara-

day, qui

restent modifiées par le

champ

de la manière

bien connue. Avec unc étincelle DE

beaucoup plus petite

que celle

qui

serait nécessaire pour avoir l’étin- celle dans

l’appareil, l’aspect

de la

décharge change

très peu, et la colonne

positive

reste encore divisé

nettement de la lumière

négative.

II. La

partie

de

beaucoup

la

plus importante

de l’io-

nisation initiale est

produite

par un

rayonnement

non déviable par un

champ magnétique

d’intensité moyen.

Le

pouvoir pénétrant

de ce

rayonnement

est tout à fait

analogue

à celui des

projections

radioactives. Le

produit

de la

pression

par l’étendue maximum de la

zone d’ionisation

produite

par ce

rayonnemcnt

est

vois’n de 1 10 et voisin du

produit présumé

de la

pression

par lc parcours de

projection

du Ita D.

L’importance

de ce

rayonnement, qui

est directement émis par le

disque

actif, est d’autant

plus grande

que la surface activée a été moins altérée par les réactions

chimiques accompagnant

le

phénomène

d’activation.

Dans des conditions

particulièrement

favorables et

dans une chambre d’ionisation

étroite,

le rayonne-

ment non déviable

peut produire 5

fois

plus

d’ions

que n’en

font,

dans les mêrres

conditions,

les rayons ’:1..

L’hypothèse,

suivant

laquelle

le

rayonnement

non dé-

viable serait

identique

au

rayonnement

matériel con-

stitué par la

projection

des atomes du Ra D, a été exa-

minée. De noinbreux faits

expérimentaux étudiés,

il

n’en est aucun

qui

soit en contradiction avec les

conséquences

de cette

hypothèse.

Aussi croyons-nous

légitime

de

l’adopter provisoirement.

Mais l’action du

champ magnétique

est

déjà

diffé-

1. La capacité empolyce re l’tait 1 UUU unité:- en ii-oii. l’étincelle dans l’air libre avait 18 mm de longueur, et la pression dans l’appareil était 0,06 mm.

(8)

Fig. 10.

rent de celui

qu’on

observait saiis l’étincelle DE. En

effet,

tandis que les couches

négatives

se

transforment

dans les rayons

magnétiques

très brillants bien con- nus, la colonne

positive

s’étale en éventail suivant les

lignes

de

force,

et

particulièrement

dans les sens sui-

vant

lesquels

le

champ

décroît. On a donc un

phéno-

mène

analogue

à celui

présenté

par les étincelles.

La

figure

10 est la

rcproduction

d’une des

photo- graphies que j’ai

faites dans ces conditions.

La

capacité employée

était très

petite (celle

de la

machine sans

condensateurs),

l’étincelle dans l’air libre était

longue

de 1 mm, et la

pression

dans le

grand

ballon de la

figure ’1, employé ici,

était de

0mm .46.

On voit en liaut le faisceau des rayons

magné- tiqucs

usuels

correspondant à

la lumière

négative;

plus

bas

apparaît

la colonne

positive

considérablement

dilatée,

suivant les

lignes

de force émanant de la bo-

bine R

(fui-. 1).

On a le même résultat avec

l’appareil figure 2 ;

mais alors le

changement

de

forme,

suivant

qu’on

excite seulement la bobine

R,

ou bien R et R’

en méme

temps,

est

beaucoup plus

nettement visible.

On voit aussi dans

l’image figure

10 en correspon- dance de l’anode

(qui

est l’électrode

placée

en b3S),

un faisceau lumineux semblable à celui

qui

passe

près

de la cathode. Vraisemblablement il

provient

de

ce que l’électrode inférieure se

comporte,

elle

aussi,

comme une

cathode,

à cause de la

capacité

de

l’appa-

reil au moment d’arrêt de la

décharge principale.

Ce détail a

part,

on déduit des

expériences

dé-

crites que, sous l’action d’un

champ magné- tique,

des rayons

magnétiques peuvent

se for-

mer, non seulement corrélativement avec la lumière

négathc

et des rayons

cathodiques,

mais aussi à

partir

de toute

région

d’une étin-

celle,

et de la colonne

positive.

Dans tous ces

cas il se formerait donc ces

couples

tournant,

ion

positif-électron,

par

lesquels

on rend

compte

d’une manière satisfaisante des

phénomènes

de

décharge

en

champ magnétique.

7. Cas où les extrémités des électro- des se trouvent dans l’axe du

champ. -

A ce

point

il est facile de

prévoir

de

quelle

ma-

nière devra rester modiliée la

décharge,

lors-

qu’elle

se

produit

suivant une

ligne

de force

magnétique.

En

effet,

les

déplaccments ayant

licu surtout suivant les

lignes

de force, la lu-

niinosilé sera ramassée suivant ces

lignes.

Les

fignres 11

et

12, qui reproduisent

encore des

photographies

de

décharge

dans ces

conditions,

irontrent le fuit.

Dans la

ligurc Il

la

partie supérieure

montre l’étincelle sans

champ magnétique;

la

partie

inférieure fait voir l’étincelle comme

concentrée, lorsque

le

champ agit.

Il en est de

même dans le cas de la

figure 12 2,

relative à

la

déchirge

usuelle avec colonne

positive (à droite)

et

Fig.11.

Fig. 12.

1. Capacité 170008 unités, étincelle dans l’air libre 2 mm.

environ, pression dans l’appareil 0,04 mm.

2. Paa de condensateur, pression 1 mm, étincelle 2 mm

(9)

lumière

négative (à gauche).

La moitié

supérieure

de

la

figure

montre la

décharge

sans

chanip;

la

partie

inférieure fait voir que les deux luminosités se con- centrent sous l’action d’un

champ,

dont l’axe passe par les deux extrémités des deux électrodes.

8. Action du

champ magnétique

sur les par- ticules émises par l’étincelle. -

Puisque

les

étincelles dans l’air raréfié émettent des.

particules

électrisées

(voir § 4),

il devient intéressant d’exami-

ner si’le

champ magnétique

exerce sur elles

quelque

influence. Je n’ai fait à ce propos clue

quelques expé-

riences pour

m’orienter,

réservant d’autres recherches à

plus

tard. Je les

rapporterai

en

passant

parce

qu’elles

sont connexes du

sujet principal

de cette

note en faisant

quelque

réserve sur la

généralité

des

conséquences que j’en

déduis en ce moment.

Lorsqu’avec l’appareil

de la

figure 5

contenant la

chambre de

Faraday, figure 6, je

faisais

l’expérience

décrite

paragraphe 4, j’excitais

à certains moments

la

bobine,

ponr voir si le

champ

avait

quelquc

in-

fluence sur la

grandeur

de la déviation du

galvano- mètre,

J’ai observé

toujours

une diminution très

grande.

Le

champ

fait donc diminuer fortement la

quantité

d’électricité

positive qui

arrive au

disque

S.

C’est ce que mon

hypothèse

fait

prévoir.

En

effet, lorsque

le

champ existe,

des ions

positifs s’accouplent

avec des électrons pour

produire

des

couples

neutres

ou étoiles doubles. Même

lorsque

le

disque reçoit

une

charge négative

au lieu d’une

positive,

à cause d’un

obstacle

qui

arrête les

ions,

le

champ

fait diminuer la déviation. C’était à

prévoir, l’explication précé-

dente une fois admisc.

Il y avait lieu de s’attendre à

quelque

modification

produite

par le

champ

sur l’effet

mécanique

des étin-

celles. Réellement le

phénomène

est

plus compliqué qu’on

ne

pouvait prévoir.

Suivant les

circonstances,

la rotation du moulinet

(fig. 5)

s’accélère ou retarde

lorsclu’on

excite la bo- binc Il.

Ainsi,

si le moulinet est à pcu

près

immobile

à cause de ce que

l’équilibre

s’est établi entre l’effet

du bombardement

èt

la torsion du fil de

suspension, lorsqu’on

crée le

champ magnétique

le moulinet tourne

encore dans le sens

primitif,

ou bien dans le sens op-

posé.

Ce que

je prévoyais

était une

augiiientation

de

rotation

lorsque

le moulinet est en

haut,

et une di- minution s ïl est

placé

entre l’étincelle et la

bobine;

je

n’ai pas observé d’une manière sûre cette diffé- rence,

qui

constituerait une preuve en faveur de ma théorie des rayons

11lagnéliques 1.

Je crois que les effets

opposés

du

champ peuvent s’expliquer

comme suit. Par certaines

expériences

1. L’auteur vient d’obicnir la confirmation de sa prévision.

Voir une note présentée à l’Al’ddémie des Sciences le 15 jan-

vier 1912, dans laquelle on donne aussi un aperçu de quelques

autres expériences, qui seront décrites en détail dans une pu- blication prochaine.

antérieures

j’ai

établi que le

champ magnétique

dans

certains cas fait croitre, dans d’autres fait

diminoer,

le

potentiel

nécessaire pour la

décharge.

Comme les

vitesses des ions et électrons lancés par l’étincelle dé-

pendent

vraisemblablement de ce

potentiel,

on

conçoit

que, suivant la

pression

de

l’air,

et suivant l’intensité du

champ,

l’action sur le moulinet

puisse

varier dans

un sens ou dans l’autre. Ainsi

ai-je

constaté une in-

version de l’eff’et du

ellamp,

en

changeant

son inten-

sité.

J’ai observé enfin un fait inattendu

qui

ne me

paraît

pas facile à

expliquer

dans scs détails.

Si l’on fait descendre le moulinet M

jusqu’à

ce

qu’il

arrivc au-dessous des électrodes

F,

F’

(Hg. 5),

sa ro-

tation naturellement

s’intervertit,

car les ailettes du moulinet

présentent

alors au bombardement la face

opposée

à celle

qui

élait atteinte d’abord. Le moulinet

devrait donc rester immubile

lorsqu’il

ost

immergé

dans l’étincelle. On

peut

bien dire

immergé,

car si la

raréfaction et la

capacité

sont assez

grandes,

rétin-

celle a un volume tel

qu’elle petit

(onlt nir

largement

le moulinet.

En cherchant à vérifier ce fait,

jc

me suis aperçu quc,

lorsque

le moulinet était un peu

plus

haut uu un

peu

plus

bas que la droite

F F’,

sa rotation

dépendait

de la direction du

champ magnétique.

En

effet,

elle

devenait

plus rapide

ou

plus

lente en

changeant

le

sens du courant dans la bobine R. A

part

l’action

mécanique

due aux

particules

émises par

l’étincelle,

il existe donc aussi une action

particulière

du

champ dépendant

de sa direction.

Pour mettre ce fait en évidence

j’ai employé

un

nouveau moulinet semblable par sa forme à celui d’un

radiomètre,

c’est-à-dire formé par

cluatre

ai- lettes verticales. S’il est

placé

soit au-dessus soit au-

dessous de l’étincelle

FFI,

il ne

bouge

pas, commc on

pouvait prévoir.

Mais

lorsqu’il

est à peu

près

à la hau-

teur des électrodes il tourne, très

rapidement

si la

décharge

est très intensc

(étincelle DE, figure 5,

assez

grande).

La rotation s’intervertit avec le

champ,

et son sens coïncide avec le sens du courant dans la bobine R. Le sens de la rotation du moulinet est donc celui d’un électron

qui parcourt

sa

trajectoire

héli-

coïdale ;

ou encore il est le sens même dans

lcquel

l’électron satellite tourne autour d’un ion

positif

dans

ces

couples

ion

positif-électron,

que le

champ rend

moins instables.

Cette relation entre le sens de la rotation et la di- rection du

champ indiquera

la %oie à suivre pour

l’explication

du curieux

phénomène

nouvellement constatée

Pour ceux

qui

voudraient le

reproduire, j’ajuutcrai qu’il

se

présente

très bien

lorsque

l’air a une pres-

1. L’explication. tres simple de ms phénomène sera’tunnûc

dans la puhlilatioll prochanie. (Note a joutee par l’auteur ou

currigeant les éoreuves. )

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