HAL Id: jpa-00236299
https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00236299
Submitted on 1 Jan 1960
HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.
L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.
Vie moyenne du niveau excité a 595 keV de 115In
S. Gorodetzky, R. Manquenouille, R. Richert, A. Knipper
To cite this version:
S. Gorodetzky, R. Manquenouille, R. Richert, A. Knipper. Vie moyenne du niveau excité a 595 keV de 115In. J. Phys. Radium, 1960, 21 (5), pp.439-442. �10.1051/jphysrad:01960002105043901�.
�jpa-00236299�
Conclusion. - Nous avons obtenu un faisceau de protons
d’énergie
de 100 à 600keV,
avec uneprécision AT/T
5.10-3. Cetteprécision
rela-tivement faible est due pour une part au défaut
de
parallélisme
del’entrefer,
et pour une autre partà l’instabilité
(AF/F ~
1%)
de lagénératrice électrostatique
donnant la tension V. Nous n’avons pas réduit l’ouverture desdiaphragmes
d’entréeet de sortie au delà de D ~ 2 mm, pour conserver
une intensité du courant de protons de
quelques micro-ampères.
Ce faisceau de protons a été éta-lonné en
énergie
àquelques
10-3près
par réactions nucléaires(p, y)
à la résonance et lalargeur
dela raie 163 keV de
11B(p, y)
déterminée à nouveaurr = (5,4 +
1)
keV. Dans une deuxièmeétape,
il sera nécessaire de rendre
plus homogène
l’entre-fer de l’électro-aimant et de stabiliser la
généra-
trice de
façon
à augmenter le rendement de l’ana-lyseur
pour une définition donnée.BIBLIOGRAPHIE
[1] AYANT (Y.), La résonance paramagnétique nucléaire,
C. N. R. S., 1955.
[2] BRUCK (H.), J. Physique, Rad., 1953, 14, 251.
[3] CROSS (W. G.), Rev. Sc. Inst., 1951, 22, 10.
[4] DAVID (J. E.), Thèse d’Université, Grenoble, 1959,
n° 125.
[5] FOWLER (W. A.), LAURITSEN (C. C.), Phys. Rev., 1949, 76, 314.
[6] KRAFFT (J.), Rapport C. E. A., 1960 (sous presse).
[7] HANCOCK (N. H.), VERDAGNER, Proc. Phys. Soc., 1955, A 68, 1080.
[8] HUNS (T.), DAY (R. B.), Phys. Rev., 1953, 91, 599.
[9] HUNT (S. E.), Proc. Phys. Soc., 1952, A 65, 982.
[10] GENDREAU (G.), SALVAT (M.), Note C. E. A., 1955, 95.
[11] MORRISH (A. H.), Phys. Rev., 1949, 76, 1651.
[12] TANGEN (R.), Klg Norsk Vid. Sekkabs skrifter, 1946.
[13] THONEMANN (P. C.), MOFFAT (I.), ROAF (D.), Proc.
Phys. Soc., 1948, A 61, 483.
VIE MOYENNE DU NIVEAU EXCITÉ A 595 keV DE 115In
Par S. GORODETZKY, R.
MANQUENOUILLE,
R. RICHERT et A.KNIPPER,
Institut de Recherches Nucléaires, Strasbourg.
Résumé. 2014 Nous avons mesuré la vie moyenne du niveau excité à 595 keV de 115In, La valeur trouvée est : T1/2 = 5,9 10-9 secondes. La probabilité de transition du rayonnement quadrupo-
laire électrique considéré est supérieure d’un facteur 2 à la valeur correspondant à la transition d’une seule particule.
Abstract. 2014 The rate of emission of the electric quadrupole transition following the decay of the
state at 595 keV of 115In is found to be a factor 2 enhanced over the single particle estimate. The half-life of this level is T1/2 = (5.9 ± 0.3) 10-9 seconds.
LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM TOME 21, MAI 1960, PAGE 439.
Introduction. - Le noyau 115In est obtenu par
désintégration B
de 115Cd àpartir
de son état fon-damental et de son état isomère dont les
périodes
sont
respectivement égales
à 53 heures et 43jours.
Les rayonnements B, ainsi que les rayonnements y
émis dans la
désintégration
de 115In ont été étu- diés notamment par Varma et Mandeville[1].
Cesauteurs établissent un schéma de niveaux
(fig. 1).
Le
spin 9/2+
de l’état fondamental de 115In a été mesuré et est en accord avec la valeurprévue
parArticle published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01960002105043901
FIG. ’l. - Sche’rraa de désintégration du 115Cd (53 heures).
le modèle en couches. Les
spins
des différents états excités sont établis àpartir
de la connaissance de la transitionisomérique
M4 et de la nature desdifférentes transitions B, si l’on
prend
s1/2
pour laconfiguration
de l’état fondamental de 115Cd. Lesspins
ainsi déterminés sont aussi en accord avec les intensités relatives des rayons y.Varma et Mandeville constatent d’autre part l’absence d’une transition E1 de 340 keV entre les niveaux g
7/2-
à 935 keV et5/2-
à 595keV,
celleaussi d’une transition M1 de 130 keV entre les niveaux
9/2+
à1,42
MeV et1 1/2+
à 1 290keV,
etla faible intensité d’une transition M1 entre les niveaux
9/2 +
à1,42
MeV et le niveau fondamental de 115In. Ceci les conduit à émettrel’hypothèse
d’une interaction collective. Pour le cas
qui
nousintéresse ils pensent que le niveau
5/2- pourrait
être un niveau de rotation du niveau p
1/2-.
Ilnous a donc semblé intéressant de mesurer la vie moyenne du niveau excité à 595 keV. Il est à noter
qu’en
étudiant l’excitation coulombienne de115In,
Temmer et al.,
puis
Mark et al.[3]
ont observéun rayonnement y de 500 keV ; par contre Alkhazov [4] détecte un rayonnement y de 560 keV.
De
plus
en prenant pour valeur du moment qua-drupolairè intrinsèque
de 115In dans son état fon- damental la valeurQo
--1,161 e2 (barns)2 [5]
Mark calcule la
probabilité
réduite de transitionB(.E2)
=0,04 e2 (barns)2.
Cette valeur est en ac- cord avec la valeur0,058
e2(barns)2
trouvée à par- tir de la section efficace d’excitation coulombienne.Mesure. -- Nous avons effectué la mesure en
étudiant les coïncidences différées entre le rayon-
FIG. 2. - Spectre y de 1151n. a) Spectre y en coïncidence avec la portion de spectre g sélectionnée. Les coïncidences fortuites ne sont pas déduites. Sélection d’énergie effectuée dans la voie 2. b) Spectre y en coïncidences différées.
FIG. 3. - Spectre (B + y) de 115In, a) Spectre simple dans le scintillateur plastique. Sélection
d’énergie
effectuéedans la voie 1. b) Spectre Compton du rayonnement y de 279 keV du Hg 203.
nement P
alimentant le niveau excité à 595 keV et le rayonnement y de 260keV
parlequel
il sedésexcite. L’état isomère de 43
jours
n’était pasprésent,
l’irradiation del’oxyde
de Cadmiumn’ayant
pas excédéquelques
heures.Les rayonnements g ont été détectés dans un scintilleur
plastique
NE102 ;
la transitionqui
nous intéresse est de faible
intensité, 1 % environ,
et on ne peut la
séparer
des autres rayonnements Ben
compétition.
Sur le spectre obtenu(fig. 2)
nousavons
placé
une fenêtre assezlarge
dans unerégion correspondant
sensiblement au maximum de la distribution.Les rayonnements y ont été détectés dans un
cristal d’iodure de sodium. Dans le
spectre
directle rayonnement y de 260 keV n’est pas très appa- rent en raison de sa faible contribution et de l’im-
portance de la transition
isomérique
de 335 keVet du
pic
de diffusion. Pour mieux localiser la zoned’énergie
intéressante nous avons relevé le spectre yen coïncidence avec la
portion
despectre g
sélec-tionnée
précédemment (fig. 3).
Il nous a donc étépossible
de faire une sélectiond’énergie
suffisam-ment étroite.
La distribution dans le temps des coïncidences différées a été étudiée avec un convertisseur
temps-amplitude
àpouvoir
de résolution élevé,qui
a été décrit ailleurs
[6].
Lesphotomultiplicateurs
utilisés étaient des tubes 56 AVP. Nous avons
repris
la mesure
plusieurs
fois afin d’être assuré que notreappareillage
avaitsatisfait
aux conditions de sta- bilité. Les valeurs trouvées ont toutes été compa- tibles dans les limites de l’erreurindiquée.
La courbe de résolution
(fig. 4)
montre une fortecontribution de coïncidences
promptes.
A un peu moins d’une décade du maximum on observe le début de la distribution linéairequi caractérise
FIG. 4. - Vie moyenne du niveau excité a 595 keV de 111In.
Courbe de coïncidences retardées B-y (260 keV).
la décroissance du niveau excité dans une
repré-
sentation
semi-logarithmique.
Lapériode
de ladécroissance est :
L’erreur
statistique
estpratiquement négli- geable. ;
la contribution essentielleprovient
de l’in-certitude du
calibrage.
Utilisant les tables de Rose nous avons déterminé le coefficient de conversion interne pour le rayon- nement
quadrupolaire électrique
de 260 keV. On obtient sensiblementOn en déduit :
D’autre
part
la formule deWeisskopf, appliquée
en
prenant
ro =1,2
10-13 cm donne :Le rapport de ces deux valeurs
qui
est’égal
à2,2 peut
êtreappelé
le facteur d’accélération de la transition.Nous nous sommes d’autre part assurés que les événements retardés étaient bien dus à la transi- tion considérée en relevant le spectre y en coïn- cidences différées.
Conclusion. -- On constate que la
probabilité
.
de transition est
légèrement plus
forte que cellequi correspondrait
à une transition due à un seulproton. Dans les
régions
où les noyauxpair-pair
ont des vibrations collectives autour d’un
équilibre sphérique,
les spectres des noyaux à Aimpair
sonten
général complexes ;
il faut en effet tenir comptedes
degrés
de liberté du mouvementintrinsèque
des nucléons avec les oscillations collectives. Nous pouvons donc penser que notre résultat n’est pas
en
contradiction
avec une interactino de nature collective dans 115In.Note ajoutée sur épreuves. - Le Dr Van den Bold nous a communiqué les résultats des mesures de corrélation angu- laire des cascades 230 keV 260 keVet 263-260 keV. Les sé- quences de spins (de bas en haut) 1/2 - 3/2 - 3/2 ou 1/2 - 3/2 - 1/2 sont possibles ; il n’est cependant pas possible d’éliminer
la séquence 1/2 - 5/2 - 3/2.
BIBLIOGRAPHIE
[1] VARMA-MAN DE VILLE, Phys. Rev., 1955, 97, 984.
[2] MARK (H.), MCCLELLAND (C.), GOODMANN (C.), Phys.
Rev., 1955, 98, 1235.
[3] TEMMER (G. M.), HEYDENBURG (N. P.), Phys. Rev., 1954, 94, 1399.
[4] ALKHAZOV (D. G.), ADREYEV (D. S.), GREENBERG (A. P.), LEMBERG (I. Kh.), Nuclear Physics, 1956, 2, 65.
[5] MACK (J. E.), Rev. Mod. Phys., 1950, 22, 64.
[6] GORODETZKY (S.), RICHERT (R.), MANQUENOUILLE (R.),
KNIPPER (A.), Nuclear Physics (à paraître).
MESURES DE CORRÉLATION BÉTA-GAMMA POLARISATION CIRCULAIRE SUR 198Au ET 122Sb
Par M. DE
CROËS (1),
J. P. DEUTSCH(1),
P. LIPNIK(1),
Centre de Physique Nucléaire, Université de Louvain, Belgique.
Résumé.
2014 On présente un polarimètre spécialement adapté auxrayons 03B3 de basse énergie,
ainsi que les mesures de corrélation 03B2-03B3 polarisation circulaire sur 198Au et 122 Sb pour lesquelles
on l’a employé. On discute l’étendue des informations recueillies à l’aide des mesures de corré- lation 03B2-03B3 sur les transitions 03B2 une fois interdites.
Abstract. 2014 Beta-gamma polarisation correlation measurements yield the preliminary result
A = 0.44 ± 0.07 for 198Au and A = 0.27 ± 0.07 for 122Sb. A detailed description of the polarimeter used is given elsewhere.
LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM TOME 21, MAI 1960, PAGE 442.
Introduction. - La méthode
générale
et l’inté-rêt des mesures de corrélation
bêta-gamma pola-
risation circulaire ont été décrites en détail ailleurs
[1, 2]. Reprenant
une idée de T. Kotani[3],
nous nous sommes
proposé
en ce laboratoire d’étudier la forme duspectre,
la corrélation direc-(1) Chercheur agréé I. I. S. N., Belgique.
tionnelle
bêta-gamma
ainsi que la corrélation bêta- gammapolarisation
circulaire dequelques
émet-teurs bêta à transition une fois interdite ayant une
forme de spectre
non-statistique.
La
présente
communication porte sur les pre- mières mesures de corrélationbêta-gamma pola-
risation circulaire de ce programme
entreprises
sur deux émetteurs bêta à transition une fois