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L'émission d'ions et d'électrons par une étincelle dans l'air raréfié, et les rotations « iono-magnétiques »

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HAL Id: jpa-00242556

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L’émission d’ions et d’électrons par une étincelle dans l’air raréfié, et les rotations “ iono-magnétiques ”

A. Righi

To cite this version:

A. Righi. L’émission d’ions et d’électrons par une étincelle dans l’air raréfié, et les rotations “ iono-

magnétiques ”. Radium (Paris), 1912, 9 (7), pp.241-249. �10.1051/radium:0191200907024100�. �jpa-

00242556�

(2)

MÈMO!RES ORIGINAUX

L’émission d’ions et d’électrons par une étincelle

dans l’air raréfié, et les rotations « iono-magnétiques »

Par A. RIGHT

[Université de Bologne.

2014

Laboratoire de Physique.]

PREMIÈRE PARTIE

Compléments à l’étude des particules émises

par les étincelles.

i. Recherches antérieures.

-

Dans un Mémoire

précédent 1 j’ai décrit des expériences qui démontrent

que lorsqu’on fait agir un champ magnétique sur une décharge à étincelle dans l’air raréfié, cette étincelle acquiert les caractères d’un faisceau de rayons magné- tiques. Ces recherches me conduisirent incidemment à constater l’existence d’un bombardement d’ions et

d’électrons tout autuur de l’étincelle, qu’on peut

mettre en évidence par son action sur certains corps mobiles.

Les recherches décrites alors étaient loin d’épuiser

le sujet ; elles inspirent, au contraire, de nouvelles recherches dans différentes directions, dont j’ai suivi quelque-unes depuis lors non sans fruit, alors qu’il en

reste encore d’autres capables de fournir matière à études. J’ai donné ailleurs quelques extraits sur les

nouveaux résultats acquis 2; mais c’est seulement dans le présent Mémoire que les faits nouveaux et leurs explications sont exposés d’une manière

complète.

2. Disposition générale.

-

Je vais indiquer la disposition donnée aux appareils producteurs des décharges ; les appareils spéciaux employés dans les

différentes expériences seront décrits au moment

voulu.

Cette disposition est connue et employée souvens

c’est la deuxième de celles décrites dans le Mémoire

déjà cité. Voici une description plus détaillée.

Les conducteurs principaux A, B, (fig. 1) d’une grande machine élecl rit¡ ne (tN pe lioltz, quatre disques, très grande vitesse) communiquent avec les armatures

intérieures de deux condensateur,- identiques C, C, et

avec le spintérmètre DE, tandis que les armatures 1. Le RadiulIl. 8 1911) 415).

2. C. Il., 1 J j javnier et 19 févier 1912.

extérieures sont en communication avec les électrodes d’un des appareils à décharge, et en même temps

entre elles et avec la terre au moyen de l’eau contenue dans

un tube ILM. Dans cc but cc

tube a trois fils de platine

soudés dans les parois en I,

-

L et M, et le fil L communi- que avec la terre T. L’étincelle dans l’appareil employé cst

donc une de celles que les électriciens italiens d’il y a un siècle appelaient décharge la-

térale, et clue Lodge appelle décharge impulsive.

La présence de la colonne d’eau (dont on varie par es-

sais la résistance 1) permet la Fig. 1.

charge des condensateurs jus-

qu’à ce qu’une étincelle éclate entre D et E. Simul- tanément une étincelle éclate aussi entre les électrodes,

communiquant avec 1 et M, si la distance entre D et E n’est pas trop petite ; 1nais, grâce à la colonne d eau

on peut adlllcttre quc dans 1"appareils en étude il n’y

a de lôrce électrique que pendant la durée très courte des décharges. Cela réduit au minimum certaines

causes d’erreur, qui se manifesteraient surtout

lorsqu’il y a des corps très mohnes. D’ordinaire chacun des deux condensateurs C, C avait une capa- cité C == 37620 unités électrostatiques ; sauf indication contraire ce sera toujours leur capacité. Chacun était

constitué par 5’f grandes jarres, qu’on pouvait accou- pler de di(lérentes manierez.

Le nombre des déchargea par seconde est d’autant

plus grand, que la capacité est plus pttik td pins petite aussi la distance entre les sphères D. E. l’indi-

1. Généralement le tui-c lLll l’tilt Juug d’environ 50 UII.

avait 1 cm de dtamotre. et lUHtUldLt de l’eau distillée. Il est bun de s’assurer qu’il il’v ait pas de humèrc dan... l’appareil c,i

dehors du ni-nnott -ut l’éternelle eclate. Cette condition i ·t

importante surtout dans le cas de- experiences de ta deuxième

partie.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/radium:0191200907024100

(3)

242

queraipar 8 cette distance en millimètres. Suivant la valeur de s on avait de 1 à i décharges par seconde, lorsque C avait la valeur indiquée.

5. Charges transportées.

-

J’ai fait de nou- velles recherches au moyen de la disposition indiquée figure 2, pour étudier les charges des particules parties de l’étincelle.

Celle-ci éclate entre lus électrodes M, N (lig. 2), (mi

dans ce but seront en communication avec lcs arma- tures extérieures des condensateurs (C et C de la

I’y. 2.

fig. 1). Comme dans presque tous les autres appareils qui seront décrits ici, ces électrodes sont constituées par de gros fils métalliques entourés par des tubes de

verre qui ne laissent à découvert qu’une petite longueur

de ces fils à leur extrémité. Une chambre de Faraday

DE est placée dans le tube it décharge, et on peut varier sa distance de l’étiEicelle. La boite métallique

DEF, ayant au milieu de la face EF un trou ferné par

une toile métallique, se prolonge par un tube de métal jusqu’à un galvanomètre, et communique

avec une des extrémité C de son enroulement, et en

même temps avec la terre ; la deuxième extrémité de l’enroulement communique avec le disque isolé A au

moyen d’un fil placé au dedans du tube. En vertu

de cette disposition l’instrument n’est pas exposé à

des perturbations. Comme il cet très sensible (un millimètre de l’échelle correspond à 5,87.10-10 am- pègre) la déviation serait souvent trop grande ; mais

au moyen d’une boite de résistances Z on diniinue la scnsibitité dans un rapport connu.

Dans les tableaux suivants, sont rapportés les

résultats de quelques séries de mesures, les dériations ont été exprimées en microampères. On a indiqué par P la pression de l’air en millimètre, par i la dévia- tion galvanométrique, ct par d la distance en milli-

mètres enture la fa»e EF de la chambre et l’étincelle MN. L’étincelle dans l’air libre était s = 2 mm.

Abstraction faite des colonnes ï’ on reconnait, malgré quelques irrégularités dues à ce que les étin- celles qui se suivent ne peuvent être identiques entre elles, que : la charge acquise pur Je disque A dans

Tableau I

l’unité de temps est positive; que généra-

lement elle diminue lorsque d augmente à partir d’une certaine valeur ; et cnCn que pour les plus fortes raréfactions cette

charge diminue. Cette diminution est beau- coup plus prononcée, si l’on pousse la raré- faction au delà de celles indiquées dans le tableau; elle est due vraisemblablement à la diminution du nou1bre des molécules contcnues dans l’appartil, et qui fournis-

sent les particules électrisées émises par les étincelles.

Ces expériences confirment celles plus

sommaires décrites dans le précédent travail.

?lTaturellement sur le disque A doivent arriver, non

seulement des ions positifs, mais aussi des électrons,

et des ions néga-

tifs s’il y en a. Il

s’agit donc d’un phénomène diffé-

rentiel. J’ai ré-

pété, cette fois

en faisant des

mesures, une ex-

périence déjà dé-

crite, qu’on réa- Fig.5.

lise en plaçant t

dans le tube, et tout près de la chambre de Faraday

DE (fib. 5), un disque métallique GII, qui protège le disque A contre les ions positifs, qui, partis des étin- celles, arriveraient directement. Voici les résultats obtenus. (1r. tableau 11.)

On voit que lorsque l’air est assez raréfié il y a

encore une prépondérance de charges positives ; mais

pour les pressions plus élevées le disque reçoit plus

d’électricité négative que positive.

Ces taits me semblent indiquer que, pendant que les particules électrisées générées dans la région tra-

versée par les étincelles se diffusent rapidement, près

de celles-ci il v a encore ule prévalence de mouve-

ments dirigés Bel’S les autres régions de l’appareil, particulièrenleut pour les ions positifs, à cause de

leur masse plu; grande que celles des électrons. Le

disque GH arrête etl partie ces ions positifs, d’où une

(4)

Tableau II.

diminution de la charge positive, acquise par le

disque A, et même une inversion de signe.

4. Effet produit par le diaphragme sur

l’action mécanique des particules.

-

Il y avait quelque intérêt à étudier l’effet qu’aurait pro- duit un disque comme GH (fig. 3), lorsqu’au lieu de

recueillir simplement les charges transportées, on en

observe l’action sur un petit moulinet mis à la place

de la chambre de Faraday. Pour des raisons de com-

modité le tube fut placé verticalement, comme on voit dans la fige 4 (échelle de 1 : : 5). B, G sont les

-

Fig. 4.

électrodes, K un disque de verre, il’ un mou M net a ailettes inclinées, qui peut être déplacé suivant la verticale en enroulant plus ou moins sur un tube de

verre qu’on petit tourner à volonté grâce à un cône rodé, le fil de cocon auquel le moulinet est suspendu.

Le corps principal de 1"appareil est lui aussi formé de deux parties rodées, ce qui rend facile le place-

ment du disque K, le changement de moulinl’t, etc.’

Avec cet appareil j’ai constaté que, d’une manière

générale, le moulinet tourne même avec le disque li (dont le diamètre est un peu plus grand que celui du moulinet) ; mais la rotation est plus ou moins rapide suivant les cas, et même elle peut changer de

sens. Voici, en effet, les détails d’une expérience,

pour laquelle on avait P = 0,5 ; s ==5.

Le disque h étant placé à 56 mm. au-dessus de BC, lorsque la distance entre K et W était 12 mm.

le moulinet ne tournait pas. Si alors on le plaçait plus en haut, il tournait dans le sens ordinaire, c’est-à-dire comme si un courant d’air soufflait de bas en haut. Mais ayant baissé le moulinet de manière que sa di stance du disque K fut moindre que 12 mm., il se mit à tourner commc s’il y avait

un souffle dirigé de haut en bas.

Cette expérience parait indiquer l’existence d’une

espèce de réflexion ou de rebondissement sur les

parois, des particules émises par l’étincelle.

Pour démontrer cette réflexion, si elle existe, j’ai

construit l’appareil (lig. 5) (échelle 1 : 4). Il est

formé par un ballon de verre SS ayant trois ouver-

tures circulaires. Dans une de ces ouvertures est fixé

un ajutage à cône rodé (l’axe de rotation est perpen-

Fig. 5.

diculaire au plan de la figure), qui permet d’incliner

à volonté un disque de verre AB, dont le centre

coïncide avec le centre du ballon. Une deuxième ouBerture, très large, fait communiquer le hallon

avec un tube horizontal dans lequel pénètrent les

électrodes C, D pour les étincelles. La troisième ouverture est en haut, et fait communiquer le ballon

avec un tube, dans lequel est suspendu le mou-

linet W.

Celui-ci tourne par effet du bombardement qu’sil reçoit plus ou moins indirectement dcs étincelles;

mais si le disque AB, éLant d’abord horizontal, est tourné, jusqu’à ce qu’il prenne l’inclinaison ii 43

comme dans la fi-are, on voit augmenter 1 action

(5)

244

mécanique. Ainsi par exemplc, si pendant que le

disque était horizontal le moulinet a tourné jusqu’à

être arrêté par la torsion du fil de suspension, lorsqu’on incline le disque, la rotation reprend et la

torsion augmente.

Cet effet se constate avec certitude, bien qu’il soit pput-ètrc moins prononce que ce qu’on aurait prévu.

3. Appareil pour l’étude du bombardement

produit par les étincelles.

-

J’ai pensé qu’il était

nécessaire d’établir des mesures sur l’action de bombardement à des distances variées de l’étincelle, dans le but d’éclaircir quelque peu le mécanisme du

phénomène. Je n’ai pas tardé à m’apercevoir clue le tube à décharges de la fig. 4 ne se prêtait pas bien, particulièrement à cause de ce que l’étincelle n’éclate pas à mi-hauteur, d’où une certaine dissymétrie

dans le sens vertical. Pour ce motif’, et aussi

Fig. 6.

pour avoir plus de facilité pour changer les mou- linets, ,j’ai construit l’appareil (fig. 6) que j’ai employé aussi pour d’autres buts.

C’est un cylindre de verre à parois épaisses AH de

14 cm de hauteur (la figure est à l’échelle 1 : 4) qu’roll peut fermer par des lames planes EF, GH, appliquée

sur ses bases rodées, et doiii la deuxième a un trou

au milieu pour recevoir le système de tuhes LNQ des- tillé, cumme celui de la figure 4, à la suspension des

moulinets. 1Iais, en outre du cône rodé OQ, qui per- met de làirc tourner le tube PQ pur lequel s’enroule

le fil de suspension, il N en a un autre en L, qui est pratiquement très utilc. Les électrodes pour les étin- celles pénètrent dans l’appareil par les trous C, D; ils

sont t1xés à des tubes UV, unis aux tubes fixes R, S par des joints rodés. Enfin un tube de verre partant

d’un des tubes IL S et non représenté dans la ligure,

établit la communication avec les pompes.

Dans sa f’orme définitive, adoptée plus tard, les

tubes li, S sont soudés à la paroi (qui n’est plus si épaisse que dans le premier appareil) ; le tube L est

soudé à GII, et le fond du cylindre est ferme. L’appa-

reil a donc 1 apparence de celui qui e;t représenté par la figure 23. Toutefois l’appareil figure 6, dans lequel

les connexions des tubes sont faites à la cire à cache-

ter et au mercure1, a longuement et utilement servi.

Le lil de cocon, auquel le moulinet est attaché, n’est

pas simplement enroulé sur le

tube PQ (fig. 6). Si l’on aBait

conservé cette disposition on n’au-

rait pu varier la hautcnr du moulinet sans changer l’élasticité de torsion du fil. La disposition figure 8 ne présente pas cet incon- vénient parce que le fil de cocon a une longueur invariable, et sur le tube I’U s’enroulent plus ou

moins dcux fils épais A, B, qui portent la plaque

CD à laquelle est attaché le fil de cocon.

6. Action mécanique à différentes distances de l’étincelle.

-

On pouvait prévoir, que l’action

mécanique produite par les étincelles présente une

valeur maximum pour une certaine distance entrc le moulinet et les étincelles.

En effet, il n’y a pas de raison pour que le mouli- net tourne, s’il est à la hauteur de l’étincelle; si on lc place au-dessous de cette position, il tournera dans un

ccrtain sens ; au-dessus il tournera en sens contraire.

Mais si on éloigne de plus en plus le moulinet de l’étincelle, l’effét doit nécessairement diminuer de

nouveau. Pour une certaine distance, la torsion du

fil, nécessaire pour cluc le moulinet s’arrête, sera donc maximum .

C’est précisément cette torsion que j’ai mesurée dans dillérentes conditions d’expériences. Son évaluation

est rendue facile par une division de 10° en 101 collée

sur l’appareil, et l’on a une précision suffisante si,

comme d’ordinaire, la rotation accomplie par le mou- linet comprend plusieurs tours. Voici quelques

mesures. On a indiqué par d la distance en milli-

1. Depuis longtemps j cmploic cette espèce de fermeture, sûre et facile à faire, dans les appareils d essais. Dans le but

que d’autres puissent l’em- ployer, je la décris ici, fil supposant, comme exemple, qu’il s’agisse de la con-

nexion du tube L (Hg. 6)

avec la plaque GII. Le tube L (tig. 7; est fisn dans l’uu- verture de la plaque GH

au ntwen de circ à eache- Fig. 7.

ter. De la même manière

(ou encore avec un ciment formé de verre soluble et de car-

bonate de calcium precipite on fixe sur (J Il l’anneau de verre

BC. En 11. un verse du mercure, ’lui est immobilise au lllu,Bel1

d’une couche épaisse N de cire à cacheterou d’une pâte de

plâtre.

(6)

mètres entre le centre du moulinet et la ligne des

électrodes; par T la torsion en tours et fractions de tour.

Pendant ces expériences, le moulinet était plus en

haut que les étincelles; pour des distances égales mais

avec le moulinet au-dessous des étincelles, on eut des

valeurs très peu différentes. C’est ce qui ne se serait

pas vérifié en employant le tube de la figure 4. Avec

celui-ci à des valeurs égales de la torsion correspon- draient des valeurs de d plus grandes lorsque le mou-

linet serait t au-dessus des électrodes, que lorsqu’il

serait au-dessous; mais en tout cas, l’existence d’une

distance, pour laquelle le bombardement est 1113Xi- mun1, résulterait également.

Naturellement les valeurs numériques changent

avec s, C et P ; mais l’allure générale reste la même.

7. Influence de la pression.

-

Cette influence

mérite d’être étudiée à part. Ici encorc on peut faire

des prévisions qualitativcs.

Il est clair, en effet, qu’avec des pressions élevées

les collisions des particules électrisées (ions et élec- trons) avec les molécules seront très fréquentes, et

que par conséquent elles doivent se mouvoir indiffé-

remment suivant toute direction, même à une petite

distance de la région ces particules prennent

naissance. D’un autre côté il est très vraisemblable

qu’avec une grande raréfaction de l’air l’effet méca-

nique doive diminuer à cause de la diminution du nombre des ll10Ircules présentes et capables d’être

ionisées.

Cela a été vérifié par des expériences analogues a

celles que je viens de décrire, dans lesquelles le mou-

linet restait dans une place fixe, pendant qu’on fai-

sait varier la pression. Mais j’ai cu une confirmalion

avec une méthode dit-

férente, au moyen de

l’appareil figure 9.

Le tuhc à décharge

est horizontal, Cet!)

en sont les électrodes.

Le bombardement a lieu contrc une lame de mica ou de nlétal AU

yui porte un petit nii-

Fig. 9. roir S, dans lequel on

ol)sern-e avec une lu- nette l’image d’une échelle divisée un millimètres. La lame AB est portée par un ressort ii flexion fixé sur

les parois du tube, comme l’ancre d’une sonnerie

électrique. Le bombardement déplace la lame, mais

pas d’une manière permanente à cause de 1 intermit- tence du phénomène et de la non-identité des chn-

celles successives. Mais, Lien qu’il soit très rare que

l’image de l’échelle se présente immobile dans le champ de la lunette, on arrive a faire dl’’’’ lectures

approchées qui sont suffisantes pouraBoir une indica-

tion s’1re d0 l’allure du phénomène.

Indiquant par P la pression en millimètres et par T la déviation (moyennc de trois lectures) j’ai eu :

Tableau III.

La remarquable diminution de l’effet mécanique qui accompagne la diminution de la pression reste

démontrée. Elle est confirmée par d’autres expé-

riences faites d’autre manière, et précisément en re- prenant l’appareil figure 6 avec un moulinet à ailettes

liélicoïdales porté par une suspension bifilaire très

peu sensible, c’est-à-dire telle, que le moulinet ne se

déplaçait que d’un angle très petit par effet du bom- bardement. On lisait les déviations par la méthode usuelle de la réflexion. Voici quelques résultats

Tableau IV.

Avec cette disposition expérimentale l’inconvénient de la disposition précédente subsiste encore, car on

ne réussit presque jalnais li voir l’image immobile;

mais on arrive à des résultats assez satisfaisants en

lisant les extrémités des oscillations successives, et

calculant de la manière bien connue la position d’arrêt.

En outre de la diminution d’e11’ct aux basses pres- sions on observe ici encorc la diminution dans le sens

des pressions croissantes, clu’on avait prévu. Il existe

donc une hression, dont la valeur varie suivant lus circonstances, pour laquelle on a un maximum d effet

de bombardement.

Naturellement on ne peut augmenter de plus en plus la pression sans limite, car on arrive bientôt à

voir disparaître le, étincelles dans l’appareil, sauf

que l’on augmente beaucoup la longueur flu la petite étincelle dans l’air libre.

8. L’émission de particules a-t-elle lieu ou

non en égale abondance sur toute la longueur

de l’étincelle?

-

La réponse a cette question, qui présente un certain intcrch a été (obtenue en dcplj-

cant les électrodes, et par conséquent 1 étincelle qui

éclate entre elles, au-dessous d’un moulinet, t,t en

(7)

246

mesurant la torsion du lit de suspension qui arrète

la rotation L’appareil construit à cet effet est repré-

senté a un sixième environ dans la figure 10.

Les électrodes AB, CD sont des tiges métalliques,

entourées par des tubes de verre réunis entre eux

intérieurement, et qui laissent à découvert seulement

Avec l’aide d’une petite lunette, on peut suivre les passages des ailettes et mesurcr ainsi la torsion. Cette détermination peut se faire, soit à partir du moment

où les étincelles commencent, ou encore, ce qui est peut-être plus facile, à partir de la torsion complète

et supprimant les décharges.

Fig. 10.

les extrémités des tiges en B et C. A leurs extrémités

éloignées les tiges sont attachées à des hélices de fil fin AF, EG qui communiquent avec les fils de pla-

tine H, K, soudés dans le verre aux extrémités de

l’appareil. Celui-ci est formé par les tubes étroits FL,

MH et par le tube large LM divisé en deux parties,

réunies en NO à cône rodé. Sur le tube large s’élève

une branche verticale P, portant le système à cône

rodé Q pour la suspension du moulinet R, et munie d’un petit tube S pour la communication avec les pompes.

Le système ABCD peut se déplacer dans le sens de

sa longueur, de manière qu’au-dessous de R se trouve

une région cluelconcloe de l’étincelle (de 9 centimètres de longueur), par exemple une de ses extrémités ou

sa partie moyenne. On réalise le déplacement par une bobine entourant le tube MH, parcourue momentané-

ment par un courant, et qu’on déplace dans le sens

voulu. Elle agit sur le cylindre de fer DE qui eiiti-aine

les électrodes.

Les expériences faites avec cet appareil ont donné

les résultats suivants.

Si d’abord le moulinet est, comme dans la figure,

dans la verticale du milieu de l’étincelle, et si on

ati end que la torsion arrête le moulinet, celui-ci

tourne ultérieurement dans le même sens lorsqu’on déplace l’étincelle. l,a torsion augmente, et d’une ma- nière très marquée, si à la fin du déplacement le mou-

linet se troue sur la verticale d’une des extrémités de l’étincelle. Cela a lieu quel que soit le degré de

raréfaction de l’air, la capacité des condensateurs et

la longueur de l’étincelle dans l’air libre.

Le bombardement, qui est la cause de la rotation du moulinet, part certainement de toutes les parties

d’une étincelle, mais il est plus considérable près des

électrodes.

Pour donner une idée quantitative du phénomène, je rapporte les torsions (exprimées en tours et frac-

tions de tour) dans une série d’expériences. La pre- mière ligne horizontale du tableau suivant contient les

pressions de l’air en millimètres, la deuxième M donne la torsion lorsque le moulinet est au-dessus du milieu de l’étincelle, la troisième E la torsion avec moulinet au-dessus d’une extrémité de l’étincelle.

Tableau V.

L’émission de particules est donc beaucoup plus

abondante aux extrémités qu’au milieu de l’étincelle.

Des expériences, par lesquelles j’ai mesuré la charge transportée par les particules, portent à une conclusion

semblable.

J’ai employé dans ce but encore l’appareil de la fige 10, légèrement modifié, en supprimant le mou-

linet et plaçant dans le tube P une chambre de Fara-

day semblable à celle de la figure 2, mais tournée en

bas et beaucoup plus petite. Le petit disque collecteur placé au dedans de la chambre métallique communi- quant avec la terre se trouvait à 8 centimètres environ au-dessus de l’étincelle mobile. Il communiquait,

comme celui de la figure 2, avec une extrémité du fil du galvanomètre, dont l’autre extrémité communi-

quail avec la chambre protectrice, comme dans cette

même figure.

Voici quelques résultats n umériques :

(8)

Tableau VI.

Un en déduit que, alors qu’aux petites pressions,

par exemple de 0,6 mm., la charge positive recuPillie

dans la chambre de Faraday est sensiblement la même, soit qu’au-dessous se trouve la partie moyenne ou

une extrémité de l’étincelle, aux pressions nn peu plus grandes, on a un effet plus grand en correspondance

des électrodes. Plusieurs fois, j’ai obtenu un courant

de sens contraire (par exemple à la pression due 5 cm)

par action de la partie moyenne de l’étincelle, comme

si la distance entre celle-ci et le disque collecteur était très grande, résultat analogue à celui qu’on avait

constaté dans le cas de la figure 5, lors de la pré-

sence d’un obstacle interposé,

9. Forme à donner aux moulinets.

-

Pour les expériences décriles jusqu’ici, dans lesquelles il

faut employer un moulinet à ailettes inclinées ou en

forme approximativement hélicoïdale, la forme des

ailettes, leur nombre et leurs dimensions n’ont d’autre

importance que celle de rendre le moulinet plus ou

moins sensible pour l’action mécanique li laquelle il

est exposé. Ainsi la plupart du temps, en raison de

Fig. 11.

la plus grande facilité et rapidité de construction, le

mou linet a été préparé en pliant légèrement et toutes

dans le même sens les qua- tre branches cn forme de secteurs d’une croix très mince d’aluminium, de ma-

nière n faire prendre à ces secteurs une fornle

hélicoïdale; d’autres fois on a applique quatre ailettes de nlica â un petit cylindre d’ébonite (ng. 1 ’1) un h s

fixant à la gutta-percha dans des entailles comme BC.

Un crochet A en fil de verrue, fixé d’une manière semblable, permettait d’attacher le moulinet au fil de

suspension. La figure 11 montre en grandeur natu-

relle ce dernier moulinet.

Mais de semblables moulinets donneraient lieu à de graves erreurs dans le cas des expériences décrites dans

le § 10, pour lesquelles intervient un champ 111agné- tique. et cela à cause de certains phénomènes nou-

veaux auxquels est consacrée la deuxième partie de ce

Mémoire. On verra, en effet, qu’il suffit de l’existence du champ magnétique pour que, indépendamment du

bombardement produit par les étincelles. le moulinet prenne un mouvement de rotation. Ce qui caractérise

lette nouvelle action du champ magnétique, c’mt

d’être une ac ion polaire, c’est-à-dire que la rotation

change de sens par inversion du champ. Les modifi- cations probables produites par le champ sur le I)Iié-

nomène de bombardement ne dépendent pas au con- traire du sens de la polarité.

Cette considération permettra de ne pas se tromper dans l’interprétation de certaines expériences; mais il

n’est pas possible de faire disparaitre cette action polaire. Seulement on peut la réduire au minimum

en adoptant pour le moulinet la forme in-

diquée par lu figure ! 12,

dont la partie infé-

rieure en donne la pro-

jection horizontate.

Les ailettes ne sont

que deux, constituées Fig. 1‘?.

de lames minces de

mica, très peu inclinées, au point qu’à première vue

elles peuvent sembler horizontales. En réalité, si le

cote de l’ailette de gauche située près de l’observa- teur est un peu plus haut que le cote opposé, c’cst le contraire qui a lieu pour l’ailette de droite, et par

conséquent les chocs diriges verticalement tendent à les faire tourner d’une manière concordante.

Les lamelles sont fixées a des fils de verre BC pa l’intermédiaire d’un tout petit cylindre d’ébonite B, qui a dans cc but un petit trou au milieu d’une de

ses bases et une coupe diamétrale sur l’autre ; les

fils eux-mêmes sont introduits dans de petits trous pratiqués dans la surface latérale du cylindre CC. Un

peut admettre que les dimensions vraies soient celles de la figure 12.

Avec cette disposition, l’action polaire du champ

devient un terme de correction, dont on appréciera l’importance en intervertissant le champ magnétique.

Au lieu de suspendre les mouhnets H un fil de

cocon (quelquefois à un lil de quartz, j’ai enlillmé

aussi, particulièrement en construisant des appareils

de démonstration des moulinets munis dune petite ehapne de pierre dure placés en équilibre sur une pointe d’aiguille 21 la nuuÚè ’C de l’aimant d’une hou so’.e. Mais la mobilité est diminuée.

10. Influence du champ sur les particules

émises par les étincelles.

-

J’ai constaté cette

influence dès mes pren1ières recherches. Elle se manifeste comme variation d’intensité du bonlbar- dement, ou comme variation de l;t charge acquise par le disque dans la chambre de araday.

(juant à cette dernière int1ut Il t-. il suffit d’observer les nombres des colonnes 1 des tableaux rapportés

dans le a 5. Ces nombres sont la déviation en micro-

ampére du galvanomètre, lorsqu’un champ magné-

tique créé j’ar ld bobine R fig. 2, était en action. Le

(9)

248

courant dans cette bobine avait d ordinaire l’intensités de 16 ampères, et l’intensité du champ a 13 mm. de

la face pola»re de la bobine était de 1500 gauss envi-

ron. Si l’on compare les colonnes i’ aux colonnes i, on

constate, que sous l’action du chanip la charge

recueillie dans la chambre de Faraday diminue net- tement. Cela a lieu même dans le cas où, comme

dans les expériences auxquelles se rapporte la

figure 5, il y a un diaphragme qui sépare la chambre

contre le bombardement direct.

On a donc pleine confirmation du fait, que j’avais

annoncé en me basant sur des expériences moins précises. On prévoit ce fait lorsqu’on admet l’hypo-

thèse des couples électron-ion positif, que le champ

rend moins instables. En effet, à cause de la persis-

tance de ces couples plm grande que sans champ magnétique, il doit se faire, que quelque particule (ion ou électron) arrive an disque collecteur, accouplée

avec une particule de signe contraire, lorsque sans champ elle y arriverait toute seule.

A propos de l’influence du champ sur les ions et

les électrons qui partent de l’étincelle, j’ai longuement essayé d’obtenir une vérification expérimentale de la prévision théorique suivante, basée sur l’hypothèse

des couples tournants électron-ion positif. Si sous

l’influence du champ magnétique produit par un pôle placé au-dessous de l’appareil figure 6 ces couples

se forment effectivement, ou mieux si elles acquièrent

une plus grande durée, comme elles sont repoussées par le pôle vers la région oii l’intensité du champ est plus faible, on devra constater une accélération dans la rotation d’un moulinet suspendu, comme W de la figure 4 (de laquelle on doit supposer supprimé le disque Ii).

D’abord j’eus des résultats incertains car, iniépen-

damment des conples hypothétiques, le champ fait

varier le potentiel de décharge quelquefois dans un

sens, d’autres en sens opposé, suivant les conditions;

d’où une variation correspondante dans l’intensité du bombardement. Puis il y a une autre difficulté à

vaincre, qui dépend des phénomènes qui seront étu-

diés dans la deuxième parlie, et c’est que l’effet du

champ ne se montra pas indépendant de sa direc-

tion.

On élimine, autant que possible, cette dernière

difficulté en adoptant le moulinet représenté dans la figure 1’2: et quant à l’influence sur le potentiel de décharge on s’en l’en 1 indépendant en employant non

pas un, mais deux moulinets, W, W (fig. 13) soli-

daires entre eux et placés l’un au-dessus, l’autre au-

dessous de 1 étincelle CD. L appareil, dont on n’a p,is dessiné les contonrs dans la ligure, est placé sur une

bobine R.

Si on déplace quelque peu verticalenlent le sy- tènle WW on trouvera une position, dans laquelle les

actions opposées du bombardement sur les deux

moulinets se compensent. Si alors on excite le champ

on devra obtenir une rotation de même sens que si

un courant d’air âirigé en haut agissait sur les mou-

linets.

On constatera encore que la rotation ne change pas

de sens lorsqu’on intervertit le champ. En plus, on véri-

fiera que, plaçant le système

un peu plus haut ou un peu

plus bas, de manière qu’il

tourne lentement, la rotation s’accélère lorsqu’on crée le champ, si elle a lieu dans le

sens convenable, ou devient plus lente et même change de

sens, si elle avait lieu en sens

opposé. Fig. 13.

Je ine suis convaincu que

tout cela a lieu réellement de la manière prévue;

mais je n’ose pas présenter cette expérience comme

une démonstration formelle de l’existence des couples

tournants, parce qu’elle nc réussit pas toujours

cause du fait que les étincelles varient irrégulièrement

de forme et de structure. Lorsque le résultat prévu manquait, il n’était pas difficile d’en trouver la

cause, généralement un changement visible de la forme des étincelles dû à quelque modification des électrodes; mais pour amener la conviction chez les autres il faut donner des expériences de succès con-

stant, et celle que je viens de décrire ne satisfait pas à cette condition.

11, Conclusion à tirer des précédentes

recherches.

-

l,e mécanisme de production de la décharge à étincelles nous est presque entièrement inconnu, ou tout au moins nous n’en savons pas au-

tant que dans les cas d’autres formes de décharge, et particulièrement dans le cas de la décharge en gaz

raréfié constituée par la colonne positive, l’espace obscur, etc. Il est donc naturel qu’on ne puisse indiquer d’une manière détaillée l’origine des ions et électrons, dont les mouvements rapides sont mis en

évidence par les expériences décrites.

Toutefois il est hors de doute que dans une étin- celle ont lieu des mouvements moléculaires très vio- lents, et la formation abondante d’ions des deux

espèces, et aussi de simples électrons qui, conlme on sait, restent libres pour la plupart lorsqu’il s’agit

de gaz raréfiés, seulement un petit nombre d’entre

eux formant des ions négatifs.

En outre de l’ionisation par collision, il y aura peut-être a tenir compte d’autres causes d’ionisation,

par exemple l’action des raj-ons X dus aux variations

de vitesse des ions et des électrons. l’action des radia- tions lumineuses produites pendant le processus de

décharge, et aussi les variations rapides du champ

(10)

électrique car il s’agit presque toujours dans ces expériences de décharges oscillantes.

Quoi qu il en soit, c’est certainement dans l’étincelle lumineuse ou tout près d’elle, c’est-à-dire entre les électrodes dans une région qui ne s’étend pas beau- coup autour de la droite qui les joint, que les ions et les électrons restent séparés et lancés dans toutes les directions. Naturellmeeiit pour une région donnée du

gaz, les particules auront des directions partant de la région occupée par l’étincelle. Mais u cause des col-

lisions, à une distance assez grande de l’étincelle, on

aura des mouvements de particules suivant toute

direction, c’est-a-dire sans direction préférée. Toute- fois, à cause de leur mnsse plus considérable, les ions

positifs conserveront jusqu’à plus grande distance la

direction de mouvement primitive. C’est précisément

ce que semblent établir les expériences du para-

graphe 3 relatives aux charges acquises par un con-

ducteur frappé par les particules parties de l’étincelle.

Enfin il est bon de noter que, dans le cas du cou- rant tranquille des tubes à gaz raréfié, les électrons créés près de la cathode et les ions positifs formes

dans la deuxième couche négative resteiii expies pendant leur mouvement à 1°aPlinii du champ élec- trique, qui augmente leur vitesse, pcndant qu’il n’en

est pas de même dans le cas d’une étincelle. Ici un atome se divise tout à coup avec une espèce d’expio

sion en ion positif et électron, par une cause instant- née qui peut être une force électrique très intense et

de durée très petite. Il s’ensuit que vraisemblable-

ment les quantités de mouvement des électrons et des ions seront, sinon égales, du moins moins différentes que lorsqu’il existe l’égalité des forces vives. Cette con-

sidéralion a une certaine imporlallce relativement à

ce qu’il sera exposer dans la 2c partie de ce Mémoire.

[Manuscrit rpcu lu 20 juin 1912.]

Sur l’absence de radiations pénétrantes

au cours des réactions chimiques

Par M. de BROGLIE et L. BRIZARD

Dans un travail paru dans ce Journal (Radiuni 1910, page 165), nous avons eu déjà l’occasion d’at- tirer l’attention sur la possibilité de l’émission d’un

rayonnement plus ou moins pénétrant (genre b ou y)

au cours du bouleversement interne qui accompagne

une réaction chimique, mlis en indiquant que nulle

expérience n’avait donné dans cette voie de résultats

positifs.

M. Il. Carter a récemment publie (Phil. Mag., Nov. 1911) le résultat de recherches portant sur l’arc

et l’étincelle électriques, et sur les ilammes à haute température. Dans aucun des caq, l’auteur n’a pu mettre en évidence un rayonnement ionisant capable

de traverser une plaque mince de iiiétal.

De3 expériences différentes, contemporaines de nos premières recherches, mais que nous n’avons pas

publiée,-, nous ont conduits à la même conclusion.

Nous pincions sous un condensateur, de la mousse de

savon gonflée avec un mélange tonnant d’hydrouenc

et d’oxygène; l’explosion portait dans chaque expé-

rience sur un volume de gaz de l’ordre du litre. Le condensateur était soigneusement protégé au point de

vue mécanique contre toute déforn1ation. Il était

renfermé à l’intérieur d’une enceinte hermétiquement close, pour empêcher l’entrée des produit-; de la combustion; la paroi voisine du mélange explosif

était constituée par une lame d’aluminium d’un millimètre d’épaisseur, assez rigide pour ne pas se déformer sous la brusque poussée des gaz. Enfin il

était nécessaire de placer l’électroln’ltrc dans une

pièce voisine pour éviter complètement les ébranle- ment dus u l’explosion.

Dans ces conditions nous n’avons jamais observé

d’ionisation appréciable de l’air ii l’intérieur du

condensateur, pendant ou après la réaction explosive,

pas plus d’ailleurs qu’eH remplaçant la mousse

tonnante par une forte amorce de fulminate de

mercure.

Tous ces résultats paraissent bien cj:n ider pour

souligner la différence profonde (lui existe en!re 1....;

phénomènes atomiques de la radioactivité, et tes

phénomènes iii léculaires de la chimie, ainsi que

l’impossibilité nous sommes actuellement de pro- dtiire artificeillement t quoi que ce ()it qui ressemble

à la désintégration spontanée des conp. radioactifs.

[Manuscrit reçu le 3 juillet 1012. j

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