MPSI B Année 2017-2018. Corrigé DM 7 le 01/12/17 29 juin 2019
Problème
1. Il s'agit d'une application immédiate des propositions relatives aux opérations sur les fonctions admettant des limites nies.
2. La fonction racine carrée est continue dans R
+. D'après les propriétés de la fonction partie entière, elle est réglée. Les points de discontinuités de f
rsont les x tels que r √
x soit entier c'est à dire tous les x de la forme
n
2r
2avec n ∈ N Pour chaque point de discontinuité, le saut est +1 .
3. La question précédente permet de former les discontinuités de chaque fonction : fonction discontinuités coecient
f
a2 8 2
f
b1 ( √
2 − 1)
2-1
f
c1 4 9 -1
On range les points de discontinuité par ordre croissant : 1 < 2 < 4 < 1
( √
2 − 1)
2< 8 < 9
Entre deux discontinuités, la fonction g est constante. À chaque traversée d'une dis- continuité, la fonction f
rcorrespondante augmente de 1. On obtient le graphe de g en partant de l'origine et en reportant les sauts en tenant compte du signe et du coecient (voir gure 1).
4. Par dénition d'une partie entière : r √
x − 1 < f
r(x) ≤ r √ x
En combinant ces inégalités avec les coecients pour les trois fonctions, il vient : 2(a √
x − 1) − b √ x − c √
x <g(x) < 2a √
x − (b √
x − 1) − (c √ x − 1) (2a − b − c) √
x − 2 <g(x) < (2a − b − c) √ x + 2
Mais 2a − b − c = 0 et g(x) ∈ Z donc − 2 < g(x) < 2 entraîne g(x) ∈ {− 1, 0, 1 }.
1
−1
1 2 4
1 ( √
(2)−1)
28 9
Fig. 1: graphe de g
5. L'ensemble des points de discontinuité de g est l'union des ensembles de points de discontinuité de f
a, f
b, f
c. Ces ensembles sont (d'après la question 2.) :
2p
2, p ∈ Z
q
23 − 2 √
2 , q ∈ Z
r
2, r ∈ Z
Ils sont deux à deux disjoints car √
2 ,
32− √ 2 et √
2 − 1 sont irrationnels. On peut alors appliquer le résultat de linéarité du saut démontré en question 1. On en déduit qu'en un point de discontinuité de f
a, le saut est +2 alors qu'en un point de discontinuité de f
bou f
cle saut est − 1 .
6. Raisonnons en distinguant plusieurs cas et en exploitant le fait que g ne prend que les valeurs − 1 , 0 et 1 avec des sauts +2 ou − 1 et qu'aucun des trois ensembles de discontinité n'est majoré (il existe donc des discontinuités de chaque type après un réel arbitraire) :
Si g(A) = − 1 , le premier saut de discontinuité est forcément +2 . La fonction prend alors la valeur +1 . Le saut suivant est obligatoirement − 1 et la fonction g prend alors la valeur 0 .
Si g(A) = 0, le premier saut de discontinuité est forcément − 1 . La fonction prend la valeur − 1 et on se retrouve dans le cas précédent.
Si g(A) = +1 , le premier saut de discontinuité est forcément − 1 . La fonction prend la valeur 0 et on se retrouve dans le cas précédent.
La fonction g prend donc les trois valeurs sur tout intervalle [A, + ∞ [ .
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