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Cours ALM : La gestion actif-passif au cœur des nouveaux modèles bancaires

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

1

- IFID Promotion 31 -

La gestion Actif Passif

Assets liabilities Management :

ALM

Enseignant : Ramzi Bouguerra

(2)

Les objectifs du cours

1- Présentation de La gestion ALM : un adossement des Passifs et Actifs

2- Sensibilisation à la notion de risque dans le métier de la banque

3- Indicateurs à utiliser en ALM

4- La gestion active du bilan bancaire

5- Etude de cas pratiques

6- Le nouveau contexte de la gestion ALM

(3)

Plan du cours

la notion de risques bancaires

La fonction ALM

La quantification du risque de liquidité

La quantification du risque de taux d’intérêt

Plan d'implémentation

1

3

1

2

3

4

5

(4)

Le contexte économique actuel rend impératif une

gestion active du bilan

Le contexte économique actuel caractérisé par :

L’évolution réglementaire : conduisant aux transferts de l’épargne des

comptes à vue aux OPCVM

L’accroissement de la concurrence

L’augmentation des risques

Ce contexte rend l’optimisation et la gestion active du bilan impératives

Dans un tel contexte, le gestionnaire Actif-Passif ne peut plus s’arrêter à

l’analyse statique du bilan, mais il est contraint désormais de :

Simuler les revenus de la banque

Les projeter dans le futur en tenant compte de différents facteurs

économiques

En conséquence, la stratégie du bilan oriente la stratégie commerciale et la

tarification clientèle dépendra fortement du taux de cession interne

Cependant, la détermination du taux de cession interne reste un exercice

difficile en raison de l’existance de certains instruments atypiques (PEL,

(5)

Plan du cours

La notion de risques bancaires

Présentation

Typologie des risques bancaires

5

(6)

notion de risques bancaires

Le risque désigne l’incertitude qui pèse sur les résultats et les

pertes susceptibles de survenir lorsque les évolutions de

l’environnement sont adverses.

(7)

notion de risques bancaires

• De part son activité, la banque est confrontée à une multitude de risques

• La rentabilité est synonyme d’une prise de risques

Un bateau qui reste au port n’est jamais en danger mais il ne va nulle part

.

• La pérennité de la banque passe par l’identification et la maitrise de ces

risques

• Ces trente dernières années les scandales financiers se sont enchainés les

uns après les autres :

• Crise de saving & lons aux USA

• Crise bancaire des pays nordique en 1991

• Affaire barings en 1994 et société générale en 2008

(8)

notion de risques bancaires

Risque et activité bancaires sont deux éléments inséparables • Ces risques se matérialisent par :

• Baisse des résultats  dégradation du rating

• difficultés à se procurer la matière première nécessaire à l’activité (garanties de taux, de liquidité,…),  hausse du coût de ressources.

• L’ ’établissement peut alors être amené à réaliser des actifs parfois dans des conditions défavorables de marché

• Problème de solvabilité de l’établissement  Ceci peut conduire à l’insolvabilité définitive de l’établissement

matérialisation du risque est une perte colossale mais une fois maitrisée il devient une sources de profit

(9)

Plan du cours

La notion de risques bancaires

Présentation

Typologie des risques bancaires

9

(10)

Typologie des risques bancaires

• Risque de crédit / contrepartie :

constitue le principal risque. Il est relatif au non remboursement à

l'échéance par un emprunteur des intérêts et/ou du principal

• Risque de solvabilité

C'est le risque de ne pas disposer de fonds propres suffisants pour

absorber des pertes éventuelles.

• Risque opérationnel

risque qui résulte d'une inadéquation ou d'un échec des processus

internes, hommes et systèmes ou de facteurs externes.

(11)

typologie des risques bancaires

• Risque de marché

• risque d’une variation du prix sur un marché : risque sur les titres ,

indices boursiers , produits dérivés…

• variations des prix de marché des positions pendant la durée

minimale requise pour liquider les positions : activités de trading

(transactionnel)

Exemple : les cas de Baring en 1994 et de la société générale en 2008,

imputés à la fois à un risque de marché et à un risque opérationnel

(manque de contrôle).

(12)

On souhaite savoir :

Quelle est la probabilité que la rentabilité de la « Salle de Marchés » soit de -7% ou plus sur une année ?

Salle de Marchés

Indice de Volatilité VIX

0 10 20 30 40 50 1 2 /3 1 /1 9 9 9 2 /2 9 /2 0 0 0 4 /3 0 /2 0 0 0 6 /3 0 /2 0 0 0 8 /3 1 /2 0 0 0 1 0 /3 1 /2 0 0 0 1 2 /3 1 /2 0 0 0 2 /2 8 /2 0 0 1 4 /3 0 /2 0 0 1 6 /3 0 /2 0 0 1 8 /3 1 /2 0 0 1 1 0 /3 1 /2 0 0 1 1 2 /3 1 /2 0 0 1 2 /2 8 /2 0 0 2 Sep 11 S&P500 VIX Moyenne historique = 13 % Ecart-type = 20 %

Nous pouvons déterminer la future rentabilité « salle de marché » va osciller entre quelles valeur…

Risk Manager

Selon Les statisticiens …

- 50% des individus sont en dessous de la moyenne et 50% en dessus de M - 68% des individus sont entre M-σ et M+σ

- 95% des individus sont entre M- 1,96σ et M +1,96σ … - 7% = 13% - 20% 2/3 des cas 1/3 des cas -7% ≤ Rentabilité de la salle ≤ 33%

Rentabilité de la salle en dehors

Rentabilité de la salle ≥ 33% 1/6 des cas Rentabilité de la salle ≤ -7% 1/6 des cas (17 %)

VaR

Le risque de marché est la base du métier de Cambiste. Mais comment mesurer ce risque ?

typologie des risques bancaires

(13)

-

Définition de la VaR :

« la perte potentielle maximale d’un portefeuille dont le

rendement suit une loi donnée, pour une probabilité fixée sur une

période de détention donnée ».

La value at risk: la VAR

(14)

Définition :

La liquidité pour une banque est sa capacité à financer ses actifs et à rembourser les engagements (définition des documents du comité de Bâle)

• une liquidité mal maîtrisée peut engendrer :

 une perte d’opportunité par incapacité de financement du développement de l’activité

 une crise de liquidité par incapacité à honorer les engagements contractés.

Exemple :

 retrait massif des dépôts

 crise de confiance du marché à l’égard de la banque : prêt interbancaire, fermeture des lignes de crédit

 crise de liquidité globale

 l’incapacité temporaire de la banque à lever des capitaux à un coût raisonnable

typologie des risques bancaires : le risque de liquidité

(15)

Source du risque de liquidité

Le risque de liquidité est généré par l’activité normale des banques : la

transformation

- maturité des prêts est > à celle des ressources

- réaliser une marge sur la hiérarchie des taux d’intérêt : les taux à LT > aux

taux CT.

trop long trop cher, trop court risque de liquidité

La transformation est un moyen pour élargir la marge d’intérêt

l’exposition au risque de liquidité est une source de rentabilité dans la

banque

typologie des risques bancaires : le risque de liquidité

(16)

La transformation

16 0% 1% 2% 3% 4% 5% 6% 7% 8% 9% 1 2 3 4 5 6 7 8 emprunt 5 ans Emprunt 3 ans Perte de transformation Gain de transformation

Gain de transformation obtenu en acceptant une incertitude sur le niveau de refinancement

Emplois sur 5 ans refinancé par des ressources de 5 ans ou 3 ans Quel est l’impact sur la marge?

(17)

typologie des risques bancaires : le risque de liquidité

17 Au passif, les capacités de financement proviennent:

• cash levé auprès des banques centrales (repo) • refinancement auprès du marché interbancaire

• Les dépôts clients : en environnement normal, constituent un matelas de sécurité

• Emprunts à long terme (funding)

• Capital de la banque = Fonds propres + Réserves différents niveaux d’exigibilité / maturité

A l’actif

• cash et titre d’Etat, notamment éligible pour opérations open market (BC) et repo.

• actifs échangés sur marché organisés: prêts interbancaires… • Crédit clients, selon maturités, risque…

(18)

typologie des risques bancaires : le risque de liquidité

18

Le caché dans le hors bilan:

• Options sur futures

• Swaps de taux et de devises

• Forward Rate Agreement et Futures

Qui peuvent avoir un impact sur la liquidité: appels de marge journaliers, livraison du cash…

(19)

Définition :

• Le risque de voir la rentabilité de l’établissement se dégrader par une

évolution défavorable des taux d’intérêt

• Définition retenue par le CRBF Français : « le risque encouru en cas

de variation des taux d'intérêt du fait de l'ensemble des opérations

de bilan et hors-bilan, à l'exception des opérations soumises aux

risques de marché ».

typologie des risques bancaires : le risque de taux

(20)

-

Le portefeuille des banques est ainsi scindés en

 portefeuille de négociation valorisé en mark to

market dont le risque de taux est directement imputé

dans le compte de résultat (trading, buy & sell) –

trading book ou AFS-

 portefeuille bancaire (buy & hold) dont le risque de

taux est géré au niveau de l’ALM (HTM)

typologie des risques bancaires : le risque de taux

(21)

Effet du risque de taux

Sur la marge d’intérêt : impact de court terme, Exple :un passif est

réindexé plus rapidement que l’actif, une hausse de taux aura un

impact négatif sur la Marge d’intérêt.

sur la valeur économique : les variations de taux génèrent par le biais

de l’actualisation des modifications sur la valeurs actualisées des flux

futurs et donc sur le valeur actualisée des positions du bilan : impact

de long terme.

typologie des risques bancaires : le risque de taux

(22)

exemple numérique pour fixer les idées:

- Actif : prêt in fine 2 ans de nominal 100 TND à taux fixe 5%

- Passif : emprunt 1 an 80 TND pour 3% et FP 20 TND

 risque de liquidité ou risque de taux d’intérêt ?

typologie des risques bancaires : exemple

22 100 actif A financer 20 Passif 1 2 5.0 produit = 100 * 5% marge certaine = 2.6 2.4 charge 80*3% ? ? ? ? ? ? ? 1 2 marge incertaine

Risque de liquidité : financement Risque de taux d’intérêt :

(23)

Définition

Le risque de voir la rentabilité de l’établissement se dégrader par une

évolution défavorable des taux de change

Le risque de change opérationnel: un produit de 1000 $

-

Taux de change lors de la constatation du produit :1 EUR = 1 $

-

A la clôture des comptes, le taux est 1,1 EUR = 1 $

-

Un gain de change de 100 EUR apparaît dans la comptabilité

en euros

Le risque de change structurel : 1000 $ de titres financés par achat

devises

 écart de conversion à la clôture de l’exercice

typologie des risques bancaires : le risque de change

(24)

Fonds Propres

Gestion Actif-Passif

Activité de négoce/ trading (buy & Sell)

Activité bancaire (buy & hold)

Actifs Passifs t1 Impasse >0 en t1 temps Actifs Passifs t1 Impasse >0 en t1 Actifs Passifs t1 Impasse >0 en t1 t1 Impasse >0 en t1 temps Actifs Taux variable 400 Actifs Taux Fixe 600 Passifs Taux variable 300 Passifs Taux Fixe 700 Impasse en taux Variable = + 100 Risque de crédit Risque de marché Exposition x PD x Recouvrement

La valeur de marché des instruments

Risque structurel de taux Risque opérationnel

Risque de liquidité Risque de change

La démarche globale de maitrise des risques passe d’abord par leur identification

(25)

Plan du cours

la notion de risques bancaires

La fonction ALM

La quantification du risque de liquidité

La quantification du risque de taux d’intérêt

Plan d'implémentation

1

25

1

2

3

4

5

(26)

Plan du cours

La fonction ALM

Contexte

Présentation

Objectifs / démarche / missions et organisation

L’environnement comptable et réglementaire

1

1

26

(27)

1970…1975

Période de volatilité des taux

Indice de Volatilité VIX

0 10 20 30 40 50 1 2 /3 1 /1 9 9 9 2 /2 9 /2 0 0 0 4 /3 0 /2 0 0 0 6 /3 0 /2 0 0 0 8 /3 1 /2 0 0 0 1 0 /3 1 /2 0 0 0 1 2 /3 1 /2 0 0 0 2 /2 8 /2 0 0 1 4 /3 0 /2 0 0 1 6 /3 0 /2 0 0 1 8 /3 1 /2 0 0 1 1 0 /3 1 /2 0 0 1 1 2 /3 1 /2 0 0 1 2 /2 8 /2 0 0 2 Sep 11 S&P500 VIX …1960 Manque de compétition Règle de gestion « 3-6-3 » 1980 Déréglementation bancaire

- Naissance des SICAV - Fuite des dépôts à vue - Besoin massif de trouver

de nouvelles ressources Émergence de la fonction ALM - Faillite de 500 caisses - Plan de sauvetage - Pertes considérables en raison de l’écart entre Ressources et Emplois Non couverts

- il faillait limiter les

Écarts de maturité entre Actif et Passif

Contexte : La déréglementation réduit les contraintes et

augmente les risques

(28)

contexte

• L’ALM est Apparue aux Etats-Unis au début des années quatre-vingt, et

généralisée en Europe dans les années quatre-vingt dix

• L’ALM est aujourd'hui pratiquée, dans l'ensemble des établissements

financiers, banques, compagnies d'assurance, gestionnaires de fonds, etc.

avec des spécificités propres à chaque métier.

(29)

Crise des savings and loans

• Caisses d’épargne américaines

• double activité :

• Collecte de l’épargne

• octroi des prêts immobiliers

•Nature de l’activité oblige à avoir un bilan déséquilibré (en maturité)

• ressources court terme

• prêts à long terme et à taux fixe (plus de 30 ans)

(30)

Crise des savings and loans

• Début des années 80s :

• suite à la crise du pétrole, hausse des taux d’intérêt CT de 10 à 16% en 1980 (pour juguler l’inflation )

• les taux à long terme sont restés bas

inversion de la courbe des taux en 1980 et 1981 • déréglementation :

• concurrence des money market mutual funds : dépôts rémunérés au taux du marché monétaire (entre 13 et 16% en 1980-81)

• déréglementation des dépôts bancaires et déplafonnement du taux d’intérêt versé

• cette déréglementation ne s’applique pas aux savings and loans

(31)

Crise des savings and loans

• Plafond réglementaire encore en vigueur pour les savings and loans

• Evaporation des dépôts des S&L

• S&L doivent se refinancer sur le marché monétaire

• Le plafond réglementaire est finalement levé pour les S&L

• le coût du passif augmente

• La loi oblige les S&L à n’avoir à l’actif que des prêts immobiliers longs (30

ans) qui sont à taux fixe

impact sur le revenu net : en 1980-81, il est autour de -4 / -4,5 MIA $

vague de faillite dès 1980-1981 (118 sur 400 S&L)

(32)

Crise des savings and loans

Emplois

Taux fixe

Ressources

Taux

variable

Dépôts à taux monétaire

Emprunts sur le marché monétaire

Prêts immobiliers à taux fixe

(33)

Plan du cours

La fonction ALM

Contexte d’apparition

Présentation

Objectifs / démarche / missions et organisation

L’environnement comptable et réglementaire

1

1

33

(34)

la fonction ALM

La multiplicité des risques encourus impose aux banques de les

mesurer, de les suivre et de les

contrôler

a priori (en amont et

non aval)

• les risques de taux, de liquidité et de change s’apprêtent le mieux

aux mesures

• La gestion du risque est l'ensemble des outils, des techniques et

des dispositifs organisationnels permettant de mesurer et de

contrôler

les risques.

(35)

La fonction ALM : présentation

Définition

:

1-

La Gestion Actif/Passif ou Asset and Liability Management (ALM) est

une méthode globale et coordonnée permettant à une entreprise, et

notamment à une banque, de gérer la composition et l'adéquation de

l'ensemble de ses actifs et passifs et de son hors-bilan.

2-

L’ALM regroupe l’ensemble des techniques et des outils de gestion qui

permettent de mesurer et de contrôler les risques financiers

L’ALM s’intéresse au :

risque de liquidité

risque de taux d’intérêt

risque de change

prise de risque

explicite et calculée

(36)

Plan du cours

La fonction ALM

Contexte

Présentation

Objectifs / démarche / missions et organisation

L’environnement comptable et réglementaire

1

1

36

(37)

la fonction ALM : objectifs

Les objectifs de l’ALM

assurer l'équilibre de la trésorerie à la date courante et à la date future

• déterminer la politique de financement future en fonction du degré

d'aversion au risque

• se prémunir contre une éventuelle réduction des marges ou de la valeur de

l'établissement en fonction de l'évolution des facteurs de risque.

(38)

La fonction ALM : objectifs

La gestion Actif – Passif vise à maîtriser, dans les meilleures conditions

de rentabilité des fonds propres, les conséquences négatives des

risques financiers

.

optimiser la rentabilité des fonds propres tout en préservant un niveau

acceptable de risque de taux, de change et de liquidité

Pour le Management, ceci se traduit par :

• Maximisation du résultat comptable (objectif court terme)

• Préservation du patrimoine: constitution de réserves de valeur

(moyen et long terme)

• Accroissement de la valeur des fonds propres (moyen et long

terme)

(39)

ALM est un démarche globale qui consiste à :

Identifier les risques

En mesurer l’exposition

Les gérer

facilitant ainsi une prise de risque explicite et calculée.

définir quantitativement les grands équilibres en fonctions des

contraintes : de financement, de règles prudentielles, de limité globale de

risque, d’objectif de performance, etc.

La fonction ALM : démarche

(40)

1- identification des risques 2- définition des stratégies ou règles pour les risques financiers

3- mesure et évaluation des risques (indicateurs, scénarios et simulations) 4- contrôler et gérer les

risques (respect des normes et des limites établies …)

La fonction ALM : démarche

(41)

La fonction ALM : missions

• Gestion du risque de liquidité :

• Gérer les ratios réglementaires : ratio de liquidité, coefficient de

ressources permanentes

• Etablir les normes de gestion de la liquidité

• Etablir le plan de financement

• Mettre en place des opérations de financement à moyen et long terme

(emprunts obligataires, titrisations…)

• Mettre sous surveillance des actifs au regard de leur liquidité

(42)

La fonction ALM : missions

•Gestion du risque de taux

•identification des actifs et passifs en risque de taux

•Echéancement du bilan pour produire un bilan échéancé en risque de

taux

• Couverture de l’exposition au risques de taux par des instruments de

marché adaptés

•Gestion du risque de change

•Identification des actifs et des passifs du bilan en risque de change

Couverture du risque par des instruments de change (change à terme,

option de change, etc...)

• Couverture de la remontée du résultat en devise des filiales étrangères

42

(43)

La fonction ALM : missions

• Gestion des ratios réglementaires:

• Suivre les ratios de solvabilité

• Gérer les emplois pondérés en fonction de l’exigence réglementaire

• Allocation de fonds propres :

• Définir une politique d’allocation de fonds propres

• Allouer les fonds propres aux différentes activités

•Mesurer la rentabilité des fonds propres

(44)

Depuis longtemps , l’ALM a relevé du département de la planification et de contrôle de gestion.

De nos jours, la plupart des banques change d’optique et créent un département spécifique à la Gestion Actif-Passif : le Département ALM

• Comité ALM locaux : décisions locales

• Comité ALM groupe : décisions globales pour le groupe • Normes groupes

• Contrôle des ALM locaux

La fonction ALM : organisation

(45)

Plan du cours

La fonction ALM

Contexte

Présentation

Objectifs / démarche / missions et organisation

L’environnement comptable et réglementaire

1

1

45

(46)

Bâle II :

Une conjonction de trois piliers :

• L'exigence de fonds propres (ratio de solvabilité McDonough)

• La procédure de surveillance prudentielle

• La discipline de marché

L’ALM dans le nouveau cadre réglementaire

(47)

Risque global de taux d’intérêt

Le document de base publié par le comité de Bâle relatif à la gestion

du risque de taux d’intérêt prévoit :

« La gestion du risque de taux d’intérêt repose sur la définition de 15

principes de saine gestion de ce risque plutôt que sur l’élaboration de

méthodes de mesure de ce risque »

Principe 1 & 2 :

Suivi du risque de taux d’intérêt par le conseil

d’administration et la direction générale

Principe 3 :

désignation des personnes et/ou comités responsables de la

gestion du risque de taux d’intérêt

Principe 4 & 5 :

Politiques et procédures adéquates de gestion du risque

Exigence du comité de Bâle pour la gestion du risque de

taux

(48)

Risque global de taux d’intérêt

Principe 6, 7 & 8 :

Fonctions de mesure, de surveillance et de contrôle du

risque

Principe 9 :

Surveillance et communication du risque de taux d’intérêt

Principe 10 :

Contrôle interne

Principe 11 :

surveillance du risque de taux d’intérêt par les autorités de

contrôle

Principe 12

: Adéquation des FP par rapport au risque de taux encouru

Principe 13, 14 & 15 :

rôle des autorités de supervision

Exigence du comité de Bâle pour la gestion du risque de

taux

(49)

Il ressort de ces principes :

impact sur l’organisation de la fonction ALM

Changement d’optique organisationnelle : la création d’un département ALM

impact en matière de gestion du risque de taux :

• L’identification des sources de risque de taux d’intérêt

• La quantification des risques identifiés

• élaboration de scénarios de stress ("Stress Testing")

Missions d’un gestionnaire ALM

L’ALM dans le nouveau cadre réglementaire

(50)

Risque global de taux d’intérêt

La note circulaire BCT 2006-19 du 28/11/2006

relative au Contrôle Interne

stipule dans son titre III:

• la gestion du risque de taux d’intérêt (chapitre 3)

• la gestion du risque de liquidité (chapitre 4)

•Chaque banque devrait prendre les mesures nécessaires afin que cette

gestion des risques soit opérationnelle à partir du 1er janvier 2008.

La réglementation Tunisienne

(51)

Risque global de taux d’intérêt

En se référant à cette circulaire notamment art 35,36 et 37 :

• Les EC doivent disposer d’un système de mesure du risque global du

taux, lorsqu’il est significatif : évaluation d’impact sur les résultats et sur

les fonds propres.

• Les EC devraient, d’une manière régulière, mesurer leur vulnérabilité en

termes de pertes dans des conditions de marché critiques, incluant la

remise en cause de leurs hypothèses de base.

• Les résultats des mesures du risque global de taux d’intérêt sont

communiqués au Conseil d’administration afin d’apprécier le risque

notamment par rapport à ses fonds propres et ses résultats.

La réglementation Tunisienne

(52)

Risque global de taux d’intérêt

Exigences du Comité Situation des Banques Tunisiennes

Principe 1 implication du conseil d'administration quelques banques, notamment celles appartenant à des groupes étrangers

Principe 2 implication de la Direction Générale

Principe 3

Niveau de responsabilités et de

compétences dans la gestion du risque de taux d’intérêt

quasi-inexistant

Principe 4 Politiques et procédures adéquates de

gestion du risque

absence de politiques et procédures en la matière

Principe 5

Principe 6 Mesure du risque de taux d’intérêt seulement pour quelques banques en se basent sur des méthodes basiques

Principe 7 limites inexistant

Principe 8 Test critiques

Rarement où il est réalisé à titre

individuel (par banque) et de manière régulière

Principe 9 Surveillance et communication du risque

de taux d’intérêt (système d’information)

inexistant

Le gap entre exigences du Comité de Bâle

et situation des Banques Tunisiennes

(53)

Risque global de taux d’intérêt

Principe 10

contrôles internes pour le

processus de gestion du risque de taux

Quasi inexistant

Principe 11

surveillance du risque de taux d’intérêt par les autorités de contrôle

nécessite des améliorations

Principe 12 Adéquation des FP avec le niveau

du risque de taux

Aucune exigence de FP pour couvrir le risque de taux

Principe 13 Information sur le niveau de risque

de taux encouru Non disponible

Principe 14

Evaluation des systèmes de mesure des banques par les

autorités de supervision ne sont pas pratiquée actuellement

Principe 15

Entreprise des actions correctrices pour assurer une adéquation entre FP et risque de taux

Le gap entre exigences du Comité de Bâle

et situation des Banques Tunisiennes

(54)

Plan du cours

la notion de risques bancaires

La fonction ALM

La quantification du risque de liquidité

La quantification du risque de taux d’intérêt

Plan d'implémentation

1

54

1

2

3

4

5

(55)

Plan du cours

La quantification du risque de liquidité

Le gap de liquidité

Autres indicateurs

Les contraintes réglementaires de liquidité

Les lois d’écoulement

1

1

55

4

(56)

Le risque de liquidité

• Le risque de liquidité, ou plutôt d’illiquidité, représente pour une

banque "l’impossibilité de pouvoir faire face, à un instant donné, à ses

engagements ou à ses échéances, par la mobilisation de ses actifs.

• Ce risque est issu de l’activité de transformation d’une banque

décalage entre maturité d’emplois et celles des ressources

• On ne cherche pas à éviter la transformation mais à évaluer l’ampleur

de ce risque.

(57)

La gestion du risque de liquidité

• La gestion de liquidité consiste à :

• déterminer les besoins de financement,

• mobiliser les montants nécessaires en temps utile et à moindres coûts • déterminer les excédents et les placer aux meilleures conditions.

• La gestion de liquidité est à double motif

• Répondre à une contrainte réglementaire : constitution des RO , respect du ratio de liquidité

• Faire face aux demandes de retraits des déposants et aux crédits des emprunteurs Nécessité de détenir du cash et des actifs liquide /

Compromis entre le respect des engagements réglementaires et l’objectif de maximisation de la marge (les actifs liquides sont moins rémunérés)

(58)

La mesure du risque de liquidité : gap de liquidité

Un bilan est toujours équilibrés : emplois = ressources

Projection dans le temps dégage des besoins ou excédents de liquidité

tableau qui classe les actifs et les passifs selon l’écheance: un

échéancier emplois ressources.

Préalable :

analyse détaillée des postes du bilan pour déterminer le

degré de liquidité des actifs et d’exigibilité des passifs.

Établi :

en statique

: hypothèses de cessation d’activité

En dynamique

avec prise en compte de productions nouvelles

(59)

La mesure du risque de liquidité : gap de liquidité

59

La connaissance de ces besoins permet de les prévoir:

- Éviter les refinancement d’urgence généralement couteux ou de liquidités

excessives si mal anticipé.

- Funding pour le long terme (élimination en dure du besoin)

- Prise de décision par le comité ALM pour la partie plus courte.

-Tant que les besoins ne sont pas couverts par anticipation

 risque de taux!

(60)

L’impasse ou le gap de liquidité

• Permet de mesurer les déséquilibre du bilan dans le temps :

discordance des échéances..

• établie en projection, car l’impasse est nulle à la date

courante, à l’instant t 0 le bilan est équilibré

détermination du montant à placer (excédent) ou à

emprunter (besoin) à chaque période

(61)

l’impasse ou le gap de liquidité

Encours en t = encours t-1 + production nouvelle – écoulement t-1 et t

L’impasse de liquidité est élaborée selon 2 approches :

• L’impasse en stock:

Impasse en Stock = Encours du Passif – Encours de l’Actif

Impasse en Stock = Ressources – Emplois

• Impasse> 0 : excédent de ressources

• Impasse < 0 : besoin de ressources

(62)

l’impasse ou le gap de liquidité

L’impasse en flux :

Impasse en Flux = Tombées des Actifs – Tombées du Passif

Impasse en Flux = Entrées de fonds – sorties de fonds

• Impasse> 0 : d’entrées de fonds

• Impasse < 0 : sortie de fonds

• mesure le besoin de financement ou l’excédent de liquidité de la

période

impasses en stocks = impasses en flux cumulées

(63)

l’impasse ou le gap de liquidité

63

On suppose la dynamique du bilan suivante:

Le gap de liquidité :

- Incertitude sur son financement si négatif

- Incertitude sur son utilisation si positif

(64)

64

L’impasse ou le gap de liquidité en stock

Dates 1 2 3 4 5 6

Actifs 1000 900 700 650 500 300

Passifs 1000 800 500 400 350 100

Imp. stock 0 -100 -200 -250 -150 -200

Les impasses en stocks

Restant dû

(65)

65

L’impasse ou le gap de liquidité en flux

Les impasses en flux

Dates 1 2 3 4 5 6 Tombée Actifs 100 200 50 150 200 Tombée Passifs -200 -300 -100 -50 -250 Imp. flux -100 -100 -50 -100 -50 imp.flux cumulé -100 -200 -250 -150 -200 amortissement actifs > passifs d’où le déficit sur l’ensemble de la période : bilan sous-consolidé

Remboursement passif Année 4

(66)

66

La notion de consolidation du bilan

Bilan "consolidé« : actifs et passifs s’amortissent au même rythme. -bilan est équilibré en liquidité-

Bilan est "sur-consolidé" : actifs s’amortissent plus vite que les ressources. L’excédent de ressources dégagé va servir à financer de nouveaux emplois. bilan est "sous-consolidé"

amortissement d’actifs plus lent que les ressources., besoin pour combler le gap actuel et ainsi que pour financer des actifs nouveaux.

(67)

67 Considérons un Bilan Composé de :

A L’actif :

Un Prêt à la clientèle de :

nominal : 100

durée : 4 ans

Remboursement : par amortissement linéaire (1/4 du nominal est

rembourse chaque année)

Au Passif :

des Fonds Propres :

montant : 40

Remboursement : indéterminé par les actionnaires

Émission obligataire :

montant : 60

Remboursement : infine sur 2 ans

(68)

68 Instantanément le Bilan de la Banque a cette allure :

ACTIF PASSIF

Prêt a clientele 100 Fonds Propres 40 Emi. Obligataire 60 Total PASSIF 100 Total ACTIF 100

En Résume :

la Banque finance son activité de prêteur par des fonds propres et par un refinancement sur le marché obligataire

(69)

69 Hypothèse

• Actif : remboursement linéaire sur 4 ans à raison de 25 chaque année

• Les Fonds Propres sont constants

• L’emprunt obligataire : infine sur 2 ans

• Absence de productions nouvelles : Impasse statique

Impasse statique : Le trésorier part d’une photo du bilan aujourd’hui et projette son

évolution dans le futur 

Dans le cas de prise en compte de production nouvelle : Impasse dynamique

(70)

exemple de gap de liquidité

Année 0-1 1-2 2-3 3-4 4-5 0-1 1-2 2-3 3-4 4-5 Actif 100 75 50 25 0 0 25 25 25 25 Prêt à la clientèle 100 75 50 25 0 25 25 25 25 Passif 100 100 40 40 40 0 0 60 0 0 Fonds propres 40 40 40 40 40 Emprunt obligataire 60 60 60 Impasse en liquidité 0 25 -10 15 40 0 25 -35 25 25 Impasse cumulée 0 25 -10 15 40 Ratio de liquidité 0% 25% -25% 38% 100% En stock En flux

Impasse de liquidité en stock = passif –actif

• Passif ressources • Actif emplois

Impasse de liquidité en flux : actif –passifs

• Remboursement Passif sorties de fonds • Tombées Actifs entrées de fonds

impasse > 0 : excédent Impasse < 0 : flux

Impasse en stock = impasse en flux cumulée

(71)

Impasse en stock

-20 0 20 40 60 80 100 120 1 2 3 4 5 Période M o n ta n t

Impasse en flux

-40 -20 0 20 40 60 80 1 2 3 4 5 Période M o n ta n t

Pour une meilleure analyse du profil de liquidité, le gap de liquidité est présenté graphiquement comme suit :

(72)

72

Cette présentation du Gap de Liquidité en Stock est un outil de décision

Le Trésorier peut donc planifier :

Anticipation années 2, 4 et 5

Disposition d’un excèdent de liquidité et que la banque pourra :

• Investir cet excèdent dans de nouveaux actifs commerciaux

(nouveaux prêts a la clientèles)

• Actifs financiers

Anticipation année 3

Trouver une source de financement pour équilibrer son bilan :

• Passifs commerciaux (dépôts de la clientèle)

• Emprunt sur le marché

(73)

Plan du cours

La quantification du risque de liquidité

Le gap de liquidité

Autres indicateurs

Les contraintes réglementaires de liquidité

Les lois d’écoulement

1

1

73

4

(74)

74

Autres indicateurs : ratio de gap

ressources

total

gap

gap

ratio

i i

.

.

Le calcul de ce ratio suppose la fixation de limite par tranche pour garantir

un niveau minimum de liquidité.

Par exemple : 5 % pour le ratio à une semaine

10 % pour le ratio à 1 mois.

(75)

75

Autres indicateurs : FRL

• Le ratio facteur de risque de liquidité FRLest un indicateur l’ampleur de

la transformation

• Pondération des actifs et des passifs par la durée de vie moyenne de

chaque classe,

   i i i i i i période jours nombre passifs période jours nombre actifs L R F 30 / ) . . ( 30 / ) . . ( . .

(76)

76

facteur du risque de liquidité

• F.R.L = 1 : adossement parfait entre maturité moyenne des emplois et

celle des ressources

F.R.L < 1

: situation saine de liquidité, plus ce ratio est faible plus le degré

de transformation de la banque est faible

F.R.L > 1 :

plus ce ratio est élevé, plus la banque transforme des

(77)

77

Exemple FRL

Période Passifs Actifs Pondération Passifs pondérés Actifs pondérés 7 j 4800 4200 0,01 48 42 8j < t < 30 j 6400 5000 0,05 320 250 30 j < t < 90 j 8600 5400 0,16 1376 864 90 j < t < 180 j 5800 4200 0,37 2146 1554 180 < t < 365 j 2000 2400 0,75 1500 1800 1 an< t < 2ans 1000 3400 1,5 1500 5100 2 ans< t< 5ans 1400 2900 3,5 4900 18900 Plus de 5 ans 1500 4000 7,5 11250 30000 Total 31500 31500 23040 58510 Indice de liquidité = 58510/23040

(78)

78

Autres indicateurs : le surplus de base

• instrument de gestion de la liquidité journalière de la banque.

Actif liquide : actifs à proche échéance ou pouvant être liquidés (sans des moins-values

intolérables) : encaisses, le solde à la BCT, les instruments du marché monétaire venant à échéance dans moins d’un mois, les excédents de réserve…

Passif exigible : D.C.T : emprunts à 24 heures, mises en pension, les emprunts de la BCT

(79)

Plan du cours

La quantification du risque de liquidité

Le gap de liquidité

Autres indicateurs

Les contraintes réglementaires de liquidité

Les lois d’écoulement

1

1

79

4

(80)

80

Les contraintes réglementaires de liquidité

• Le ratio de liquidité :

• L’idée sous-jacente est de disposer d’un coussin de sécurité sous forme d’un excédent

des actifs liquides sur les passifs exigibles,

(81)

Plan du cours

La quantification du risque de liquidité

Le gap de liquidité

Autres indicateurs

Les contraintes réglementaires de liquidité

Les lois d’écoulement

1

1

81

4

(82)

82

La notion d’écoulement

La détermination du gap de liquidité nécessite l’ élaboration d’un

écheancier de tous les postes du bilan : montant par échéance.

Ecoulement du bilan

La notion d’écoulement : la vitesse à laquelle la banque considère que le

stock disparaîtrait si aucune production nouvelle n’était générée

hypothèse

: absence de production nouvelle / La liquidité future est la

résultante du décalage de l’écoulement de l’actif (entrées de fonds) et

celui du passif (sortie de fonds)

(83)

83

Écoulement contractuel

L’écoulement peut poser problèmes :

les montants sont connus avec certitude

les échéances ne le sont parfois pas : échéance incertaine ou sans

échéance : Les DAV, Fonds propres.

On distingue :

1- Écoulement contractuel : poste échéanciers

et

clauses contractuelles

respectées : échéancement conforme aux clauses contractuelles

attachées au produit-

(84)

84

exemple d’écoulement contractuel

0 5,000,000 10,000,000

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 Écoulement d’un stock de prêts immobiliers

(85)

85

Écoulement conventionnel

2- Ecoulement conventionnel : postes non-échéanciers

ou

postes

échéanciers avec clauses contractuelles non respectées :

• échéancement économique ( réaliste )

• DAV et dépôts d’épargne : CSE

• rachat avant l’échéance d’un dépôt à terme

• impayés non réglés à l’échéance

• remboursement anticipés sur des crédits à long terme, surtout lors

d’une variation importante des taux d’intérêt.

les flux futurs s’écartent significativement des échéanciers:

détermination d’une

convention d’écoulement

(86)

86

Pourquoi des convention ?

• l’échéancier contractuel d’une opération ne correspond pas toujours

avec son échéancier réel

• DAV Contractuellement exigible au bout d’1 jour… mais

statistiquement c’est beaucoup plus stable

• comptes débiteurs clientèle: Contractuellement remboursable dès le

lendemain… mais statistiquement beaucoup plus stable

100

(87)

87

Les conventions d’écoulement

L’objet de ces conventions est d’attribuer à une donnée

comptable une réalité économique, selon le principe de réalité.

une mesure et une modélisation de ces aléas pour les

anticiper.

(88)

88

Exemple de convention d’écoulement : DAV

Les DAV

Echéance contractuelle : immédiate donc exigibilité immédiate

Historiquement leur stabilité est prouvée

Il serait irréaliste de considérer leur disparition intégrale le lendemain.

impossible de prévoir scientifiquement une disparition totale

leur maturité n’est pas non plus infinie,

(89)

89

Stabilité

historique des DAV

0.0 200.0 400.0 600.0 800.0 1,000.0 1,200.0 1,400.0 fé vr. -07 avr.-0 7 ju in -0 7 aoû t-07 o ct .-07 d éc .-07 fé vr. -08 avr.-0 8 ju in -0 8 ao û t-08 o ct .-08 d éc .-08 fé vr. -09 avr.-0 9 ju in -0 9 ao û t-09 o ct .-09 d éc .-09 fé vr. -10 avr.-1 0 ju in -1 0 ao û t-10 o ct .-10 d éc .-10 fé vr. -11

évolution des dépôts ATB

DAV CSE

(90)

90

Exemple de convention d’écoulement : DAV

1- Distinguer entre les DAV stables de ceux volatils : noyau stable et couche volatile

• les DAV volatils est une DCT,

• le noyau stable est une ressources de LT écoulée sur une durée longue du fait de son caractère stable (10- 15 ans)

2- rapporter le nombre des comptes fermés pendant une année au nombre des

comptes existants en début d’année. Si ce taux est par exemple de 10 %, les DAV devraient être amortis de 10 % soit de 0.83% par mois

3 - D’autres méthodes se basent sur des études statistiques et des études de

(91)

91

convention d’écoulement des DAV

0 50 100

Profil d’écoulement théorique des DAV

Profil conventionnel

(92)

92

Les conventions d’écoulement

Les fonds propres :

• Le montant est connu mais l’échéance théorique est indéterminée.

• sont assujettis à des contraintes réglementaires, ce qui peut créer des besoins en capitaux

• Dans un calcul d’impasse en stocks, l’encours de fonds propres est stable

• impasse en flux, les fonds propres n’interviennent pas, sauf en cas d’apport de capitaux.

3- Les encours à échéance incertaine : même dont le cas où l’échéance est contractuelle,

(93)

93

(94)

94

(95)

95

convention d’écoulement : cas des RAs

Exemple de RA conjoncturel

1- Prêt client établi à 10%

• Reste dû = 500.000

• Durée restant à courir : 8 ans

• Taux actuel 8%

Est-il intéressant de faire un remboursement anticipé ?

2- Prêt client établi à 6%

Reste dû = 200.000

Durée restant à courir : 2 ans

Taux actuel 5%

(96)

96

Les conventions d’écoulement

0 20 40 60 80 100 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 prêt immo RA

Impact des Ras sur le profil d’écoulement

En prenant en compte les RA sur un portefeuille de prêts, on fait apparaître un moindre besoin de refinancement

(97)

97

convention d’écoulement : cas des RAs

• Les RAs peuvent être décomposés en deux catégories :

• Les RAs dits « structurels », dus aux événements privés (décès,

divorce, déménagements). Ils sont indépendants des taux du marché

• Les RAs dits « conjoncturels » dus à des arbitrages des clients dont les

prêts sont à des taux supérieurs aux taux du marché.

Loi Scrivener :

• Lors d’un remboursement anticipé effectué par le client, la soulte

demandée par la Banque est égale à 6 mois d’intérêts limités à 3% du capital

restant dû

(98)

98

Les conventions d’écoulement

Les RAs conjoncturels peuvent être modélisés comme une fonction implicite de

l’évolution des taux :

• Le taux de RA dépend:

• du différentiel entre le taux client et le taux du marché

• de la durée restant à courir

• de la catégorie socio-professionnelle

(99)

Plan du cours

la notion de risques bancaires

La fonction ALM

La quantification du risque de liquidité

La quantification du risque de taux d’intérêt

Plan d'implémentation

1

99

1

2

3

4

5

(100)

Plan du cours

La quantification du risque de taux d’intérêt

Les sources du risque de taux d’intérêt

Les effets du risque de taux d’intérêt

Mesure de l’impact sur la marge

Mesure de l’impact sur la valeur

1

1

100

4

(101)

Le risque de taux d’intérêt

• Gap de liquidité : mesurer, à des dates futures, les excédents et les

besoins de liquidité

• Placement des excédents

• Refinancement des besoins : cession actifs liquide, titrisation …

Point commun : incertitude sur les taux

• Taux futurs de refinancement / excédents sont inconnus aujourd’hui

• Volatilité des taux peut influencer la marge future

• Baisse des taux en cas d’excédent et hausse en cas de déficit

Risque de taux généré par le gap de liquidité

(102)

volatilité du TMM entre 1988 et 2010

102 0.0% 2.0% 4.0% 6.0% 8.0% 10.0% 12.0% jan v.-88 d éc .-88 n o v. -89 o ct .-90 sep t.-9 1 ao û t-92 ju il. -93 ju in -9 4 mai-95 avr.-9 6 mars-97 fé vr. -98 jan v.-99 d éc .-99 n o v. -00 o ct .-01 sep t.-0 2 ao û t-03 ju il. -04 ju in -0 5 mai-06 avr.-0 7 mar s-08 fé vr. -09 jan v.-10 d éc .-10

(103)

103

Structure du bilan de banque

Taux

variable

Taux fixe

Taux

variable

Taux fixe

Taux

variable

Taux fixe

Taux

variable

Taux fixe

Actif

Passif

Actif

Passif

Cas d’une banque de dépôt

Cas d’une banque spécialisée dans le crédit immobilier

(104)

1- Le risque de révision de taux d’intérêt : (repricing risk) translation de la courbe de taux • Risque dû à l’écart de volume entre actifs et passifs à taux variable

AV > PV écart est financé par des passifs à taux fixe une baisse de taux baisse de la marge

• Risque dû à la différence de maturité entre actifs et passifs à taux fixe

MNI (1 ère année) = 100 x (6% - 4%) = 2

Les sources du risque de taux d’intérêt

Actif Passif 100 100 Prêt à 6% sur 2 ans Emprunt à 4% sur 1 an

Un an après : hausse des taux 1 an de 1% Emprunter à 5% sur 1 an

(105)

Les sources du risque de taux d’intérêt

Actif Passif 100 100 Prêt à TMM+2% sur 5 ans DAV non rémunéré TMM MNI sur 1 an 6% 8% 5% 7% 4% 6%

Volatilité des taux impact sur la marge impact sur le résultat

Actif Passif Risque de taux Exposition

Taux fixe Taux fixe différence de maturité Gap de durée

Taux fixe Taux variable oui Totalité de l’encours

Taux variable Taux fixe oui Totalité de l’encours

Taux variable Taux variable Si différence de volume entre actif et passif

(106)

106

2- risque de déformation de la courbe : yield curve risk changement de la pente de la

courbe, les taux court et long n’évoluent pas avec la même amplitude ou même dans le même sens. Le différentiel entre les intérêts perçus et versés

Exemple cas de banque de retail

Ressources :DAV particuliers Emplois : crédits immobiliers MLT à taux fixe

•Pour limiter la transformation :

•DAV sont des ressources CT seront donc placés à CT

•Les crédits immobiliers sont des emplois MLT seront refinancés par un emprunt MLT Marge = Taux crédits + taux CT – taux MT = Taux crédits – spread MT / CT

(107)

107

Cas déformation de la courbe des taux : pentification :

• Hausse taux MLT > hausse taux CT

• Spread MLT/CT augmente

Baisse de la marge sans pouvoir modifier les conditions des

crédits accordés.

(108)

108

3- risque de spread : actif et passif indéxés sur des indices de taux différents ou

sur le même taux mais avec des dates de révision différentes : • Exemple : Euribor 3 mois contre Libor 3 mois

Euribor 3 mois contre Euribor 6 mois

4- risque lié aux clauses optionnelle ou options cachées : options exercées au

profit du client en fonction de l’évolution des taux : • Exemple remboursement par anticipation

(109)

Plan du cours

La quantification du risque de taux d’intérêt

Les sources du risque de taux d’intérêt

Les effets du risque de taux d’intérêt

Mesure de l’impact sur la marge

Mesure de l’impact sur la valeur

1

1

109

4

(110)

110

• La variation des taux d’intérêt a deux effets :

Effet revenu : perspective des bénéfices incertitude sur le résultat futur

Effet prix : perspective de la valeur économique

Effet revenu

• impact des mouvements de taux d’intérêt sur la marge d’intérêt : composante essentielle des bénéfices

• perspective plutôt orientée vers le court terme.

Les effets du risque de taux d’intérêt

Actif Passif 100 100 Prêt à TMM+2% sur 5 ans Emprunt à 5% sur 5 ans TMM MNI sur 1 an 6% 3% 5% 2% 4% 1%

(111)

111

Effet prix :

• La valeur d’un actif financier : somme des flux futurs actualisés

• La variation des taux entraine par le biais de l’actualisation des modifications de la valeur économique :Impact sur la valeur actualisée des flux futurs des actifs et du passif et donc du bilan

• Valorisation des actifs et passifs au taux du marché : incertitude en mark to market.

Hausse des taux baisse des cours des actifs détenus dégradation de la valeur économique de la banque

Sur la marge d’intérêt : impact de court terme, Exple :dans le cas le passif est

réindexé plus rapidement que l’actif, une hausse de taux aura un impact négatif sur la

Marge.

- sur la valeur économique : les variations de taux génèrent par le biais de

l’actualisation des modifications sur la valeurs actualisées des flux futurs et donc sur le valeur actualisée des positions du bilan : impact de long terme.

Les effets du risque de taux d’intérêt

n i i i

t

F

valeur

1

(

1

)

F : Flux futurs i : période

(112)

112

Les effets du risque de taux d’intérêt

• La perspective de la valeur économique : vision complète Impact sur toute la durée de détention jusqu’à l’échèance

• effet sur la marge : impact sur la période d’étude

• Impossible de minimiser à la fois les deux impacts de risque : risque sur la marge future et risque sur la valeur de marché.

• Éliminer l’effet sur la marge implique nécessairement une incertitude sur la valeur du marché

• annuler la sensibilité de la valeur de marché aux taux d’intérêt implique que la marge d’intérêt future est aléatoire.

• Deux méthodes de mesure

• Méthode de gap impact sur le revenu

(113)

Plan du cours

La quantification du risque de taux d’intérêt

Les sources du risque de taux d’intérêt

Les effets du risque de taux d’intérêt

Mesure de l’impact sur la marge

Mesure de l’impact sur la valeur

1

1

113

4

(114)

114

Impact sur la marge d’intérêt : le gap

comptable

• Le gap comptable ou instantané : gap à taux variable

calculé sur un bilan équilibré

AF

PF

PV

AV

comptable

Gap

_

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