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Partie II. Propri´ et´ es des coefficients du binˆ ome

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Academic year: 2022

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(1)

Corrig´ e du Devoir Surveill´ e N 2

Partie I. Analyse combinatoire Exercice 1 : Jeu de cartes

NotonsJ le jeu de 52 cartes etE=C(13,J) l’ensemble des parties `a 13 ´el´ements de J. 1. Card E= 5213

N 2. a. Soit A l’ensemble des mains contenant au moins un pique. Pour d´enombrer Ail est pr´ef´erable de calculer cardinal de son compl´ementaire dansE, c’est-`a-dire le sous ensemble form´e des mains ne contenant pas de piques. Il est clair queCard {EA= 3913

. D’o`u Card A= 52

13

− 39

13

N b. Soit B l’ensemble des mains contenant au plus un pique. Remarquons que B = B0∪B1 o`u Bi est le

sous-ensemble deE form´e des mains contenant exactement ipiques.

i. D’apr`es la question pr´ec´edenteCard B0= 3913 ii. Pour d´enombrerB1 on peut raisonner par ´etapes :

• je choisis une carte `a pique 131

possibilit´es

• je choisis douze cartes non piques 3912

possibilit´es D’o`uCard B1= + 131

× 3912 .

Au totalCard B=Card B0tB1

=Card B0+Card B1= 39

13

+ 13

1

× 39

12

N c. NotonsC la partie deE form´ee des mains contenant un as et au plus deux piques.

Je raisonne discute suivant que la main contient ou pas l’as de pique:

avec as de pique La main peut contenir un pique ou deux piques exactement avec un seul pique il y a un seul choix possible pour le pique puis 3612

possibilit´es pour les autres cartes.

avec deux piques il y a un seul choix possible pour l’as de pique , puis 121

possibilit´es pour l’autre pique, puis 3611

possibilit´es pour choisir les onze derni`eres cartes, qui ne sont ni des piques, ni des as.

Au total, il y a 36

12

+ 12

1

× 36

11

mains contenant l’as de pique et au plus deux piques.

sans as de pique La main peut contenir aucun pique, un pique ou deux piques exactement.

sans pique Il y a 31

choix possibles pour l’as, puis 3612

choix possibles pour les douze cartes qui ne sont, ni des as , ni des piques.

avec un seul pique Il y a 31

choix possibles pour l’as, puis 121

choix possibles pour le pique, puis

36 11

choix possibles pour les onze cartes qui ne sont ni des piques ni des as.

avec deux piques Il y a 31

choix possibles pour l’as, puis 122

choix possibles pour les piques, puis

36 10

choix possibles pour les dix cartes qui ne sont ni des piques ni des as.

Au total, il y a 3

1

× 36

12

+ 3

1

× 12

1

× 36

11

+ 3

1

× 12

2

× 36

10

mains contenant un as et au plus deux piques qui ne contiennent pas l’as de pique.

Finalement Card C=

36 12

+ 12

1

× 36

11

+ 3

1

× 36

12

+ 3

1

× 12

1

× 36

11

+ 3

1

× 12

2

× 36

10

. N

Exercice 2 : Jeu de chiffres et de lettres

1. L’ensemble des codes possibles estE={A, B, C} × {1, . . . ,9}4. Il y a donc 3×94 codes diff´erents. N 2. a. SoitA={codes avec le chiffre7}. Plutˆot que de d´enombrer directementA, je d´enombre son compl´ementaire :

{EA={A, B, C} × {1,2,3,4,5,6,8,9}4

Il est clair queCard {EA= 3×84, d’o`u finalementCard A= 3×(94−84). N

1

(2)

b. Soit B={codes `a chiffres pairs}={A, B, C} × {2,4,6,8}4. D’o`uCard B= 3×44. N c. SoitC={codes `a chiffres diff´erents}={A, B, C}×A(4,F9). D’apr`es les r`egles de calculs pour les cardinaux

des produits cart´esiens, il vient :

Card C= 3×A49. N

d. Soit D = {codes `a liste de chiffres strictement croissante} = {A, B, C} ×C(4,F9). D’apr`es les r`egles de calculs pour les cardinaux des produits cart´esiens, il vient :Card D= 3×

9 4

. N

Partie II. Propri´ et´ es des coefficients du binˆ ome

Exercice 1 : Formule de Van der Monde

Soient n, p, q des nombres entiers tels quen ≤pet n≤q. On consid`ere un ensemble E `a p+q ´el´ements, et F ⊂E une partie deE `a p´el´ements. On noteC(n, p+q) l’ensemble des parties `a n´el´ements de E.

1. Card C(n, p+q) = p+q

n

= (p+q)!

n! (p+q−n)! N

2. D´enombronsC(n, p+q) ={A∈P(E)|Card A=n} en discutant suivant la valeur k∈[[0, p]] du cardinal de l’intersectionA∩F.

• je choisis une partieD deF `a k´el´ements, kp

possibilit´es.

• je choisis une partieG`an−k´el´ements de Equi ne rencontre pasF n−kq

possibilit´es.

A=D∪Gest une partie deE`a n´el´ements dontk exactement sont ´el´ements de F.

Au total, Card C(n, p+q) =

p

X

k=0

p k

q n−k

. N

3. D’apr`es les deux questions pr´ec´edentes, nous avons :

p+q n

=

p

X

k=0

p k

q n−k

. En particulier, prenons

p=q=n, il vient : 2n

n

=

n

X

k=0

n k

n n−k

=

n

X

k=0

n k

2

. N

4. a. Soientpetkdes entiers tels que 2≤k≤p, d’apr`es le propri´et´es des coefficients du binˆome, nous avons :

p k

= p k

p−1 k−1

= p(p−1) k(k−1)

p−2 k−2

N b. Soit p≥2.

p

X

k=0

k(k−1) p

k 2

=

p

X

k=2

k(k−1) p

k

× p

k

=

p

X

k=2

p(p−1) p

k

× p−2

k−2

= p(p−1)

p

X

k=0

p k

× p−2

k−2

=p(p−1)

p

X

k=0

p k

× p−2

p−k

Dans la derni`ere expression, on reconnaˆıt la somme calcul´ee `a la question 3. avecq=p−2 etn=p.

Par cons´equent

p

X

k=0

k(k−1) p

k 2

=p(p−1)

2p−2 p

. N

Exercice 2 : Un calcul de somme

Soitn∈N?, on calculeS=

n

X

k=0

kAkn nk. 1. S=

n

X

k=0

kAkn nk =

n

X

i=0

(n−i)An−in nn−i =

n

X

i=0

(n−i)n!

i!

ni nn = n!

nn

n

X

i=0

(n−i)ni

i! N

2. Par cons´equentS= n!

nn n

n

X

i=0

ni i! −

n

X

i=0

ini i!

! .

2

(3)

3. D’o`u finalement :

S = n!

nn n

n

X

i=0

ni i! −

n

X

i=0

ini i!

!

= n!

nn n

n

X

i=0

ni i! −

n

X

i=1

ini i!

!

= n!

nn n

n

X

i=0

ni i! −n

n

X

i=1

ni−1 (i−1)!

!

= n!

nn−1

n

X

i=0

ni i! −

n−1

X

i=0

ni i!

!

= n!

nn−1 nn

n! =n..

N

Partie III. D´ enombrements

Exercice 3 : Nb de p -listes (A

i

)

1≤i≤p

de P (E) tq S

p

i=1

A

i

= E

Soitn∈N?un entier non nul et E un ensemble de cardinaln.

1. NotonsRl’ensemble des couples (A, B)∈P(E)×P(E) de parties deEtelles queA∪B =E. Pour d´enombrer R, je discute suivant la valeurk∈[[0, n]] du cardinal deA:

• je choisis une partieAdeE `ak´el´ements nk

possibilit´es

• je choisis une partieB deE telle queA∪B=E, c’est-`a-dire une partieB qui contient{EA.

Une telle partieB peut s’´ecrire B={EA∪D, o`uD ⊂A est une partie deA. De plusB est enti`erement d´etermin´ee par la donn´ee deD.

Il y a donc autant de possibilit´es pour choisirB qu’il y a de parties dansA, 2k possibilit´es.

FinalementCard R=

n

X

k=0

n k

2k = 3n d’apr`es la formule du binˆome de Newton. N 2. NotonsF ={0,1}2\ {(0,0)}et FE l’ensemble des applications deE versF.

a. Comme Card F = 3, il r´esulte des r`egles de calculs ´el´ementaires sur les cardinaux queCard FE = 3n. N b. Soit ϕl’application d´efinie parϕ

R → FE

(A, B) 7→ (1IA,1IB) .

i. Montrons queϕest bien d´efinie. Tout d’abord, l’application ˜ϕqui `a tout couple (A, B) de parties deE associe (1IA,1IB)∈ {0,1}2E

est bien d´efinie et bijective d’apr`es les propri´et´es des fonctions indicatrices.

D’autre part, si (A, B)∈ R, montrons par l’absurde que l’application (1IA,1IB) ne prend jamais la valeur (0,0).Supposonsau contraire qu’il existe un ´el´ementxdeEpour lequel (1IA(x),1IB(x)) = (0,0).

Par d´efinition du produit cart´esien, cela signifie que 1IA(x) = 0 et 1IB(x) = 0. Ainsix /∈A et x /∈B, i.e.x /∈A∪B. Ce quicontredit le fait queA∪B=E. Finalement nous avons d´emontr´e que∀(A, B)∈ R, ∀x∈E, (1IA(x),1IB(x))∈F.

ii. Montrons que ϕ est bijective. Comme ˜ϕ est injective, ϕ l’est aussi aa fortiori. Montrons que ϕ est surjective. Soit (f, g)∈FE. Comme ˜ϕest surjective, il existe un couple (A, B) de partie deEtelles que f = 1IA etg= 1IB. Montrons parl’absurdeque (A, B)∈R. Supposonsau contraire que (A, B)∈/ R.

Il existe donc un ´el´ementxdeEtel quex /∈A∪B, alors f(x), g(x)

= indA(x), indB(x)

= (0,0) ce

qui contredit le fait que (f, g) est `a valeurs dansF. N

c. Comme ϕ:R→FE est bijective, il en r´esulte que Card R=Card FE= 3n N 3. NotonsR3 l’ensemble des triplets (A, B, C) de parties deE tels que A∪B∪C=E et F3={0,1}3\ {(0,0,0}.

On consid`ere alors l’application :

ϕ3 : R3 → F3E (A, B, C) 7→ (1IA,1IB,1IC)

On montre comme pr´ec´edemment que l’applicationϕ3 est bijective, par cons´equent

Card R3=Card F3E= 7n. N

4. NotonsRp l’ensemble desp-listes (Ai)1≤i≤p de parties deE telles que

p

[

i=1

Ai=E etFp={0,1}p\ {(0, . . . ,0)}.

On consid`ere l’application :

˜

ϕp : P(E)p → {0,1}pE (Ai) 7→ (1IA1, . . . ,1IAp)

3

(4)

Cette application v´erifie

(1) ∀(Ai)∈P(E)p,∀x∈E 1IA1(x), . . . ,1IAp(x)

= 0, . . . ,0

⇐⇒ x /∈

p

[

i=1

Ai.

L’´equation (1) permet de v´erifier que cette application ˜ϕp induit une bijection not´e ϕp de Rp sur FpE. Ainsi Rp'FpE. CommeCard Fp= 2p−1, il r´esulte des r`egles de calcul ´el´ementaires sur les cardinaux que

. Card Rp = (2p−1)n. N

4

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