Le sujet comporte 10 pages num´ erot´ ees de 2 ` a 11
EXERCICE I - (7 points)
Donner les r´ eponses de la Partie A de cet exercice dans le cadre pr´ evu ` a la page 3 On consid` ere la suite de r´ eels (u n ) n∈ N d´ efinie par :
u 0 = 3 u n+1 = 1
2 µ
u n + 3 u n
¶
, pour tout n ∈ N Le but de l’exercice est de montrer que la suite (u n ) n∈N converge vers √
3.
Partie A
On ´ etudie dans cette partie la fonction f d´ efinie sur R ∗ + par : f (x) = 1
2 µ
x + 3 x
¶
, pour tout x > 0
Soit C f la courbe repr´ esentative de f dans le plan rapport´ e ` a un rep` ere orthonorm´ e (O,~ı, ~ ).
I-A-1- Donner les limites de f aux bornes de son domaine de d´ efinition.
I-A-2-a- Calculer f 0 (x) o` u f 0 est la d´ eriv´ ee de f . I-A-2-b- Compl´ eter le tableau des variations de f .
I-A-2-c- En d´ eduire que f admet un minimum m que l’on pr´ ecisera.
I-A-3-a- Calculer lim
x→+∞
µ
f (x) − 1 2 x
¶ .
I-A-3-b- En d´ eduire que C f admet, au voisinage de + ∞ , une asymptote ∆ dont on donnera une ´ equation.
I-A-4-a- Donner l’expression de f (x) − x en fonction de x.
I-A-4-b- Etudier le signe de f (x) − x en fonction de x ∈ R ∗ + .
I-A-5- Tracer la droite D d’´ equation y = x, la droite ∆ et la courbe C f .
REPONSES A L’EXERCICE I (Partie A) I-A-1- lim
x→0
+f (x) = + ∞ lim
x→+∞ f (x) = + ∞ I-A-2-a- f 0 (x) = 1
2
µ x 2 − 3 x 2
¶
= 1
2 . (x − √
3)(x + √ 3) x 2
I-A-2-b- x 0 √
3 + ∞
f 0 (x) − 0 +
f (x) + ∞ + ∞
√ 3 I-A-2-c- m = √
3
I-A-3-a- lim
x→+∞
µ
f (x) − 1 2 x
¶
= 0
I-A-3-b- ∆ : y = 1 2 x I-A-4-a- f (x) − x = 1
2 . 3 − x 2 x = 1
2 . ( √
3 − x)( √ 3 + x) x
I-A-4-b-
x 0 √
3 + ∞
signe de (f (x) − x) + 0 −
I-5-
graph
x
4 3 2 3
1 2
1
0 0
EXERCICE I - (suite)
Donner les r´ eponses ` a la Partie B de cet exercice dans le cadre pr´ evu ` a la page 5
Partie B
On rappelle que la suite (u n ) n∈ N est d´ efinie par :
u 0 = 3 u n+1 = 1
2 µ
u n + 3 u n
¶
, pour tout n ∈ N
I-B-1- En utilisant la Partie A, montrer que pour tout entier n, on a : u n ≥ √
3
I-B-2- En utilisant la Partie A et la question I-B-1- , expliquer pourquoi la suite (u n ) n∈N est d´ ecroissante.
I-B-3-a- Expliquer alors pourquoi la suite (u n ) n∈ N admet une limite r´ eelle. On note l cette limite.
I-B-3-b- Justifier que l = √
3.
REPONSES A L’EXERCICE I (Partie B)
I-B-1- Pour tout n ∈ N , u n ≥ √
3 car - Tout d’abord u 0 = 3 ≥ √
3.
- Si on suppose que pour un entier p, u p ≥ √
3, alors on a u p+1 = f (u p ).
Or d’apr` es la question I-A-2-c-, la fonction f admet √
3 comme minimum, donc : u p+1 = f (u p ) ≥ √
3.
- Ainsi, on a montr´ e par r´ ecurrence que pour tout n ∈ N , on a u n ≥ √ 3.
I-B-2- (u n ) n∈ N est d´ ecroissante car
Pour tout n ∈ N , u n+1 − u n = f (u n ) − u n . Comme, d’apr` es I-B-1-, pour tout n ∈ N , u n ≥ √
3, alors, d’apr` es I-A-4-b-, f (u n ) − u n ≤ 0.
Ainsi, pour tout n ∈ N , u n+1 − u n = f (u n ) − u n ≤ 0, Donc pour tout n ∈ N , u n+1 ≤ u n
I-B-3-a- (u n ) n∈ N a une limite l car elle est d´ ecroissante et minor´ ee par √
3. Or toute suite d´ ecroissante et minor´ ee converge.
I-B-3-b- l = √
3 car
On peut d´ ej` a remarquer que d’apr` es I-B-1-, on a l ≥ √ 3.
De plus lim
n→+∞ u n+1 = lim
n→+∞ u n = l.
Ainsi, d’apr` es la d´ efinition de la suite, on a : u n+1 = f (u n ), Donc, la limite l doit v´ erifier : l = f (l).
D’apr` es I-A-4-a- et I-A-4-b-, l = √
3.
EXERCICE II - (4 points)
Donner les r´ eponses de cet exercice dans le cadre pr´ evu ` a la page 7
On se propose dans cet exercice de r´ esoudre l’´ equation suivante dans R : (E) : x 2 + (1 − e 2 ) e x x − e 2+2x = 0
II-A-1-a- Mettre e 2 x en facteur dans le membre de gauche de l’´ equation (E).
II-A-1-b- D´ eterminer l’expression de X en fonction de x pour que l’´ equation (E) soit ´ equiva- lente ` a l’´ equation (E 0 ) suivante :
(E 0 ) : X 2 + (1 − e 2 ) X − e 2 = 0
II-A-2-a- D´ eterminer le r´ eel b pour que l’on ait :
(1 − e 2 ) 2 + 4 e 2 = (1 + b) 2
II-A-2-b- D´ eterminer alors les deux solutions r´ eelles X 1 et X 2 de l’´ equation (E 0 ).
II-A-3- En d´ eduire que x est une solution de (E ) si et seulement si x v´ erifie une des ´ equa- tions :
x = − e g(x) ou x = e h(x) o` u g et h sont des fonctions que l’on d´ eterminera. Justifier la r´ eponse.
II-A-4- On consid` ere dans un rep` ere orthonorm´ e (O;~ı, ~ ), la courbe C 1 d’´ equation y = e x .
II-A-4-a- Par quelle transformation g´ eom´ etrique simple la courbe C 2 d’´ equation y = − e x se d´ eduit-elle de C 1 ?
II-A-4-b- Par quelle transformation g´ eom´ etrique simple la courbe C 3 d’´ equation y = e 2+x se d´ eduit-elle de C 1 ?
II-A-4-c- Tracer l’allure des courbes C 2 , C 3 et la droite D d’´ equation y = x.
II-A-5- D´ eterminer graphiquement, ` a l’aide de la question II-A-4-c-, le nombre de solutions
de l’´ equation (E). Justifier la r´ eponse.
REPONSES A L’EXERCICE II II-A-1-a- (E) : e 2x
µ x 2
e 2x + (1 − e 2 ) x e x − e 2
¶
= 0 II-A-1-b- X = x
e x II-A-2-a- b = e 2
II-A-2-b- X 1 = − 1 X 2 = e 2
II-A-3- g(x) = x h(x) = x + 2
car x est solution de (E) ⇐⇒ X est solution de (E 0 )
⇐⇒ X = x
e x = − 1 ou X = x e x = e 2
⇐⇒ x = − e x ou x = e x . e 2 = e x+2
II-A-4-a- C 2 se d´ eduit de C 1 par une sym´ etrie axiale par rapport ` a l’axe (Ox).
II-A-4-b- C 3 se d´ eduit de C 1 par une translation de vecteur − 2 ~ı.
II-A-4-c-
graph2
3 3
2 2
1
1 0
−1 0
−2 C3
C2
−3
−1
−2
−3 x